Bien dans sa tête. Office National des Pensions 2012
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Bien dans sa tête
Nos fonctions cognitives déclinent dès l’âge adulte. Concentration, perception, mémoire et attention diminuent, mais à nouveau, l’entraînement et la persévérance s’avèrent payants !
Entraînement cognitif
Des études en neuropsychologie l’ont démontré : exercer son cerveau augmente la résistance cognitive et diminue le risque de maladie neurodégénérative. Pour ce faire, il faut viser bien, et juste. L’entraînement cognitif dans un domaine particulier ne suffit pas. Beaucoup de seniors sont spécialistes des mots croisés par exemple. Et il est vrai que, grâce à eux, une partie de leur cerveau demeure active… tandis que le reste de leur
« muscle cervical » sommeille.
Diversifier les activités
La meilleure solution pour maintenir en forme son cerveau est donc d’augmenter les types d’exercices différents que l’on peut faire. Et de toucher ainsi l’ensemble des réseaux cervicaux, pas seulement la mémoire à court terme ou la mémoire de travail, mais aussi la concentration, la perception visuelle et spatiale, le temps de réponse, ou encore la faculté de dénomination.
Magazines ou consoles ?
Comment s’entraîner ? Beaucoup de journaux, de magazines et de publications spécialisées vous offrent une multitude de jeux cérébraux, pour tous les goûts et tous les niveaux : sudoku, mots croisés, mots fléchés… Si les ordinateurs ne vous effraient pas outre mesure, les fabricants de consoles proposent aujourd’hui des jeux informatiques conçus pour exercer votre cerveau. Vous verrez : les essayer revient en fait à les adopter… d’autant que vous pourrez relever le gant avec vos petits-enfants qui se feront une joie de rivaliser avec vous.
Vous avez « l’âge de vos espoirs »
Scientifiquement, le vieillissement est défini comme la baisse progressive de nos capacités d’adaptation aux variations de notre environnement. Être jeune, c’est poursuivre son développement et optimiser sa capacité d’adaptation quel que soit son âge. Une activité qui nous plaît est un bol d’oxygène pour tout notre
organisme, nous ne pouvons nous permettre d’en faire l’impasse. Quel que soit notre niveau de départ : pratiquer, c’est progresser. Des études récentes auprès de patients de 75 à 98 ans, dont certains malades et très handicapés, montrent après quelques semaines d’exercices et d’activités nouvelles, des améliorations spectaculaires dans l’autonomie, la qualité de vie et le moral…
Progresser dans une activité est un puissant facteur de motivation et de confiance en soi, et reste possible à tout âge.
Temps libre ~ 93

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