B.8. Technique d’inhalation. APB Asthme, BPCO
IV. OMALIzUMAB
Omalizumab Xolair
®
Tableau 20 : Omalizumab sur le marché belge
Mécanisme d’action :
L’omalizumab est un anticorps monoclonal qui se fixe de manière sélective aux immunoglobines E (IgE). La Figure
12 montre comment l’omalizumab empêche la fixation des
IgE aux cellules du système immunitaire et ralentit ainsi la cascade de réactions allergiques. Les concentrations sériques en IgE libres sont réduites dans l’heure qui suit l’injection. La réduction moyenne est de 84-99 % par rapport à la valeur de départ
12
.
Figure 12 : Fixation de l’omalizumab aux IgE p
Indication :
Utilisé uniquement dans les formes sévères d’asthme médiées par IgE, lorsque les autres traitements n’apportent pas de contrôle suffisant.
Effets indésirables :
Les effets indésirables les plus fréquents sont :
• Céphalées ;
• Réactions au point d’injection telles que douleur, prurit,
érythème, gonflement.
Allaitement :
Arrêter l’allaitement ou interrompre la prise du médicament.
Interactions :
Aucune interaction significative.
B.8. Technique d’inhalation
L’efficacité d’un médicament administré par inhalation est
étroitement liée au bon usage de l’inhalateur. Les erreurs d’administration sont beaucoup plus fréquentes par cette voie que lors de la prise d’un comprimé. C’est pourquoi la dispensation d’instructions claires pour l’utilisation des dispositifs d’inhalation, le contrôle actif de la technique d’inhalation et l’analyse de l’adéquation de l’inhalateur au patient (voir B.9.) sont d’une importance cruciale.
Il existe quatre types d’inhalateurs :
• pMDI (Pressurized Metered Dose Inhaler) : Il s’agit de l’aérosol - doseur classique qui utilise un gaz propulseur pour libérer la dose de médicament. La libération de la dose peut être déclenchée :
→ manuellement (Ventolin
®
, …) ;
→ par l’inspiration (Autohaler
®
, Easi-Breathe
®
).
• pMDI avec chambre d’expansion.
• DPI (Dry Powder Inhaler) : Avec ce dispositif, une dose de poudre est ‘aspirée’par le patient (Turbohaler
®
, Diskus
®
,
Aerolizer
®
, Handihaler
®
, Novolizer
®
, Breezhaler
®
, Easyhaler
®
).
• Système de nébulisation : Ce dispositif assure la nébulisation du médicament en solution ou en suspension, grâce à un générateur pneumatique, des ultrasons ou un système à tamis.
En annexe (H.1. à H.3. inclus) , un aperçu schématique présente les instructions indispensables à parcourir lors d’une première délivrance de chacun de ces appareils.
Vous pouvez trouver des explications plus détaillées sur les erreurs les plus fréquentes au cours de l’inhalation sur www.apb.be ou dans le Journal de Pharmacie de Belgique de mars 2011. Pour plus d’informations sur les nébuliseurs, nous vous renvoyons vers les directives pharmaceutiques
“Les Bonnes Pratiques de nébulisation” sur www.apb.be/ bonnes-pratiques.
NB : Un problème qui survient avec la plupart des inhalateurs pMDI est la poursuite de son utilisation alors que le réservoir
est vide. Ces dispositifs ne sont pas munis d’un compteur indiquant que le réservoir est vide. La solution la plus fiable, mais aussi la plus fastidieuse, est celle où le patient prend note de chaque utilisation du dispositif et calcule lui-même le nombre de doses encore disponibles. Dans le cas d’un traitement d’entretien, où le dispositif est utilisé chaque jour pour la même posologie, il est conseillé au patient d’indiquer la date de début d’utilisation sur le réservoir.
Pour savoir si le réservoir est vide, certains patients pulvérisent une dose dans l’air ou contre un miroir. Cette méthode n’est pas fiable car elle ne garantit pas qu’il reste encore du médicament dans le dispositif. Et même s’il y en a encore, il n’est pas certain qu’une pulvérisation contienne encore la dose correcte.
Certaines notices pour le public préconisent de plonger le réservoir dans l’eau. Si le réservoir coule, il est plein; s’il flotte dans l’eau, il est à moitié vide ; tandis que s’il est vide, il flotte à la surface de l’eau. Cette méthode est également à déconseiller
27
: elle peut en effet endommager le produit et favoriser son adhérence à l’embout buccal humide.
p Source : New England Journal of Medicine.
Bonnes Pratiques en Officine - février 2012
En théorie
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