Mémoire de plongée. POSEIDON MKVI

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Mémoire de plongée. POSEIDON MKVI | Fixfr

Manuel de l'utilisateur du Poseidon MKVI Chapitre 1 Page 8

IMPORTANT :

Si un utilisateur retire la batterie de l’appareil avec lequel il vient de plonger et qu’il l’utilise dans un autre Poseidon MKVI pour les plongées suivantes, les données de décompression de l’ordinateur dorsal du recycleur seront différentes de celles mémorisées dans la batterie. Pour garantir une décompression en toute sécurité dans tous les cas, l’ordinateur dorsal choisira les données de tension tissulaire les plus proches de la moyenne pour chacun des neuf compartiments individuels du moteur de décompression pour les deux lots de valeur et utilisera ceux-ci pour créer un nouveau modèle de tissus s'apparentant au pire cas de figure et qu’il utilisera pour les plongées suivantes. Cela provoquera une pénalité de décompression (et donc des temps de plongée répétés sans décompression réduits) pour l'utilisateur qui peut avoir une exposition moindre à la décompression avant le changement des batteries. À l’inverse, un plongeur qui transfère sa batterie sur un

Poseidon MKVI dont le bilan d’azote résiduel est plus faible que le sien ne constatera pas une grande différence dans la manière dont l’appareil gère sa décompression (en dehors du message d’avertissement à consulter ci-dessous).

DANGER :

Si un utilisateur monte sa batterie sur un Poseidon MKVI différent de celui avec lequel il a plongé, qu'il a subit un bilan d’azote résiduel et que la mémoire de l’ordinateur de la batterie stockant ces informations est altérée (par ex. par une décharge électrostatique accidentelle), il est possible que le système informatique ne prenne en compte que les données de décompression mémorisées dans le recycleur. Dans ce cas, et si le plongeur précédent de ce recycleur n'a pas subit un bilan d’azote résiduel aussi important, alors l'échange des batteries peut provoquer un accident grave voire mortel à cause d’une décompression insuffisante lors des plongées suivantes.

AVERTISSEMENT :

Si un utilisateur monte sa batterie sur un Poseidon MKVI différent de celui avec lequel il a plongé auparavant et met le nouveau

Poseidon MKVI sous tension, la routine de tests de pré plongée fera ÉCHOUER le test 40 (comparaison des bilans d’azote résiduel de l’ordinateur de la batterie et de celui de l’appareil). Ceci est un avertissement indiquant qu’il y a une différence entre les données de décompression stockées dans l’ordinateur du recycleur et dans celui de la batterie qui vient d’être insérée. Une fois que la temporisation d’affichage est atteinte et que l’écran s’éteint, on peut redémarrer le système et le test de pré plongée se déroulera avec succès lors de cette deuxième tentative. Dans ce cas, l’utilisateur assume seul l’entière responsabilité de la sécurité de sa propre décompression. Le recycleur calculera la décompression

à partir des valeurs les plus classiques des deux lots de données de décompression.

Mémoire de plongée

Le Poseidon MKVI crée automatiquement une mémoire de plongée complète chaque fois que le système est mis sous tension. Les informations stockées dans cette mémoire auront un grand intérêt quand vous reconstituerez les plongées et prendrez connaissance du comportement de l’appareil et de vous-même pendant une plongée. Un logiciel Windows permettant la lecture de la mémoire de plongée MKVI peut être téléchargé depuis le site de Poseidon (www.poseidon.com). En général, l’unité stocke environ 20 heures de temps de plongée, voire plus si les plongées restent simples avec des profils sans complexité. Les exemples de types de données fréquentes que vous pouvez vérifier sont les informations relatives à la batterie, le temps de plongée et la profondeur. Cependant, la mémoire contient beaucoup plus d’informations.

http://www.poseidon.com/support/discovery

Entretien et maintenance des joints toriques

Le Poseidon MKVI est un instrument subaquatique de précision contrôlé par ordinateur. Sa fiabilité dépend de l’étanchéité de la boucle respiratoire, du système épurateur et des systèmes électroniques. Pour assurer l’étanchéité, la modularité ainsi que la facilité d’utilisation et d’entretien de l’appareil, celui-ci comprend des dizaines de joints toriques. Il y en a deux catégories : des joints toriques « axiaux » et des joints toriques « radiaux ». La figure 1-10 montre l’utilisation typique d’un joint torique axial sur le couvercle de la cartouche de chaux. Les joints toriques axiaux sont placés dans une rainure annulaire située dans le corps de l’objet à fermer.

Manuel de l'utilisateur du Poseidon MKVI Chapitre 1 Page 9

L’objet est alors appuyé perpendiculairement à une surface d’étanchéité plate et propre. Le joint torique axial est ensuite comprimé par le haut par la surface de contact plate et comprimé dans la rainure. En se comprimant, le joint torique se colle contre les parois de la rainure et la surface plate de contact. Comme le relâchement de la pression de contact provoquerait une fuite du joint axial, il faut un mécanisme de fixation qui non seulement évite à la pièce de se décoller accidentellement, mais comprime aussi activement le joint torique axial contre la surface de contact plate.

Dans le cas de la cartouche de chaux, le fond de la cartouche est équipé de quatre vis manuelles qui le maintiennent en place et le serrent.

Un second type de joint, plus couramment utilisé est le joint torique « radial ». La figure 1-11 en montre une application typique sur un tuyau respiratoire et des raccords de connexion de tuyau d’un Poseidon MKVI. Contrairement à un joint torique axial, un joint radial exige une rainure circulaire entourant un objet cylindrique ou semi-cylindrique (ce peut être un objet rectangulaire avec des coins arrondis à condition que les angles aient un rayon suffisamment grand : c’est le cas par exemple des doubles joints radiaux du module électronique). Dans le cas d’un joint radial, la rainure est conçue de telle manière que le joint torique s’insère dans la rainure avec une certaine pré-tension. Une fois mis en place, le joint torique ne peut plus quitter la rainure. Pour assurer l’étanchéité, la partie de la connexion comportant le joint torique radial et la rainure est insérée dans un orifice à surface de contact cylindrique. Lorsque le joint torique est inséré, la surface cylindrique comprime uniformément le joint torique radial, ce qui assure l’étanchéité de toutes les surfaces de contact. La différence importante est qu’avec un joint radial, il est possible de faire tourner les éléments les uns par rapport aux autres tout en gardant une bonne étanchéité. C’est la raison pour laquelle les tuyaux respiratoires, par exemple, utilisent des joints radiaux de manière

à ce que leurs positions et celle de l’embout puissent être ajustées sans avoir à démonter et  remonter les connexions.

Figure 1-11. Joint torique « radial » typique.

Joint torique « face »

Figure 1-10.

Joint torique « face » typique.

Joint torique « radial »

Surface d'étanchéité du joint torique « radial »

Filetage pour la bague de serrage

Les joints toriques radiaux nécessitent cependant un système de blocage pour empêcher tout démontage pendant la plongée. Pour les connexions des tuyaux, on utilise des bagues de serrage dont le filetage s’engage dans le celui de la partie correspondante (voir la figure 1-11 par exemple).

Pour assurer un fonctionnement correct des joints toriques axiaux et radiaux, le plongeur doit s’assurer que :

• Le joint torique est propre et sans dépôts ni rayures (pas d’entailles, d’encoches, de poussière, de saleté, de sable, de cheveux, etc.)

• Le joint torique est lubrifié avec une graisse agréée pour joints toriques.

• Les surfaces d’étanchéité sont propres et sans dépôts, entailles ou encoches.

• Les surfaces d’étanchéité sont lubrifiées avec une graisse agréée pour joints toriques.

• Le mécanisme de fixation (par ex. des vis à main, des écrous à main ou des bagues de serrage) est bien serré.

Fonctionnalités clés

  • Système d'auto-étalonnage
  • Batterie intelligente
  • Embout combiné
  • Autonomie de 3 heures
  • Profondeur maximale de 40 mètres
  • Facile d'utilisation
  • Facile d'entretien
  • Système de sécurité avancé

Manuels associés

Réponses et questions fréquentes

Quel est le temps d'autonomie du Poseidon MKVI ?
Le Poseidon MKVI offre une autonomie de 3 heures, mais cela peut varier en fonction du niveau d'activité du plongeur et de la profondeur.
Quelle est la profondeur maximale du Poseidon MKVI ?
Le Poseidon MKVI est conçu pour une profondeur maximale de 40 mètres (130 pieds).
Comment fonctionne le système d'auto-étalonnage du Poseidon MKVI ?
Le MKVI utilise une méthode automatique brevetée pour vérifier que les capteurs d’oxygène fonctionnent toujours correctement – à la fois avant et pendant une plongée.

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