7. Le montage du film. InsightShare vidéo participative
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Trois apprenants qui avaient participé à un de nos ateliers de formation sur la vidéo participative dans une ville ont rejoint notre équipe pour acquérir de l’expérience pour animer la vidéo participative dans un cadre de communauté.
Le film a été monté au Royaume-Uni. Nous sommes revenus moins d’un mois après, et il a été montré aux communautés intéressées en premier pour trouver les changements qu’ils voudraient faire. Il a été alors utilisé dans les ateliers des autres villages. Les copies de la vidéo ont été laissées aux personnes clés dans les villages et à des magasins locaux de location de vidéo.
A Achgabat, la capitale du Turkménistan, nous avons arrangé la projection complète du film à 30 invités à la résidence de l'Ambassadeur britannique. Ces invités incluaient des représentants de haut niveau d'un nombre d'agences de bailleur internationales, ambassades et organisations locales actives dans le secteur agricole.
Qui a été impliqué
InsightShare a réalisé ce projet dans le programme continu TACIS. Facilité par Chris lunch et Jabbar Abdul (membre correspondant de InsightShare -
Turkménistan), avec trois femmes Turkmène stagiaires de la vidéo participative qui travaillant dans le secteur des ONG a Achgabat.
Ce qui a été accompli/résultats
La dernière version du film a été utilisé comme un outil d'atelier dans plusieurs villages différents permettant un échange d'innovations et de connaissance de fermier - à - fermier et aidant à rependre le concept des associations de Fermiers Volontaires. De plus il a été montré aux bailleurs d’organisations internationales et aux responsables politiques au niveau les plus élevé du gouvernement, attirant ainsi des appuis pour continuer à vulgariser l’AFVs dans d’autres villages.
Lors de la projection dans la capitale, les réactions étaient à l'unanimité positive, une discussion vive s’en ai suivi et plusieurs agences de donateurs ont promis de continuer à soutenir le développement des Associations des
Fermiers partout dans le Turkménistan.
Quelle différence cela a-t-il fait/impact
Le lendemain de la projection cinématographique à la résidence de l'Ambassadeur de Grande Bretagne, l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe
(OSCE) a invité InsightShare à participer à une discussion de groupe pendant laquelle des plans ont été faits pour développer un programme de micro finance chez ceux-ci et dans d’autres communautés rurales. Ceci était en grande partie motivé par un court film réalisé par un des jeunes hommes du village au sujet des serres, et les avantages et les difficultés pour constituer le capital pour en construire une quand vous êtes jeune fermier.
Quelle sont les choses qui ont marché / facteurs de succès
En plus de ce qui précède, le film a aussi connu du succès comme un outil d’atelier, en provoquant une auto- évaluation et une analyse de la situation quand il a été projeté dans d’autres villages. Les villageois pourraient s’identifier avec les messages vidéo faits par des personnes dans une situation similaire à la leur.
Le film a aussi été montré à deux hauts fonctionnaires du Ministère de l’Agriculture du Turkménistan. Ils étaient très intéressés par les exploits du programme TACIS et ont exprimé leur volonté d'appuyer la vulgarisation du modèle des Associations des Fermiers Volontaires.
Le principal grand moment de ce travail pour notre perspective était inattendu. Quand nous avons travaillé ensemble avec les villageois il est ressorti clairement que l’un de leurs problèmes clés était le manque de connaissances des fermiers qui précédemment travaillaient pour les fermes de l'état et maintenant se trouvent eux-mêmes responsables pour développer leur propre politique agricole. Ils ont mis en relief le besoin d’apprendre des fermiers locaux plus expérimentés. Les membres des Associations de fermier
Volontaire étaient rapides à apprécier le potentiel de la vidéo à enregistrer et disséminer plus largement plusieurs genres de connaissance et donner peu de chance aux paysans moins expérimentés d'apprendre des "experts" du villages, innovateurs et gardiens des connaissances traditionnelles. En un laps de temps, ils avaient déjà planifié et tiré leur propre court métrage de formation, montrant les outils qu’ils avaient développé, en expliquant comment ils été faits, donnant des procédés et conseils sur comment entretenir des plantes spécifiques, et ainsi de suite. Ils ont démontré clairement la simplicité et l’efficacité de la vidéo utilisée de cette façon et nous ont montré une nouvelle application potentielle de la vidéo participative
à laquelle nous n'avions pas pensé précédemment.
Défis et barrières
Intégrer un programme existant a des avantages et des inconvénients. Le travail précédent effectué par les consultants de TACIS dans ces communautés n’a pas toujours été participatif. Il y avait des fossés politiques entre les AFVs et des relations complexes entre les bénéficiaires et les donateurs. À bien des égards nous avons hérité de quelques-uns de ces problèmes et créé notre propre ensemble de défis particulier en naviguant de notre manière à travers eux.
Les points clefs de l’apprentissage
Quienes nos confiaron el proyecto tenían una clara idea del resultado deseado: una película que se pudieran presentar a otras comunidades y a los políticos para promover y difundir el concepto de asociaciones agrícolas voluntarias.
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Les commissionnaires du projet avaient une exigence de résultat très claire : un film qui pourrait être montré aux autres villages et aux politiciens pour promouvoir et vulgariser le concept des AFVs. Ces objectifs représentaient leurs priorités plutôt que ceux des AFVs individuels.
Ceci a créé une pression pour monter un type particulier de film. Les membres de l’AFV eux-mêmes étaient plus intéressés à avoir des films partageant les connaissances paysannes et les meilleures pratiques plutôt que promouvoir le modèle AFV. Par conséquent nous avons monté un film principal de l’AFV et plusieurs courts métrages supplémentaires de " formation " qu'ils avaient développé.
Comment a t-il été financé ?
Ambassade de Grande Bretagne, Achgabat.
Réf: " La Vidéo Participative: Les populations rurales documentent leurs propres connaissances et innovations, " Chris Lunch, Août 2004. Banque
Mondiale, IK note No.71.
PARTIE 6:
ANNEXES
6.1 Gahkuch, Pakistan, 2004
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1. Les activités de formation d’InsightShare
Les options de formation suivantes ont été élaborées par InsightShare et peuvent être modifiées pour cadrer avec les besoins particuliers et le contexte de différentes organisations, programmes ou projets. L'option A est centrée autour des ateliers d’apprentissage de groupe d’environ 12 participants.
L'option B place un plus grand accent sur InsightShare pour qu’il mène le travail de vidéo participative de manière à produire les résultats escomptés tout en continuant à apporter à 2-3 stagiaires locaux une formation à l'animation de la vidéo participative.
La méthodologie
Nos formations sont conçues autour de principes d'apprentissage basés sur les expériences : employant une grande gamme de techniques qui rehaussent la créativité, partageant réflexion et apprentissage. Celles-ci incluent des jeux et des exercices de groupe de même que des expériences d'animation pratiques.
Nous recommandons que les formations initiales soient suivies par les devoirs post-formation avec suivi-évaluation et appui de InsightShare.
Les résultats
Les deux options ci-dessous introduisent le processus de la vidéo participative
à une ou deux communautés et résulteront en la création et à l’enregistrement d’un nombre de courts messages vidéo faits localement. Le but est de conférer du pouvoir à ces communautés avec qui nous travaillons et de bâtir la capacité institutionnelle afin que les organisations locales puissent continuer à utiliser ces méthodes de vidéo participative dans leurs multiples travaux après achèvement du programme. Les vidéos participatives qui ont été créées pendant la formation peuvent être utilisées comme outils pour conscientiser des communautés et étendre l'impact du travail aux autres communautés, chercheurs, ONG, donateurs et responsables politiques.
Une liste du genre de projets de vidéo participative qui pourraient être menés dans le cadre d’une formation (et tâches assignées post-formation) peut être consultée dans la partie Cinq, Les Applications (page 78). Évidemment les projets de l’option B iront plus en profondeur et peuvent être plus ambitieux.
Option A: les 3 étapes du programme de formation de la vidéo participative
Les activités sont divisées en 3 phases, avec 1-8 mois entre les phases:
Étape 1 : Formation à l'animation de la vidéo participative
• Un atelier de formation initial de 12 jours est tenu dans le pays partenaire pour 12 stagiaires. Les stagiaires peuvent provenir de groupes de communautés locales, instituts de recherche, Gouvernement ou ONG. À la fin de la formation initiale, chaque stagiaire développe un plan d’actions postformation avec l’aide du formateur de InsightShare. Ils devront mettre en
œuvre ce plan d’actions dans les mois qui suivent la formation avec l’appui de
InsightShare.
• La formation impliquera l’apprentissage sur la base d’expérience pratique avec 5 jours de travaux de terrain qui auront pour but de conférer du pouvoir aux communautés avec qui nous travaillons et de conduire vers des changements localement menés.
Étape 2 : Focus sur les devoirs post-formation - apprentissage en action avec suivi-évaluation
•Les plans d’actions post-formation d'animation de la vidéo participative dans les communautés sélectionnées par les organisations des stagiaires locaux.
Les animateurs gagneront plus de compétences en pratiquant sur le terrain.
• InsightShare fournit un appui en terme de suivi-évaluation par email ou téléphone/fax pendant que les personnes formées exécutent leurs plans d’actions post-formation.
• Optionnel: Le formateur de InsightShare peut visiter à nouveau les organisations qui souhaitent rapidement, utiliser de manière adroite et large, la vidéo participative dans leur stratégie de communication / développement
/recherche. 7-14 jours sont requis pour aider le partenaire à mettre en œuvre une seconde phase de travail de la video participative ; par exemple, ensemble avec InsightShare, faciliter un atelier multi - acteurs ou organiser un échange de vidéo participative de communauté - à - communauté, etc. Le partenaire pourra acquérir des compétences pour reproduire ces rencontres de vidéo participative à différentes étapes de leur programme de recherche. Cela fournira aussi l'occasion d’aider chaque partenaire à intégrer la vidéo participative dans son travail, à appuyer dans la mise en œuvre des plans d’actions post-formation et à fournir des formations supplémentaires si le besoin se fait ressentir (par exemple l’édition).
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Étape 3 : (facultatif) Échange, consolidation, partage et dissémination
• Les Stagiaires viennent ensemble pour 3-5 jours pour réviser les uns les autres les films de la vidéo participative résultant de leurs devoirs postformation. Comme un groupe, nous discutons des obstacles rencontrés, réalisations et leçons apprises. C'est aussi une opportunité pour des formations complémentaires en montage, en travaillant sur les films de video participative des uns des autres, tout en affinant les stratégies de communication et d’extension. Cet apprentissage mutuel pourrait être lié à un atelier plus large ou pourrait mener à un mini festival cinématographique de vidéo participative pour les partenaires locaux, responsables politiques, donateurs et pour un public plus large.
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Option B: Renforcement des capacités institutionnelles les uns des autres :
C'est une option pour les partenaires qui aimeraient travailler plus étroitement avec InsightShare. Il devient possible pour InsightShare de garantir que le produit final sera alors de meilleure qualité, à la fois en terme d’impact sur le terrain que pour les vidéos finales produites. InsightShare et les partenaires vont planifier et mettre en œuvre un programme complet de vidéo participative, le montage sera coordonné par InsightShare et 2-3 individus seront formés dans tous les aspects de facilitation de la vidéo participative.
Etape1 : Travailler ensemble sur le terrain
• Préparation des équipes - 2 jours de préparation des membres de l’équipe de formation dans les fondements de la vidéo participative.
• Approximativement 10 jours sur le terrain à travailler avec les communautés choisies.
• Enregistrer le film, faire un montage sommaire, avoir une réflexion d'équipe et évaluation.
• Pendant que le montage final se déroule, les stagiaires exécuteront leurs plans d’actions post-formation avec appui technique de InsightShare.
Étape 2 : visite retour, dissémination, action et organisation de la prochaine phase
• Le film fini sera révisé par ceux impliqués dans le processus de la vidéo participative.
Les communautés et les partenaires locaux décideront quelle est la meilleure façon d’utiliser ce film. Cela peut inclure d'utiliser le film comme un outil de suscitation/atelier dans les communautés voisines, etc., et si possible arranger une projection avec des hauts responsables politiques et autres décideurs de haut niveau.
• Une deuxième phase du travail de la vidéo participative pourrait être entreprise au cours de cette visite.
• Atelier de montage utilisant le matériel des devoirs post-formation.
• Planification du travail de la vidéo participative complémentaire à effectuer par les stagiaires et développement d’une stratégie d’extension et de communication.
Étape 3 : (facultatif) Consolidation et dissémination finale des résultats
• Production par InsightShare et le partenaire local de 2-3 films finis compilant tout le matériel produit par InsightShare et les stagiaires. Cibler plusieurs groupes identifiés ensemble.
• Dissémination régionale et nationale définitives menées par les pays partenaires.
Les programmes de formation réguliers de
InsightShare
En plus de mener des formations et des projets de vidéo participative dans les pays, InsightShare tient des formations régulières à Oxford, Royaume-Uni.
Nous organisons occasionnellement des formations de vidéo participative en
France et Espagne (pour français et orateurs espagnols). Nous avons une formation introductive de 5 jours ou un cours plus approfondi de 10 jours.
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CD
CD-ROM
“NORMA Himalayan excerpts”
2. Compte rendu personnel de l'utilisation de la vidéo participative sur le terrain
Emily Flower, membre correspondant d’InsightShare, écrivant sur son expérience facilitant le projet de vidéo participative Gahkuch en juin 2004
J'ai aidé à faire une vidéo participative dans le Gahkuch, au nord du Pakistan, en juin 2004. Le projet que j'ai mené était une vidéo classique hybride, nichée entre une vidéo participative complètement sensible et une consultation strictement limitée.
Le film était une petite partie d'un grand programme de recherche de la ressource naturelle sur le pastoralisme dans le Karakoram et la chaîne de montagnes de l’Himalayen. Avec en esprit le but de produire des résultats de recherche pertinents pour les populations à la base, les équipes de la vidéo ont été envoyées dehors pour faire des films montrant en quoi la recherche sur la ressource naturelle pourrait être utile aux gens de la région. Vous pouvez interpréter ceci de plusieurs manières, toutefois, ceci n'était pas mon travail, mais celui des villageois de Gahkuch.
Ainsi, équipés de quelques idées, des méthodes, d’une caméra, de traducteurs et du coordonateur du programme d’appui rural de Agha Khan pour la région, nous sommes partis pour Gahkuch. Heureusement les villageois savaient se qu'ils faisaient exactement et après une brève description de notre service, ils ont commencé à inscrire des questions à explorer, à structurer le film et à suggérer des représentants. En quelques heures nous étions dans un champ à bavarder en bas de la ruelle, pendant que « l’équipe de tournage » organisait leur interview pour compléter les modifications qu’ils ont apportées sur le film. Changer les rôles : les personnes tenant la caméra deviennent les spectateurs qui deviennent les intervieweurs qui deviennent les interviewés.
Une heure plus tard nous étions tous assis devant la chambre de quelqu'un regardant les épreuves finies du tournage. Ils avaient l’air heureux et étaient pleins de suggestions pour n’importe quel autre besoin. Et ainsi le travail a continué.
Les défis pour lesquels je m’étais préparé étaient d’atteindre des différentes parties de la communauté, travailler avec les femmes, dissiper les caractères dominants et le manque de participation volontaire. Nous nous sommes déplacés de groupe en groupe organisant des ateliers et construisant une image des ressources et des besoins des villages. Nous étions capables de donner des caméras aux villageois et les rejoindre plus tard pour visionner.
Quelques stagiaires femmes ont pris la caméra pour faire un film sur l'industrie textile locale. Un groupe de jeunes hommes a filmé un de leurs pères partant en migration estivale. Une femme d'affaire riche a dirigé un court métrage au sujet de sa production de miel et des bénéficiaires. Un groupe de femmes a
104 décrit leur rôle dans l'acceptation de l'aide extérieure au village.
Des films apparaissaient partout, des entrevues, des nouvelles méthodes, des nouvelles approches. Les projections ont été suivies par des discussions sur des questions importantes telles que l’utilité de la recherche et l’accès du village aux pools d'informations extérieures. J’ai laissé derrière des copies de tout ce que nous avions filmé ensemble et les connaissances donc tout le monde a jouit de l'expérience
C'est pendant le montage que la nature hybride du film est devenue plus perceptible. Le relâchement couvant dans mon dos durant le tournage a dû
être mis en évidence dans cette énorme bibliothèque de film. Des heures d’épreuves ont dû être coupées en 30 minutes de films gérables pendant la conférence. Les parties protégées dans le village seraient incluses mais quelle pertinence pour la recherche sur les ressources naturelles d’avoir une multitude de prises de vues des gens qui éclatent de rire pendant les entrevues, quelqu'une dansant avec une rose dans sa bouche imitant
Bollywood pendant que toutes les femmes regardent hystériques, l'étoile folklorique locale chantant en compagnie de sa bande avec une toile de fond luxuriante de la vallée de Gahkuch, le style d'entrevue de la ' BBC' au sujet de la mythologie de plantation de glace, le vox pops et les prises de vues des amis, relations et passants, tous avait quelque chose à apporter au film du village. Finalement il n'y a pas eu de problème puisque le processus était le film. Nous avons envoyé une copie à Gahkuch. J'étais craintive. Comment aije pu faire justice de leur dur travail? J'ai juré de mener plus de montage in situ la prochaine fois. Ils l'ont aimé. Nous avons envoyé une copie à la conférence. Les films ont été un catalyseur fantastique pour la discussion et ont exhibé les questions de vie comme espéré.
Dominic Elliot, membre correspondant d’InsightShare, écrivant sur son expérience d’utilisation de la vidéo participative au Malawi en décembre 2005
J'ai travaillé avec un groupe de communauté séropositif à M'beka, un endroit situé à environ une heure de route de Blantyre. Je l'ai organisé avec GOAL, une ONG irlandaise, qui a procuré une situation à ces groupes comme une façon d'aider des personnes HIV+ à se soutenir l'un de l'autre et changer d’attitude de la communauté qui connait leur statut. Ce groupe particulier existait depuis environ six mois et avait même eu quelque genre d’activités de
Méthode Active de Recherche Participative (MARP) pour les aider à s’installer.
Le premier jour, après les avoir invités pour prendre part au projet, nous avons fait le jeu des noms et le jeu de cache-cache pour donner aux gens une chance de voir s’ils peuvent être intéressés à aller plus loin. Bien sûr, ils
étaient tous complètement pour cela et nous nous sommes organisés pour revenir quelques jours plus tard quand ils seraient tous libres.
Après quelques jeux préliminaires et exercices de vidéo participative, nous avons fait un profil de l'histoire à six sections avec deux personnes en charge de chaque prise de vue (nous étions douze en ce jour particulier). Ils ont fait
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106 une petite pièce au sujet d'une visite à un malade voisin qui préfère visiter le praticien traditionnel que d'aller à l'hôpital se faire soigner.
Les visiteurs l’ont persuadé d’aller à l'hôpital, et alors ont fait des tâches ménagères pour l'aider! En tout cas, c'était beaucoup d'amusement et cela a conclu notre deuxième session.
La troisième et dernière session, seulement vers la fin de mon voyage, était
étonnamment productive. Quand je suis arrivé, ils avaient déjà discuté des trucs qu'ils voulaient filmer, mais nous avons néanmoins fait une session d'organisation adéquate. Ils ont chanté une chanson, ont dit une prière, ont présenté le groupe, ont raconté quelques histoires personnelles (ceux qui le voulaient) et ont ensuite filmé plusieurs de leurs activités qu'ils font en groupe: composter, produire les légumes qu'ils partagent entre eux pour rester en santé, vendre les gommiers et garder l'argent dans un compte commun pour s’aider mutuellement dans les moments de besoin, visiter les malades et les aider pour les tâches, louer un champ de maïs, le garder communautairement afin de prendre soin de la santé, transmettre des compétences à l'un l'autre en alphabétisation, et généralement se supporter l'un l'autre, élever les esprits les uns des autres, créer un environnement non discriminatif, et changer les attitudes dans la communauté.
Ils ont filmé toutes ces choses d’une manière très vivante afin qu'une personne veuille parler des activités tandis que les autres LE FERAIENT en arrière plan - par exemple composter, garder le champ de maïs, apprendre, faire des tâches pour un malade.
Nous sommes même allés chez une personne malade, quelqu'un qui fait partie de leur groupe, et ils se sont organisés pour filmer, recréant une de leurs visites - bien que ce fût aussi une vraie visite! Je leur ai projeté le matériel et obtenu quelques feed-back filmés.
C'était une telle joie de voir combien ils se sont divertis. Voici quelques feedback énoncés. Vérifiez-le:
"" Nous, les gens du groupe d’appui Chikondi AIDS sommes très reconnaissants de votre visite ici, nous avions jamais rêvé, nous n'avons jamais su qu’un jour nous apprendrions à utiliser et qu’on nous laisse seul toucher une caméra. C'est pourquoi nous sommes si heureux aujourd'hui et nous vous demandons de transmettre en retour notre gratitude à la maison. Dites-leur que nous avons absolument beaucoup appris, des choses que nous n'avons jamais espérées. Nous manquons actuellement des mots pour exprimer sincèrement notre gratitude ".
" J'aimerais ajouter à ce qu'elle a dit - tout ce temps nous étions dans l'obscurité et maintenant nous avons été éclairés, parce que nous sommes si reconnaissant à GOAL Malawi de nous avoir envoyé cet homme pour nous apprendre l’usage de l'appareil-photo. Maintenant, ces gens qui cachent leur statut nous envie parce que nous avons réellement eu du bon temps ".
"Je suis très heureux parce que tout le temps je voyais des gens à la télé mais il ne m'est jamais venu à l'esprit comment ils se sont retrouvés là et qu’un jour je pourrais voir aussi mon visage sur un
écran. Je suis si heureux maintenant que même quand je mourrai, je mourrai en personne heureuse!!"
" De la part du groupe tout entier je veux vous remercier d’être venu et comme vous le savez, le but de ce groupe est que nous devons nous réconforter et éliminer la discrimination. Et vous les gars, bien que nous ne sachions pas quel est votre statut, la manière que nous avons agi réciproquement est une façon de traiter la discrimination. Encore, vous nous avez confortés. Vous savez, autant que nous essayons de rester ensemble pour vaincre nos peurs, il y a des moments ou ces peurs surgissent et quelquefois nous avons des prises de becs entre nous-mêmes, mais votre présence parmi nous ces derniers jours a été vraiment merveilleuse".
Hugh Purcell, écrivain et artisan documentaire, donne le feed-back sur une formation de InsightShare en Hongrie, 2005. .
En dépit de mes soupçons initiaux de cinéaste documentaire traditionnel, je suis maintenant convaincu que les sujets de nos films, ' des personnes ordinaires ', peuvent apprendre à utiliser une caméra avec des résultats complètement positifs.
La nouvelle technologie de l’équipement Camcorder a aidé, mais la technique d'enseignement de la vidéo participative de InsightShare a évidemment réussi.
Quels sont ses avantages?
Évidemment, apprendre comment utiliser une caméra et l'employer alors dans un groupe est excellent pour ceux qui le font. Il aide à nouer des relations dans la communauté. Mais qu’en est-il de ceux qui regardent le film ? Je suis convaincu par les films de InsightShare. Dans certaines circonstances les gens parleront plus librement et véridiquement s’ils sont filmés de cette façon. J’ai évoqué un film fait par les enfants à Oxford dont les parents étaient malades de cancer, parlant de vie de la famille et comment la maladie de leurs parents les a affectés. C'était un film vraiment illuminant qui m'a appris beaucoup, et qui probablement était si utile seulement parce qu'il a été filmé par les enfants eux-mêmes. Par exemple, la même chose pourrait être dite au sujet de la vidéo participative sur le contrôle des naissances fait par les groupes de femmes en Inde, ou la vidéo participative sur le développement durable fait par les fermiers dans le Turkménistan.
Ayant vu Chris Lunch au travail, il a évidemment une méthodologie prospère d’enseignement de la vidéo participative. Les résultats sont d’une contribution réellement importante au développement de communauté et évoquent les problèmes du monde en voie de développement. Ceci est le fondement du montage.
Il utilise la caméra comme un moyen d'aider les gens à s’aider eux-mêmes ; pas comme une fin, comme dans un film d’art. C'est une innovation énormément importante et InsightShare est l'avant-garde.
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