Étanchéité des locaux habitables en sous-sol. XELLA béton cellulaire
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Construire en béton cellulaire
En l’absence de refends perpendiculaires, ces contreforts sont réalisés en béton cellulaire armé (linteau 20 x 25 : 1 800 kg/ml) ou en béton armé. Ils sont ancrés en pied dans le dallage et en tête dans le plancher.
Prévoir des chaînages horizontaux intermédiaires situés au tiers et au deux tiers de la hauteur du mur. Ils sont constitués soit :
● d’une section minimale de béton de 5 x 5 armée d’une barre HA 8 mm,
● par des armatures en treillis galvanisés de type
Murfor noyées entre deux couches de mortier-colle disposées dans les joints horizontaux,
● par un U de chaînage.
Raidisseurs verticaux
Si l’épaisseur du mur est supérieure à 30 cm, il y a nécessité de refends.
Si l’épaisseur du mur est égale à 30 cm, il faut des poteaux armés tous les 2 m ou des poteaux extérieurs tous les 2,50 m.
Étanchéité des locaux habitables en sous-sol
Les parois enterrées doivent obligatoirement recevoir un enduit extérieur étanche à l’eau. Il s’agira de réaliser sur leur face externe un enduit de dressage sur lequel sont appliqués successivement :
●
Un enduit d’imprégnation à froid EIF.
●
Un enduit d’application à chaud EAC.
●
Une chape de bitume armée type 40 TV autoprotégée par une feuille d’aluminium.
Le système peut être remplacé par une feuille élastoplastique ou élastique, collée suivant les spécifications de l’avis technique correspondant.
Les murs extérieurs en sous-sol doivent être soigneusement isolés contre l’humidité du sol.
Le choix du type d’étanchéité dépend des sollicitations géologiques, hydrostatiques et mécaniques qu’il convient de définir préalablement au cas par cas.
Étanchéité horizontale
Dans la zone des murs extérieurs, il convient de prévoir des étanchéités horizontales contre l’humidité ascendante sur les fondations ou le sol de la cave.
Pour les murs intérieurs, il est possible de se contenter d’une étanchéité sous la base du mur.
Pour les murs extérieurs, il faut de préférence opter pour des feuilles d’étanchéité ou du mortier hydrofugé.
Étanchéité verticale
Pour l’étanchéité verticale contre l’humidité du sol, il est recommandé d’opter pour des feuilles bitumineuses autocollantes ou des masses à spatuler à base bitumineuse avec incorporation d’un tissu d’armature.
Contre les sollicitations mécaniques, il convient de prévoir des couches de protection consistant, par exemple, en des carreaux de drainage.
Les peintures, barbotines d’étanchéité et enduits n’offrent pas de protection durable contre l’humidité du sol.
L’avantage d’une étanchéité par feuille bitumineuse réside dans le fait que l’on évite de coûteux enduits en plusieurs couches, tout en garantissant un recouvrement élastique des fissures en cas de phénomènes de tassement. Ces feuilles bitumineuses autocollantes peuvent, en outre, se poser directement après application préalable d’un primaire.
Conception de la partie enterrée des maçonneries de soubassement
La conception de la partie enterrée des murs de soubassement est à déterminer en fonction des exigences d’utilisation. Trois catégories sont à distinguer :
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●
Le mur borde des locaux utilisés où aucune trace d’humidité n’est acceptée sur sa face intérieure.
C’est, en général, le cas des murs limitant des locaux habitables en sous-sol.
●
Le mur borde des locaux pour lesquels l’étanchéité de la paroi n’est pas obligatoire et où notamment des infiltrations limitées peuvent être acceptées par le maître d’ouvrage. C’est, en général, le cas des murs bordant des locaux utilisés comme chaufferie, garage ou certaines caves.
●
Le mur n’a à assurer aucune fonction autre que la résistance mécanique, c’est cette exigence qui conditionne l’épaisseur minimale de la paroi. C’est, en général, le cas des murs de vides sanitaires et des murs périphériques de terre-plein.
Choix du revêtement de la paroi enterrée
Domaine de validité
Il est rappelé que les dispositions définies dans le présent article ne sont valables que dans le cas où il ne risque pas d’y avoir accumulation prolongée d’eau le long des murs périphériques.
Premier cas : l’étude conduit à l’inutilité d’un drainage
Selon les cas :
●
Les murs de catégorie 1 doivent être revêtus extérieurement.
●
Pour les murs de catégorie 2, et compte tenu des divers facteurs, y compris les prescriptions du maître d’ouvrage, il appartient au maître d’œuvre de décider si le mur doit ou non être revêtu d’un enduit. Lorsque les conditions d’utilisation du local conduisent à prévoir un enduit, celui-ci doit être appliqué de préférence sur la face extérieure du mur.
●
Il est rappelé que les murs en blocs de béton cellulaire autoclavé doivent recevoir obligatoirement un revêtement extérieur (voir Cahier des clauses techniques du DTU 20.1).
2-Produits et systèmes pour ouvrages maçonnés
●
Le revêtement peut être soit un enduit traditionnel
à base de liants hydrauliques conforme aux spécifications du DTU 26.1 ; soit un enduit d’imperméabilisation de façade à base de liants hydrauliques bénéficiant d’un avis technique concluant favorablement à son emploi sur des maçonneries enterrées,
éventuellement complété par un produit noir appliqué en une ou deux couches.
Second cas : un drainage est prévu
Dans ce cas, pour les murs de catégorie 1, il doit
être prévu un système permettant d’éviter l’apparition d’humidité, par infiltration, sur la paroi intérieure.
Ces systèmes peuvent être constitués soit par des drains verticaux en liaison avec le drainage horizontal, soit par une membrane à base de produits hydrocarbonés appliqués sur un enduit de dressage et constituée au moins des éléments suivants :
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Un enduit d’imprégnation à froid (EIF), un enduit d’application à chaud (EAC), une chape souple de bitume armé à armature tissu de verre type 40
(40 TV), autoprotégé par feuille d’aluminium, conforme à la norme NF P 84-303.
●
Un enduit d’imprégnation à froid (EIF), une chape souple de bitume armé à armature tissu de verre type 50 (50 TV), autoprotégée par feuille d’aluminium, conforme à la norme NF P 84-303, soudée, ou une chape souple de bitume armé à haute résistance à double armature en tissu de verre (50 TV-
VV-HR) autoprotégée par feuille d’aluminium, conforme à la norme NF P 84-312, soudée.
●
Des feuilles élasto-plastiques, suivant avis technique. Il convient de protéger ces revêtements des chocs, notamment lors du remblai des terres dans les fouilles et du risque d’entraînement lors du tassement de ce remblai. Une étude particulière doit
être effectuée pour le raccordement de ce revêtement avec les points singuliers (semelle de fondations, mur en retour, etc.).
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Fig. 2,61 et 2,62
Maçonnerie en élévation
Ces systèmes de conceptions très diverses (blocs drainants, nappes filtrantes, etc.) ne peuvent être définis dans le présent document. Leur emploi est donc à examiner au cas par cas, au vu de références locales satisfaisantes et d’une étude particulière, notamment concernant la nécessité ou non d’associer
à ces systèmes un revêtement adhérent sur la maçonnerie.
Protection contre les remontées d’humidité du sol
Lorsque les murs de soubassement sont en maçonnerie de petits éléments, les maçonneries en élévation doivent être protégées des remontées d’eau du sol par une coupure disposée à 15 cm au moins au-dessus du niveau le plus haut du sol définitif extérieur et dans tous les cas :
●
Au-dessous du plancher bas du rez-de-chaussée lorsqu’il existe ou au-dessus dans le cas de chaînage en béton armé.
●
Entre le chaînage qui couronne la maçonnerie de soubassement et la première assise de maçonnerie en élévation, dans le cas de dallage sur terre-plein.
Cette coupure intéresse non seulement les murs périphériques mais aussi les murs intérieurs.
Cette coupure de capillarité est exécutée soit :
●
À l’aide d’une bande de feutre bitumé ou chape bitume armé ou d’une feuille de polyéthylène posée à sec sur une couche de mortier de ciment finement talochée de 2 cm d’épaisseur et dosée à raison de
300 à 350 kg/m
3 de sable sec 0,3, après prise et séchage de ce dernier, et protégée par une deuxième couche de mortier de ciment de même épaisseur sommairement dressée. À leurs extrémités, les segments de bande sont placés à recouvrement minimal de 20 cm.
●
À l’aide d’une chape de mortier de ciment de 2 cm d’épaisseur richement dosé, à raison de 500 à 600 kg de ciment/m 3 de sable sec 0,3, additionné d’hydrofuge.
Matériaux pour barrière contre les remontées capillaires
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2,61
2,62

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