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1. DESCRIPTION
Le DBT est un relais numérique de surveillance de l’intégrité des circuits de déclenchement ou de fermeture des disjoncteurs. Cette surveillance inclut :
Intégrité des bobines (monitorisant continuellement leur résistance). Si les bobines sont en bon état, la sortie
BOBINE CORRECTE sera activée.
Tension de commande (surveillance de bas voltage). Si la tension est correcte, la sortie TENSION
COMMANDE CORRECTE sera activée.
Contrôle du circuit de commande du disjoncteur. La sortie CIRCUIT DISJONCTEUR CORRECT sera activée lorsque les deux conditions, aussi bien l’intégrité des bobines que la tension de commande, seront correctes.
Remarque : L’activation d’une sortie NO provoquera sa fermeture et celle d’une sortie NF son ouverture.
Dans sa version monophasée, le DBT surveille la continuité d’une bobine, le disjoncteur pouvant être indifféremment ouvert ou fermé. Il dispose également d’une temporisation afin d’éviter de donner des signaux d’erreur pendant les transitions ouverture-fermeture.
Dans sa version triphasée, le DBT peut surveiller simultanément trois bobines, toujours indépendamment de l’état du disjoncteur et avec des temporisations pour les transitions.
En plus de la fonction de surveillance des bobines, tant la version monophasée que la triphasée disposent d’une fonction de sous-tension de continu, pour la surveillance de la tension de commande du circuit du disjoncteur.
Les bobines peuvent être aussi bien celles de fermeture que celles de déclenchement et, dans le modèle triphasé, rien n’empêche que les bobines soient de différents disjoncteurs pourvu qu’elles soient connectées à la même tension auxiliaire.
Contrairement à d’autres relais de surveillance d’application similaire, dont le principe est basé sur la mesure de la continuité, le DBT mesure la résistance réelle. Pour ce faire, il injecte un courant de 5 mA, limité à un maximum de 24 V. En mesurant la chute de tension dans la bobine, le DBT calcule la résistance.
Sur la Figure 3, nous pouvons voir un exemple de la connexion typique d’un DBT triphasé à une bobine. De cette manière, le relais peut mesurer à tout moment la valeur de la résistance de la bobine (en réalité de l’association de la bobine du disjoncteur avec les bobines auxiliaires), soit par le contact type 52/a si le disjoncteur est fermé, soit par le contact type 52/b si le disjoncteur est ouvert. De plus, le relais mesure la valeur de la tension de commande pour les bornes B1 et B2.
L’avantage de la mesure réelle de résistance est la sélectivité, vu qu’il est possible de discerner les défauts dans les circuits de déclenchement même dans le cas où des bobines de circuits auxiliaires sont connectées en parallèle. Dans de telles situations, un défaut dû à la rupture ou à l’interruption de la bobine du disjoncteur ne pourrait pas être détecté par la mesure de la continuité, vu que les bobines auxiliaires fourniraient un chemin alternatif au passage du courant. Par contre, la mesure de la résistance, telle que la réalise le DBT, est une procédure valable vu que la résistance augmentera avec le défaut de la bobine du disjoncteur.
Un avantage additionnel du DBT réside dans la limitation des sources de courant à une valeur maximale de 24 volts ; on évite ainsi que le DBT puisse activer des circuits auxiliaires à haute impédance. Ce type de circuits court le risque de réagir avec les quelques milliampères injectés par les relais conventionnels de surveillance.
Lors des travaux d’entretien du disjoncteur, on dispose, sur la partie frontale du relais, d’un commutateur d’inhibition empêchant son fonctionnement, toutes ses sorties étant désactivées, c’est-à-dire se trouvant dans le même état que lorsque le DBT ne reçoit pas d’alimentation Vcc, comme indiqué sur les schémas des figures 2 et
3. Cette inhibition peut également être obtenue par l’activation de n’importe laquelle des entrées numériques vu qu’il s’agit d’une « OR » logique. Le modèle triphasé dispose de quatre entrées et le monophasé d’une seule.
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