1Présentation et notions générales. Code_Aster BSF, astk, as_run
Code_Aster
Titre :
Interface d’accès à Code_Aster : astk
Responsable :
Mathieu COURTOIS
Version default
Date :
31/08/2010
Page :
4/48
Clé :
U1.04.00
Révision :
4095
1 Présentation et notions générales
La mise à disposition d’un outil comme Code_Aster qui fonctionne sur de multiples plates-formes nécessite une interface graphique pour simplifier le travail de l’utilisateur.
Par ailleurs, l’évolution des moyens de calcul centralisés et la diffusion en libre de Code_Aster ont nécessité le développement d’un produit portable dont l’architecture puisse s’adapter aux différentes configurations informatiques.
astk est l’interface graphique qui permet d’organiser ses calculs Aster : préparer ses données, organiser les fichiers, accéder aux outils de pré et post-traitement, lancer et suivre l’évolution des calculs. astk permet également de choisir la version de Code_Aster à utiliser parmi celles disponibles
(STA, NEW…).
Le nom « astk », prononcer « astek », vient de la contraction de Aster et Tk qui est la librairie graphique utilisée.
1.1
Démarrage
Pour lancer l’interface, il suffit de taper dans un terminal : astk
En général, la commande a été placée dans le chemin par défaut des utilisateurs, l’interface s’ouvre
avec une configuration par défaut (voir [§ 4] Configuration).
Si la commande n’est pas trouvée, il faut lancer : [aster_root]/bin/astk où [aster_root] est le répertoire d’installation de Code_Aster (contactez éventuellement votre administrateur).
1.2
Fonctionnalités
ETUDE : astk permet de lancer un calcul Aster sur la machine locale (par exemple dans le cadre d’une utilisation sur ordinateur personnel), sur un serveur de calcul départemental ou bien sur le serveur de calcul Aster de EDF-R&D (accès restreint à EDF et ses prestataires d’études).
SURCHARGE : La diffusion du code source de Code_Aster autorise chacun à tester ses propres développements. astk permet de “surcharger“ le code, c’est-à-dire ajouter ou modifier des fichiers sources, de créer une version particulière et l’utiliser sur des cas-tests ou pour des études. On peut ainsi créer et utiliser de nouveaux exécutables, catalogues de commandes ou d’éléments, et modules python.
TESTS : Il est souvent judicieux de tester que ses propres développements n’impactent pas le code par ailleurs ; astk permet de lancer facilement une liste de cas-tests avec une version personnelle.
AGLA : Aux développeurs de la version de référence EDF, astk offre l’accès à l’atelier de génie logiciel Aster, AGLA, qui permet d’organiser le développement collaboratif de la version de développement (éviter les conflits, assurer la non régression…).
REX : Faire vivre le code passe par la prise en compte des remarques, besoins, et avis des utilisateurs. Des fiches de retour d’expérience peuvent être émises et consultées par les utilisateurs depuis l’interface, les développeurs peuvent y répondre (accès au serveur EDF requis). Cette fonctionnalité est réservée à EDF et à ses prestataires.
Manuel d'utilisation
Document diffusé sous licence GNU FDL (http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html)
Fascicule u1.04 : Interface d'accès
Code_Aster
Titre :
Interface d’accès à Code_Aster : astk
Responsable :
Mathieu COURTOIS
Version default
Date :
31/08/2010
Page :
5/48
Clé :
U1.04.00
Révision :
4095
MULTI-MACHINES : Les fichiers nécessaires à ces différentes actions (fichiers de maillage, source, résultats…) peuvent être répartis sur différentes machines sur le réseau (déclarées dans astk), astk assurant le transfert et la compression/décompression.
Le passage d’un coupe-feu n’est pas proposé.
OUTILS : L’utilisateur peut lancer différents outils pré-définis et configurer ceux dont il a besoin
(mailleur, outil de post-traitement, éditeur…).
BSF : Un navigateur est fourni (appelé bsf, boîte de sélection de fichiers), il permet de parcourir les systèmes de fichiers des machines distantes définies et d’effectuer des opérations courantes sur les fichiers : copie, suppression, changement de nom, impression, ou encore d’ouvrir une fenêtre de commandes sur ces machines.
ASJOB : On peut suivre les calculs, leur état (notamment dans le cas de lancement en batch) depuis la fenêtre « Suivi des jobs », aussi appelée asjob.
1.3
Mode de fonctionnement
L’architecture client/serveur autorise une séparation nette entre l’interface (client) et les outils utilisés pour accéder au code (services). Le point d'entrée du serveur est as_run : il permet d’utiliser l’ensemble des scripts de l’AGLA pour gérer la version de référence en batch et/ou d'accéder à toutes les versions disponibles sur un réseau ou en local.
Le protocole de communication entre les différentes machines est rsh ou ssh pour les commandes shell et rcp ou scp pour la copie de fichiers.
Exemple : Le client (c’est-à-dire l’interface lancée par la commande astk ou codeaster-gui)
demande le lancement d’un calcul sur un serveur de calcul.
L’interface exécute un service sur le serveur en question (commande rsh ou ssh) en lui indiquant les
charge les opérations nécessaires : rapatrier les fichiers nécessaires au calcul des différentes machines vers le serveur de calcul, lancement du calcul, retour des fichiers résultats…
Pour les puristes : as_run n'est pas véritablement un serveur dans les faits, il n'y a pas de démon à l'écoute sur un port particulier. Il est démarré à la demande.
1.4
Serveurs astk
Pour astk, un serveur est :
• soit un serveur de calcul Aster : une machine sur laquelle on peut trouver as_run, c’est-à-dire l’ensemble des services qui permettent d’accéder au code ; on pourra lancer des calculs via ce serveur et utiliser des fichiers sur ce serveur pour un calcul,
• soit un serveur de fichiers : on pourra simplement utiliser des fichiers sur ce serveur lors d’un calcul.
Le serveur appelé “Local“ est en fait un serveur de fichiers (seules les informations de connexion sont nécessaires pour un serveur de fichiers, or on les connaît facilement sur la machine locale.
Si l’on souhaite lancer des calculs sur la machine locale (sur laquelle sont installées une version d’Aster et la partie serveur d’astk), il faut aussi déclarer cette machine comme un serveur de calcul
(Local et Machine dans l’exemple suivant et §2.1.2).
Dans ce document, on appellera « serveur de référence » la machine sur laquelle est gérée la version de développement de Code_Aster en interne EDF. Certaines fonctionnalités sont accessibles uniquement si l'utilisateur a un accès à cette machine.
Manuel d'utilisation
Document diffusé sous licence GNU FDL (http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html)
Fascicule u1.04 : Interface d'accès
Code_Aster
Titre :
Interface d’accès à Code_Aster : astk
Responsable :
Mathieu COURTOIS
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Date :
31/08/2010
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6/48
Clé :
U1.04.00
Révision :
4095
Exemple de configuration : (voir [§ 2.1.2])
astk est utilisé sur la machine de nom mach00, sur laquelle est installé Code_Aster. On a accès à un serveur de fichiers départemental file01, les fichiers de ce serveur sont accessibles
(montage nfs) depuis deux machines de calcul comp02, comp03. On a aussi accès à un cluster avec N nœuds de calcul dont la machine frontale est front04.
On a alors :
• « Local » (label réservé) : on l’a toujours pour explorer les fichiers qui se trouvent sur mach00 ;
• « Machine » (label quelconque, la procédure d’installation fixe ce nom à la valeur retournée par la commande `uname –n`) : dont l’adresse IP est celle de mach00 qui est le serveur de calcul (services as_run installés) de la machine locale ;
• « Depart » (label quelconque) : dont l’adresse IP est celle de file01, qui permet d’explorer les fichiers hébergés par le serveur de fichier, configuré comme un serveur de calcul Aster
(services as_run installés) ayant comp02 et comp03 vus comme des nœuds de calcul
(comp0i peut être la même machine que file01) ;
• « Cluster » (label quelconque) : dont l’adresse IP est celle de front04 qui est un serveur de calcul (services as_run installés) ayant N nœuds, la seule machine accessible étant front04.
La différence entre « Depart » et « Cluster » est qu’en général les stations de calcul sont accessibles directement (on pourrait donc soumettre un calcul en interactif sur l’une ou l’autre), alors que pour un cluster, les utilisateurs ne voient en général que la machine frontale, la répartition étant faite sur les nœuds par un séquenceur de travaux batch.
On peut aussi bien avoir plusieurs serveurs de calcul « Depart » ou « Cluster » que n’avoir uniquement le poste « Local+Machine ».
1.5
Profil astk
Un profil astk est un fichier qui contient toutes les informations relatives à une étude, une surcharge, etc. : l’emplacement des fichiers de l’étude, en donnée, en résultat, le type associé à chaque fichier, les paramètres de soumission du calcul (mémoire, temps, machine de calcul, batch/interactif…), en cas de surcharge, l’emplacement des fichiers sources, de l’exécutable, des catalogues produits…
Le profil contient également des paramètres sur l’interface elle-même pour reprendre une étude exactement dans le même état où on l’avait laissée.
Le profil est enregistré sur demande de l’utilisateur (menu Fichier/Enregistrer ou Enregistrer sous…) et
à chaque lancement d’un calcul (il s'agit du fichier dont l'extension est, par convention, .astk).
On parlera plus loin du fichier « export » (extension .export) qui est une représentation simplifiée du profil astk : il ne contient que les informations sur les fichiers et les paramètres nécessaires au calcul
(et aucune information sur l'interface graphique).
Manuel d'utilisation
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Fascicule u1.04 : Interface d'accès

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