bois énergie Se chauffer au bois dans l’habitat neuf INDIVIDUEL / INTERMÉDIAIRE / COLLECTIF bibois Le réseau des professionnels du bois en Bretagne énergie choisir le bois ? Une énergie infiniment renouvelable (dans le cadre de forêts gérées durablement) Le bois a un impact très faible vis-à-vis de l’effet de serre en raison du cycle du carbone Une ressource importante et locale Une ressource bon marché et d’avenir : PRIX DES ÉNERGIES POUR L’UTILISATEUR 19832012 (Usage domestique, en centimes d’euros TTC/kWh PCI 16 14 12 10 8 6 4 2 0 1980 1982 1984 1986 1988 1990 Electricité Abonnement compris, 6 kVA (option heures creuses) Propane Livraison 1t, option consignation 1992 1994 1996 1998 2000 2002 Gaz naturel Abonnement compris, tarif B1 Fioul domestique Livraison par 2000 L, tarif C1 2004 2006 2008 2010 2012 Bûches Granulés (vrac) Prix variable selon la zone géographique et le mode de fourniture (par autoproduction ou achat sur le marché). Bûches en 50 cm, livraison comprise. Livraison 5 t Granulés (sac) > Un nouveau cadre réglementaire : la RT 2012 (d’après l’arrêté du 26 octobre 2010) La RT 2012 vise à réduire la consommation d’énergie primaire* des bâtiments neufs à 50 kWh/m² par an en moyenne. Cette exigence de résultat pour la performance énergétique passe par 4 points essentiels : L’optimisation de la conception du bâti, qui nécessite un travail sur l’orientation, les ouvertures, la compacité et l’isolation du bâtiment. Le besoin bioclimatique du bâtiment (Bbio) doit rester inférieur à une valeur de référence, le Bbiomax. La surface totale des baies* doit être au minimum de 1/6 de la surface habitable. La limitation des surchauffes dans le bâtiment en période estivale (confort d’été). La température intérieure conventionnelle (Tic) doit rester inférieure à une valeur de référence, la Ticref. La limitation de la consommation en énergie primaire du bâtiment (Cep) pour les usages de chauffage, eau chaude sanitaire, refroidissement, éclairage et auxiliaires (distribution et ventilation). La Cep doit rester inférieure à une valeur de référence, la Cepmax. La maîtrise de la perméabilité à l’air. L’étanchéité de l’enveloppe est soumise à une exigence de résultat. RT2005 ÷3 1 2 • Mctype : modulation selon le type de bâtiment et sa catégorie (climatisation ou pas). • Mcgeo : modulation selon la zone climatique (1,1 pour la Bretagne). • Mcalt : modulation selon l’altitude (0 si < 400 m). • Mcsurf : modulation selon la surface du logement. 2 Se chauffer au bois dans l’habitat neuf • Mcges : modulation selon les émissions de gaz à effet de serre (0,3 pour le bois, 0 pour les énergies fossiles) => droit consommé de 30 % en plus pour le bois. Le bois nécessite très peu d’énergie grise*, les coefficients retenus par la réglementation sont : • pour l’électricité : 1 kWhénergie finale = 2,58 kWhénergie primaire • pour les autres énergies dont le bois : 1 kWhénergie finale = 1 kWhénergie primaire ! D’autres aspects de la RT2012 peuvent en revanche défavoriser le bois comme mode de chauffage (performances des appareils souvent dépréciées lors du calcul de la Cep). abrité et ventilé pour la bûche, zone de stockage (sacs) ou silos de stockage (vracs) à l’abri de l’humidité pour le granulé. (cf page 8). ! Étudier le positionnement de l’appareil (grande pièce centrale, bonne circulation de l’air, stockage de la chaleur dans un mur accumulateur…). Penser au stockage du bois : espace POINTS DE VIGILANCE Choisir son système d’amenée d’air direct (conduit concentrique ou conduit séparé nécessitant une traversée de mur) (cf page 7). Étanchéité des appareils de chauffage situés dans le volume chauffé du logement. Besoin d’une régulation des appareils (à ce jour un doute subsiste à propos des appareils au bois bûche dans la RT 2012). MISE EN ŒUVRE Un professionnel qualifié : la mise en œuvre réalisée par un professionnel titulaire de la mention « Reconnu Grenelle de l’Environnement » - Qualibois sera le gage d’une installation conforme et de qualité. Un appareil performant : les appareils labellisés Flamme verte 4 ou 5 étoiles vous garantissent les meilleures performances. RT2012 LE CHOIX DU BOIS • Attention à ne pas surdimensionner l’appareil car : - Risque d’encrassement (bistrage, feux de cheminée) - Pollution - Mauvais rendement - Arrêts/départs fréquents (usure) • Ou penser à l’hydroaccumulation avec un circuit hydraulique (chauffage central) qui permet de pallier l’ensemble de ces inconvénients et amène un confort d’utilisation (cf page 8). Un logement performant exige un système performant. Pour cela il faut : > Le bois dans la RT 2012 ? Exigence de recourir à une énergie renouvelable pour les maisons individuelles et certains logements intermédiaires (si bâtiment de maisons accolées). Le mode de calcul de la Cepmax : Cep ≤ Cepmax = 50×Mctype×(Mcgeo+Mcalt+ Mcsurf+ Mcges) CONCEPTION Concevoir dans son ensemble un bâtiment le plus performant possible. La performance énergétique dépend de la conception, en particulier pour les logements intermédiaires dans lesquels la place d’une chaufferie commune et le passage des réseaux doivent être pensés très en amont. Choisir le système de chauffage au bois (et ECS*) a priori le plus adapté (cf page 4). Un appareil indépendant seul ne peut pas desservir plus de 100 m² (Article 24, arrêté du 26/10/10). Réaliser une étude thermique (Bbio, Cep, Tic...) en simulant le ou les systèmes • calcul réglementaire RT2012 Th-Bce • validation (ou modification) du choix du système. CONSOMMATIONS MOYENNES PLUSIEURS ASPECTS DE LA RT 2012 SONT FAVORABLES AU BOIS intégrer un appareil de chauffage au bois © Scan > Pourquoi Sources : Pégase, Propellet C e guide est destiné aux maîtres d’ouvrages qui s’interrogent sur la pertinence du chauffage au bois dans l’habitat neuf conforme à la RT 2012. Quel est le système le plus adapté pour mon logement ? Quel est l’intérêt à long terme de choisir le bois ? Ce guide s’adresse également aux professionnels qui prescrivent des systèmes de chauffage au bois et à ceux qui les installent. Il rappelle les points de vigilance particuliers mais ne remplace pas les textes réglementaires ni une véritable formation. > Démarche pour 3 Un combustible de qualité : utiliser des bûches sèches et de qualité (garantie apportée par les marques France Bois Bûche ou NF bois de chauffage) donnera les meilleurs rendements. De même, l’utilisation de granulé certifié (EN+, Din+ ou NF biocombustible solide) donne une combustion optimale. SUIVI ET ENTRETIEN Contrôle à la réception : Présence de la plaque signalétique sur le conduit de fumée et sur l’appareil Essai de combustion Mesure des paramètres de combustion (température des fumées, tirage). Deux ramonages par an par un professionnel qualifié sont obligatoires dont un pendant la saison de chauffe, avec délivrance d’un certificat de ramonage. Un entretien complet par an doit être réalisé par un professionnel. ! POINTS DE VIGILANCE Etanchéité de l’installation dans sa globalité : la traversée des parois par les éléments de fumisterie doit se faire dans le respect de l’étanchéité globale du bâtiment. Pour plus d’informations sur l’entretien et le suivi des appareils, consultez les guides : Les appareils au bois répondent aux faibles puissances nécessaires. Se chauffer au bois dans l’habitat neuf 3 énergie > Les types logements d’appareils POÊLES ET INSERTS À BÛCHES LE LOGEMENT COLLECTIF Bâtiment regroupant plusieurs logements et comprenant des parties gérées en copropriété. Dans le cadre de la RT 2012, une solution de chauffage + ECS commune est la plus opportune. Au jour de la publication de cet ouvrage un doute subsiste sur l’intégration de ces appareils dans l’habitat neuf, conformément à la RT 2012, en raison du flou de l’article 24 de l’arrêté du 26/10/2010. Une note d’interprétation est attendue à ce sujet. CHAUDIÈRES À GRANULÉS © Windhager LE LOGEMENT INTERMÉDIAIRE Bâtiments regroupant un très petit nombre de logements avec un accès individualisé. Ce type de bâtiment est conçu dans sa globalité mais il est caractérisé par la quasi absence de copropriété. Dans le cadre de la RT2012 et en raison des faibles besoins énergétiques, une réflexion globale du chauffage et de l’eau chaude sanitaire semble opportune. Il existe aujourd’hui des appareils de très petite puissance, particulièrement adaptés aux habitations bien isolées de la RT2012. Il est déconseillé d’avoir un appareil trop puissant car le faire fonctionner en régime réduit dégrade le rendement de combustion, augmente la pollution et encrasse rapidement l’appareil et le conduit (risque de feu dans le conduit). La plupart des appareils performants à bûches proposent le principe de double combustion. Ces appareils allient à la fois la tradition du feu de bois avec un combustible qui peut être produit localement, et la modernité avec des performances élevées (rendement > 80 %). Ces appareils doivent être conformes aux normes NF N13240 (poêles) ou NF EN 13229 (inserts). © Supra LA MAISON INDIVIDUELLE Son fonctionnement est complètement autonome, elle dispose de ses propres installations de chauffage et eau chaude sanitaire (ECS). Ces appareils peuvent être totalement automatisés et autonomes avec un approvisionnement direct en granulés à partir d’un silo de stockage. Il existe aujourd’hui des modèles de très petite puissance, dès 2 kW. Les chaudières permettent d’alimenter un réseau de chauffage central dans lequel il est conseillé d’intégrer un ballon d’hydroaccumulation afin d’améliorer les performances de l’appareil et diminuer l’usure. Pour les petites puissances, un ballon sanitaire suffit. Les rendements de ces appareils sont très élevés (> 90 %). Il existe des modèles de chaudières fonctionnant avec des bûches mais les performances sont moins bonnes et la manutention très élevée (peu d’autonomie). Dans ce cas, l’hydroaccumulation est nécessaire. Ces appareils doivent être conformes à la norme NF EN 303-5 (hors du volume habitable) et DTU 65.11 (raccordement hydraulique). > Quel système pour quel logement ? Caractéristique technique Caractéristique réglementaire Caractéristique technique Caractéristique réglementaire CHAUDIÈRE HYBRIDE GAZ / THERMODYNAMIQUE 4 + Confort du chauffage central Facilité d’utilisation Tarifs sociaux Prix élevé (propane) et fort poids de l’abonnement Impact environnemental APPAREIL INDÉPENDANT À BÛCHES (POÊLE) Faible investissement Énergie renouvelable Combustible abondant et bon marché Plaisir du feu Fonctionnement indépendant de l’électricité Robuste La RT 2012 limite le fonctionnement du poêle à 100 m² Répartition non homogène de la chaleur (point chaud) Appareils non régulés automatiquement (Attente d’informations sur l’intégration RT2012) Stockage et manutention des bûches Besoin d’un autre système pour l’ECS APPAREIL INDÉPENDANT A GRANULÉS (POÊLE) Énergie renouvelable Appareils performants à hauts rendements Appareils programmables et régulables Autonomie partielle Existe en petite puissance La RT 2012 limite le fonctionnement du poêle à 100 m² Répartition non homogène de la chaleur (point chaud) Fonctionnement dépendant de l’électricité Bruit du (des) ventilateur(s) Plaisir du feu diminué POÊLE BOUILLEUR À GRANULÉS (POÊLE) Énergie renouvelable Appareils performants à hauts rendements Appareils programmables et régulables Autonomie partielle Confort du chauffage central Coût de l’installation Besoin d’un système complémentaire pour l’ECS en été Mal pris en compte dans les calculs RT2012, besoin titre V Peu d’appareils de petite puissance Énergie renouvelable Grande autonomie Confort du chauffage central Coût d’investissement élevé Pas adapté pour des projets avec des petites surfaces Peu d’appareils de petite puissance CHAUDIÈRE À GRANULÉS LOGEMENT INTERMÉDIAIRE ET LOGEMENT COLLECTIF MAISON INDIVIDUELLE + Se chauffer au bois dans l’habitat neuf POÊLES ET INSERTS À GRANULÉS Les appareils programmables fonctionnent le plus souvent au granulé : ils permettent d’avoir la température désirée à n’importe quel moment de la journée, sans avoir à manipuler l’appareil ou à remettre du combustible. Ces appareils régulent automatiquement l’entrée d’air comburant et l’apport en combustible en fonction des consignes de température demandées. Grâce à cela, les appareils à granulés obtiennent des rendements très importants : plus de 90% ! Les appareils de petite puissance sont bien adaptés à un usage en maison neuve. Le confort est d’autant plus grand que l’appareil diffuse la chaleur par convection et rayonnement, permettant une bonne répartition de la chaleur dans la pièce. Il faut prévoir un lieu de stockage des sacs de granulés à l’abri de l’humidité. Ces appareils doivent être conformes à la norme NF EN 14785. © MCZ > Les types de POÊLES BOUILLEURS Il existe des appareils à granulé et des appareils à bûche. Par rapport à un poêle classique, un circuit d’eau passe dans l’appareil et récupère les calories via un échangeur. Ce circuit hydraulique permet d’alimenter un réseau de radiateurs directement, ou de préférence, via un ballon tampon ( = hydroaccumulation). Dans ce dernier cas, le ballon stocke la chaleur pendant la durée de fonctionnement de l’appareil et la restitue ensuite lentement. Cette installation augmente fortement l’autonomie de l’appareil, le confort et les performances du système en permettant au poêle de fonctionner à sa puissance nominale sans provoquer de surchauffe. Le ballon peut également permettre la préparation de l’eau chaude sanitaire. Il faut toutefois un système secondaire pour l’ECS en été (cf page 8). Ces appareils doivent être conformes aux normes NF EN 13240 ou NF EN 14785, et DTU 65.11 (raccordement hydraulique). APPAREILS INDÉPENDANTS À BÛCHE/ GRANULÉ/BOUILLEUR CHAUDIÈRE GAZ INDIVIDUELLE CHAUDIÈRE GAZ COLLECTIVE CHAUDIÈRE À GRANULÉS CHAUDIÈRE À PLAQUETTES Pas adapté en chauffage principal Charges facturées directement à l’occupant Régulation optimale Tarifs sociaux Impact environnemental Démultiplication des générations et des abonnements Nécessité d’une gaine palière gaz Intervention dans les logements pour la maintenance des équipements Un seul abonnement gaz Mutualisation des coûts d’entretien Impact environnemental Nécessité d’une chaufferie prise en compte dès la conception pour minimiser le passage des réseaux par l’extérieur Pertes liées au bouclage Énergie renouvelable Mutualisation des coûts d’entretien Faible coût de fonctionnement en l’absence de gaz naturel Nécessité d’une chaufferie prise en compte dès la conception pour minimiser le passage des réseaux par l’extérieur et faciliter la livraison du combustible Emprise liée au stockage du combustible (silo) Pertes liées au bouclage Faible prix du combustible Faible coût de fonctionnement en l’absence de gaz naturel Combustible hétérogène en qualité Surface de stockage importante Besoin d’une gestion et d’une maintenance quasi-permanentes Disparité des réseaux d’approvisionnement Cette dernière solution n’a pas été simulée dans les études de cas mais peut être une solution intéressante dans les bâtiments qui nécessitent une puissance installée de plus de 100 kW et qui possèdent un accès aisé pour l’approvisionnement. Se chauffer au bois dans l’habitat neuf 5 énergie > Points techniques et règles de mise en œuvre Le fonctionnement traditionnel d’un poêle à bois consiste à prélever l’air comburant dans la pièce où il se trouve, le renouvellement de l’air étant assuré par une ventilation naturelle ou mécanique. La circulation d’air ainsi créée est néfaste à la performance thermique du bâtiment et peut entrainer un inconfort. Dans les bâtiments RT2012, tout échange d’air entre l’intérieur de l’habitat et l’extérieur FUMÉES AIR doit être finement contrôlé ; ceci passe par une enveloppe des bâtiments parfaitement étanche à l’air et des installations de chauffage également étanches et posées correctement au niveau des traversées des parois. Pour le fonctionnement des appareils, l’air comburant doit être prélevé directement à l’extérieur. La prise d’air directe peut être réalisée soit par un système de conduits concentriques soit par des conduits séparés. L’étanchéité de l’installation de chauffage répond à une autre exigence qui est de garantir la santé des personnes contre les risques liés aux fumées (monoxyde de carbone...) : avec une installation étanche, aucun risque que les fumées refluent dans l’habitat. Pour tout ce qui concerne la fumisterie, se reporter au DTU* 24.1 P1 ainsi qu’aux avis techniques le cas échéant. 2 configurations pour l’arrivée d’air La sortie de toiture (appareils indépendants) : Si pose en zone 1 (dans le respect de l’arrêté du 22 octobre 1969) : - 40 cm au dessus du faitage le plus haut dans un rayon de 8 m. - Pour les toits inférieurs à 15° de pente : débouché mini à 1,20 m ou 1 m + hauteur acrotère Si pose en zone 2 : utiliser uniquement des conduits concentriques Pose en zone 3 (dite « ventouse ») interdite dans l’habitat neuf L’étanchéité de l’enveloppe du bâti Dans les bâtiments neufs RT2012 le respect de l’étanchéité lors de la traversée des parois par les conduits de fumée est primordial pour éviter les fuites thermiques. Il existe des solutions techniques sous avis technique du CSTB* qui permettent de traverser les planchers entre deux niveaux ou le toit du bâtiment, tout en respectant les distances de sécurité et l’étanchéité de l’enveloppe. Une coquille isolante haute température entoure le conduit tandis qu’une plaque métallique permet d’assurer l’étanchéité et le respect des distances de sécurité, le tout maintenu par un collier de soutien rehaussé. POUR UNE TRAVERSÉE DE PLANCHER • LE TUBE CONCENTRIQUE Le tube concentrique est composé de deux conduits imbriqués l’un dans l’autre : le conduit intérieur sert à évacuer les fumées, tandis que de l’air comburant est amené par le conduit extérieur. Les deux conduits peuvent être séparés par un isolant. Ce système peut être utilisé en zone 1 mais il autorise surtout une sortie en zone 2 : il doit être visé par un avis technique et la pose doit être conforme aux spécifications de cet avis. L’avis technique précise également le combustible utilisable, bûche ou granulé selon les cas. Conduit intérieur Conduit extérieur 8 cm Débouché 40 cm au-dessus du faîtage : Zone 1 8 cm Terminal vertical en toiture : Zone 2 Terminal horizontal en façade : Zone 3 L’étanchéité de l’installation de chauffage L’étanchéité de l’installation de chauffage (appareil + fumisterie) répond à deux exigences : - la première est d’ordre sanitaire afin de garantir la sécurité des personnes contre le risque de pollution de l’air intérieur par les fumées. Dès que la sortie de fumée se fait autrement qu’en zone 1, le conduit de fumée doit être étanche et sous avis technique. L’avis technique du conduit exige dans la plupart des cas que l’appareil soit également étanche et sous avis technique (test d’étanchéité : débit de fuite inférieur à 0,25 m3/h/kW sous 50 Pa). Il existe aujourd’hui sur le marché de nombreux appareils étanches. Pour les appareils à granulés, l’appareil et la 6 Se chauffer au bois dans l’habitat neuf fumisterie doivent être sous avis technique du CSTB. Pour les appareils à bûche, il n’existe pas encore d’avis technique mais les fabricants peuvent fournir les données issues des tests effectués en laboratoire. Ces données sont également utiles pour l’étude thermique. - la deuxième est de garantir l’étanchéité du bâtiment en évitant les échanges d’air entre le volume chauffé et l’extérieur de l’habitat via l’appareil de chauffage. L’installation de chauffage doit être réalisée de manière à passer le test d’infiltrométrie avec succès. L’installation d’un conduit et d’un appareil étanche selon les spécifications cidessus permet de répondre à cette exigence d’étanchéité du bâtiment. Lecture d’une étiquette de désignation des conduits de fumée (les conduits doivent être marqués CE) CLASSE DE TEMPÉRATURE RÉSISTANCE AUX CONDENSATS RÉSISTANCE AU FEU DE CHEMINÉE Le conduit de fumée doit être à 50°C de plus que la température des fumées de l’appareil (Tw) Classe D pour le bois (adapté ambiance sèche) Classe W au minimum pour le granulé (adapté ambiance humide, plus résistant à la condensation) Classe G obligatoire • LE CONDUIT SÉPARÉ Le conduit d’arrivée d’air frais (séparé) qui est directement relié à l’appareil doit être constitué de matériaux classe M0 (A2-s1,d0) non combustibles, du diamètre prescrit par le fabricant et isolé contre la condensation. Il peut être prévu un clapet sur le conduit d’amenée d’air afin de limiter la circulation d’air lorsque le poêle est éteint. Dans les bâtiments très hermétiques, un interrupteur de différence de pression peut être installé. Le calcul du conduit d’arrivée d’air devra être fait selon la norme NF EN 13384-1. T450 N1 D Vm L20 030 G 80 CLASSE DE PRESSION RÉSISTANCE À LA CORROSION N1 ou N2 = tirage naturel (N1>N2) Boisseaux : Classe 2 ou 3 En mm Composants en métal : - Qualité de l’inox : Vm ou V2, suivi de L20 à L99 - Epaisseur de l’inox : 030, 040, … DISTANCE DE SÉCURITÉ Se chauffer au bois dans l’habitat neuf 7 LES 3 ÉTUDES DE CAS PRÉSENTÉES SONT DES ÉTUDES THÉORIQUES INSPIRÉES DE PROJETS RÉELS. DIFFÉRENTES SOLUTIONS DE CHAUFFAGE + ECS ONT ÉTÉ COMPARÉES D’UN POINT DE VUE RÈGLEMENTAIRE, ÉCONOMIQUE ET ENVIRONNEMENTAL. > Points techniques particuliers Principe de l’hydroaccumulation avec poêle bouilleur ou chaudière Le ballon tampon permet de stocker la chaleur produite par le bouilleur ou la chaudière, puis de la restituer progressivement. Il est possible de coupler un capteur solaire au système pour produire l’eau chaude sanitaire en été sans avoir recours au bouilleur ou à la chaudière. De nombreuses variantes existent. Une installation avec poêle bouilleur se fait comme pour une chau- Maiso dière avec toutes les sécurités nécessaires. Le dimensionnement du ballon sera différent entre un poêle bouilleur et une chaudière. DESCRIPTIF DU Besoins chauffage et ECS APPORT ÉLECTRIQUE ÉVENTUEL Stockage de chaleur EAU ECS BAIN-MARIE T BALLON HYDROACCUMULATEUR BIEN ISOLÉ MARCHE T EAU Retour T Besoins chauffage et ECS RADIATEURS PCI granulé : 4800 kWh/t ; T T Vase d’expansion POÊLE BOUILLEUR OU CHAUDIÈRE Retour Vanne 3 voies thermostatique Thermomètre de contrôle Circulateur T Robinet thermostatique Soupape de sécurité MIQUES (kWhep/m2/an) Echangeur de décharge thermique 90 80 La conception des silos à granulés 15 Il est important de réfléchir à la conception du silo dès le début du projet : facilité de livraison pour les camions souffleurs (distance < 20 m), taille du silo, silos multiples, système d’amenée du combustible (vis sans fin ou aspiration), bruit… 16 10 1 3 14 4 7 5 6 1 5 2 7 8 9 10 4 11 12 6 13 14 15 3 8 13 Se chauffer au bois dans l’habitat neuf 16 Ventilation de la chaufferie (aération haute et basse) Porte chaufferie coupe-feu Montage de la chaudière sur socle anti-vibratile Porte de silo coupe feu avec bardage de protection contre la pression des granulés Œilletons de visualisation du niveau de stock Parois résistantes Tapis en caoutchouc pour amortir les granulés lors du remplissage Trappe de visite basse Tube de remplissage avec bouchon métallique relié à la terre (raccord pompier) Tube d’aération pour la décharge de pression avec manchette filtrante Détecteur de fumées Ecluse/Aspersion d’eau Vanne mélangeuse Conduit de fumées Camion souffleur Tuyau de longueur la plus courte possible (20 m maxi) 72,7 72,7 72,7 57,7 50 40 30 20 10 0 1 Chauffage 4% 4% Maintenance 2% é = 1,56 t Elec = 85 kWh ; Granulé = 1,8 t 5 4 3 Auxiliaires Eclairage 2 ECS 6 A RETENIR ce projet, il doit n’est pas possible dans Le poêle bouilleur simple s le calcul rédan i sais être r solaire pou être combiné à un apport glementaire RT2012. udière granucentral (bouilleur ou cha Un système de chauffage éralement gén s sant pour ce projet et plu surfaces lés) ne semble pas intéres des r pou t san res m2 mais est inté r cette pour les maisons < 100 pou es présentés ici sont valabl supérieures. Les calculs étude de cas. consommations peuvent exister entre les Des écarts de 20 à 50 % elles tenant onn visi consommations pré réglementaires et les s effectifs ent dem ren des et ts habitan compte des pratiques des des systèmes. s adaptés pour ants au bois sont les plu Les appareils indépend n environnepla économique que sur le ce projet tant sur le plan . référence gaz mental comparé à une Cepmax ÉMISSIONS EN GES R 20 ANS EN €T TC DÉPENSE CUMULÉE SU s réglementaires) (base des consommation tions prévisionnelles) intenance + consomma (kg.eq.CO2/m2/an) 7 45 000 € 6 40 000 € 505 kg eq CO2 par an soit les émissions de 3600 km en voiture 5 35 000 € 4 30 000 € 3 25 000 € 20 000 € Temps de retour t sur investissemen 15 000 € 10 000 € 5000 € Abonnements Elec = 527 kWh ; Granul (investissement + ma 9 2 12 Selon la taille du projet, les faibles besoins ne justifient pas nécessairement un silo construit. Un silo textile peut suffir. Si le silo ne se situe pas à proximité immédiate de la chaudière, prévoir l’amenée du combustible par un système d’aspiration. En fonction de la place disponible il est possible de créer plusieurs petits silos. Plus d’information sur le site de Propellet 60 ÉVOLUTION DE LA 8 11 70 A RETENIR 72,7 72,7 3% 5% PR VISIONNELLE* CONSOMMATION PRÉ = 5 770 kWh Elec = 1 186 kWh ; Gaz é = 1,1 t Elec = 1 284 kWh ; Granul = 4,5 st Elec = 1 284 kWh ; Bûches é = 1,5 t Elec = 1 198 kWh ; Granul PUISSANCE NSOMMATIONS RÉPARTITION DES CO (calcul réglementaire) ES ELL CONVENTIONN Disjoncteur (anti-retour) 7% Consommation PCI bûches : 1500 kWh/st PERFORMANCES THER ARRÊT énergies Bûche rel et non sur le propane Calculs basés sur le gaz natu 6,9-29 kW que (référence) densation / thermodynami con gaz ride hyb re 2,1-6 kW udiè L 250 1 Cha / CE* thermodynamique tte électrique dans 1 SDB rvie e-se sèch + ulés gran à L 7 kW 2 Poêle thermodynamique 250 électrique dans 1 SDB / CE tte rvie e-se sèch + hes bûc 4,4-15,4 kW 3 Poêle à (été) radiateurs + appoint élec + l 300 r illeu bou + s 4 Poêle à granulé teurs) + 4,4-15,4 kW I (ballon 300 L + 5 m² de cap r 300 l + radiateurs + CES Poêle à granulés + bouilleu el 5 3,9 kW appoint électrique éventu petite puissance s nulé gra re /an) udiè Cha (kWh nale 6 pci prévisonnelle en énergie fi Stockage de chaleur Chaudière bois Granulés max CHAUFFAGE / ECS Excès de chaleur Electricité ECS CAPTEUR SOLAIRE Chaudière bois Hypothèses des évolution Gaz (Tarif réglementé B1) Type T4 m² ; SHAB = 84,59 m² Surface SHONRT = 109,07 Ossature bois, R+1 ux hygroréglable B Ventilation par simple fl tts Déperditions : 2 125 Wa 3 53, = io Bbio = 68,7 ; Bb CIRCUIT HYDRAULIQUE COMPLET EAU FROIDE PROJET s annuelles du prix des OPTION SCHÉMA DE PRINCIPE Retour Etudneinddiveidcueallse ©A2C Bretagne Sud énergie 1 17 15 13 11 9 7 5 3 + CESI r illeu bou + ulés gran à Poêle Poêle à buches Référence Chaudière à granulés Poêle à granulés r illeu bou + ulés gran à le Poê 19 2 1 0 1 2 3 4 5 6 Se chauffer au bois dans l’habitat neuf 9 RETROUVEZ L’ANALYSE COMPLÈTE DE CES ÉTUDES DE CAS DANS LE RAPPORT TÉLÉCHARGEABLE SUR LE SITE D’ABIBOIS (lien à la fin du guide) énergie DESCRIPTIF DU PUISSANCE CHAUFFAGE / ECS 1 2 3 nce) le à condensation (référe Chaudière gaz individuel L – réseau bouclé 200 à condensation – ballon Chaudière gaz collective 200 L – réseau bouclé lon – bal ective à condensation Chaudière granulés coll /an) 40 kW 32 kW 3% 5% Abonnements 4% 4% Maintenance 2% rel et non Calculs basés sur le gaz natu sur le propane IONNELLE CONSOMMATION PREVIS 38 874 kWh Elec = 993 kWh ; Gaz = = 37 357 kWh Elec = 1 382 kWh ; Gaz és = 8,3 t Elec = 1 382 kWh ; Granul 80,5 80 63,3 63,3 60 40 20 1 Chauffage ECS 2 Eclairage 3 Auxiliaires Cep max 1 2 3 20 ANS EN €T TC PENSE CUMULÉE SUR ÉVOLUTION DE LA DÉ s) elle s prévisionn mation (investissement + consom ÉMISSIONS EN GES 8 150 000 € 6 Temps de retour t sur investissemen 100 000 € 9 7 5 3 elle vidu indi gaz e Référenc Se chauffer au bois dans l’habitat neuf 11 15 13 Gaz collective 19 17 Granulés collective 2 IQUES (kWhep/m2/an) 82,5 90 80 70 65,2 65,2 60 50 40 30 20 10 1 Chauffage 3 2 ECS Eclairage Auxiliaires 3 3% 5% Abonnements 4% 4% Maintenance 2% rel et non Calculs basés sur le gaz natu sur le propane IONNELLE CONSOMMATION PREVIS = 169 873 kWh Elec = 3 837 kWh ; Gaz = 166 414 kWh Elec = 4 671 kWh ; Gaz és = 37 t Elec = 4 671 kWh ; Granul Cep max er ectifs au 1 met de respecter les obj per é nul gra n utio sol la le Seule /m2/an sur du bonus de 7,5 kWhep janvier 2015 (suppression Cepmax) consommapeuvent exister entre les Des écarts de 37 à 48 % elles. onn visi pré s tion ma les consom tions réglementaires et solution une qu’ tôt ution collective plu Grand intérêt d’une sol ns sont utio sol Ces r. oye n/f de 230 €/a carité individuelle : économie pré de eux ent social face aux enj pertinentes dans le logem énergétique. r la solution nt est inférieur à 7 ans pou Le retour sur investisseme ividuelle et ind gaz ce ren port à la réfé chaudière granulé par rap . la solution gaz collective de 17 ans par rapport à t pas raccordés au réson ne s ent em log les où Dans l’hypothèse exrêmement ution gaz propane serait seau de gaz naturel, la sol solutions des nt me retour sur investisse onéreuse et le temps de . s rapide bois serait beaucoup plu rgies fossiles plus forte du prix des éne De même, une évolution èses (ce qui oth hyp les s dan le prise ou de l’électricité que cel davantage s boi rendrait les solutions s’avère souvent le cas), intéressantes. ÉMISSIONS EN GES s réglementaires) (base des consommation (kg.eq.CO2/m2/an) 14 1 000 000 € 12 22 394 kg eq CO2 par an soit les émissions de 159 950 km en voiture 10 800 000 € 8 600 000 € 200 000 € Granulés Bûche A RETENIR 20 ANS EN €T TC PENSE CUMULÉE SUR ÉVOLUTION DE LA DÉ s prévisionnelles) 6 4 Temps de retour t sur investissemen 400 000 € 2 1 72 kW mation 4 0 70 kW Electricité énergies 7% /an) elle en énergie finale (kWhpci NSOMMATIONS RÉPARTITION DES CO (calcul réglementaire) CONVENTIONNELLES 0 21 kW (investissement + consom 5 080 kg eqCO2 par an soit les émissions de 36 276 km en voiture 10 200 000 € s annuelles du prix des Hypothèses des évolution Gaz (Tarif réglementé B1) Consommation prévisonn M PERFORMANCES THER s réglementaires) 12 1 nce) le à condensation (référe Chaudière gaz individuel 500 L – réseau bouclé à condensation – ballon Chaudière gaz collective bouclé – ballon 500 L – réseau ective à condensation Chaudière granulés coll (base des consommation (kg.eq.CO2/m2/an) 14 250 000 € PUISSANCE CHAUFFAGE / ECS dérogation lectifs ou apparentés une Dans les bâtiments col 2/an existe /m hep kW 7,5 de augmentée permettant une Cepmax er jusqu’au 1 janvier 2015. consommapeuvent exister entre les Des écarts de 22 à 41 % elles. onn les consommations prévisi tions réglementaires et solution une qu’ tôt plu e ution collectiv Grand intérêt d’une sol nement bon d’a de 200 €/an/foyer (pas individuelle : économie individuel). ufferie et le optimal, la place de la cha Pour un fonctionnement se Esquisse pha la vent être prévus dès passage des réseaux doi rmédiaire inte ent em log du s aces privatif réalisé afin de respecter les esp être t peu e comptage énergétiqu et d’être performant. Le es. tiqu rgé éne compteurs en gaine palière ou par des les loyers ; rges sont répercutées sur cha les ial, soc atif loc En es au périgré inté t son s té, les charge en accession à la proprié la copropriété. mètre d’intervention de la solution colfinal pas plus chère que au t La solution bois n’es en compte t une solution qui prend lective gaz et c’est surtou al. l’impact environnement 100 PROJET s : 10 T2, 16 T3 et 3 T4 Collectif de 29 logement m² ; SHAB = 2026 m² Surface SHONRT = 2152 e Ossature bois, R+2+attiqu ux hygroréglable B fl ple sim par n tio tila Ven tts Déperditions : 42 944 Wa 3 37, = io Bb ; Bbiomax = 66 A RETENIR (kWhep/m2/an) 10 Granulés Bûche PCI granulé : 4800 kWh/t NSOMMATIONS RÉPARTITION DES CO (calcul réglementaire) ES ELL NN CONVENTIO 50 000 € Electricité énergies 7% elle en énergie finale (kWhpci MIQUES PERFORMANCES THER 0 21 kW s annuelles du prix des Hypothèses des évolution Gaz (Tarif réglementé B1) Consommation prévisonn PCI granulé : 4800 kWh/t Bâtim PROJET s : 2 T4 et 4 T3 Ensemble de 6 logement m² ; SHAB = 426,68 m² ,23 502 = Surface SHONRT Ossature bois, R+2 ux hygroréglable B Ventilation par simple fl tts Wa 535 Déperditions : 9 9 52, = io Bb ; Bbiomax = 66 © François Mainil Logem DESCRIPTIF DU Etudenet cdolleecctiaf s © Hargos Architectes Etudeentdinetecrmaésdiaire 1 9 7 5 3 elle vidu indi Référence - gaz 11 15 13 ve ecti Gaz coll 19 17 Granulés collective 2 0 1 2 3 Se chauffer au bois dans l’habitat neuf 11 énergie Les sites ressources RENSEIGNEMENTS SUR LA RÉGLEMENTATION THERMIQUE www.rt-batiment.fr Lexique * BAIES : Ouvertures dans la paroi du bâtiment (portes et fenêtres). CESI : Chauffe eau (solaire individuel). RENSEIGNEMENTS SUR LE GRANULÉ Propellet, l’interprofession du granulé en France www.propellet.fr CSTB : Le Centre scientifique et technique du bâtiment est un établissement public au service de l’innovation dans le bâtiment dont les principales activités sont la recherche, l’expertise, l’évaluation et la diffusion des connaissances. Il délivre notamment les avis techniques pour les produits qui ne font pas encore l’objet de normes. RENSEIGNEMENTS SUR LE BOIS BÛCHE OU POUR TROUVER UN PROFESSIONNEL DU BOIS BÛCHE France Bois Bûche, des entreprises françaises qui s’engagent, www.franceboisbuche.com DTU DOCUMENT TECHNIQUE UNIFIÉ : Il s’agit des règles de l’art à respecter. Les DTU 24.1 et 24.2 sont pris comme référence pour la pose d’un conduit et on s’y reporte pour vérifier le travail d’un artisan, dans les cas où l’on veut résoudre un litige pour attribuer la couverture d’une garantie décennale. RENSEIGNEMENTS SUR L’ÉNERGIE ET LE DÉVELOPPEMENT DURABLE OU RENSEIGNEMENTS SUR LES PROJETS BOIS DÉCHIQUETÉ www.ademe.fr Pour aller plus loin ECS : Eau chaude sanitaire. ÉNERGIE GRISE : Énergie nécessaire à la production, la transformation, le transport et le stockage de l’énergie. ÉNERGIE PRIMAIRE : Cumul de la consommation finale d’énergie par l’utilisateur et de l’énergie grise nécessaire à la production de cette énergie. - Photo couverture © Scan - Edition Octobre 2013 RENSEIGNEMENTS SUR LA QUALIFICATION QUALIBOIS www.qualit-enr.org/qualibois CONSOMMATION PRÉVISIONNELLE : Consommation tenant compte des pratiques des habitants et des rendements effectifs des appareils. Pour aller plus loin les documents suivants sont disponibles à l’adresse www.abibois.com/tous-les-documents/bois-energie/ bibois 4 bis allée du Bâtiment - 35000 RENNES T. 02 99 27 78 00 - F. 02 99 27 59 27 Contact : Nathalie Brac de la Perrière - energie@abibois.com www.abibois.com Remerciements à Vincent Étienne, du centre de formation FL FORMATION, pour ses conseils avisés 12 rue Jean Marie David - 35740 PACÉ contact@polenn.com www.polenn.com Création et illustrations (Tous droits réservés) : Arnaud Vallée - Imprimerie du Rimon • L’étude détaillée des trois projets présentés dans ce guide : Rapport «Se chauffer au bois dans l’habitat neuf», 2013, Polenn • Guide Installer un appareil indépendant dans l’habitat existant, 2012, Abibois • Manuel de l’utilisateur, chauffage indépendant au bois, 2012, Abibois ">

公開リンクが更新されました
あなたのチャットの公開リンクが更新されました。