Schneider Electric CTL0040,CTL140, Régulateur auto réglant Mode d'emploi
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1 Présentation A Mise en œuvre matérielle B Programmation C Exploitation / Mise au point D Mode opératoire du terminal E Caractéristiques F Glossaire G H TEM50100F 2 Evolutions du régulateur CTL0040 et versions d'ORPHEE compatibles Version régulateur CTL0040 Version ORPHEE Fonctionnalités Version 1 V3.0. Version d’origine. Compatible avec : ■ CPU5000 V2 ■ CPU7000 V2 ■ IOP7000 V3 V4.0. Pas de nouvelles fonctionnalités régulateur apportées par ORPHEE. V4.1. ■ Nouvelles BFC dans ORPHEE V4.1 : - RAMP2, - RATELIM. V4.2 ■ Nouvelles BFC dans ORPHEE V4.2 : - ABS - COMPAR - INTEGR - TEMPO Version 2 ■ Nouvelles BFC exploitables sur régulateur V2, disponibles depuis ORPHEE V4.1 : - RD_INIT - WORDIN - WORDOUT - WR_INIT ■ BFC CTRL_REG exploitable dans l'U.C., disponible dans ORPHEE V4.2. ■ Nouvelle gestion du Watchdog. ■ Compatibilité avec VAX APRILnet 7000. Version 3 ■ Compatibilité avec la fonction “Modification de programme en exploitation, en mode RUN”. Version 4 V5.0. ■ Evolution des BFCs SERVO et PULSWM. ■ Nouvelles BFCs d’autoréglage : SELFPID et de diagnostic : SELFDIAG. V5.1. ■ Nouvelle BFC PID_FF équivalente à la BFC PID et intégrant des fonctionnalités tel que : le choix du type de dérivé, l’écrétage de la commande… ■ Compatibilité avec le TER0040. Version 5 Version 6 Version 7 V6.1. ■ Compatibilité avec le traitement de 16%RE par régulateur (1). ■ Compatibilité avec la fonction de chargement partiel de la CPU. ■ Nouvelle BFC PLC_LOAD. V6.2. ■ Nouvelle BFC SERVO2 (2). ■ Nouvelles BFCs CB, CH, CN, EC, FN et SM (2). (1) avec les versions <7, seules les 4 premières entités %RE sont exécutées. (2) ces BFCs sont utilisables avec une version de CTL0040 ≥ 4. TEM50100F 3 Evolutions du régulateur CTL0140 et versions d'ORPHEE compatibles Version régulateur CTL0140 Version ORPHEE Fonctionnalités Version 1 V4.2. Version d’origine. Comporte, outre les fonctionnalités ci-dessus, la BFC PID2, spécifique au régulateur CTL0140. Non compatible avec le terminal d’atelier TER0100. Version 2 V5.0. ■ Evolution des BFCs SERVO et PULSWM. ■ Nouvelles BFCs d’autoréglage : SELFPID et de diagnostic : SELFDIAG. V5.1. ■ Nouvelle BFC PID_FF équivalente à la BFC PID et intégrant des fonctionnalités tel que : le choix du type de dérivé, l’écrétage de la commande… ■ Compatibilité avec le TER0040. Version 3 Version 4 Version 5 V6.1. ■ Compatibilité avec le traitement de 16%RE par régulateur (1). ■ Compatibilité avec la fonction de chargement partiel de la CPU. ■ Nouvelle BFC PLC_LOAD. Version 5 V6.2. ■ Nouvelle BFC SERVO2 (2). ■ Nouvelles BFCs CB, CH, CN, EC, FN et SM (2). (1) avec les versions <5, seules les 4 premières entités %RE sont exécutées. (2) ces BFCs sont utilisables avec une version de CTL0140 ≥ 2. TEM50100F 4 Sommaire détaillé page A. Présentation 1. Généralités 1.1. Situation par rapport à l'automatisme 1.2. Adéquation à l'application pilotée 1.3. Autoréglage 1.4. Description de la face avant A5 A5 A6 A6 A7 2. Principe de programmation 2.1. Phase d'édition d'une application 2.2. Phase de mise au point d'une application A9 A9 A13 3. Liaison avec les terminaux "Face Avant" A14 4. Liaison avec le terminal régulation A15 5. Caractéristiques - Performances A17 6. Organigramme de mise en œuvre A19 B. Mise en œuvre matérielle TEM50100F 1. Implantation dans l'automate B5 2. Visualisations en face avant B7 3. Interfaces avec le procédé 3.1. Câblage des interfaces analogiques 3.1.1. Entrées analogiques 3.1.2. Sorties analogiques 3.2. Câblage des interfaces TOR 3.3. Précautions de câblage B9 B10 B10 B10 B11 B12 4. Raccordement de la liaison terminal B13 5. Implantation / caractéristiques du terminal 5.1.Dimensions et masses 5.2.Plan de perçage 5.3.Raccordement au secteur 5.4.Indice de protection B15 B15 B15 B15 B15 5 C. Programmation TEM50100F 1. Généralités C5 2. Paramétrage des cartes 2.1. Paramétrage de la régulation 2.2. Paramétrage du comportement sur défaut C7 C8 C10 3. Saisie des entités régulation 3.1. Composition d'une entité 3.2. Description de l'en-tête 3.3. Accès au commentaire général 3.4. Description du corps C13 C13 C14 C15 C16 4. Le mécanisme des échanges de données avec la CPU 4.1. Mécanisme d'acquisition / rafraichissement des données 4.2. Volume des échanges 4.3. Synchronisation des échanges C17 C17 C18 C19 5. Bibliothèque des BFC 5.1. Liste des boîtes fonctionnelles 5.2. Description des boîtes fonctionnelles 5.2.1. Valeur absolue d'un réel : boîte ABS 5.2.2. Intégration d'une valeur : boîte ACCUM 5.2.3. Ajustement de valeurs : boîte ADBIAS 5.2.4. Alarme sur écart entre deux valeurs numériques : boîte ALRMDEV 5.2.5. Alarme sur niveaux : boîte ALARMLEV 5.2.6. Acquisition d'une entrée analogique : boîte ANAIN 5.2.7. Pilotage d'une sortie analogique : boîte ANAOUT 5.2.8. Arc cosinus : boîte ARCCOS 5.2.9. Arc sinus : boîte ARCSIN 5.2.10. Arc tangente : boîte ARCTG 5.2.11. Duplication de valeur: boîte ASSIGN 5.2.12. Fonctions calcul : boîte CALC, KMUL... 5.2.13. Comparateur bas avec hystérésis : boîte CB 5.2.14. Comparateur haut avec hystérésis : boîte CH 5.2.15. Sélecteur de consigne distante ou locale: boîte CN 5.2.16. Comparaison de deux réels : boîte COMPAR 5.2.17. Cosinus d'un angle en radian : boîte COSINE 5.2.18. Mode de marche d'un CTL : boîte CTRL_REG 5.2.19. Réalisation d'une bande morte : boîte DEADBND 5.2.20. Réalisation d'un retard pur : boîte DELAY 5.2.21. Pilotage d'une sortie TOR : boîte DOUT 5.2.22. Ecart entre nombres avec détection de dépassement : boîte EC 5.2.23. Exponentielle : boîte EXP 5.2.24. Forçage d'une donnée numérique : boîte FN 5.2.25. Générateur de fonction : boîte FCTCHAR 5.2.26. Compensation de débit en pression : boîte FLOWP 5.2.27. Compensation de débit en température : boîte FLOWT 5.2.28. Réalisation d'un hystérésis : boîte HYST 5.2.29. Intégration de valeur : boîte INTEGR 5.2.30. Division pondérée : boîte KDIV 5.2.31. Multiplication pondérée : boîte KMUL 5.2.32. Racine carrée pondérée : boîte KSQRT 5.2.33. Réalisation d'une avance/retard de phase : boîte LEADLAG C21 C21 C23 C23 C24 C26 C28 C29 C31 C32 C32 C32 C32 C33 C35 C37 C38 C39 C42 C42 C43 C44 C46 C49 C51 C52 C52 C53 C56 C57 C58 C59 C60 C60 C60 C61 6 5.2.34. Ecrêtage haut et bas d'une valeur numérique : boîte LIMITER C64 5.2.35. Logarithme népérien : boîte LN C65 5.2.36. Sélection du maximum de deux valeurs : boîte MAXI C65 5.2.37. Sélection du minimum de deux valeurs : boîte MINI C65 5.2.38. Réalisation d'une sortie chaud / froid : boîte OPRANGE C66 5.2.39. Réalisation d'un régulateur P.I.D. : boîtes PID et PID2 C68 5.2.40. Boîte fonctionnelle PID étendu boîte PID_FF C75 5.2.41. Fonctionnement d'un régulateur : boîte PLC_LOAD C78 5.2.42. Etat de l'automate : boîte PLCSTAT C79 5.2.43. Pilotage d'une sortie en modulation de durée : boîte PULSWM C80 5.2.44. Générateur de rampe : boîte RAMP C83 5.2.45. Génération de consigne en rampe : boîte RAMP2 C85 5.2.46. Limitation de la vitesse de variation : boîte RATELIM C87 5.2.47. Initialisation de lecture rapide : boîte RD_INIT C88 5.2.48. Changement d'échelle d'une valeur numérique : boîte SCALING C89 5.2.49. Exploitation du diagnostic de l’autoréglage : boîte SELFDIAG C91 5.2.50. Correcteur PID autoréglable : boîte SELFPID C94 5.2.51. Pilotage d'une sortie servo-moteur : boîte SERVO C99 5.2.52. Pilotage d'une sortie servo-moteur : boîte SERVO2 C101 5.2.53. Sinus d'un angle en radian : boîte SINE C103 5.2.54. Sommateur pondéré : boîte SM C104 5.2.55. Split range : boîte SPLITRG C105 5.2.56. Sélection d'une valeur parmi deux : boîte SWITCH C106 5.2.57. Tangente d'un angle en radian : boîte TANGTE C106 5.2.58. Temporisation : boîte TEMPO C107 5.2.59. Mécanisme spécial d'acquisition d'entrées et de positionnement de sorties C108 5.3. Temps d'exécution des boîtes fonctionnelles C113 5.4. Fiche terminal (facultatif Cf doc. TEM50110F) C115 D. Mise au point de la régulation 1. Le réglage des paramètres 1.1. Réglage du PID par approches successives 1.1.1. Choix de la période d'échantillonnage 1.1.2. Réglage de l'action proportionnelle 1.1.3. Réglage de l'action dérivée 1.1.4. Réglage de l'action intégrale 1.2.Réglage du PID par modélisation du procédé 1.2.1. Procédé à dominante du premier ordre 1.2.2. Procédé du premier ordre avec temps mort 1.2.3. Procédé intégrateur 1.2.4. Procédé intégrateur avec temps mort 1.2.5. Autres procédés rapides 1.2.6. Procédés lents 1.3.Réglage d'un PID en automatique 1.4.Réglage du LEADLAG 1.4.1. Réglage du gain 1.4.2. Réglage des constantes de temps 1.4.3. Finalisation des réglages TEM50100F D5 D5 D5 D7 D8 D9 D11 D11 D12 D13 D14 D14 D16 D17 D18 D18 D19 D20 7 2. TEM50100F Les modes de fonctionnement 2.1.Définitions 2.2.Les différents intervenants 2.2.1. Les actions 2.2.2. Les paramètres concernés 2.3.Les changements de mode 2.3.1. En fonctionnement nominal 2.4.Cas de perte de dialogue avec la CPU 2.5.Utilisation de cartes d'archivage 2.6.Transfert dans l'automate comprenant des régulateurs ou des processeurs de régulation D21 D21 D22 D22 D22 D23 D23 D25 D26 D28 3. Fonctions disponibles en exploitation 3.1.Visualisation dynamique 3.1.1. Etat de fonctionnement des cartes 3.1.2. Visualisation dynamique des données 3.1.3. Visualisation dynamique d’une entité régulation 3.2.Modification de données 3.3.Envoi de commandes 3.4.Fonctions de mise au point 3.4.1. Accès à l'écran de mise au point 3.4.2. Points de passage 3.4.3. Exécution entité par entité 3.5.Modification de programme en ligne 3.6.Forçage des sorties TOR 3.6.1. Généralités 3.6.2. Edition de la table de forçage 3.6.3. Exploitation de la table de forçage D31 D31 D31 D33 D34 D36 D37 D39 D39 D40 D41 D42 D43 D43 D43 D44 4. Exploitation de l’autoréglage 4.1. Domaine d’utilisation 4.2. Configuration de la boucle dans l’application 4.3. Mode opératoire de l’autoréglage 4.3.1. Principes du test 4.3.2. Précautions 4.3.3. Modes de marche 4.3.4. Mise en œuvre de l’autoréglage 4.3.5. La fonction BACKUP 4.3.6. Chronogramme des signaux essentiels dans le cas nominal 4.3.7. Déroulement d’un autoréglage 4.4. Mode de fonctionnement du correcteur SELFPID 4.5. Diagnostic de l’autoréglage 4.5.1. Tableau de correspondance des messages D47 D47 D49 D50 D50 D50 D51 D52 D53 D54 D55 D56 D58 D61 8 E. Mode opératoire du terminal 1. Présentation du Terminal TER0100 1.1. Le clavier 1.2. Les différentes zones de l'écran E5 E5 E5 2. Schéma général d'enchaînement des écrans E6 3. Fonctions offertes par chaque écran 3.1. Ecran d'accueil 3.2. Liste des boucles 3.3. Bargraphe d'ensemble 3.4. Détail d'une boucle 3.5. Modification des paramètres 3.6. Etat procédé 3.7. Construction état procédé 3.8. Etat des régulateurs 3.9. Synchro boucles 3.10. Liste des alarmes E9 E9 E10 E12 E14 E16 E17 E18 E19 E21 E23 F. Caractéristiques détaillées 1. Capacités 2. Entrées analogiques 3. Sorties analogiques 4. Sorties TOR 5. Sortie chien de garde 6. Entrée "arrêt local" 7. Visualisations 8. Liaison terminal régulation 9. Consommations G. Glossaire TEM50100F F5 F5 F5 F6 F6 F7 F7 F8 F8 A.1 présentation A. Présentation TEM50100F A A.2 A présentation TEM50100F A.3 présentation Sommaire page 1. Généralités 1.1. Situation par rapport à l'automatisme 1.2. Adéquation à l'application pilotée 1.3. Autoréglage 1.4. Description de la face avant TEM50100F A5 A5 A6 A6 A7 2. Principe de programmation 2.1. Phase d'édition d'une application 2.2. Phase de mise au point d'une application A9 A9 A13 3. Liaison avec les terminaux "Face Avant" A14 4. Liaison avec le terminal régulation A15 5. Caractéristiques - Performances A17 6. Organigramme de mise en œuvre A19 A A.4 A présentation TEM50100F A.5 présentation 1. Généralités 1.1. Situation par rapport à l'automatisme Le régulateur APRIL a pour fonction de piloter 16 boucles de régulation P.I.D. rapides (périodes d'échantillonnage ≥ 10 ms), deux d'entre elles pouvant être à la période minimale de 10 ms. Véritable unité de traitement spécialisée, le régulateur prend totalement en charge l'élaboration de la commande sur les quatres boucles qu'il pilote. Les échanges d'information avec l'unité centrale se limitent à : - l'envoi par l'U.C. des ordres de changement de mode de fonctionnement, - l'acquisition par le régulateur des données utilisées comme variables d'entrées dans le calcul de la régulation, - La restitution par le régulateur des informations (valeurs de commande, bits d'alarmes,…) nécessaires à l'U.C. pour adapter son traitement à l'état du procédé régulé. Sa programmation s'effectue via la console ORPHEE en utilisant un éditeur dédié (cf §.2). L'utilisateur dispose d'une vaste palette de boîtes fonctionnelles spécialisées (générateur de rampe, avance / retard de phase,…) lui permettant de composer, autour du correcteur P.I.D. proprement dit, un schéma de régulation complet. Il s'insère dans un rack standard d'APRIL5OOO / APRIL7OOO. Il occupe deux emplacements. Le nombre de régulateurs est limité à : - 4 par canal dans un APRIL 7OOO, - 6 dans un APRIL 5OOO (uniquement 4 avec une CPU5001 et CPU5121). TER0040 terminal régulation Régulateur ou dialogue terminal commande acquisition mesure Process TEM50100F A A.6 A présentation Le régulateur dispose de ses propres interfaces pour dialoguer avec le procédé : - Entrées analogiques pour aquérir les mesures, - Sorties analogiques et / ou sorties TOR pour piloter le procédé, - Sortie chien de garde. Cette disposition diminue les temps de réponse et augmente l'autonomie du régulateur vis à vis de l'automatisme général. Ainsi le régulateur est susceptible de continuer à piloter le processus même si l'unité centrale de l'automate est à l'arrêt (ou hors tension). Unité centrale à l'arrêt, le régulateur continue à acquérir en mémoire commune les variables qui lui sont nécessaires. Il peut ainsi tenir compte d'une modification de données introduite par la console ORPHEE ou via JBUS. Le régulateur dispose également d'une liaison série lui permettant de dialoguer avec un terminal d'atelier pour visualiser l'état de la régulation, effectuer le réglage des paramètres,… 1.2. Adéquation à l'application pilotée Les boîtes fonctionnelles dédiées régulation permettent de réaliser , autour du correcteur P.I.D., un schéma complet de régulation parfaitement adapté aux caractéristiques du processus piloté : - adaptation des informations des transmetteurs ( compensation de débit, générateur de fonction, retard pur,…) - adaptation du signal de commande ( limitation de commande, chaud / froid, bande morte, sortie modulée, sortie servo moteur,…) - calculs intermédiaires (intégration, mise à l'échelle, fonctions arithmétiques, trigonométriques et exponentielles,…) La souplesse de la programmation permet de réaliser des régulations de boucles cascadées, de rapports,…et donc de réguler des processus multivariables. Les performances liées à la rapidité de l'échantillonnage permettent de répondre à tous les types d'applications (régulation de débit, de pression,…) La sortie chien de garde, permettant de piloter une station de reprise manuelle, ouvre au régulateur April le domaine des boucles où aucune interruption de commande, aussi courte soit-elle, n'est tolérable. 1.3. Autoréglage Les régulateurs CTL0040 et CTL0140 sont équipés d’une fonction d’autoréglage par l’intermédiaire de BFC SELPID. La BFC SELFPID est utilisable sur les régulateurs CTL0040 et CTL0140, en lieu et place de la BFC PID, c’est à dire dans tous les cas où les entrées/sorties de la BFC (mesure, consigne, commande) sont dans le format 0% à 100%. TEM50100F A.7 présentation 1.4. Description de la face avant carte en état de fonctionnement carte en mode marche normale défaut externe OK RUN EXT FAULT 0 : Absence de comm. avec la CPU 1 : Absence de programme 2 : Transfert de programme en cours 3 : Forçage actif 4 : Réception sur la liaison terminal 5 : Emission sur la liaison terminal 4 sorties analogiques isolées, alimentées par l'API : - CTL0040 : 0 - 10 V ou 4 - 20 mA - CTL0140 : ± 10 V, 0 - 10 V ou 4 - 20 mA liaison avec le terminal liaison avec le régulation terminal ou face régulation avant TER0040 Entrées sorties TOR : - 4 sorties TOR - une sortie chien de garde - une entrée«arrêt local» 4 Entrées analogiques passives, issues du process : - CTL0040 : 0 - 20 ou 4 - 20 mA - CTL0140 : ± 10 V TEM50100F A A.8 A présentation TEM50100F A.9 présentation 2. Principe de programmation Le langage de programmation "ORPHEE" offre différents outils adaptés à chacune des phases de la programmation d'un régulateur, dont un éditeur dédié pour la description des boucles de régulation. La partie "régulation" de l'application est ainsi parfaitement intégrée à la programmation de l'ensemble de l'application. 2.1. Phase d'édition d'une application - Dans la section "configuration", l'utilisateur décrit le ou les régulateur(s) qui figurent dans l'automate (implantation, appellation,..) CONFIGURATION DE L'AUTOMATE : MODIFICATION Edition APRIL 5000 Services Paramètres RACK STANDARD SR 0 0 CATALOGUE DES CARTES DE REGULATION Régulateur CTL0040 Régulateur CTL0140 Processeur de régulation CPR1000 ANNULER OK écran permettant de positionner une carte régulation dans la configuration écran de saisie des paramètres de la carte régulation TEM50100F A A.10 A présentation - Dans la section "Déclarations" l'utilisateur déclare les variables utilisées dans son programme pour relier la section régulation de son application au reste de l'automatisme. Pour chacune de ces variables, il peut définir un nom symbolique, des limites de variation et des autorisations d'accès, une valeur initiale. Il n'existe pas de variables spécifiques à la régulation. Ainsi toutes les variables utilisées par la régulation peuvent être accédées par le programme d'application. - Dans la description de l'automatisme séquentiel et des traitements associés, l'utilisateur programmera les actions sur la régulation liées à l'évolution du processus global : - Passage d'une boucle d'automatique en manuel (ou vice versa), - Changement des paramètres d'une boucle de régulation en fonction du point de fonctionnement du processus,… - Pour la description des boucles de régulation proprement dites, l'utilisateur dispose d'un éditeur spécialisé. Cet éditeur, qui utilise la représentation du schéma à relais, offre à l'utilisateur un ensemble de boîtes fonctionnelles spécialement adaptées à la création de boucles de régulation : correcteur P.I.D., retard pur, split- range,…cf chapitre C. Cet éditeur ne nécessite aucune formation pour son utilisation : son mode opératoire est strictement identique à celui de l'éditeur relais utilisé par ailleurs pour la description de toutes les entités combinatoires. REGULATION : ECRAN DE SAISIE : ENTITE %RE1 Edition Services P Présentation N (()) ( ) Accès (S) : MODIFICATION Aide (R) BFC BFU %ER10 SCALING EN OK MESURE XIN VALINT SCAL ACCUM EN OK PV ACCU SOMME RAZINTEG FININTEG CLR TEM50100F OKINTEG END A.11 présentation L'ensemble des équations relatives à une boucle sont regroupées dans une entité régulation (%REn). Dans l'en-tête de cette entité figure notamment la valeur de la période d'échantillonnage, la condition de validation et le régulateur destinataire. Une entité régulation regroupe deux types d'expression : - Les expressions régulation (%ERn) qui seront scrutées au rythme de la période d'échantillonnage précisée dans l'en tête de l'entité. - Les expressions combinatoires (%ECn), scrutées toutes les 50 ms qui assurent la gestion des sécurités et des défauts liés à l'exécution des boucles de régulation. N.B. : Lorsque plusieurs boucles, situées sur le même régulateur, ont la même période d'échantillonnage et la même condition de validation, il est possible de les regrouper dans une même entité. Cette disposition ne sera généralement utilisée que pour des boucles fortement corrélées. Ces différentes phases de la programmation d'un régulateur sont résumées sur le schéma ci-après. TEM50100F A A.12 A présentation Schéma récapitulatif Configuration de l'automate - Positionnement des régulateurs dans l'automate - Paramétrage des cartes Déclaration des variables Déclaration des variables de la mémoire commune utilisées par la régulation (appellations, limites de variation, autorisations de modification, valeur initiale,…) Traitements sur évènements programmation des actions de l'U.C. sur défaut grave d'un régulateur Structure des graphes commande des modes de marche des régulateurs. Traitements associés aux graphes Traitements combinatoires Pilotage des boucles de régulation en fonction de l'état du process (modification des variables de la régulation). Description des Boucles de régulation Description des boucles de régulation (composition et paramètrage),définition des périodes d'échantillonnage. Traitement des défauts liés à l'exécution des boucles. TEM50100F A.13 présentation 2.2. Phase de mise au point d'une application En phase de mise au point d'une application, l'utilisateur dispose : ■ d'une part des outils d'exploitation de la console ORPHEE : - visualisation dynamique de la configuration, - visualisation dynamique des entités régulation, - visualisation dynamique de variables, - modification de données, - forçage de sorties TOR, - pose de points de passage, - marche entité par entité,… ■ d'autre part des performances offertes par le terminal Face Avant (TER0040) : - visualisation globale d'un ensemble de boucles , - visualisation détaillée des boucles ainsi que des consignes, - modification des paramètres Kc, Kp,Ti,Td, Te , - visualisation et modification du mode de fonctionnement (AURO/MANU) des différentes boucles, - visualisation de l'ensemble des régulateurs présents sur la liaison Face Avant, - visualisation et gestion des alarmes, - autoréglage d'un correcteur. TEM50100F A A.14 A présentation 3. Liaison avec les terminaux "Face Avant" Le produit face avant du régulateur (TER0040) s'inscrit dans la série 1000 des automates APRIL5000 et APRIL7000. Il n'est connecté physiquement qu'avec les régulateurs, dans le but de piloter les différentes boucles programmées. La face avant s'interface avec les cartes de régulation APRIL par l'intermédiaire d'une liaison série RS485 en utilisant le protocole du réseau de service (face avant maître du réseau). Plusieurs faces avant (jusqu'à 16) peuvent être connectées sur le réseau afin de visualiser simultanément les différentes boucles d'un régulateur. Principalesfonctionnalités • Visualisation permanente de la mesure de la consigne et leur écart, du nom en clair de la boucle, ainsi que de la commande. • Visualisation permanente de l'état de la boucle, ainsi que d'autres informations (PID en cascade, autoréglage, …). • Visualisation et/ou modification des seuils d'alarme. • Visualisation et/ou modification des paramètres du PID de la boucle. • Configuration de la face avant (numérotation, sélection des boucles, …). C T L 0 0 4 0 TEM50100F A.15 présentation 4. Liaison avec le terminal régulation Le terminal régulation assure les fonctions suivantes : Visualisation en dynamique - de l'ensemble des régulateurs qui lui sont reliés, - de l'état global de la régulation, - des paramètres de chaque boucle de régulation (visualisation des Kc, Kp, Ti, Td, Te et de dix autres paramètres choisis par l'utilisateur), - de toutes les alarmes (et acquittement), Pilotage - Le pilotage en manuel des boucles, - La mise au point de chaque boucle, Synchro boucles En phase de démarrage, le terminal assure la synchronisation des boucles, c'est à dire la lecture et l'écriture directe des interfaces analogiques pour tester les capteurs et actionneurs. Cette fonctionnalité est accessible même en l'absence de tout programme dans le régulateur. C'est un matériel de type industriel, conçu pour être installé dans l'atelier comme en salle de contrôle. Il se compose d'un écran monochrome 9' 3/4 et d'un clavier étanche comprenant entre autres six touches de fonction reconfigurées automatiquement à chaque changement d'écran. Il se monte en rack 19 pouces. 7 8 9 4 5 6 1 2 3 ± 0 , Enter Le terminal régulation est conçu pour dialoguer via une liaison de communication dédiée régulation avec, au maximum, 16 régulateurs (soit 64 boucles). Ces cartes sont réparties dans un ou plusieurs automates. Le terminal ne nécessite aucune programmation spécifique à l'exception du renseignement de la fiche terminal qui regroupe toutes les informations destinées à l'affichage (variables optionnelles, échelles physiques,…). La reconnaissance de la configuration du réseau lors de la mise sous tension du terminal est automatique. Une commande permet la reconfiguration ultérieure du réseau (suite au branchement d'un régulateur supplémentaire, par exemple). TEM50100F A A.16 présentation terminal régulation TBX TBX TBX TBX TBX TBX TBX APRIL 5OOO PSU Caractéristiques de la liaison : - Liaison RS485 - Médium : paire torsadée blindée - Longueur ≤ 1 km, dérivations ≤ 15 m - Vitesse 19200 bauds - Terminal maître, régulateurs esclaves - Connexion au réseau par boîtiers TBX0010 - Nombre maximum d'esclaves : 16 régulateurs TEM50100F CTL0040 CTL0040 CTL0040 PSU CTL0040 PSU CTL0040 CTL0040 CPU PSU CTL0040 PSU IOP IOP CPU APRIL 7OOO COD A A.17 présentation 5. Caractéristiques - Performances - Seize entités de régulation %RE sur chaque régulateur, - Six régulateurs dans un APRIL 5OOO (uniquement quatre avec les CPU5001 et CPU5121), - Quatre régulateurs par canal dans un APRIL 7OOO. - Période d'échantillonnage comprise entre 10 ms et 2 heures. - Deux boucles au maximum à la période minimum de 10 ms. - Acquisition des entrées sur le process : - 4 entrées analogiques, passives : - CTL0040 : 0 - 20 mA ou 4 - 20 mA, - CTL0140 : ± 10 V. - Voies multiplexées isolées de la logique (1000 V eff.). - Précision 0,15% de la pleine échelle à 25°C, dérive 35 ppm / °C - Résolution 12 bits - Période d'échantillonnage : 10 ms - Filtrage paramétrable de 20 ms à 10 mn - Filtrage hard = 2ms - Commande du process par sorties analogiques et / ou sorties TOR : - Sorties analogiques : - 4 sorties analogiques isolées entre elles et de la logique (1000 V eff.), - Sorties tension - CTL0040 : 0 - 10 V, - CTL0140 : ± 10 V ou 0 - 10 V précision 0,15% de la pleine échelle à 25°C, dérive 20 ppm / °C, - Sorties courant 4 - 20 mA, précision 0,20% de la pleine échelle à 25°C, dérive 60 ppm / °C, - Résolution 12 bits, - Alimentations isolées de chaque voie fournies par la carte, - Maintien à zéro des sorties à la mise sous tension, - Sorties maintenues, régulateur en STOP, - Repli paramétrable. - Sorties TOR - 4 sorties statiques à transistor 24 V ± 20%, 500 mA - Isolement 2000 V par rapport à la logique - Protection contre les inversions de polarité - Repli paramétrable - alimentation 24 V DC régulée à fournir - Sortie statique Chien de Garde - Une sortie statique à transistor 15 ou 24 V ±20%, 500mA - Isolement 2000 V par rapport à la logique - Protection contre les inversions de polarité - alimentation 24 V DC régulée à fournir TEM50100F A A.18 A présentation - Entrée TOR d'«arrêt local» (24 V DC) - Visualisations : - OK : carte en état de fonctionnement, - RUN : carte en mode marche normale, - Absence de communication avec l'unité centrale, - Absence de programme, - Forçage actif, - Chargement de programme en cours, - Emission en cours sur liaison terminal, - Réception en cours sur liaison terminal. - Liaison terminal d'atelier - Liaison RS485 - Médium : paire torsadée blindée - Longueur ≤ 1 km, dérivations ≤ 15 m - Vitesse 19200 bauds - Terminal maître, régulateurs esclaves - Connexion au réseau par boîtiers TBX0010 - Nombre maximum d'esclaves : 16 régulateurs - Durée de sauvegarde minimum du programme, régulateur hors du rack : 30 mn TEM50100F A.19 présentation 6. Organigramme de mise en œuvre CTL0040 ou CTL0140 utilisés. Leurs modes de marches, etc. TEM50100F A A.20 A présentation TEM50100F B.1 mise en œuvre matérielle A B C B. Mise en œuvre matérielle TEM50100F B.2 mise en œuvre matérielle B TEM50100F B.3 mise en œuvre matérielle A Sommaire détaillé page TEM50100F 1. Implantation dans l'automate B5 2. Visualisations en face avant B7 3. Interfaces avec le procédé 3.1. Câblage des interfaces analogiques 3.1.1. Entrées analogiques 3.1.2. Sorties analogiques 3.2. Câblage des interfaces TOR 3.3. Précautions de câblage B9 B10 B10 B10 B11 B12 4. Raccordement de la liaison terminal B13 5. Implantation / caractéristiques du terminal 5.1. Dimensions et masses 5.2. Plan de perçage 5.3. Raccordement au secteur 5.4. Indice de protection B15 B15 B15 B15 B15 B C B.4 mise en œuvre matérielle B TEM50100F B.5 mise en œuvre matérielle A 1. Implantation dans l'automate Les régulateurs s'implantent dans un rack standard d'APRIL 5OOO / APRIL 7OOO. Ils occupent un emplacement double. B Il est possible d'implanter jusqu'à : - 6 régulateurs dans un automate APRIL 5OOO (uniquement 4 avec la CPU5001 et la CPU5121), - 4 régulateurs par canal d'un automate APRIL 7OOO. CTL0040 CTL0040 PSU0100 CPU5000 C Un rack standard possédant un régulateur doit être ventilé. TEM50100F CTL0040 PSU0150 CTL0040 PSU0150 APRIL5000 TEM50100F PSU0150 CTL 0040 CTL0040 CTL0040 CTL 0040 PSU0150 CTL 0040 PSU0150 PSU0150 CTL0040 PSU0150 CTL0040 CTL0040 PSU0150 B IOP7000 IOP7000 CPU7000 IOP7000 B.6 mise en œuvre matérielle APRIL7000 B.7 mise en œuvre matérielle A 2. Visualisations en face avant Le régulateur occupe un double emplacement. Seul le module le plus à gauche comporte des visualisations. Comme pour toutes les cartes APRIL 5OOO / APRIL 7OOO, les trois diodes supérieures ont pour signification : ■ Diode OK : la carte est, à l'issue de ses autotests, en état de fonctionnement. Les autotests portent sur : - la mémoire RAM, - Le checksum des PROMS, - les circuits d'acquisition analogiques. En cas d'autotests négatifs, le chien de garde de la carte reste déclenché (ouvert) et la diode OK reste éteinte. Remarque : Si la diode OK est éteinte, toutes les autres visualisations sont non significatives. ■ Diode RUN : - allumée : La carte est en fonctionnement normal ( mode marche). Si une des voies de la carte est en repli, la diode RUN reste allumée. En revanche, si la carte est globalement en repli, RUN et OK sont éteintes. - clignotante : La carte est en cours d'initialisation. ■ Diode EXT FAULT : Sans signification pour la carte régulateur. La carte comporte également un ensemble de six diodes spécifiques à la fonction régulation dont les significations sont rappelées sur le schéma ci-dessous : TEM50100F B C B.8 mise en œuvre matérielle B TEM50100F B.9 mise en œuvre matérielle A 3. Interfaces avec le procédé Les interfaces du régulateur avec le procédé et l'environnement sont réalisées par l'intermédiaire de sept connecteurs SubD : B 5 9 4 8 3 7 2 6 1 QC QV ComC ComV Ana output 0 C QC QV ComC ComV 5 4 3 2 1 9 8 7 6 Ana output1 4 sorties analogiques isolées, alimentées par l'API : 5 9 4 8 3 7 2 6 1 QC QV ComC ComV - CTL0040 : 0 - 10 V ou 4 - 20 mA - CTL0140 : ± 10 V, 0 - 10 V ou 4 - 20 mA Ana output 2 liaison RS485 vers terminal régulation L+ 1 6 2 7 3 8 4 9 5 L- Process Control Console Connexion 0V(24) - des quatres 0V(0) sorties TOR 0V(1) - de la sortie 0V(2) chien de garde 0V(3) - de l'entrée 0V(WD) arrêt local STOP - des alimentations S TOR et WdG 9 10 11 12 13 14 15 1 2 3 4 5 6 7 8 Digital i/o CTL0040 5 9 4 8 3 7 2 6 1 QC QV ComC ComV Ana output 3 +(24V) +(24V) Q0 Q1 0V(3) Q2 0V(2) Q3 I C3 WDG IC 2 +(WD) 15 14 13 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0V(1) 0V(0) I C1 I C0 Analog inputs CTL0040 4 Entrées analogiques passives, issues du procédé : - CTL0040 : 0 - 20 ou 4 - 20 mA (entrées IC0 à IC3) - CTL0140 : ± 10 V (entrées IV0 à IV3) N.B. : Dans tout ce chapitre, les connecteurs représentés sont ceux figurant sur les câbles à réaliser. Ils sont représentés côté soudure. Les broches des connecteurs mâles sont blanches, celles des connecteurs femelles sont grisées . TEM50100F B.10 mise en œuvre matérielle 3.1. Câblage des interfaces analogiques B 3.1.1. Entrées analogiques Les entrées analogiques du régulateur sont de type ■ 0 - 20 ou 4 - 20 mA (CTL0040), le choix s'effectuant par paramètrage, ■ ± 10 V (CTL0140) Ces entrées sont passives : leur alimentation doit être fournie par l'utilisateur. Elles sont câblées sur le connecteur repéré "Analog Inputs" à l'extrémité inférieure du module de droite. Les quatres voies sont repérées de 0 à 3. Pour chaque voie deux points de connexion sont disponibles : - le point d'entrée du signal analogique (repère IC ou IV), - le 0V (repère 0V). - les 0V sont reliés entre eux 0V(3) 0V(2) I C3 IC 2 15 14 13 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 IV3 IV2 0V(1) 0V(0) 0V(3) 0V(2) I C1 I C0 CTL0040 15 14 13 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 IV1 IV0 0V(1) 0V(0) (connecteurs mâles sur le câble représentés côté soudure) CTL0140 Les connexions seront réalisées en utilisant du câble torsadé blindé. La liaison des blindages à la terre sera réalisée par l'intermédiaire du capot métallisé du connecteur SubD (cf § précautions de câblage). 3.1.2. Sorties analogiques Les quatres sorties analogiques sont isolées. Chaque voie est ramenée sur un connecteur particulier (repérés de 0 à 3) Leurs alimentations sont fournies par le régulateur (voies actives). La sélection du type de sortie (4 - 20 mA, 0 - 10 V ou ±10 V) est faite par câblage : - Une sortie 4 - 20 mA sera prise entre les bornes ComC et Q C, - Une sortie 0 - 10 V sera prise entre les bornes ComV et Q V. QC QV ComC ComV 9 8 7 6 5 4 3 2 1 (connecteur mâle sur le câble représenté côté soudure) Les connexions seront réalisées en utilisant du câble torsadé blindé. La liaison des blindages à la terre sera réalisée par l'intermédiaire du capot métallisé du connecteur SubD (cf § précautions de câblage). TEM50100F B.11 mise en œuvre matérielle A 3.2. Câblage des interfaces TOR Les différentes interfaces TOR du régulateur sont regroupées sur le connecteur SubD 15 points situé à l'extrémité inférieure du module de gauche. Ce sont : - Les quatre sorties TOR 24 V DC pilotées par le programme du régulateur (entre les bornes Q0 et 0V(0) pour la sortie 0,…), - La sortie chien de garde 15 ou 24 V DC (entre les bornes +(WD) et 0V(WD)), - L'entrée 24V DC arrêt local (entre les bornes STOP et 0V(24)). Sur ce connecteur sont également ramenées les tensions régulées extérieures à fournir (+24V pour les sorties TOR, +15V ou +24V pour la sortie chien de garde). Notas : - La sortie chien de garde est à l'état 1 -dès la fin de la phase INIT et reste à 1 tant que le régulateur est OK (Version 1 du régulateur), - lorsque le régulateur est en mode RUN (versions ultérieures du régulateur) - L'entrée arrêt local doit être à l'état 1 en fonctionnement normal (contact à ouverture). L'arrêt du régulateur est obtenu en faisant passer cette entrée à zéro. +(24V) (connecteur femelle sur le câble 1 0V(24) 9 +(24V) représenté côté soudure) 2 0V(0) 0V(1) 0V(2) 0V(3) 0V(WD) STOP 10 11 12 13 14 15 3 4 5 6 7 8 Q0 Q1 Q2 Q3 WDG +(WD) Le schéma de câblage est le suivant : alimentation sorties arrêt local sortie 0 sortie 1 sortie2 sortie3 sortie chien de garde alimentation chien de garde +24 V + 24 V 0V(24) STOP Q0 0V(0) Q1 0V(1) Q2 0V(2) Q3 0V(3) WDG +(WD) 0V(WD) 1 2 9 15 3 10 4 11 5 12 6 13 7 8 14 24 V actionneur voie 0 actionneur voie 1 actionneur voie 2 actionneur voie 3 actionneur chien de garde 15 à 24 V (1) (1) : Si l'actionneur piloté par la sortie chien de garde est de type 24V, il est possible d'utiliser la même tension pour le chien de garde et pour les sorties TOR. Dans ce cas, ponter les bornes 1 et 8 d'une part, les bornes 9 et 14 d'autre part. TEM50100F B C B.12 mise en œuvre matérielle 3.3. Précautions de câblage B Les automates APRIL5OOO / APRIL7OOO ont été conçus pour faciliter la réalisation des liaisons à la terre des blindages. Toutefois, un certain nombre de précautions doivent être prises pour assurer la continuité de la liaison depuis le blindage du câble jusqu'à la terre. 3 logique interne DC /DC 4 interface 2 1 5 Terre équipotentielle de l'installation Masse mécanique de l'armoire Sur le schéma ci-dessus les principaux points à surveiller sont mis en évidence. Ce sont : 1 La connexion de la tresse du câble à la partie métallisée des connecteurs SubD. Cette liaison est assurée en serrant les demi-coques du capot sur la tresse du câble retournée sur la bague caoutchouc du diamètre approprié. 2 La fixation des connecteurs SubD sur la carte. Cette fixation est réalisée au moyen des deux vis prévues à cet effet et qui doivent être correctement serrées. (Couple de serrage 0,8 Nm) 3 La liaison de la masse de la carte à celle du rack. Cette liaison est assurée en bloquant les deux vis de maintien de la carte dans le rack. 4 La liaison de la masse mécanique du rack à celle de l'armoire puis 5 à la terre équipotentielle du bâtiment. Voir à ce sujet la documentation générale de mise en oeuvre de l'automate considéré (TEM 20000F ou TEM 30000F). TEM50100F B.13 mise en œuvre matérielle A 4. Raccordement de la liaison terminal Le câblage de la liaison avec le terminal régulation s'effectue de la manière indiquée sur le schéma ci-dessous : B SubD 9pts femelle (côté câble) Le strap 3 - 4 permet la détection par la carte de sa connexion sur la liaison. Sur les boitiers d'extrémité de la liaison, ponter les bornes 2 et 3. 1 2 3 4 3 L- L+ 1 2 3 4 5 6 7 8 9 L9 8 7 6 L+ L- 5 4 3 2 1 9 8 7 6 Mise à la terre (borne 4) à réaliser sur tous les boîtiers de la liaison 5 4 3 2 1 C L+ 1 2 3 3 CTL0040 / CTL0140 TBX0010 SubD 9pts femelle (côté câble) SubD 9pts femelle (côté câble) 1 2 3 4 3 L- L+ L1 6 2 7 3 8 4 9 5 L+ L- 5 9 4 8 3 7 2 6 1 5 9 4 8 3 7 2 6 1 L+ L- L+ L- 6 7 8 9 1 2 3 4 5 L+ 1 2 3 3 CTL0040 / CTL0140 TBX0010 SubD 9pts femelle (côté câble) 1 2 3 4 3 L- L+ L- 6 7 8 9 1 2 3 4 5 L+ L- 5 9 4 8 3 7 2 6 1 5 9 4 8 3 7 2 6 1 L+ 1 2 3 CTL0040 / CTL0140 TEM50100F 3 TBX0010 terminal régulation TER0100 Le strap 3 - 4 permet la détection par le terminal de sa connexion sur la liaison Les straps 5 - 8 et 6 - 9 réalisent la polarisation de la liaison B.14 mise en œuvre matérielle Remarque : La mise à la terre du blindage des câbles de la liaison avec le terminal régulation doit se faire en respectant les mêmes principes que pour les liaisons analogiques (cf § 3.3.). B La mise à la terre du blindage des câbles à l'arrivée sur les "T" de connexion (TBX0010) est assurée par : 1 Le serrage de la tresse sur les cavaliers des connecteurs SubD à capot métallisé, 2 Le serrage des vis de maintien des connecteurs SubD sur le boitier, 3 Le serrage de la tresse dans les étriers placés devant les connecteurs à vis, 4 La liaison de la borne 4 du connecteur à vis à la masse mécanique de l'armoire, elle même reliée à la terre (liaison aussi courte que possible). 4 3 Terre équipotentielle de l'installation 2 12 3 4 1 1 2 3 3 TEM50100F 2 1 B.15 mise en œuvre matérielle A 5. Implantation/caractéristiques du terminal 5.1. Dimensions et masses Dimensions hors tout : B longueur : 483 mm (19 ') hauteur : 221,5 mm profondeur : 322 mm Dégagement nécessaire pour les connecteurs en face arrière : 80 mm Masse : 12 kg C 5.2. Plan de perçage 483 mm 427 mm 37,7mm ∅ 7 mm 197 mm 146 mm 221,5 mm 467 mm Le trait pointillé représente la découpe à réaliser dans le cas d'un montage en armoire. 5.3. Raccordement au secteur Le raccordement est assuré au moyen d'un câble secteur normalisé fourni avec le terminal. Le raccordement de la terre est impératif. 5.4. Indice de protection Face avant (cas d'un montage en armoire) Ensemble du terminal (cas d'un montage en apparent) TEM50100F : IP 553 : IP 200 B.16 mise en œuvre matérielle B TEM50100F C.1 Programmation C D C. Programmation TEM50100F C.2 programmation C TEM50100F C.3 Programmation Sommaire page 1. Généralités TEM50100F C5 2. Paramétrage des cartes 2.1. Paramétrage de la régulation 2.2. Paramétrage du comportement sur défaut C7 C8 C10 3. Saisie des entités régulation 3.1. Composition d'une entité 3.2. Description de l'en-tête 3.3. Accès au commentaire général 3.4. Description du corps C13 C13 C14 C15 C16 4. Le mécanisme des échanges de données avec la CPU 4.1. Mécanisme d'acquisition / rafraichissement des données 4.2. Volume des échanges 4.3. Synchronisation des échanges C17 C17 C18 C19 5. Bibliothèque des BFC 5.1. Liste des boîtes fonctionnelles 5.2. Description des boîtes fonctionnelles 5.2.1. Valeur absolue d'un réel : boîte ABS 5.2.2. Intégration d'une valeur : boîte ACCUM 5.2.3. Ajustement de valeurs : boîte ADBIAS 5.2.4. Alarme sur écart entre deux valeurs numériques : boîte ALRMDEV 5.2.5. Alarme sur niveaux : boîte ALARMLEV 5.2.6. Acquisition d'une entrée analogique : boîte ANAIN 5.2.7. Pilotage d'une sortie analogique : boîte ANAOUT 5.2.8. Arc cosinus : boîte ARCCOS 5.2.9. Arc sinus : boîte ARCSIN 5.2.10. Arc tangente : boîte ARCTG 5.2.11. Duplication de valeur: boîte ASSIGN 5.2.12. Fonctions calcul : boîte CALC, KMUL... 5.2.13. Comparateur bas avec hystérésis : boîte CB 5.2.14. Comparateur haut avec hystérésis : boîte CH 5.2.15. Sélecteur de consigne distante ou locale: boîte CN 5.2.16. Comparaison de deux réels : boîte COMPAR 5.2.17. Cosinus d'un angle en radian : boîte COSINE 5.2.18. Mode de marche d'un CTL : boîte CTRL_REG 5.2.19. Réalisation d'une bande morte : boîte DEADBND 5.2.20. Réalisation d'un retard pur : boîte DELAY 5.2.21. Pilotage d'une sortie TOR : boîte DOUT 5.2.22. Ecart entre nombres avec détection de dépassement : boîte EC 5.2.23. Exponentielle : boîte EXP 5.2.24. Forçage d'une donnée numérique : boîte FN 5.2.25. Générateur de fonction : boîte FCTCHAR 5.2.26. Compensation de débit en pression : boîte FLOWP 5.2.27. Compensation de débit en température : boîte FLOWT 5.2.28. Réalisation d'un hystérésis : boîte HYST 5.2.29. Intégration de valeur : boîte INTEGR 5.2.30. Division pondérée : boîte KDIV 5.2.31. Multiplication pondérée : boîte KMUL 5.2.32. Racine carrée pondérée : boîte KSQRT C21 C21 C23 C23 C24 C26 C28 C29 C31 C32 C32 C32 C32 C33 C35 C37 C38 C39 C42 C42 C43 C44 C46 C49 C51 C52 C52 C53 C56 C57 C58 C59 C60 C60 C60 C D C.4 programmation 5.2.33. Réalisation d'une avance/retard de phase : boîte LEADLAG C61 5.2.34. Ecrêtage haut et bas d'une valeur numérique : boîte LIMITER C64 5.2.35. Logarithme népérien : boîte LN C65 5.2.36. Sélection du maximum de deux valeurs : boîte MAXI C65 5.2.37. Sélection du minimum de deux valeurs : boîte MINI C65 5.2.38. Réalisation d'une sortie chaud / froid : boîte OPRANGE C66 5.2.39. Réalisation d'un régulateur P.I.D. : boîtes PID et PID2 C68 5.2.40. Boîte fonctionnelle PID étendu : boîte PID_FF C75 5.2.41. Fonctionnement d'un régulateur : boîte PLC_LOAD C78 5.2.42. Etat de l'automate : boîte PLCSTAT C79 5.2.43. Pilotage d'une sortie en modulation de durée : boîte PULSWM C80 5.2.44. Générateur de rampe : boîte RAMP C83 5.2.45. Génération de consigne en rampe : boîte RAMP2 C85 5.2.46. Limitation de la vitesse de variation : boîte RATELIM C87 5.2.47. Initialisation de lecture rapide : boîte RD_INIT C88 5.2.48. Changement d'échelle d'une valeur numérique : boîte SCALING C89 5.2.49. Exploitation du diagnostic de l’autoréglage : boîte SELFDIAG C91 5.2.50. Correcteur PID autoréglable : boîte SELFPID C94 5.2.51. Pilotage d'une sortie servo-moteur : boîte SERVO C99 5.2.52. Pilotage d'une sortie servo-moteur : boîte SERVO2 C101 5.2.53. Sinus d'un angle en radian : boîte SINE C103 5.2.54. Sommateur pondéré : boîte SM C104 5.2.55. Split range : boîte SPLITRG C105 5.2.56. Sélection d'une valeur parmi deux : boîte SWITCH C106 5.2.57. Tangente d'un angle en radian : boîte TANGTE C106 5.2.58. Temporisation : boîte TEMPO C107 5.2.59. Mécanisme spécial d'acquisition d'entrées et de positionnement de sorties C108 5.3. Temps d'exécution des boîtes fonctionnelles C113 5.4. Fiche terminal (facultatif Cf doc. TEM50110F) C115 C TEM50100F C.5 Programmation 1. Généralités La programmation d'une application régulation comprend plusieurs phases : ■ la configuration consiste à positionner des régulateurs dans l'architecture générale de l'automate, ■ le paramétrage de la carte, qui s'effectue simultanément avec la configuration de l'automate, permet de préciser - les positions de repli des interfaces de sorties propres à la carte, - les comportements respectifs de l'U.C. et du régulateur sur ordres de changement de mode de fonctionnement, - le numéro du régulateur sur la liaison avec le terminal régulation ■ la programmation des actions de l'U.C.sur défaut grave du régulateur (défaut matériel, absence de la carte,…).Cette programmation est également effectuée lors du paramétrage du régulateur. C ■ la déclaration des variables utilisées par le régulateur. Ces déclarations sont effectuées en utilisant l'éditeur déclaration de l'application. ■ la programmation des interactions entre l'automatisme général (programme U.C.) et la régulation : - pilotage des modes de marche du régulateur selon l'état du procédé, - changement des réglages des boucles de régulation selon la phase du procédé, - modification du séquencement de l'automatisme selon l'état du procédé,… ■ la description des boucles de régulation (programme exécuté par le régulateur). Elle consiste à dessiner, en utilisant les boîtes fonctionnelles spécifiques, le schéma de la boucle et à définir la période d'échantillonnage. Les boîtes fonctionnelles sont, par exemple : - Addition pondérée de deux valeurs numériques réelles, - Réalisation d'un retard pur programmable, - Intégration de valeur, - Régulation P.I.D.,… les expressions régulation ainsi écrites seront scrutées au rythme de la période d'échantillonage choisie. ■ la gestion des sécurités et des défauts pouvant survenir en fonctionnement sur une boucle et liés au procédé ou à une mauvaise exécution d'une boîte. Cette programmation (programme exécuté par le régulateur) est effectuée par des expressions combinatoires complémentaires de celles décrivant les boucles de régulation mais avec une période de scrutation de 50 ms. Ces différentes phases de la programmation sont récapitulées sur le schéma ciaprès qui les positionne par rapport au programme global d'application. Elles sont reprises en détail dans les chapitres suivants. TEM50100F D C.6 programmation Configuration de l'automate - Positionnement des régulateurs dans l'automate - Paramétrage des cartes Déclaration des variables Déclaration des variables de la mémoire commune utilisées par la régulation (appellations, limites de variation, autorisations de modification, valeur initiale,…) C Traitements sur évènements programmation des actions de l'U.C. sur défaut grave d'un régulateur Structure des graphes commande des modes de marche des régulateurs. Traitements associés aux graphes Traitements combinatoires Pilotage des boucles de régulation en fonction de l'état du process (modification des variables de la régulation). Description des Boucles de régulation Description des boucles de régulation (composition et paramètrage),définition des périodes d'échantillonnage. Traitement des défauts liés à l'exécution des boucles. Les phases de la saisie d'une application régulation TEM50100F C.7 Programmation 2. Paramétrage des cartes Lors de la description de la configuration de l'automate, l'utilisateur renseigne, pour chaque emplacement de chacun des racks, le type de carte qui l'occupera. CONFIGURATION DE L'AUTOMATE : MODIFICATION Edition APRIL 5000 Services Paramètres RACK STANDARD SR 0 0 CATALOGUE DES CARTES DE REGULATION Régulateur CTL0040 Régulateur CTL0140 Processeur de régulation CPR1000 ANNULER C OK D Concernant la procédure d'accès à cet écran, se reporter à la documentation de mise en oeuvre du logiciel ORPHEE. L'emplacement contenant un régulateur étant sélectionné, l'utilisateur accèdera aux écrans de paramétrage correspondants en utilisant la fonction "ACCES AUX PARMETRES" du menu "PARAMETRES". TEM50100F C.8 programmation 2.1. Paramétrage de la régulation C Le numéro d'esclave du régulateur sur la liaison terminal d'atelier est une constante entière variant de 1 à 16. Ce numéro est utilisé par le terminal pour gérer le dialogue sur le réseau.Il vaut 1 par défaut. Tous les régulateurs destinés à dialoguer sur le même réseau doivent porter un numéro différent (même s'ils appartiennent à des automates différents). Le paramétrage du repli sur les sorties analogiques permet de définir le comportement de chacune des sorties des boucles de régulation lorsque la boucle correspondante (ou l'ensemble du régulateur) passe en repli. Selon le procédé piloté et le régulateur utilisé, l'utilisateur pourra choisir : - CTL0040 : maintien de la sortie en l'état ou passage à zéro. Par défaut, les sorties sont maintenues, - CTL0140 : - sorties tension : passage à -10 V ou à zéro. Par défaut, le repli est à zéro. - sorties courant : repli à 0 uniquement. Le paramétrage du repli sur les sorties TOR permet de définir le comportement de chacune des sorties lorsque la boucle qui leur est associée (ou l'ensemble de la carte) passe en repli. Selon le process piloté, l'utilisateur pourra choisir le maintien de la sortie à 0, à 1 ou le maintien. Par défaut, les sorties TOR sont maintenues. N.B. : Ces sorties sont les sorties associées aux boucles de régulation pilotant des actionneurs de type TOR (sorties modulées ou sorties servo-moteurs) ou à des alarmes (sorties banalisées),… Remarque : Une sortie passe en repli si - l'entrée EN de la BFC DOUT ou la BFC ANAOUTqui la commande passe à 0. L'ensemble de la carte passe en repli si ses auto-tests sont négatifs (diode OK éteinte) ou lorsqu'elle passe en STOP. Le schéma ci-dessus présente les valeurs par défaut des paramètres TEM50100F C.9 Programmation Le filtrage des entrées analogiques permet de s'affranchir des fluctuations rapides et non significatives des entrées mesure des boucles de régulation. Ce paramètre est une constante variant entre 20ms et 10mn (600 000 ms)ou étant égale à zéro (pas de filtrage). Il vaut zéro par défaut. Remarque : un filtrage de 20 ms correspond à une fréquence de coupure de 50 Hz, un filtrage de 10 mn correspond à une fréquence de coupure de 0,0016 Hz. Le comportement du régulateur permet à l'utilisateur de définir s'il souhaite ou non lier le fonctionnement de la régulation à celui de l'automate dans les deux cas suivants : C - ordre d'arrêt émanant de l'unité centrale (commande console STOP automate, ordre d'arrêt suite à un traitement diagnostic %TDn,…) - option arrêter Cette option permet de lier le fonctionnement du régulateur à celui de l'unité centrale : L'arrêt général émanant de l'U.C. est accepté également par le régulateur, - option continuer : Le régulateur continue à piloter la régulation, et à dialoguer avec la mémoire centrale (lecture et écriture des variables partagées)(1). L'arrêt de la régulation ne peut alors être obtenu que par la clé matérielle en face avant de l'U.C., par une commande console adressée spécifiquement au régulateur, par l'entrée arrêt local ou par une commande du terminal. - perte du dialogue avec l'unité centrale (défaut de dialogue sur le réseau d'entrées / sorties, mise hors tension du rack principal, débrochage de la liaison,…). - option arrêter Cette option permet d'arrêter le régulateur (avec maintien des sorties) lorsque le dialogue avec l'U.C. est interrompu. - option continuer Dans ce cas, le régulateur effectue ses calculs avec les derniéres valeurs des variables qui lui ont été transmises (1) et positionne ses sorties. Le dialogue avec le terminal se poursuit normalement. Lorsque la communication est rétablie, une mise à jour des variables partagées entre le régulateur et l'unité centrale est effectuée. Seuls le terminal et l'entrée arrêt local peuvent alors intervenir sur le fonctionnement du régulateur. (1) : Le mécanisme de dialogue entre le régulateur et la mémoire commune est décrit au chapitre C.3.4. TEM50100F D C.10 programmation 2.2. Paramétrage du comportement sur défaut Cet écran permet de programmer le comportement de l'automate sur les différents types de défaut susceptibles d'apparaître au niveau du régulateur. PARAMETRES DIAGNOSTIC AUTOMATE DE LA CARTE CTL0040 CONTINUER ARRETER DEFAUT CONFIGURATION DEFAUT INTERNE DEFAUT EXTERNE NO RUN RUN C O O O O O O O O O O DECLENCHER O O O O O %TD %TD %TD %TD %TD Cet écran permet, dans chacun des cinq cas proposés, de programmer les actions correspondantes : - continuer la scrutation cyclique normale du programme automate en ignorant le défaut, - passer l'automate en mode arrêt, - déclencher un traitement sur évènement de type TD dont le numéro est précisé. Il est possible de demander l'exécution d'un traitement de type TD puis de programmer soit un arrêt soit la poursuite de l'exécution, en utilisant à la fin de l'entité TD les mots clés %CONT ou %STOP (cf manuel de programmation ORPHEE, section traitement sur évènements). L'option par défaut, à la fin d'un TD, est de CONTINUER. Le détail de la programmation des traitements sur évènements de type TD est décrit dans la documentation de mise en oeuvre du logiciel ORPHEE, ref TEM10000F. Concernant le régulateur, on trouvera ci-dessous la liste des défauts des différents types décrits : - Défauts configuration : - Carte absente ou d'un type différent de celui déclaré - Défaut interne perturbant le dialogue sur le réseau d'entrées / sorties, Rétablir la configuration correcte ou changer la carte - Défauts internes : - Défaut de la chaîne d'acquisition analogique Ce type de défaut nécessite obligatoirement le remplacement de la carte. - Défauts externes : Catégorie sans objet pour le régulateur TEM50100F C.11 Programmation - NO RUN : - passage de la carte en mode stop Remarque : Si la configuration comporte une carte d'archivage, un défaut ou une absence de programme d'application dans le régulateur (suite à un échange de cartes par exemple) pourront être réparés automatiquement (rechargement automatique du programme à partir de la carte d'archivage). Dans ce cas, l'automate peut passer en mode RUN avant que le régulateur ne soit opérationnel. Pour permettre ce démarrage, il est impératif de programmer le diagnostic «NO RUN» à «CONTINUER» (ou %TD puis «CONTINUER»). C - RUN : Traitement diagnostic exécuté lorsque la carte revient en mode marche normale après un arrêt. D TEM50100F C.12 programmation C TEM50100F C.13 Programmation 3. Saisie des entités régulation L'objet de ce chapitre est de présenter les particularités des entités régulation du point de vue de leur saisie (programmation). Ces entités se programment en utilisant un éditeur tout à fait analogue à celui utilisé pour les autres entités combinatoires de l'application. Le mode opératoire de cet éditeur n'est donc pas décrit ici en détail. Le lecteur non familiarisé avec cet éditeur se reportera au manuel d'utilisation du langage ORPHEE. L'accès à cet éditeur s'effectue en sélectionnant l'icône Régulation au niveau de l'atelier de programmation. 3.1. Composition d'une entité Les Entités Régulation (%REn) sont regroupées dans la section régulation de l'application. Seize entités régulation maximum peuvent être destinées à un même régulateur. Une entité régulation décrit une ou plusieurs boucles (4 maximum). Dans le cas ou l'entité décrit plusieurs boucles, celles ci devront : - appartenir à la même carte, - avoir la même période d'échantillonnage, - avoir la même condition de validation. D En pratique, afin d'améliorer la lisibilité du programme, une même entité ne décrira plusieurs boucles que si celles-ci sont très fortement correlées (boucles cascadées, régulation de rapport,…). Une entité régulation se compose d'une en-tête, d'un commentaire général et d 'un corps : %RE0 CARTE 001 Période (en sec.) 0,1 En tête CEXT Commentaires Commentaire (1 page écran) %ER10 %ER20 %ER30 … (Expressions régulation, scrutées à l'échantillonnage) Corps %EC70 %EC80 … TEM50100F (Expressions combinatoires, scrutées toutes les 50 ms) C C.14 programmation L'en-tête décrit, comme pour une entité combinatoire, les caractéristiques générales de l'entité (appellation, condition de validation,…). Elle comporte en outre deux paramètres complémentaires : la période d'échantillonnage TE et l'adresse du régulateur destinataire. Le commentaire général est une zone de commentaires libres (1 page écran maximum) où l'utilisateur peut décrire son application, le contenu de sa boucle, les différents fonctionnements associés,… N.B. : Outre ce commentaire général, l'utilisateur dispose d'une ligne de commentaire associée à chaque expression. C Le corps des entités régulation est composé de deux types d'expressions : - Les expressions régulation (%ERn) qui décrivent, en utilisant les boîtes fonctionnelles spécifiques, le schéma de la boucle de régulation proprement dite. Ces expressions réalisent la fonction de correction du procédé. Elles sont scrutées au rythme de la période d'échantillonnage. - Les expressions combinatoires (%ECn) qui décrivent les traitements associés aux défauts pouvant survenir sur une boucle en cours d'exécution. Ces expressions réalisent la fonction de surveillance du procédé. Elles sont scrutées toutes les 50 ms. Les entités régulation ayant la plus faible période d'échantillonnage sont scrutées en priorité. Lorsqu'une entité décrit plusieurs boucles, celles-ci sont scrutées dans l'ordre de leur description. 3.2. Description de l'en-tête L'accès à l'en-tête de l'entité s'effectue à partir de l'écran général de saisie de l'éditeur régulation en sélectionnant la fonction ENTETE du menu ACCES. l'éditeur propose alors l'écran ci-dessous : Edition Services %RE xxx NOM ENTITE Mise en page Accès () ENTETE %RExxx EXEMPLE Période (en secondes) 0,1 CEXT TEM50100F CARTE 001 C.15 Programmation Sur cet écran, l'utilisateur renseigne : ■ L'adresse du régulateur destinataire, sous la forme d'une constante numérique : X X X ↕ ↕ ↕ N°canal N°rack N°Emplacement Un contrôle de cohérence entre cette adresse et la configuration programmée est effectué lors de la validation de l'application. ■ La période d'échantillonnage de la (ou des) boucles de régulation décrite(s) dans l'entité. Ce paramètre peut être donné sous forme de constante numérique, de constante %KFD ou de réel (désigné par son identificateur ou son appellation). La période d'échantillonnage est donnée en secondes. Elle peut varier de 0.01 s à 7200 s. Elle est à 100 ms par défaut. Un même régulateur ne peut supporter plus de deux boucles à la période minimale de 0.01 s. ■ La condition extérieure de validation de la boucle. Cette condition se programme sous forme d'un schéma à relais d'au maximum trois contacts en série et trois branches en parallèle. Tant que la condition extérieure de validation est maintenue : - les expressions régulation sont scrutées au rythme de la période d'échantillonnage - les expressions combinatoires sont scrutées toutes les 50 ms. Par défaut, l'entité est considérée comme validée en permanence. A la retombée de la condition de validation, les sorties TOR et analogiques restent en l'état. 3.3. Accès au commentaire général L'accès à l'écran de commentaire général se fait à partir du menu «ACCES» de l'écran général de saisie en sélectionnant la fonction «COMMENTAIRE». L'éditeur propose alors un écran de saisie permettant au programmeur de décrire en détail le fonctionnement de sa boucle de régulation ainsi que les différents paramètres et leurs réglages. Le commentaire général associé à une entité régulation est limité à une page écran TEM50100F C D C.16 programmation 3.4. Description du corps Les particularités de l'éditeur régulation sont au nombre de trois: ■ Nécessité de préciser si l'expression en cours d'écriture est du type expression régulation (%ERn) ou du type expression combinatoire (%ECn). Ce choix se fait en sélectionnant le type désiré dans le menu "Services" de l'écran de saisie. En règle générale, pour une meilleure lisibilité du programme, il est conseillé de grouper toutes les %ER relatives à une même boucle puis toutes les %EC relatives à cette même boucle. C ■ Utilisation d'une bibliothèque de boîtes fonctionnelles (B.F.C.) spécifiques à la régulation. Seules ces boîtes sont proposées en cours de programmation d'une entité régulation. Ces boîtes sont décrites en détail dans le paragraphe 3.6. ci après. Une expression régulation ne peut contenir qu'une seule BFC PID. ■ Existence de la fiche terminal qui permet de préciser quels seront les paramètres accessibles depuis le terminal. Cette fiche est accessible, lorsque la boîte fonctionnelle P.I.D. est sélectionnée, en sélectionnant la fonction «FICHE TERMINAL» dans le menu «ACCES». cf §3.7. Cette fiche est optionnelle. Elle sera accessible par le terminal lorsque le champ «nom de la boucle» est renseigné. Remarque 1 : Lors de la création de son schéma de régulation, l'utilisateur a la possibilité d'utiliser des constantes ou des variables mémoire pour renseigner les liens externes et les paramètres internes des boîtes fonctionnelles. Il est conseillé de limiter l'utilisation des variables mémoire aux seules variables que l'on souhaite pouvoir visualiser à la console ORPHEE ou sur le terminal et / ou modifier par programme. Voir ci-après le détail du mécanisme. Remarque 2 : Toutes les variables numériques manipulées par la régulation sont des réels. Ceux-ci peuvent varier entre -4. 10 +18 et -1. 10 -18 d'une part, entre 1. 10-18 et 4 . 10 +18 d'autre part : -4. 10 +18 limite basse TEM50100F -1. 10 -18 =0 1. 10-18 4 . 10 +18 limite haute C.17 Programmation 4. Le mécanisme des échanges de données avec la CPU 4.1. Mécanisme d'acquisition / rafraîchissement des données Lorsque l'utilisateur affecte une appellation ou un nom de variable à un paramètre caché ou à un lien externe d'une boîte fonctionnelle, le système identifie le type (binaire ou réel, entrée ou sortie) de la variable concernée. Si la variable est placée d'une part en entrée d'une B.F.C., d'autre part en sortie, elle est considérée comme variable de sortie (du point de vue du régulateur). Cela signifie que les écritures éventuelles de cette donnée par le programme d'application, notamment à l'initialisation, ne seront pas transmises au régulateur). C Exemple : Soit l'entité régulation ci-dessous : %ER10 %MX1 %MX0 %MX2 D %MX3 %ER20 %MX2 KSQRT ANAIN EN OK PV CHAN = 0 TYPE = 2 EN %FD6000 a OK RESU K = %FD6002 FLOWP EN %MX11 OK %FD6008 PMAX = %FD6004 PMIN = %FD6006 PREF = 1 Les bits %MX0 et %MX1 sont lus en mémoire commune, les bits %MX3 et %MX11 sont écrits en mémoire commune, le bit %MX2 lu et écrit, est considéré comme variable à écrire, les réels %FD6002, %FD6004 et %FD6006 sont lus en mémoire commune, les réels %FD6000 et %FD6008 sont écrits en mémoire commune. Dans l'exemple précédent, le bit %MX2 ne pourra pas être positionné directement à une valeur initiale par l'UC. Si cette initialisation est nécessaire, il faudra passer par une variable intermédiaire, accessible en lecture, et mise en série (initialisation à 0) ou en parallèle (initialisation à 1) sur l'équation qui positionne %MX2. De même, dans le cas d'un réel considéré comme variable à écrire, il faudra pour l'initialiser, utiliser un autre réel et commuter par une BFC SWITCH pour charger la valeur initiale. Après un chargement de programme, les variables de sortie sont initialisées à zéro (jusqu'au premier échantillonnage de la boucle considérée). Après une transition STOP --> RUN ou OFF--> ON, les variables de sortie et les %MX restent dans l'état antérieur à la transition (jusqu'au premier échantillonnage de la boucle considérée). TEM50100F C.18 programmation 4.2. Volume des échanges Les variables sont échangées entre l'unité centrale et le régulateur par «paquets» de variables d'un type cohérent. La taille des «paquets» est la suivante : - 60 réels en entrée, - 60 bits d'entrée, - 60 réels en sortie, - 11 bits en sortie Le nombre des «paquets» susceptibles d'être transmis, pour chaque régulateur, est de : - Trois en entrée, - Six en sortie. C Le système assure le regroupement des variables par type de façon a optimiser l'utilisation des paquets. L'utilisateur ne doit se préocuper que du nombre total de variables utilisées par les différentes boucles présentes sur le régulateur et de comparer ce résultat aux capacités maximum d'échanges. Le bit d'entrée %IXxxx31 est positionné à 1 par le régulateur pendant la phase d'acquisition rafraichissement des données en mémoire commune. Ce bit peut être exploité par l'utilisateur dans le programme d'application pour assurer la cohérence des données. Exemples : 1 - Les quatres boucles de la carte sont utilisées. Elles sont de taille et de complexité sensiblement équivalentes. L'utilisateur dispose pour chacune d'elles de : - 30 réels en entrée, - 30 réels en sortie, - 15 bits en entrée, - 11 bits en sortie. 2La boucle N° 1 demande : 60 réels et 20 bits en entrée, 40 réels et 20 bits en sortie, La boucle N° 2 demande : 30 réels et 10 bits en entrée, 20 réels et 10 bits en sortie, La boucle N° 3 demande : 20 réels et 10 bits en entrée, 20 réels et 10 bits en sortie, La boucle N° 4 demande : 10 réels et 10 bits en entrée, 20 réels et 4 bits en sortie, Totaux : En entrée : 120 réels , soit deux «paquets» et 50 bits, soit un «paquet». En sortie : 100 réels, soit deux «paquets» et 44 bits, soit quatre «paquets». Les totaux sont égaux à trois «paquets» d'entrée et six «paquets» de sortie. La programmation est correcte bien que la boucle N°1 demande des capacités d'échange très au delà de la moyenne. Remarque 1: Lorsque les capacités d'échange de la carte sont dépassées, cela se traduit par le diagnostic "DEFAUT LOGIQUE" après le chargement du programme. La Led 1 (absence programme) est allumée en face avant. Le débordement de la capacité d’échange est indiqué lors de la génération de code avec Orphée ≥ 4.2. Remarque 2: A ces capacités d'échange s'ajoutent les 27 variables tabulées (adresses %IXxxx04 à %IXxxx30)qui permettent de renvoyer à l'unité centrale des informations (alarmes,…) au rythme du cycle automate, en utilisant la boîte fonctionnelle DOUT. TEM50100F C.19 Programmation 4.3. Synchronisation des échanges Le cycle de rafraîchissement des données en mémoire CPU exécuté par la carte est réalisé même si les entités %RE n’ont pas de condition de validation active. Les échanges lecture / écriture de données dans la mémoire commune sont effectués selon le chronogramme ci dessous : Echantillonnage boucle %RE1 Activité Régulateur Exécution %ER de %RE1 Echantillonnage boucle %RE5 Exécution %ER de %RE5 Echantillonnage boucle %RE6 Horloge 50ms Exécution %ER de %RE6 C Exécution des %EC Stockage des données à transférer en mémoire commune Mise à jour des données lues en mémoire commune %IXxxx31 D Transfert des données Activité U.C. Cycle U.C. (1) Cycle U.C. (1) (2) Cycle U.C. (1) (2) Cycle U.C. (1) : Rafraichissement mémoire commune (2) : Mise à jour partielle des données échangées entre l'U.C. et le régulateur t ■ Le régulateur signale le début de la procédure de transfert des données en mettant à 1 le bit %IXxxx31 (Ce bit est tranféré à l'UC par le mécanisme de tabulation). ■ De façon synchrone avec l'exécution des entités régulation (c.à.d. en attendant la fin de l'exécution de l'entité en cours), il stocke les données à écrire en mémoire commune dans une zone tampon, ■ Il effectue l'ensemble des transferts avec la mémoire commune (lecture / écriture) ■ Egalement de façon synchrone avec l'exécution des entités régulation, il fait la mise à jour de sa mémoire avec les données lues en mémoire commune, ■ Il signale la fin de la procédure de transfert en mettant à zéro le bit %IXxxx31. Ce bit est maintenu à l'état zéro pendant au minimum un cycle U.C. Ce chronogramme montre que les transferts de données peuvent s'étendre sur plusieurs cycles de l'U.C. Si la cohérence entre les différentes données lues ou écrites doit être préservée, Il faut s'interdire (côté U.C.) d'exécuter les entités manipulant ces données pendant que le bit %IXxxx31 est à l'état 1. Ceci peut être fait en placant le bit %IXxxx31 dans la condition de validation des entités U.C. concernées. TEM50100F C.20 programmation C TEM50100F C.21 Programmation 5. La bibliothèque des BFC 5.1. Liste des boîtes fonctionnelles Fonction Nom Utilisation BFC d'interfaces : Acquisition d'une entrée analogique Positionnement d'une sortie analogique Acquisition d'une entrée comptage/fréquence Acquisition d'une entrée TOR Activation d'une sortie TOR Chaud / froid Etat de l'automate Pilotage d'une sortie TOR en modulation de durée Initialisation des lectures rapides Pilotage d'une sortie servo-moteur Split range Lecture rapide d'une entrée Ecriture rapide d'une sortie Initialisation des écritures rapides Mode de fonctionnement d'un régulateur ANAIN ANAOUT CPTIN DIN DOUT OPRANGE PLCSTAT PULSWM RD_INIT SERVO, SERVO2 SPLITRG WORDIN WORDOUT WR_INIT PLC_LOAD EC EC EC EC EC ABS ARCCOS ARCSIN ARCTG CALC COSINE EXP KMUL KDIV KSQRT LN SINE SM TANGTE EC EC EC EC EC EC EC EC EC EC EC EC EC EC EC EC EC EC EC EC ER ER ER ER ER ER ER ER ER ER ER ER ER ER BFC de calcul : Valeur absolue d'un réel Arc cosinus en radian Arc sinus en radian Arc tangente en radian Fonction calcul (Ka * a + Kb * b) Cosinus d'un angle en radian Exponentielle Multiplication pondérée Division pondérée Racine carrée pondérée Logarithme népérien Sinus d'un angle en radian Sommateur pondéré Tangente d'un angle en radian TEM50100F ER ER ER ER ER ER ER ER ER ER ER ER ER ER C D C.22 programmation BFC d'alarmes et de limitations : Alarme sur écart entre deux valeurs numériques Alarme sur niveaux (HHA,HA,LA,LLA) Comparateur bas avec hystérésis Comparateur haut avec hystérésis Comparaison de deux réels Bande morte Ecartentre2nombresavecdétectiondedépassement Réalisation d'un hystérésis Ecrêtage haut et bas d'une valeur numérique Sélection du maximum de deux valeurs Sélection du minimum de deux valeurs Limitation de la vitesse de variation de la sortie Diagnostic de l’autoréglage Sélection d'une valeur parmi deux suivant état C ALRMDEV ALRMLEV CB CH COMPAR DEADBND EC HYST LIMITER MAXI MINI RATELIM SELFDIAG SWITCH EC EC EC EC EC EC EC EC EC EC EC ER ER ER ER ER ER ER ER ER ER ER ER EC ER EC ER ACCUM ADBIAS ASSIGN CN DELAY FCTCHAR FLOWP FLOWT FN INTEGR RAMP RAMP2 SCALING TEMPO ER EC EC ER EC ER ER EC ER EC ER EC ER EC ER ER ER ER EC ER ER BFC de fonctions : Intégration de valeur Ajustement de valeurs Duplication de valeur Selecteur de consigne distante ou locale Retard pur Générateur de fonction (définie par 11 points max.) Compensation de débit en pression Compensation de débit en température Forçage d'une donnée numérique Intégration de valeur Générateur de rampe Suivi d'une consigne Changement d'échelle d'une valeur numérique Temporisation BFC correcteurs Avance / retard de phase Régulateurs P.I.D. Régulateur P.I.D. étendu Régulateurs P.I.D. autoréglable LEADLAG PID, PID 2 et PID_FF PID_FF SELFPID BFC commande des régulateurs Pilotage des modes de marche d'un régulateur CTRL_REG ER ER ER ER CPU (1) Avertissement : Dans ce qui suit, les paramètres facultatifs sont repérés par la mention (f). Le nom complet des paramètres en anglais figure entre parenthèses à côté de leur abréviation. (1) : La BFC CTRL_REG est utilisée dans le programme de la CPU. Elle est accessible dans les entités %CC. TEM50100F C.23 Programmation 5.2. Description des boîtes fonctionnelles 5.2.1. Valeur absolue d'un réel : boîte ABS Cette BFC calcule la valeur absolue et le signe du réel fourni en entrée. Elle est utilisée, par exemple, pour changer le sens de fonctionnement d'un actionneur (avance / retrait d'un axe,) selon le signe de la commande. C OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC Appellation utilisateur EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte (= 1 par défaut) a: valeur d'entrée Type : réel ABS EN OK abs a sign Lorsque EN = 0, toutes les sorties sont à 0. TEM50100F abs (f) : valeur absolue de l'entrée Type : réel sign (f) : signe de l'entrée = 0 si a ≥ 0 = 1 si a < 0 Type : binaire C.24 Programmation 5.2.2. Intégration d'une valeur : boîte ACCUM Cette boîte permet d'intégrer une valeur pendant un temps d'intégration TINT. Tant que le temps limite d'intégration TINT n'est pas atteint, la boîte effectue la sommation de l'entrée PV à chaque cycle d'échantillonnage, sommation multipliée par le coefficient Te / TINT : ACCU(t) = ACCU (t-1) + PV (t). Te / TINT ACCU(0)= INI C Lorsque le temps écoulé atteint le temps limite d'intégration, le comptage est arrêté, la sortie restant figée à sa dernière valeur. Le bit END passe à 1. Une fois la boîte réinitialisée (CLR), la sommation redémarre à partir de la valeur initiale. Appellation utilisateur EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC ACCUM * PV (Process Value) : variable numérique à intégrer Type : réel OK PV ACCU ACCU : intégrale de la valeur numérique d'entrée Type : réel EN CLR END (f) : variable binaire signalant que le temps d'intégration est écoulé. END CLR (CLeaR) : variable binaire de remise à zéro de l'intégration Paramètres cachés de la BFC ACCUM INI (f) : valeur initiale d'intégration = 0 par défaut TINT (INTégration Time) : temps d'intégration en secondes Type : réel ou constante INI TINT ANNULER OK Remarque : L'intégration s'effectue si ACCU/PV est ≤ à 1.6107 Lorsque la boîte est dévalidée (EN = 0) : - la sortie OK passe à 0, - la sortie ACCU est maintenue, - la sortie END passe à 0. Nota : Cette boîte fonctionnelle est utilisable exclusivement dans les expressions régulations (%ERn) de la section régulation. TEM50100F C.25 Programmation C Exemple : Si l'entrée PV est maintenue constante, la sortie ACCU sera égale à cette constante au bout du temps d'intégration TINT. Utilisation en régulation : L'intégration de valeur permet de totaliser sur une période donnée une grandeur mesurée à intervalles réguliers. Exemple : Intégration d'un débit permettant d'obtenir un volume sur un intervalle de temps connu. Cette information ne sert pas dans la régulation proprement dite mais est utilisée à des fins de bilan matière. TEM50100F C.26 Programmation 5.2.3. Ajustement de valeurs : boîte ADBIAS Appellation utilisateur C EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte XIN : variable numérique à incrémenter (décrémenter) Type : réel UP : entrée incrémentation Type : binaire OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC ADBIAS EN OK XIN ACCU UP XOUT : valeur numérique de sortie Type : réel DOWN DOWN : entrée décrémentation Type : binaire La sortie XOUT de la boîte ADBIAS est égale à l'entrée XIN incrémentée (respectivement décrémentée) selon une loi exponentielle à chaque scrutation tant que l'entrée UP (respectivement DOWN) est maintenue. XOUT est réinitialisée à la valeur XIN lorsque les deux entrées UP et DOWN sont présentes simultanément. - Si XIN est hors limites, - Si la saturation est atteinte, - Si EN = 0, OK = 0 et XOUT = valeur limite OK = 1 et XOUT = valeur limite, OK = 0 et XOUT = XIN Nota : Cette boîte fonctionnelle est utilisable exclusivement dans les expressions combinatoires (%ECn) de la section régulation. TEM50100F C.27 Programmation Utilisation en régulation : Cette boîte peut être utilisée : ADBIAS LIMITER EN CONSCAL HA XIN UP XOUT XIN XOUT HA 1. UP HA 0. LA DOWN CONSOPT LA LA DOWN - pour ajustement par l'opérateur d'une consigne calculée : Dans ce schéma, la consigne calculée (CONSCAL) peut être modifiée par l'opérateur via les entrées UP et DOWN pour donner la consigne optimisée (CONSOPT) tant que les limites HA et LA ne sont pas atteintes. - pour le pilotage de la commande d'une boucle en manuel : La sortie commande (OV) du PID est rebouclée sur l'entrée copie commande (MOV) de la boîte PID par l'intermédiaire de la boîte ADBIAS. Lors du passage en manuel de la boucle, il n'y a aucun à coup sur la commande qui peut ensuite être pilotée par les entrées UP et DOWN de ADBIAS. TEM50100F C C.28 Programmation 5.2.4. Alarme sur écart entre deux valeurs numériques : boîte ALRMDEV Cette boîte calcule l'écart entre ses deux valeurs numériques d'entrée (a et b) et positionne un bit d'alarme (DEVA) lorsque cet écart dépasse le seuil DEV. Appellation utilisateur C EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte a: 1ère valeur numérique à comparer Type : réel ou constante OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC ALRMDEV * EN DEVO (DEViation Output) (f) : valeur numérique de l'écart a – b Type : réel OK a DEVO b DEVA DEVA (DEViation Alarm) (f) : variable binaire signalant que l'écart entre les deux entrées est supérieur au seuil b: 2ème valeur numérique à comparer Type : réel ou constante Paramètres cachés de la BFC ALRMDEV DEV : seuil de déviation Type : réel ≥ 0 DEV ANNULER DEVA = 1 lorsque valeur absolue (a - b) ≥ DEV. DEV est un réel positif. La valeur de l'écart est disponible en sortie : DEVO = a - b. Lorsque EN = 0, les sorties OK, DEVA et DEVO sont mises à 0. Utilisation en régulation : Surveillance de l'écart mesure - consigne TEM50100F OK C.29 Programmation 5.2.5. Alarmes sur niveaux : boîte ALRMLEV Cette boîte positionne quatre bits d'alarme selon la valeur de la variable réelle d'entrée XIN par rapport à quatre seuils. Les quatre seuils doivent être renseignés et les valeurs correspondantes doivent respecter la progression : HH > H > L > LL. Dans le cas contraire, le bit OK est positionné à 0. Appellation utilisateur EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC ALRMLEV * EN OK XIN HHA XIN : variable numérique d'entrée Type : réel variables binaires (f) d'alarme HHA pour alarme seuil très haut HA pour alarme seuil haut LA pour alarme seuil bas LLA pour alarme seuil bas HA LA LLA Paramètres cachés de la BFC ALRMLEV valeurs numériques des seuils d'alarme : HH pour seuils très haut H pour seuil haut, L pour seuil bas LL pour seuil très bas Types : réels ou constantes HH H L LL ANNULER TEM50100F OK C C.30 Programmation LL L H HH XIN 0 LLA LA HA C HHA Lorsque la boîte est dévalidée (EN à 0), toutes les sorties sont à 0. De même, lorsque la boîte n'est pas exécutée correctement OK est à 0 ainsi que toutes les sorties. Utilisation en régulation : Ce type de fonction est d'un usage extrêmement courant en régulation pour assurer toutes les surveillances et les alarmes (contrôle de niveaux, de température,…). TEM50100F C.31 Programmation 5.2.6. Acquisition d'une entrée analogique : boîte ANAIN Cette boîte réalise l'acquisition d'une entrée analogique du régulateur (repérée par son N° de voie) et sa conversion en une grandeur numérique utilisable dans le schéma de la boucle de régulation. Les entrées de la carte de régulation sont des entrées courant variant de 0 à 20 mA (Type 1) ou de 4 à 20 mA (Type 2) ou des entrées tension ± 10 V (Type 3) ou entrées thermocouples ou Pt100 (type 6). La sortie PV est mise à l'échelle sur l'intervalle [0.0 ; 1.0] (soit 0, 100%) (types 1 et 2) ou sur l'intervalle [-1.0 ; 1.0] (soit -100%, + 100%) (type 3). Si l'entrée est en dessous de 4 mA et que type = 2, le bit ALRM est positionné : - Si le capteur est mal étalonné (3mA ≤ valeur de l'entrée < 4 mA), ALRM = 1, PV = 0 et OK = 1. - Si le capteur est en défaut (valeur de l'entrée < 3 mA), ALRM = 1, PV = 0 et OK = 0. Si type = 1, aucune alarme n'est générée. OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC Appellation utilisateur ANAIN * EN PV (Process Value) : valeur numérisée correspondant à la valeur analogique lue en entrée. Type : réel OK PV EN (ENable) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte ALRM (f) : variable binaire signalant que la voie est hors limites (< 4 mA) ALRM CHAN : N° de la voie d'entrée à acquérir (de 0 à 3) Type : constante numérique TYPE : 0-20 mA → Type 1 4-20 mA → Type 2 ± 10 V → Type 3 Paramètres cachés de la BFC ANAIN CHAN TYPE ANNULER OK La valeur de PV prend en compte le filtrage défini dans les paramètres d'initialisation. Si la boîte est dévalidée (EN = 0), toutes les sorties sont à zéro. - si la BFC s'adresse à un régulateur CTL0040, seuls les types 1 et 2 sont valides (OK = 0 si type = 3 sur un régulateur CTL0040), - si la BFC s'adresse à un régulateur CTL0140, seul le type 3 est valide (OK = 0 si type = 1 ou 2 sur un régulateur CTL0140). Nota : Le type 3 est disponible à partir de la version 4.2 d'ORPHEE. TEM50100F C C.32 Programmation 5.2.7. Pilotage d'une sortie analogique : boîte ANAOUT Cette boîte assure la conversion de la commande issue de la chaine de régulation en une grandeur admise par les sorties analogiquesde la carte (0.10V ou 4-20mA pour la CTL0040, ± 10V pour la carte CTL0140) . C'est la sortie "classique" d'une boucle de régulation, permettant de piloter un actionneur analogique. Appellation utilisateur OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC ANAOUT * C EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte OV (Output Value) : valeur numérique d'entrée Type : réel (entre - 1.0 et 1.0) EN OK OV Paramètres cachés de la BFC ANOUT CHAN : N° de la voie de sortie à activer (de 0 à 3) TYPE : 0-10 V → Type 1 4-20 mA → Type 2 ± 10 V → Type 3 CHAN TYPE ANNULER OK Si OV non compris entre 0 et 100% pour type = 1 ou 2, si OV non compris entre -100% et 100% pour type = 3, ou si EN = 0, la sortie OK est à 0 et la sortie analogique passe en position de repli paramètre. Nota : le type 3 est disponible à partir de la version 4.2 d'ORPHEE. 5.2.8. Arc cosinus : boîte ARCCOS Voir § 5.2.12. ci-dessous 5.2.9. Arc sinus : boîte ARCSIN Voir § 5.2.12. ci-dessous 5.2.10. Arc tangente : boîte ARCTG Voir § 5.2.12. ci-dessous TEM50100F C.33 Programmation 5.2.11. Duplication de valeur : boîte ASSIGN Cette boîte permet de dupliquer une valeur numérique d'entrée de façon à fournir la même valeur d'entrée à deux BFC en aval. Appellation utilisateur EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC ASSIGN EN IN (Input) : valeur d'entrée Type : réel OK IN OUT1 (Output 1) (f) : OUT1 = IN Type : réel OUT1 OUT2 OUT2 (Output 2) (f) : OUT2 = IN Type : réel Lorsque EN = 0, OUT1 et OUT2 ne sont pas affectés. Dans ce cas les sorties OUT1 et OUT2 ne seront mémorisées que si les sorties sont renseignées. Exemple d'utilisation : 1°) Ajustement de paramètres selon le point de fonctionnement. La BFC ALARMLEV valide, en fonction de ces seuils HA et LA l'une ou l'autre des deux boîtes ASSIGN. Ceci a pour effet d'affecter soit la valeur TIH soit la valeur TIL au paramètre TI fourni ultérieurement au PID. ALRMLEV ASSIGN SP XIN HA EN TIH LA IN OUT1 TI ASSIGN EN TIL TEM50100F IN OUT1 TI C C.34 Programmation 2°) La valeur de la mesure aquise par une boîte ANAIN, doit être fournie d'une part à l'entrée PV de la boîte PID, d'autre part à la boîte SCALING pour réaliser une mise à l'échelle physique avant affichage : ANAIN ASSIGN PV C IN OUT1 PID PV OUT2 SCALING XIN TEM50100F C.35 Programmation 5.2.12. Fonctions calcul : boîtes CALC, KMUL,… Les boîtes de calcul permettent de réaliser diverses opérations sur une (ou deux) grandeur(s) numérique(s). Elles se présentent toutes sous la forme générique suivante (le nombre des paramètres et / ou des coefficients variant selon le calcul à effectuer): Appellation utilisateur EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC CALC * EN a: 1er opérande de l'opération à effectuer Type : réel ou constante RESU (RESUlt) : résultat de l'opération Type : réel OK a RESU b b: 2ème opérande de l'opération à effectuer Type : réel ou constante Ka (f) : 1er coefficient de l'opération (1. par défaut) Type : réel ou constante Kb (f) : 2ème coefficient de l'opération (1. par défaut) Type : réel ou constante Paramètres cachés de la BFC CALC Ka Kb ANNULER OK Douze boîtes sont disponibles, selon le calcul que l'on souhaite effectuer : ARCCOS : calcule l'arc cosinus de la valeur figurant en entrée. Celle-ci doit être comprise entre 0. et 1. Le résultat est exprimé en radians. RESU = Arccos (a) ARCSIN : calcule l'arc sinus de la valeur figurant en entrée. Celle-ci doit être comprise entre 0. et 1. Le résultat est exprimé en radians. RESU = Arcsin (a) ARCTG : calcule l'arc tangente de la valeur figurant en entrée. Le résultat est exprimé en radians. RESU = Arctg (a) CALC : réalise l'addition pondérée de deux variables numériques d'entrée : RESU = Ka . a + Kb . b KMUL : réalise la multiplication pondérée des valeurs numériques d'entrée : RESU = K . a . b TEM50100F C C.36 Programmation KDIV : réalise la division pondérée des valeurs numériques d'entrée : RESU = K . a / b Le résultat de la division par zéro est égal à zéro. Le bit OK est alors positionné à zéro. KSQRT : extrait la racine carrée de la valeur numérique d'entrée : RESU = K . rac(a) EXP C : calcule l'exponentielle de la valeur numérique d'entrée : RESU = exp (a) LN : calcule le logarithme népérien de la valeur numérique d'entrée : RESU = Ln (a) SINE : calcule le sinus de l'angle figurant en entrée. Celui ci doit être exprimé en radians dans l'intervalle (- 4096. π , 4096. π) RESU = sin (a) COSINE : calcule le cosinus de l'angle figurant en entrée. Celui ci doit être exprimé en radians dans l'intervalle (- 4096. π , 4096. π) RESU = cos (a) TANGTE : calcule la tangente de l'angle figurant en entrée. Celui ci doit être exprimé en radians dans l'intervalle (- 4096. π , 4096. π) RESU = tg (a) Si EN = 0, OK = 0 et RESU = 0. Si OK = 0 alors que la boîte est validée, c'est qu'un débordement de capacité s'est produit lors du calcul. RESU est alors égal à 0. Toutes les valeurs numériques (a, b, RESU) doivent être comprises entre -4. 10+18 et -1. 10-18 ou entre 1. 10-18 et 4. 10+18 -4. 10+18 limite basse TEM50100F -1. 10-18 = 0.0 1. 10-18 4. 10+18 limite haute C.37 Programmation 5.2.13. Comparateur bas avec hystérésis : boîte CB Appellation utilisateur EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte (=1 par défaut ) OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC CB HYS (HYStérésis) (f) : valeur par défaut = 0 Les valeurs négatives sont prises à 0 Type : réel ou constante EN HYS OK XIN THR RESU HYSO XIN (XINput) : valeur d'entrée Type : réel ou constante RESU (RESUlt) (f) : RESU = min (XIN , THR) type : réel HYSO (f) : état de la comparaison Type : binaire THR (THReshold) : valeur du Seuil bas Type : réel ou constante Cette boîte compare la valeur de l'entrée XIN par rapport à la valeur du seuil bas THR et sélectionne la plus faible. Les seuils de montée et de descente de la variable binaire de sortie HYSO sont différenciés selon le schéma ci-dessous. Lorsque EN = 0 alors OK = 0, RESU=0 et HYSO=0. Lorsque EN = 1 la valeur de OK signale la bonne exécution de la BFC : OK = 1 : exécution correcte OK = 0 : signale un dépassement de capacité dû aux entrées ou à un calcul intermédiaire, dans ce cas RESU = 0 et HYSO = 0. Cette BFC est disponible dans les versions d'Orphée ≥ 6.2 TEM50100F C C.38 Programmation 5.2.14. Comparateur haut avec hystérésis : boîte CH Appellation utilisateur EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte (=1 par défaut) C HYS (HYStérésis) (f) : valeur par défaut = 0 Les valeurs négatives sont prises à 0 Type : réel ou constante OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC CH EN HYS OK XIN THR RESU HYSO XIN (XINput) : valeur d'entrée Type : réel ou constante RESU (RESUlt) (f) : RESU = max (XIN , THR) type : réel HYSO (f) : état de la comparaison Type : binaire THR (THReshold) : valeur du Seuil bas Type : réel ou constante Cette boîte compare la valeur de l'entrée XIN par rapport à la valeur du seuil haut THR et sélectionne la plus forte. Les seuils de montée et de descente de la variable binaire de sortie HYSO sont différenciés selon le schéma ci-dessous. Lorsque EN = 0 alors OK = 0, RESU=0 et HYSO=0. Lorsque EN = 1 la valeur de OK signale la bonne exécution de la BFC : OK = 1 : exécution correcte OK = 0 : signale un dépassement de capacité dû aux entrées ou à un calcul intermédiaire, dans ce cas RESU = 0 et HYSO = 0. Cette BFC est disponible dans les versions d'Orphée ≥ 6.2 TEM50100F C.39 Programmation 5.2.15. Sélecteur de consigne distante ou locale : boîte CN Appellation utilisateur EN (ENable) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC CN LSP (Local Set Point) : valeur de consigne locale Type : réel RSP (Remote Set Point) (f) : valeur de consigne distante Type : réel ou constante EN LSP OK RSP R/L SP R/L (Remote/Local) : commutation de la consigne locale / distante R/L = 0 sélection de la consigne distante R/L = 1 sélection de la consigne locale Type : binaire STAT C SP (Set Point) : consigne type : réel STAT (STATus) (f) : mode de fonctionnement STAT = 0 -> Distant STAT = 1 -> Local Type : binaire Le paramètre LSP doit être renseigné uniquement sous forme de variable et non par une constante. Suivant la valeur du bit de commutation R/L, la consigne SP est égale à: • Si R/L = 0 à la consigne distante RSP, • Si R/L = 1 à la consigne locale LSP. Si RSP n'est pas renseigné, le fonctionnement local est forcé et quelle que soit la valeur de R/L, SP = LSP et STAT = 1. Lorsque OK = 0 (c'est-à-dire si EN = 0), STAT passe à 0, par contre SP reste inchangée. TEM50100F C.40 Programmation Lorsque R/L passe de 0 à 1, la dernière valeur calculée de SP est recopiée dans LSP Lorsque R/L passe de 0 à 1, SP reste figé à la dernière valeur calculée, tant que LSP n'a pas évolué. C Cette BFC est disponible dans les versions d'Orphée ≥ 6.2 TEM50100F C.41 Programmation Utilisation en régulation : CN permet d'éviter un à coup sur la consigne SP lors du passage de la consigne distante à la consigne locale. Exemple de programmation : La BFC "CN" est paramétrée en cohérence avec la fiche terminal de la BFC "PID", dans le cas d'une utilisation avec le terminal face avant TER0040. C TEM50100F C.42 Programmation 5.2.16. Comparaison de deux réels : boîte COMPAR Appellation utilisateur EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC COMPAR EN C a: 1ère valeur à comparer Type : réel OK a a>b a a=b b (f) : 2ème valeur à comparer Type : réel a<b a > b (f) : variable binaire = 1 si a > b a = b (f) : variable binaire = 1 si a = b a < b (f) : variable binaire = 1 si a < b Fonctionnement : Cette BFC compare deux réels et positionne l'une des trois variables binaires de sortie selon le résultat de la comparaison. Lorsque EN = 0, toutes les sorties sont positionnées à 0. Utilisation en régulation : Elle peut être utilisée, par exemple, pour déclencher des actions sur comparaison de la consigne à des seuils,… 5.2.17. Cosinus d'un angle en radian : boîte COSINE Voir § 5.2.12. ci-dessus TEM50100F C.43 Programmation 5.2.18. Mode de marche d'un CTL : boîte CTRL_REG Cette BFC est exécutée dans l'unité centrale. Elle est utilisable dans les entités %CC de l'application. utilisation en régulation : Elle permet notamment de remettre en RUN un CPR passé en STOP suite à une chute du 24V sur l'entrée "arrêt local". Elle permet également d'arrêter un CPR. C Appellation utilisateur OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC CTRL_REG * EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte MODE (f) : mode de fonctionnement souhaité de la carte passage en RUN passage en STOP Type : variable binaire EN OK MODE Paramètres cachés de la BFC CTRL_REG CARD : emplacement du régulateur dans la configuration sous la forme de n° canal, n° rack, n° emplacement Type : constante CARD ANNULER OK Fonctionnement : Un ordre de passage en RUN (resp. STOP) est envoyé au CPR situé à l'emplacement désigné par CARD à chaque front montant (resp. descendant) de MODE, tant que EN = 1. OK = 0 si EN = 0 ou si l'emplacement désigné par CARD ne contient pas un CPR. Lorsque EN = 0, les fronts de l'entrée MODE ne sont pas transmis au CPR. TEM50100F C.44 Programmation 5.2.19. Réalisation d'une bande morte : boîte DEADBND Appellation utilisateur OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC DEADBND * EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte C XIN : valeur numérique d'entrée Type : réel EN XIN OK DBO DBO (Dead Band Output) : valeur numérique de sortie Type : réel Paramètres cachés de la BFC DEADBND H: limite haute de la zone d’action de la bande morte. Type : réel ou constante L: limite basse de la zone d’action de la bande morte. Type : réel ou constante VAL : valeur de la sortie (DBO) dans la bande morte. Type : réel ou constante H L VAL ANNULER OK Entre les deux limites L et H du signal d'entrée, le signal de sortie reste constant à la valeur VAL. Lorsque EN = 0, DBO = XIN Nota : Xin et DBO peuvent être négatifs. TEM50100F C.45 Programmation Utilisation en régulation : Cette boîte est généralement placée en sortie de la boucle de régulation (branche commande). Elle est utilisée pour éviter de faire travailler inutilement l'organe de commande sur des variations de la valeur de sortie non significatives. PID DEADBND SERVO C STOV XIN DBO STOV Remarque : La boîte DEADBND agit directement sur la valeur du signal de commande. Son action ne doit pas être confondue avec celle de la zone morte (paramètre de la boîte PID) qui agit sur le calcul du PID. TEM50100F C.46 Programmation 5.2.20. Réalisation d'un retard pur : boîte DELAY Cette boîte réalise un retard pur sur la valeur numérique d'entrée PV. La valeur du retard s'exprime en secondes. Elle ne doit pas dépasser 50 fois la période d'échantillonnage. Appellation utilisateur C OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC DELAY * EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte PV (Process Value) : valeur numérique d'entrée Type : réel EN OK PV DELO DELO (Delayed Output) : valeur numérique retardée Type : réel Paramètres cachés de la BFC DELAY TDEL : Valeur du retard exprimée en secondes avec TDEL ≤ 50 TE (TE est la période d'échantillonnage) Type : réel ou constante TDEL ANNULER OK Il arrive fréquemment que l'action résultant d'une commande ne soit effective qu'au bout d'un certain délai (ex : temps de transit d'un composant jusqu'au lieu de mélange à partir du moment où l'on commande l'ouverture de la vanne correspondante). La boîte DELAY permet de tenir compte de ce décalage dans l'élaboration du signal de commande. Nota : La boîte retard pur corrige les retards constants, liés à des temps de transport de matière par exemple. Son action ne doit pas être confondue avec celle de la dérivée de la boîte PID qui corrige, elle, les inerties du processus. Si EN = 0 ou si TDEL est supérieur à 50 x TE, OK = 0 et DELO = PV. Nota : Cette boîte fonctionnelle est utilisable exclusivement dans les expressions régulation (%ERn). TEM50100F C.47 Programmation Fonctionnement : La sortie DELO de la boîte reproduit son entrée PV avec un retard TDEL précisé par l'utilisateur : C Le retard TDEL doit être compris entre TE et 50 TE (TE étant la période d'échantilonnage). Une modification de la période d'échantillonnage ou du retard réalisée par le programme d'application ou à partir de la console doit respecter cette règle. L'action de la BFC DELAY ne débute qu'au terme de son initialisation. Celle-ci débute à la première activation de la BFC et dure le temps d'un retard TDEL. Pendant cette phase la sortie est la copie de l'entrée. TEM50100F C.48 Programmation Utilisation en régulation Exemple : Deux produits A et B sont successivement versés dans un récipient pour mélange. Le récipient est d'abord placé sous le doseur du produit A qui en délivre une quantité P1. Il est ensuite véhiculé sur un tapis roulant jusqu'au doseur du produit B qui en délivre une quantité P2. L'intervalle de temps entre les deux doseurs est de 20s. C A B P1 P1 + P2 . . 20 s La quantité de produit P2 fait l'objet d'une régulation, or la mesure du poids du récipient indique P1 + P2. Il est donc nécessaire de faire abstraction du P1. La quantité P2 est égale à la quantité mesurée moins la quantité P1 délivrée 20 s auparavant. La mesure de la boucle de régulation sur P2 sera donc donnée par la configuration suivante : DELAY P1 PV DELO TDEL = 20 CALC P2 a RESU b Ka = -1 Kb = 1 P1 + P2 Remarque : Comme le montre l'exemple précedent, la BFC DELAY corrige les retards sur la mesure dus en particulier à des temps de transport matière. L'inertie du processus est quant à elle corrigée par l'action dérivée de la BFC PID. TEM50100F C.49 Programmation 5.2.21. Pilotage d'une sortie TOR : boîte DOUT Cette boîte permet d'activer une sortie Tout Ou Rien (désignée par son n° de voie), selon la valeur d'une entrée booléenne "DO". Elle est également utilisée pour envoyer des informations binaires à l'U.C. via les entrées tabulées du régulateur. OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC Appellation utilisateur DOUT * EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte ( = 1 par défaut) EN C OK DO DO (Digital Output) : variable binaire d'entrée à recopier sur la sortie CHAN de la carte Paramètres cachés de la BFC DOUT CHAN : n° de la sortie à positionner : - sortie physique pour CHAN variant de 0 à 3 - entrées tabulées de la carte pour CHAN variant de 4 à 30 CHAN ANNULER OK Lorsque la boîte est utilisée pour piloter une sortie du régulateur, le paramètre CHAN prend la valeur de 0 à 3, correspondant au numéro de la sortie physique à piloter. L'état de la voie ainsi commandée est alors la recopie de DO (sauf si la voie est en repli ou si elle est forcée). Lorsque la boîte est utilisée pour échanger des informations de type binaire avec l'unité centrale, le paramètre CHAN prend la valeur, de 4 à 30, correspondant au numéro de l'entrée tabulée de la carte de régulation à positionner. Cette utilisation de la boîte DOUT permet de rapatrier dans l'unité centrale l'état de 27 bits internes aux entités régulation. Ces 27 bits sont affectés à la carte et doivent être partagés par l'utilisateur entre les différentes boucles implantées sur la carte. Cette solution présente l'avantage d'une grande rapidité d'échange de données binaires depuis le régulateur vers l'unité centrale. Si EN = 0, la sortie OK de la BFC est à 0 et la sortie physique (voie 0 à 3) est en position de repli, la sortie tabulée (voie 4 à 30) est maintenue. TEM50100F C.50 Programmation Exemple : si CHAN = 5, l'état du bit DO sera transmis, au rythme de la tabulation des entrées, à l'unité centrale. Cette information sera disponible, pour le programme d'application à l'adresse : %IXxxx05 ou xxx représente l'adresse physique d'implantation du régulateur (sous la forme N° de canal, N° de rack, N° d'emplacement). C TEM50100F C.51 Programmation 5.2.22. Ecartentre2nombresavecdétectiondedépassement:boîte EC Appellation utilisateur EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte (=1 par défaut) OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC EC HYS (HYStérésis) (f) : valeur par défaut = 0 Les valeurs négatives sont prises à 0 Type : réel ou constante a (entrée) : 1ère entrée Type : réel ou constante b (entrée) : 2ème entrée Type : réel ou constante EN HYS OK RESU a RESU (RESUlt) (f) : RESU = a - b type : réel THR b HYSO HYSO (f) : état de la comparaison Type : binaire THR (THReshold) : valeur de l'écart maximum Type : réel ou constante Cette boîte calcule l'écart entre les entrées a et b, et détecte le dépassement en valeur absolue par rapport à un écart maximum THR . Les seuils de montée et de descente de la variable binaire de sortie HYSO sont différenciés selon le schéma ci-dessous. Lorsque EN = 0 alors OK = 0, RESU=0 et HYSO=0. Lorsque EN = 1 la valeur de OK signale la bonne exécution de la BFC : OK = 1 : exécution correcte OK = 0 : signale un dépassement de capacité dû aux entrées, aux sorties ou à un calcul intermédiaire, dans ce cas RESU = 0 et HYSO = 0. Cette BFC est disponible dans les versions d'Orphée ≥ 6.2 TEM50100F C C.52 Programmation 5.2.23. Exponentielle : boîte EXP Voir § 5.2.12. C 5.2.24. Forçage d'une donnée numérique : boîte FN Appellation utilisateur EN (ENable): variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte FVAL (Forcing VALue): valeur de forçage Type : réel ou constante OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC FN EN FVAL OK FRES FRES (Forcing RESult) (f) : FRES = FVAL type : réel FVAR FVAR (Forced VARiable): variable à forcer Type : réel Cette boîte recopie la valeur de forçage FVAL dans le paramètre FVAR. Si EN = 0 alors, FVAR n'est pas modifié, OK = 0 et FRES = 0 Cette BFC est disponible dans les versions d'Orphée ≥ 6.2 TEM50100F C.53 Programmation 5.2.25. Générateur de fonction : boîte FCTCHAR Appellation utilisateur EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC FCTCHAR * EN X: valeur numérique d'entrée Type : réel X OK Y(X) Y(X) : valeur numérique de sortie Type : réel XORG XORG : abcisse de l'origine Type : réel ou constante XGAP XGAP : écart entre abcisses de deux points de la courbe Type : réel ou constante XORG XORG : ordonnée correspondant à l'abcisse XORG Type : réel ou constante valeur par défaut : 0.0 Paramètres cachés de la BFC DEADBND Y1 Y1 à Y10 (f) : valeurs des ordonnées des points de la courbe correspondant aux abcisses XORG + XGAP, XORG + 2*GAP,… type : réel ou constante Y2 Y3 Y4 Y5 Y6 Y7 Y8 Y9 Y10 ANNULER Si EN = 0, Y(X) = 0 et OK = 0. TEM50100F OK C C.54 Programmation La boîte FCTCHAR réalise une interpolation linéaire. La fonction Y(X) est définie par un ensemble de 11 points (YORG + Y1 à Y10) qui sont répartis à intervalles réguliers (XGAP) à partir de XORG. Remarque : Le choix de onze valeurs facilite la définition d'une courbe par des abcisses variant de 0 à 100% par pas de 10%. C Utilisation en régulation: La caractéristique statique d'un composant est la relation qui relie, en tout point de fonctionnement, les valeurs de la grandeur de sortie aux valeurs de la grandeur d'entrée. Les caractéristiques statiques les plus courantes sont les caractéristiques proportionnelles, exponentielles et paraboliques. Il existe aussi, quoique plus rares, des caractéristiques plus ou moins spéciales telles que les caractéristiques avec maxima (mimina). TEM50100F C.55 Programmation C La boîte générateur de fonction permet de traduire tout type de caractéristique statique. Elle permet de linéariser une caractéristique statique non linéaire. En effet, l'introduction d'une non linéarité dans une boucle de régulation est souvent préjudiciable à la qualité de la régulation. Pour linéariser une caractéristique statique connue, il suffit d'introduire en série une caractéristique inverse de la première. Remarques : La linéarisation d'un débit mesuré à l'aide d'un organe déprimogène est effectuée par la boîte FLOWP. Cette boîte permet en effet de linéariser une caractéristique parabolique de la forme kE2. La boîte FCTCHAR sera utilisée pour linéariser les autres types de caractéristiques. TEM50100F C.56 Programmation 5.2.26. Compensation de débit en pression : boîte FLOWP Appellation utilisateur OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC FLOWP * EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte C OK EN CFLW FLOW FLOW : débit mesuré Type : réel entre 0.0 et 1.0 CFLW (Dead Band Output) : valeur numérique de sortie Type : réel PRES PRES (PRESsure) : entrée de la mesure de pression Type : réel entre 0.0 et 1.0 MAX : pression maximale Type : réel ou constante MIN : pression minimale Type : réel ou constante REF : pression de référence (pression pour laquelle est calculé le débit corrigé) Type : réel ou constante Paramètres cachés de la BFC FLOWP MAX MIN REF ANNULER OK A partir de la mesure du débit brut et de la pression à laquelle est effectuée la mesure, la boîte FLOWP calcule un débit corrigé, à la pression de référence, selon la formule : CFLW = FLOW x (MAX - MIN ) x PRES + MIN REF Le débit corrigé est ainsi affecté d'un coefficient proportionnel à la racine carrée du rapport de la pression mesurée à la pression de référence. Si MAX < MIN, si EN = 0 ou si REF = 0, OK = 0 et CFLW = FLOW MIN, MAX et REF doivent être exprimés dans la même unité (millibar, pascal) et dans la même échelle. Utilisation en régulation : Un débit de gaz est mesuré dans des conditions de température et de pression variables. Cette boîte permet de ramener toutes les mesures de débit à des conditions de pression de référence (la boîte FLOWT, cf ci-après, permet d'effectuer une correction analogue sur la température). La pression de référence classique est la pression atmosphérique. TEM50100F C.57 Programmation 5.2.27. Compensation de débit en température : boîte FLOWT Appellation utilisateur OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC FLOWT * EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte OK EN CFLW FLOW FLOW : débit mesuré Type : réel entre 0.0 et 1.0 CFLW (Compensated FLoW) : valeur du débit corrigé Type : réel entre 0.0 et 1.0 TEMP PRES (TEMPérature) : entrée de la mesure de température Type : réel entre 0.0 et 1.0 MAX : température maximale Type : réel ou constante MIN : température minimale Type : réel ou constante REF : température de référence (température pour laquelle est calculé le débit corrigé) Type : réel ou constante Paramètres cachés de la BFC FLOWT MAX MIN REF ANNULER OK A partir de la mesure du débit brut et de la température à laquelle est effectuée la mesure, la boîte FLOWT calcule un débit corrigé, à la température de référence, selon la formule : CFLW = FLOW x REF (MAX - MIN ) x TEMP + MIN Le débit corrigé est ainsi affecté d'un coefficient proportionnel à la racine carrée du rapport de la température de référence à la température mesurée. Si MAX < MIN ou si EN = 0, OK = 0 et CFLW = FLOW MIN, MAX et REF doivent être exprimés en degrés Kelvin. Utilisation en régulation : Un débit de gaz est mesuré dans des conditions de température et de pression variables. Cette boîte permet de ramener toutes les mesures de débit à des conditions de température de référence (la boîte FLOWP, cf § précédent, permet d'effectuer une correction analogue sur la pression). La température de référence classique est 273° K (soit 0°C). TEM50100F B C C.58 Programmation 5.2.28. Réalisation d'une hystérésis : boîte HYST Appellation utilisateur OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC HYST * EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte C EN OK XIN HYSO HYSO : variable binaire de sortie pour laquelle les seuils de montée et de descente sont différenciés. XIN : valeur numérique d'entrée Type : réel ou constante Paramètres cachés de la BFC HYST HYS : amplitude de l'hystérésis Type : réel ou constante T (Threshold) : seuil de montée de la variable HYSO Type : réel ou constante HYS T ANNULER OK La boîte fonctionnelle HYST permet de différencier les seuils de montée et de descente de la variable binaire HYSO selon le schéma ci-dessous : Utilisation en régulation : Permet de stabiliser une alarme lorsque la mesure oscille autour du seuil d'alarme. TEM50100F C.59 Programmation 5.2.29. Intégration de valeur : boîte INTEGR Appellation utilisateur OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC INTEGR * EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte PV (Process Value) : entrée mesure Type : réel EN OK PV INTG INTG (Integrated Value) : valeur numérique de sortie Type : réel CLR CLR : variable binaire de réinitialisation de l'intégrale Type : binaire Paramètres cachés de la BFC INTEGR INI (f) : valeur initiale de l'intégration Type : réel ou constante valeur par défaut : 0.0 INI ANNULER OK Remarque : L'intégration s'effectue si le rapport INTG / PV est ≤ à 1,6.107. PV est une grandeur exprimée en Unité/Seconde Fonctionnement : Cette BFC permet d'intégrer une valeur d'entrée (PV) sans limitation de temps, à partir d'une valeur initiale (INI). INTG (t) = INTG (t-1) + PV (t)•Te INTG (0) = INI Utilisation en régulation : - Intégration d'un débit pour calculer un volume (cas d'une régulation de débit), - calcul de débit horaire (avec une boîte TEMPO), - intégration d'une vitesse pour calculer une position,… L'entrée CLR permet de réinitialiser l'intégrale à sa valeur INI. Lorsque EN = 0, OK = 0 et INTG est figé. TEM50100F B C C.60 Programmation 5.2.30. Division pondérée : boîte KDIV Voir § 5.2.12. 5.2.31. Multiplication pondérée : boîte KMUL Voir § 5.2.12. 5.2.32. Racine carrée : boîte KSQRT C Voir § 5.2.12. TEM50100F C.61 Programmation 5.2.33. Réalisation d'une avance / retard de phase : boîte LEADLAG Cette boîte permet de filtrer une valeur numérique d'entrée (PV). La fonction de transfert du filtre ainsi réalisé est la suivante : B F(p) = K * (1 + T1*p) / (1 + T2*p) Appellation utilisateur OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC LEADLAG * EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte EN OK PV FO FO (Filtered Output) : valeur numérique de sortie Type : réel PV (Process Value) : valeur numérique d'entrée Type : réel Paramètres cachés de la BFC LEADLAG K (f) : coefficient multiplicateur Type : réel ou constante. Valeur par défaut : 1. T1 (Time 1) (f) : coefficient numérateur de la fonction de transfert. Type : réel ou constante. Valeur par défaut : 0. T2 (Time 2) (f) : coefficient dénominateur de la fonction de transfert. Type : réel ou constante . Valeur par défaut : 0. K T1 T2 ANNULER OK Si EN = 0, FO = PV. Si T1 > T2, on réalise une avance de phase. Si T1 < T2, on réalise un retard de phase. Une avance de phase provoque une amplification du signal. A l'inverse, un retard de phase provoque une atténuation du signal. Remarque : si T1 = 0, le filtre réalisé est du premier ordre. N.B. : Cette boîte fonctionnelle n'est utilisable que dans les expressions régulation (%ERn) TEM50100F C C.62 Programmation Utilisation en régulation : Dans une régulation classique par PID, le correcteur réagit à des variations de la sortie du procédé (régulation en boucle fermée). De ce fait, si une perturbation intervient, le correcteur ne commencera à réagir que lorsque la mesure s'écartera de la consigne. Le correcteur LEADLAG permet de compenser une perturbation mesurable dès qu'elle apparaît. Ce correcteur, en boucle ouverte, anticipe l'effet de la perturbation : on parle alors de régulation prédictive. Perturbation C Régulateur LEADLAG SP Mesure PID PROCEDE Consigne Exemple 1 : On désire régler la température PV2 en sortie du circuit secondaire d'un échangeur. Un PID commande la vanne d'arrivée d'air chaud en fonction de PV2 et de la consigne SP. La température d'eau froide intervient comme une perturbation mesurable vis à vis de cette régulation. Si le débit augmente, PV2 va diminuer progressivement. L'introduction d'un correcteur LEADLAG sur cette température permet de réagir dès qu'elle varie et non une fois que PV2 a diminué. Ce schéma se traduit par la boucle de régulation ci-dessous. On notera la présence d'une boîte LIMITER en sortie. En effet, la boîte CALC effectuant la somme des deux corrections OVPID et OVLDLG, le résultat peut être supérieur à 100%. TEM50100F C.63 Programmation ANAIN PID Mesure OVPID CHAN = 0 CALC Ka = 1 Kb = 1 ANAIN LIMITER H=1 L=0 ANAOUT CHAN = 0 B LEADLAG Perturb OVLDLG C CHAN = 1 Réglage des coefficients du LEADLAG : Voir chapitre D, "réglage des paramètres". Exemple 2 : Filtrage d'une consigne (réponse à un échelon) Il est possible d'amortir un échelon de consigne en entrée du PID en utilisant le schéma ci-dessous. Le paramètre T2 sera réglé à la valeur VAL à laquelle on souhaite que la consigne ait atteint 63% de la valeur de l'échalon. LEADLAG Consigne FO Consfilt SP T1 = 0. T2 = VAL K = 1.0 TEM50100F PID Commande C.64 Programmation 5.2.34. Ecrêtage haut et bas d'une valeur numérique : boîte LIMITER OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC Appellation utilisateur LIMITER * EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte C EN OK XIN LIMO XIN : valeur numérique d'entrée Type : réel LIMO (LIMited Output) (f) : valeur numérique Type : réel HA (High Alarm) (f) : variable binaire = 1 si XIN > H HA LA (Low Alarm) (f) : variable binaire = 1 si XIN < L LA Paramètres cachés de la BFC LIMITER H: limite haute de variation de l’entrée type : réel ou constante L: limite basse de variation de l’entrée type : réel ou constante H L ANNULER OK Cette boîte assure l'écrêtage haut et bas d'une valeur numérique en dehors de la plage définie par les deux seuils H et L et positionne deux bits d'alarme (HA et LA) lorsque la valeur d'entrée sort de la plage ainsi définie. LIMO H L L 0 H XIN LA HA Lorsque EN =0, OK = 0, HA = LA = 0 et LIMO = XIN. Utilisation en régulation : Cette boîte peut être utilisée pour s'affranchir de variations trop importantes d'une variable d'entrée ou, en sortie, pour limiter la commande à des valeurs compatibles avec les caractéristiques du procédé. TEM50100F C.65 Programmation 5.2.35. Logarithme népérien : boîte LN Voir § 5.2.12. 5.2.36. Sélection du maximum de deux valeurs : boîte MAXI B Appellation utilisateur MAXI EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte OK EN MAX a a: 1ère valeur numérique à comparer Type : réel ou constante b OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC MAX : résultat de la comparaison MAX = max (a, b) Type : réel b: 2ème valeur numérique à comparer Type : réel ou constante La sortie MAX de la boîte fonctionnelle MAXI est égale à la plus grande des deux valeurs d'entrée a et b. Lorsque l'entrée EN est dévalidée, les sorties OK et MAX sont à 0. 5.2.37. Sélection du minimum de deux valeurs : boîte MINI Appellation utilisateur MINI EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte a: 1ère valeur numérique à comparer Type : réel ou constante EN OK a MIN b OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC MIN : résultat de la comparaison MIN = min (a, b) Type : réel b: 2ème valeur numérique à comparer Type : réel ou constante La sortie MIN de la boîte fonctionnelle MINI est égale à la plus petite des deux valeurs d'entrée a et b. Lorsque l'entrée EN est dévalidée, les sorties OK et MIN sont à 0. TEM50100F C C.66 Programmation 5.2.38. Réalisation d'une sortie chaud / froid : boîte OPRANGE Cette boîte permet de piloter deux sorties analogiques en chaud / froid selon la valeur d'une entrée numérique par rapport à deux seuils (seuil chaud et seuil froid). Les deux vannes sont en opposition : quand l'une est fermée, l'autre est ouverte et vice versa. Appellation utilisateur OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC OPRANGE * C EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte EN OK OV OV1 OV (Output Value) : valeur d'entrée de la BFC Type : réel entre 0.0 et 1.0 OV1 (Output Value 1) (f) : sortie "Chaud" Type : réel entre 0.0 et 1.0 OV2 OV2 (Output Value 2) (f) : sortie "Froid" Type : réel entre 0.0 et 1.0 Paramètres cachés de la BFC OPRANGE T1 (Threshold 1) : seuil de début d'ouverture de la vanne chaude type : réel ou constante (entre 0.0 et 1.0) T2 (Threshold 1) : seuil de fin de fermeture de la vanne froide type : réel ou constante (entre 0.0 et 1.0) T1 T2 ANNULER OK Fonctionnement : La sortie OV2 décroit de 100% à 0% lorsque OV croit de 0% à T2 %. La sortie OV1 croit de 0% à 100% lorsque OV croit de T1 % à 100%. Les seuils T1et T2 peuvent être quelconques l'un par rapport à l'autre : - soit T2 < T1 (cas du schéma ci dessous), les deux actionneurs sont alors fermés simultanément dans l'intervalle T2 - T1, - soit T1 = T2, la sortie chaude commence a être pilotée au moment ou la sortie froide cesse de l'être, - soit enfin T2 > T1, les deux sorties sont alors actionnées simultanément pendant l'intervalle T1 - T2. Si EN = 0, OK = 0 et OV1 = OV2 = 0. TEM50100F C.67 Programmation Utilisation en régulation : Ce type de montage est fréquemment utilisé dans l'industrie, en particulier pour les processus exothermiques tels que les réacteurs chimiques. Au démarrage, la température du réacteur est sensiblement inférieure à la température de réaction. Il faut donc chauffer d'autant plus fortement que l'écart entre les deux températures est grand. Cette phase de démarrage correspond à la partie droite du graphique (la vanne 1 commande le fluide chaud). Une fois la température de réaction atteinte, il faut d'une part arrêter de chauffer et d'autre part impérativement éviter que le réacteur ne "s'emballe" : Dès que sa température dépasse la température de réaction, il faut commencer à le refroidir, ce d'autant plus rapidement que le dépassement est important. Cette zone correspond à la partie gauche du graphique (la vanne 2 commande le fluide froid). En fait, les seuils d'ouverture et de fermeture sont rarement confondus, chaque vanne ayant son seuil d'ouverture. Deux cas sont alors possibles : Les deux vannes sont simultanément entrouvertes sur une zone encadrant la température de réaction (figure de gauche), Il existe une zone neutre dans laquelle les deux vannes sont fermées (figure de droite). La première technique permet une précision de régulation plus grande mais est davantage consommatrice d'énergie (présence des deux flux de calories autour de la zone de régulation). La seconde est moins précise (présence de la zone neutre dans laquelle aucune correction n'est effectuée) mais est aussi moins consommatrice d'énergie. En général, l'entrée OV de la BFC OPRANGE est raccordée à la sortie OV de la BFC PID. N.B. : Cette boîte fonctionnelle est utilisable exclusivement dans les expressions régulations (%ERn). TEM50100F B C C.68 Programmation 5.2.39. Réalisation d'un régulateur P.I.D. : Boîte PID et PID2 Ces boîtes réalisent un algorithme de type PID. La boîte PID est dédiée à un fonctionnement sur les sorties asymétriques (0-10 V - 4-20 mA,…). La boîte PID2 à un fonctionnement sur des sorties symétriques (± 10 V - ± 20 mA, …). La BFC PID a un domaine de validité de 0.0 à +1.0. La BFC PID2 a un domaine de validité de - 1.0 à + 1.0. A ceci près, les BFC PID et PID2 ont le même comportement. C Appellation utilisateur EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte PV (Process Value) : entrée mesure Type : réel entre 0.0 et 1.0 A / M (Auto / Manu) (f) : sélection auto / manu (0 = AUTO, 1 = MANU) Type : binaire MOV (Manual Output Value) (f) : entrée copie commande Type : réel entre 0.0 et 1.0 OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC PID * EN OK PV OV A/M STAT MOV STOV SP OV (Output Value) (f) : sortie commande Type : réel entre 0.0 et 1.0 STAT (STATus) (f) : état auto / manu Type : binaire STOV (STep Output Value) (f) : sortie variation de commande entre - 1.0 et + 1.0 R/L R / L (Remote / Local) (f) : R / L = 0 → Remote (distant) R / L = 1 → Local (Origine de la commande AUTO/MANU) Type : binaire SP (Set Point) : entrée consigne Type : réel ou constante entre 0.0 et 1.0 Paramètres cachés de la BFC PID Kc Kp Ti Td IB DB R/D SYSB SYSF ANNULER TEM50100F OK C.69 Programmation Appellation utilisateur EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC PID2 * PV (Process Value) : entrée mesure Type : réel entre -1.0 et 1.0 A / M (Auto / Manu) (f) : sélection auto / manu (0 = AUTO, 1 = MANU) Type : binaire MOV (Manual Output Value) (f) : entrée copie commande Type : réel entre -1.0 et 1.0 EN OK PV OV A/M STAT MOV STOV SP R/L OV (Output Value) (f) : sortie commande Type : réel entre -1.0 et 1.0 STAT (STATus) (f) : état auto / manu Type : binaire STOV (STep Output Value) (f) : sortie variation de commande entre - 1.0 et + 1.0 R / L (Remote / Local) (f) : R / L = 0 → Remote (distant) R / L = 1 → Local (Origine de la commande AUTO/MANU) Type : binaire SP (Set Point) : entrée consigne Type : réel ou constante entre -1.0 et 1.0 Paramètres cachés de la BFC PID2 Kc Kp Ti Td IB DB R/D SYSB SYSF ANNULER OK Nota : Ces boîtes fonctionnelles sont utilisables exclusivement dans les expressions régulations (%ERn).Une seule boîte fonctionnelle de ce type est autorisée par expression. Le paramétrage de la fiche terminal (Définition des variables accessibles par le terminal régulation) doit être effectué lorsque la boîte PID (ou PID2) est sélectionnée. cf § 3.7. TEM50100F B C C.70 Programmation C Kc : coefficient multiplicateur de la commande (f). Type : réel ou constante. Valeur par défaut : 1. Kp : coefficient proportionnel (f). Type : réel ou constante. Valeur par défaut : 1. Ti : coefficient de l'action intégrale (f). Exprimé en minutes. Type : réel ou constante. Valeur par défaut : 0. La valeur 0 correspond à annuler l'action intégrale. Td : coefficient de l'action dérivée (f). Exprimé en minutes. Type : réel ou constante. Valeur par défaut : 0. IB : Bande intégrale (f). Largeur, en %, de la zone encadrant la valeur de consigne à l'intérieur de laquelle l'action intégrale est active. Type réel ou constante. Valeur par défaut : 1. DB : zone morte (f). Valeur absolue, en %, de l'écart mesure - consigne pour lequel : - le calcul du PID n'est pas effectué, - la commande OV est maintenue et STOV est maintenue à 0. Type : réel ou constante. Valeur par défaut : 0. R/D : (Reverse = 0 / Direct = 1) (f). Cette constante permet de préciser si l'action du PID doit être inverse ou directe. Les définitions ci-dessous correspondent à l'action proportionnelle seule : - inverse : si la mesure est supérieure à la consigne, la commande diminue, - directe : si la mesure est inférieure à la consigne, la commande diminue. Type : constante. Valeur par défaut : 0 (Reverse) SYSB : adresse d'un bit réservé au PID (%MXxxxx, %RXxxxx, …). SYSF : adresse d'un réel réservé au PID (%FDxxxx). Ces variables SYSB et SYSF sont écrites par le régulateur. A la retombée de la condition de validation (EN =0), OK est positionné à 0, OV est maintenu à la dernière valeur calculée et STOV = 0. En cas de débordement des calculs, OK passe à 0 mais la sortie commande continue à être pilotée avec les valeurs d'entrées / sorties écrêtées aux limites admises. TEM50100F C.71 Programmation Fonctionnement : Les actions proportionnelles et intégrales sont calculées sur l'écart consigne mesure. L'action dérivée est calculée sur la mesure pour éviter les à-coups sur un changement de consigne. Un filtre sur l'action dérivée permet de s'affranchir du bruit sur la mesure. B C L'action proportionnelle fournit une composante proportionnelle à l'écart entre la mesure et la consigne : P = Kp x écart avec écart = mesure - consigne = PV(k) - SP(k) l'indice k correspond à l'échantillonnage N° k. L'action intégrale fournit une composante égale, à l'instant k, à : I(k) = I(k-1) + (Te / Ti) x écart Cette action est inversement proportionnelle à Ti. Par convention, Ti = 0 correspond à une action intégrale nulle (et non infinie). L'action dérivée est égale à : D(k) = (Td / Te){PV(k)-PV(k-1)} La commande est égale à la somme de ces trois actions multipliée par le gain série Kc : OV(k) = -Kc x {P(k) + I(k) + Df(k)} Si le régulateur est en inverse (cas le plus courant). En notation opérationnelle, cette formule s'écrit aussi : OV(p) = -Kc x {[Kp + 1/(Ti.p)]. écart(p) + F(p).Td.p. PV(p)} où p est l'opérateur de Laplace : p = ∂/∂t. Pour une sortie servo-moteur, on utilise la variation de la commande STOV(t) en entrée de la boîte SERVO. TEM50100F C.72 Programmation Remarque : Lorsque le procédé comporte différents points de fonctionnement, il est parfois utile de disposer de plusieurs jeux de paramètres Kc, Kp, Ti et Td adaptés à chacun de ces points de fonctionnement. Commutation AUTO / MANU Il existe deux sources de commandes manuelles : - le terminal d'atelier. On parle alors de manuel local (R / L = 1), - l'unité centrale automate. On parle alors de manuel distant (Remote) (R / L = 0). C Cas du manuel distant (Remote : R / L = 0) : Lorsque le régulateur est en manuel, la sortie peut être pilotée directement à partir de l'entrée MOV. Si l'entrée MOV n'est pas utilisée, le passage en "MANU" de la BFC PID provoque le maintien de la sortie à la dernière valeur calculée. A l'échantillonnage suivant la commutation AUTO / MANU, le bit STAT est positionné et la sortie OV est figée. A l'échantillonnage suivant la première variation de MOV depuis la commutation AUTO / MANU, OV prend la valeur MOV. La sortie STOV vaut OV(t) - OV(t-1) pendant une période. Les traits pointillés verticaux symbolisent les instants d'échantillonnage. Remarque : Si A / M et MOV changent au même échantillonnage, la valeur de MOV est prise en compte immédiatement. TEM50100F C.73 Programmation Dans le cas du manuel distant, si l'utilisateur souhaite que la valeur MOV soit prise en compte instantanément au moment de la commutation A / M, il suffit d'utiliser une BFC SWITCH en sortie du PID selon le schéma ci-dessous : PID SWITCH OV STAT B a SEL C b MOV Cas du manuel local (R / L = 1) La sortie OV est figée à la dernière valeur calculée avant le passage de R / L à 1. Les commandes émises ultérieurement par le terminal sont prises en compte. Concurrence des accès Manu Remote et Manu Local Si la carte a recu successivement un ordre MANU Remote puis MANU Local, elle ne pourra prendre en compte un nouvel ordre Manu Remote qu'après un passage en AUTO. En cas de demande de passage en AUTO depuis le terminal alors que le régulateur était en Manu Remote, le bit A / M doit être vu à 0 pendant un échantillonnage. TEM50100F C.74 Programmation Pilotage incrémental en manuel de la sortie Le schéma ci-dessous permet de piloter en manuel, en utilisant les sorties UP et DOWN de la BFC ADBIAS, la sortie associée au PID lorsque celui-ci a été passé en manuel. %ER10 PID A/M A/M C CMNDE OUTMANU MOV OV %EC20 ASSIGN A/M A/M EN CMNDE IN ADBIAS LIMITER SWITCH ANAOUT EN OUT1 OUTAUTO MAX XIN XOUT a RESU OV A/M UP 1. UP 0. MIN OUTMANU XOUT XIN DOWN HA LA MAX MIN SEL CMNDE b DOWN Lorsque le PID est en auto (A/ M = 0), la sortie CMNDE du PID est recopiée sur la sortie analogique pilotée par ANAOUT via la BFC SWITCH, ainsi que sur l'entrée XIN de la BFC ADBIAS via la BFC ASSIGN. Lorsque le PID passe en MANU (A / M = 1), l'entrée XIN de ADBIAS est figée à la dernière valeur de CMNDE. Il est alors possible de la faire évoluer par les entrées UP et DOWN de ADBIAS, puis à travers les BFC LIMITER et SWITCH, de la recopier sur la sortie pilotée par ANAOUT. Les sorties HA et LA de la BFC LIMITER sont utilisées pour interdire de sortir de la plage de variation autorisée de OUTMANU : UP et DOWN sont inopérants si l'on dépasse les seuils définis dans la BFC LIMITER. TEM50100F C.75 Programmation 5.2.40. Boîte fonctionnelle PID étendu Cette BFC réalise un algorithme PID identique à la BFC PID, avec quelques fonctionnalités complémentaires : - choix du type de dérivée : sur la mesure, ou sur l’écart mesure consigne, - accès au filtre sur la dérivée, ce filtre est un 1er ordre qui limite le gain de l’action dérivée, - écrêtage de la commande entre 2 valeurs (MxOV, MnOV), - limitation de la vitesse de variation de la commande (en %/s), - entrée FeedForward permettant de réaliser des algorithmes de commande prédictive en tenant compte de l’influence de perturbations mesurables, - entrée Bias, permettant d’introduire un décalage de consigne. Cette fonctionnalité est surtout intéressante pour la réalisation d’algorithme de type Correcteur de Smith, correcteur à modèle… Appellation utilisateur PV : entrée mesure Type : réel entre 0.0 et 1.0 A/M: mode Auto / Manu Type : binaire MOV : entrée copie commande Type : réel entre 0.0 et 1.0 OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC PID_FF * OK PV Kc OV A/M Kp MOV STAT Ti SP : entrée consigne Type : réel entre 0.0 et 1.0 Bias : entrée décalage de consigne Type : réel entre 0.0 et 1.0 STOV SP Bias Td R/L IB Paramètres cachés de la BFC PID_FF DB R/D DeDv DeFi FdFw RaOV MxOV MnOV SYSB SYSF ANNULER TEM50100F OK OV (Output Value) (f) : sortie commande Type : réel entre 0.0 et 1.0 STAT (STATus) (f) : état auto / manu Type : binaire STOV (STep Output Value) (f) : sortie variation de commande Type : réel entre 0.0 et 1.0 R / L (Remote / Local) (f) : R / L = 0 → Remote (distant) R / L = 1 → Local (Origine de la commande AUTO/MANU) Type : binaire B C C.76 Programmation Par défaut, on retrouve l’algorithme des BFC PID, PID2 et SELFPID, c’est-à-dire : - dérivée sur la mesure, gain sur la dérivée égal à 10., commande limitée entre 0. et 1., pas de limitation de la vitesse de variation de la commande. Paramètres visibles : Kc : Kp : Ti : Td : IB : C gain série, type réel (facultatif, 1. par défaut) gain proportionnel type réel (facultatif, 1. par défaut) temps d’action intégrale en min. type réel (facultatif, 0. par défaut) temps d’action dérivée en min. type réel (facultatif, 0. par défaut) Bande Intégrale. type réel (facultatif, 1. par défaut) Paramètres cachés : DB: Zone morte. type réel (facultatif, 0. par défaut) R/D : sens d’action. type binaire (facultatif, 0 par défaut) 0 : Reverse (en Boucle Fermée : mesure > consigne → diminution de la commande) 1 : Direct (mesure > consigne → augmentation de la commande) DeDv : choix du type de dérivée. type binaire (facultatif, 0 par défaut) 0 : sur la mesure 1 : sur l’écart DeFl : gain de l’action dérivée. type réel (facultatif, 10. par défaut) FdFw : entrée FeedForward. type réel (facultatif, 0. par défaut) RaOV : limite de variation de la commande (en %/s, 0. = pas de limitation). type réel (facultatif, 0 par défaut) MxOV : limite haute de la commande. type réel (facultatif, 1. par défaut) MnOv : limite basse de la commande. type réel (facultatif, 0. par défaut) SysB : bit système (obligatoire) SysF : réel système (obligatoire) SysB et SysF sont des variables spécifiques à chaque BFC PID. Elles ne doivent pas être utilisées dans le programme ni dans d’autres BFC. Ces variables SYSB et SYSF sont écrites par le régulateur. TEM50100F C.77 Programmation Schéma bloc de la BFC PID_FF B C TEM50100F C.78 Programmation 5.2.41. Fonctionnement d'un Régulateur:Boîte PLC_LOAD Cette boîte fonctionnelle constructeur permet de définir le mode de marche du Régulateur, lors d'un transfert de l'application dans l'UC. Appellation utilisateur EN (ENable) (O) : C PLC_LOAD EN CONT Variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte CONT (f) : Variable binaire signalant le comportement du régulateur Fonctionnement : Si EN = 0 alors CONT = 0, le régulateur s'arrêtera lors d'un transfert de l'application dans l'UC Si EN = 1 alors CONT = 1, le régulateur restera en RUN lors d'un transfert de l'application dans l'UC. Cette boîte fonctionnelle est utilisable exclusivement dans les expressions combinatoire (%EC) de la section régulation. Une seule boîte fonctionnelle constructeur suffit au régulateur. Cette boîte fonctionnelle est disponible dans les versions d'Orphee >=6.1 Cette boîte fonctionnelle est utilisable sur les Unités Centrales CPU 7020.>=1 Cette boîte fonctionnelle est utilisable sur les Régulateurs : CTL 0040 version >=7 CTL 0140 version >=5 CPR 1000 version >=1 Si la version du régulateur ne correspond pas , CONT = 0 Pour les modes opératoires du Transfert Application voir chapitre " Exploitation mise au point § 2.6 ". TEM50100F C.79 Programmation 5.2.42. Etat de l'automate : boîte PLCSTAT Cette BFC fournit en sortie deux informations sur l'état de l'automate : - son mode de fonctionnement (RUN ou STOP), - l'état de la communication avec l'unité centrale. Appellation utilisateur OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC PLCSTAT EN (ENable) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte EN B OK RUN COM RUN (f) : RUN = 1 si l'automate est en mode RUN Type : variable binaire COM (Communication) (f) : COM = 1 si la liaison avec la CPU est OK Type : variable binaire Utilisation en régulation Cette BFC est utilisée lorsque le paramètrage du régulateur sur arrêt de l'API ou sur perte du dialogue avec la CPU est "CONTINUER". Elle permet dans ce cas de disposer localement des informations relatives à l'état de l'automate pour adapter le traitement du régulateur. Les informations RUN et/ou COM sont alors utilisées pour valider ou dévalider certaines parties du traitement du régulateur. Lorsque EN = 0, OK = RUN = COM = 0. Dans le cas de perte de dialogue avec la CPU. (COM = 0), l'état de l'automate (RUN) est celui qui a été détecté lors de la perte du dialogue. Il peut être différent de l'état courant de l'automate si celui-ci a été modifié ultérieurement à la perte de dialogue. TEM50100F C C.80 Programmation 5.2.43. Pilotage d'une sortie en modulation de durée : boîte PULSWM Cette boîte délivre sur la sortie physique une suite de signaux rectangulaires dont le rapport cyclique (définition ci-après) est proportionnel à la valeur d’entrée. OK (f) : Variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC Appellation utilisateur C PULSWM * EN (ENable) (f) : variable binaire de validation de la boîte (= 1 par défaut) EN OK OV OV (Output Value) : valeur d'entrée type réel ou constante (compris entre 0.0 et 1.0) Paramètres cachés de la BFC CPTIN MAXW (MAXimum Width) : période du signal de sortie modulé (en sec.) type : réel ou constante CHAN : constante numérique entière indiquant l'adresse du n° de rack, n° d'emplacement, n° de voie* MAXW CHAN ANNULER OK * : CHAN peut s'adresser à un %IX du CPR1000 pour un éventuel échange d'informations avec la CPU. Dans ce cas le n° de rack et le n° d'emplacement est celui du CPR1000, le n° de voie autorisé est de 8 à 30. Le rapport cyclique (noté ici ρ) est le rapport du temps de mise à 1 de la sortie CHAN à la période MAXW du signal : Exemple : OV = 0.5, MAXW = 1s ⇒ a = 0,5s Le temps "a" de mise à 1 de la sortie CHAN ne peut excéder 655 secondes à chaque période d’échantillonnage. Lorsque EN passe à 0 la sortie désignée par CHAN reste dans l'état. Nota : Cette boîte n’est utilisable que dans les expression régulation (%ER). TEM50100F C.81 Programmation A un rapport cyclique proche du zéro correspond une série de signaux d’ouverture qui, s’ils sont trop brefs, peuvent ne pas faire bouger l’organe tout ou rien. B Nota : Cette boîte n’est utilisable que dans les expressions régulation (%ERn). Inversement, à un rapport cyclique proche de l’unité, correspond une suite de signaux rapides de fermeture. Nota : Si le temps MAXW est supérieur à Te, cette BFC apporte un gain supplémentaire de MAXW / Te. Par exemple, si MAXW = 5s, OV > 20% et Te = 1s, la sortie sera en permanence à 1. Choix de la période MAXW (Temps 100%) Une première contrainte consiste à choisir une période telle que, d’une part, les temps d’ouverture et de fermeture soient négligeables devant celle-ci d’autre part, la fréquence de commutation ne soit pas trop importante, ce qui peut être préjudiciable à la durée de vie de l’organe tout ou rien. La seconde est liée aux réponses du procédé à l’ouverture et à la fermeture de l’organe tout ou rien. En effet, la grandeur régulée oscillera périodiquement avec une amplitude proportionnelle, pour un rapport cyclique donné, à la période. TEM50100F C C.82 Programmation Augmenter la période augmente donc l’amplitude des oscillations de la grandeur réglée. La diminuer entraîne des commutations fréquentes. Le choix de la période résulte d’un compromis entre ces deux contraintes. En résumé, la régulation par commande de tout ou rien est une technique peu coûteuse si on accepte la présence d’oscillations plus ou moins marquées de la grandeur réglée. Si la boîte est dévalidée ou si l’entrée est hors limites, la sortie reste dans l'état. C Le nombre maximal de voies pilotables par la BFC est de 64. TEM50100F C.83 Programmation 5.2.44. Générateur de rampe : boîte RAMP Appellation utilisateur EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC RAMP * UP : variable binaire de commande de la rampe en montée EN OK UP RAMP DOWN RAMP (f) : valeur numérique de sortie Type : réel END DOWN : variable binaire de commande de la rampe en descente END (f) : variable binaire signalant la fin de la rampe INI (INItial value) : valeur initiale de la rampe type : réel ou constante DEV (DEViation) : plage de variation de la rampe type : réel ou constante TRMP : durée de la rampe (en secondes) type : réel ou constante Paramètres cachés de la BFC RAMP INI DEV TRMP ANNULER OK La sortie décrit une rampe en montée ou en descente, de pente ± DEV / TRMP. - DEV : Amplitude de variation autorisée, l'intervalle maximum de variation étant de deux fois DEV. - TRMP : Temps alloué pour faire varier la sortie de DEV. A la première exécution de la BFC, la sortie du générateur est positionnée à INI, valeur initiale. Elle est limitée entre INI + DEV et INI - DEV. La commande par les entrées TOR (ou bits de commande) "UP" et "DOWN" s'effectue de la manière suivante : UP 0 0 1 1 DOWN 0 1 0 1 XOUT La sortie est figée. On maintient la valeur courante, La rampe "descend" de la valeur courante à INI - DEV, La rampe "monte" de la valeur courante à INI + DEV, La sortie reprend sa valeur initiale INI. lorsque EN = 0, OK = END = 0 et la sortie RAMP est figée. Nota : Cette boîte fonctionnelle est utilisable exclusivement dans les expressions régulations (%ERn) de la section régulation. TEM50100F B C C.84 Programmation C 1 : Le générateur est en montée mais ne peut dépasser INI + DEV. 2 : Le générateur est en descente, on le passe en montée sans changer la pente. 3 : Initialisation du générateur. 4 : Le générateur est en descente mais ne peut dépasser INI- DEV. 5 : La sortie est figée à une valeur quelconque. Utilisation en régulation : Un grand nombre de procédés à cycle discontinu (procédés dits "batch") demandent des profils de consigne plus ou moins complexes. Le générateur de rampe a alors la fonction de programmateur de consigne. De telles courbes peuvent être obtenues en modifiant, à partir du programme de l'application, les paramètres INI, DEV et TRMP. L'action sur TRMP, par exemple, permet de changer la pente du générateur sans modifier les valeurs limites de la sortie : Remarque : Les réglages du PID doivent tenir compte de l'évolution de la consigne : plus la pente est forte et plus le régulateur doit être dynamique. A défaut, on risque de voir consigne et mesure s'écarter, le régulateur n'arrivant plus à suivre. On a donc intérêt a prendre un temps d'intégrale plus court et une action proportionnelle plus importante qu'en phase de palier (consigne "horizontale"). cf chapitre D "Réglages du PID". TEM50100F C.85 Programmation 5.2.45. Génération de consigne en rampe : boîte RAMP2 Appellation utilisateur EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte INIT : variable binaire ou réseau de contacts d'initialisation de la rampe OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC RAMP2 * EN INIT RAMP (f) : valeur courante de la rampe Type : réel RAMP END END (f) : variable binaire signalant la fin de la rampe INI : valeur initiale de la rampe type : réel ou constante = 0.0 par défaut FIN : valeur finale de la rampe type : réel ou constante RATE : pente de la rampe (en unités) type : réel ou constante Paramètres cachés de la BFC RAMP2 INI FIN RATE ANNULER OK La BFC RAMP2 permet de générer simplement un profil de consigne en rampe selon une pente donnée en faisant simplement varier la valeur de la consigne finale à atteindre. Nota : L'évolution de FIN est visualisée en traits fins sur le schéma de RAMP. TEM50100F B OK C C.86 Programmation Lorsque INIT passe à l'état 1, RAMP est initialisée à la valeur INI. Dès que INIT passe à zéro, la sortie RAMP commence à évoluer vers la valeur finale FIN avec la pente définie par RATE. Toute modification de FIN provoque l'évolution de RAMP pour atteindre la nouvelle valeur de FIN en respectant la pente d'évolution définie par RATE. Les modifications de RATE et / ou de FIN sont prises en compte immédiatement (à la scrutation suivant leur modification). Lorsque RAMP = FIN, la sortie END est positionnée à 1. C Si EN = 0, OK = END = 0 et la sortie RAMP est figée. TEM50100F C.87 Programmation 5.2.46. Limitation de la vitesse de variation : boîte RATELIM Cette boîte fonctionnelle permet de limiter la vitesse de variation de la commande appliquée à l'actionneur. Elle fournit de plus un indicateur de limitation. Appellation utilisateur EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte OV (Output Value) : valeur à limiter Type : réel OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC RATELIM * EN OK OV LIMO C LIMO (Limited Output) (f) : sortie commande limitée Type : réel entre 0.0 et 1.0 ALRM ALRM (f) : variable binaire indiquant la limitation Paramètres cachés de la BFC RATELIM RATE (f) : vitesse maxi de variation (en unité/s) type : réel ou constante valeur par défaut : 100 RATE ANNULER OK Tant que la variation de OV reste inférieure à RATE, LIMO est la recopie de OV. Si OV varie plus vite que RATE, la variation de LIMO est limitée et le bit ALRM est positionné à 1. Lorsque EN = 0, OK = 0 et LIMO = OV. Nota : L'évolution de OV est visualisée en traits fins sur le schéma de LIMO. Utilisation en régulation Cette boîte fonctionnelle pourra être intercalée entre la sortie du PID et la BFC ANAOUT pour limiter les variations de commande appliquées à l'actionneur. Nota : Cette boîte fonctionnelle est utilisable exclusivement dans les expressions régulations (%ERn) de la section régulation. TEM50100F B C.88 Programmation 5.2.47. Initialisation de lecture rapide : boîte RD_INIT C.f. chapitre 5.2.53. C TEM50100F C.89 Programmation 5.2.48. Changement d'échelle d'une valeur numérique : boîte SCALING Appellation utilisateur EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte XIN : variable numérique à convertir Type : réel OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC SCALING * EN OK XIN SCAL maxI (MAXimum Input) : valeur maximale de l'échelle d'entrée type : réel ou constante minI (MINimum Input) : valeur minimale de l'échelle d'entrée type : réel ou constante maxO (MAXimum Output) : valeur maximale de l'échelle de sortie type : réel ou constante minO (MINimum Output) : valeur minimale de l'échelle de sortie type : réel ou constante SCAL (f) : valeur numérique convertie Type : réel Paramètres cachés de la BFC SCALING maxI minI maxO minO ANNULER OK La boîte SCALING effectue une mise à l'échelle de la grandeur d'entrée selon la formule : SCAL = maxO-minO (XIN - minI) + minO maxI - minI Si XIN > maxI, SCAL = maxO, si XIN < minI, SCAL = minO Si EN = 0, OK = 0 et SCAL = minO. TEM50100F B C C.90 Programmation Utilisation en régulation : Tous les calculs de la carte de régulation s'effectuent sur des valeurs normalisées dans l'échelle 0 - 100 %. Cette BFC est utilisée : - pour ramener à l'échelle 0 - 100 % une valeur de consigne exprimée en grandeur physique, - pour exprimer le résultat d'un calcul intermédiaire en grandeur physique (afin de le visualiser, par exemple),… C Remarques : Les boîtes ANAIN et ANAOUT assurent cette mise à l'échelle pour les variables d'entrée et de sortie (conversion de l'échelle 0 - 10 V, 0-20 mA ou 4 - 20 mA en 0 - 100 %, de ±10 V en ± 100% et réciproquement). TEM50100F C.91 Programmation 5.2.49. Exploitation du diagnostic de l’autoréglage : boîte SELFDIAG Cette BFC sert à interpréter le mot de diagnostic généré par la BFC SELFPID. Les bits de sortie correspondent aux diagnostics les plus utiles. Pour les autres diagnostics, un index est fourni, permettant d’interpréter l’erreur intervenue, et de prendre les mesures correctrices nécessaires. Appellation utilisateur C EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC SELFDIAG OK EN DIAG (diagnostic) (O) : Mot de diagnostic du PID et de l'autoréglage de la BFC SELFPID Type : mot double R/L MsgI ModO LoDv PV LoTm CoFr PV (Process Value) (f) : entrée mesure Type : réel entre 0.0 et 1.0 Parm (f) : variable binaire signalant une erreur sur les paramètres de l'autoréglage Parm DIAG ModO (Model Output) (f) : sortie du modèle varie de 0.0 à 1.0 Type : réel LoDv (f) : variable binaire signalant une variation de mesure insuffisante LoTm (f) : variable binaire signalant Tmax trop faible CoFr (facteur confiance) (f) : non opérationnel Type : réel R/L (f) : origine de l'état (AUTO/MANU) 0 : CPU - 1 : Terminal MsgI (f) : indique le numéro du diagnostic pour les cas d'erreurs Type : %MD Entrées : EN : (f) Variable binaire ou réseau de contacts de validation de la BFC SELFDIAG. DIAG : (o) %MD mot de diagnostic issu de la BFC SELFPID. Ce mot est interprété par la BFC pour fournir un message clair à l’utilisateur. ModO : (f) Type réel. (Model Output). varie de 0.0 à 1.0. Sortie du modèle (non affecté actuellement). PV : (f) Type réel. Mesure du procédé (Process Value) (non affecté actuellement). TEM50100F B C.92 Programmation Paramètres Internes de sortie : R/L : (f) Variable binaire. Origine de l’état (AUTO/MANU) du régulateur (0 : piloté par la CPU, 1 : piloté par le terminal). MsgI : (f) Type %MD. Numéro du diagnostic pour les cas d’erreurs. (bruit trop important, Te trop grand, MxTm trop grand, Modèle inadapté, …). Sorties : C OK : (f) Variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC SELFPID Parm : (f) Variable binaire indiquant une erreur sur les paramètres de l’auto-réglage (MxTm < 0.05 mn, Ampl < 1%, commande initiale + Ampl > 100% ou < 0 %. mode de marche = Auto). LoDV : (f) Variable binaire indiquant une variation de mesure insuffisante (< 2% ou < 5 fois le bruit) LoTm : (f) Variable binaire. Indicateur MxTm trop faible (stabilisation non atteinte). CoFr : (f) Type réel : de 0.0 à 1.0 (facteur de confiance) non affecté actuellement. Si EN = 0, toutes les sorties sont à 0. TEM50100F C.93 Programmation Tableau de correspondance des messages N° de message -1 -2 -3 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 TEM50100F Libellé du message - Erreur système lors de l’écriture des paramètres dans la CPU. Erreur systèmeTime-Out lors de l’écriture des paramètres dans la CPU Erreur de calcul RAS - fonctionnement correct hors auto-réglage Autoréglage en cours. Non affecté Non affecté Version du moniteur du régulateur < 4 pour le CTL 0040 ou < 2 pour le CTL 0140 Demande d’autoréglage en mode automatique Paramètres invalides (MxTm < 0.05, Ampl < 1%, Ampl + commande courante < 0 ou > 1.0) Période d’échantillonnage trop grande (Te > MxTm/20) Période d’échantillonnage trop petite (Te < 100ms) Non affecté Ecart mesure / mesure initiale > à la tolérance MxDv Mesure supérieure à 95% Modification de l’un des paramètres MxTm, Ampl, Te durant l’autoréglage Non affecté Variation de mesure insuffisante < 2% Bruit trop important MxTm trop grand MxTm trop petit Procédé Intégrateur Non affecté Non stabilisé initialement Procédé dissymétrique Procédé non traité Réponse incohérente B C C.94 Programmation 5.2.50. Correcteur PID autoréglable : boîte SELFPID Cette boîte réalise un algorithme de type PID et, sur demande, le calcul des paramètres du correcteur. L’entrée TUNE non validée, cette boîte se comporte comme un PID classique. La validation de TUNE en mode manuel lance l’autoréglage. Celui-ci fournit en fin d’éxécution un nouveau jeu de paramètres : Kc, Kp, Ti, Td et R/D. C Appellation utilisateur TUNE (Réglage) (f) : bit de lancement de l'autoréglage PV (Process Value) : entrée mesure Type : réel entre 0.0 et 1.0 A / M (Auto / Manu) (f) : sélection auto / manu (0 = AUTO, 1 = MANU) Type : binaire MOV (Manual Output Value) (f) : entrée copie commande Type : réel entre 0.0 et 1.0 END (Fin) (f) : variable binaire signalant la fin de l'autoréglage SELFPID END TUNE OV (Output Value) (f) : sortie commande Type : réel entre 0.0 et 1.0 MxTm (o) OV PV Ampl (f) STAT (STATus) (f) : état auto / manu Type : binaire STAT A/M MxDv (f) STOV (STep Output Value) (f) : sortie variation de commande entre 1.0 et - 1.0 Type : réel STOV MOV Crit (f) SP DIAG Bckp (f) DIAG (Diagnostic) (f) : Mot de diagnostic du PID et de l'autoréglage Type : %MD SP (Set Point) : entrée consigne Type : réel ou constante entre 0.0 et 1.0 Paramètres cachés de la BFC SELFPID Kc (o) Kp (o) Ti (o) Td (o) IB (f) DB (f) R / D (o) Les paramètres Kc, Kp, Ti, Td et R/D doivent être renseignés uniquement sous forme de variables et non de constantes. TEM50100F ModO (f) SYSB (o) SYSF (o) ANNULER OK C.95 Programmation Entrées : TUNE : (f) type binaire ou réseau de contacts. (Actif sur niveau). Sélectionne le mode régulateur (Tune à 0) ou le mode autoréglage à partir du mode manuel du régulateur (Tune à 1). En cours d’autoréglage le passage à 0 de TUNE provoque l’abandon de la fonction et le retour du régulateur au mode manuel. PV : (o) type réel. Mesure du procédé (Process Value) (varie de 0.0 à 1.0). A/M : (f) Type binaire ou réseau de contacts. Mode du correcteur (0 : Auto, 1 : Manu). Auto est sélectionné par défaut. MOV : (f) Type réel. Commande manuelle (Manual Output Value) (Varie de 0.0 à 1.0). SP : (o) Type réel. Consigne (Set Point) (Varie de 0.0 à 1.0). Internes : MxTm : (o) Type réel. (Max. Time) Durée de l’échelon utilisé durant le test d’autoréglage, exprimé en minutes. (Varie à partir de 0.05 minute, soit 3 secondes). Ampl : (f) Type réel. Amplitude de l’échelon utilisé durant le test d’autoparamétrage (Varie de 0.01 à 1.0 et est à 0.1 par défaut). MxDv : (f) Type réel. (Maximum Déviation) Ecart maximum toléré entre la mesure initiale au lancement de l’autoréglage et la mesure en cours (varie de 0.02 à 1.0, prend la valeur 0.3 par défaut). Cette fonction de surveillance de l’écart n’est active qu’en autoréglage. TEM50100F B C C.96 Programmation C Crit : (f) Type réel. Critère de performance désirée sur le correcteur (varie de 0.0 à 1.0) (0.0 : définit une priorité à la stabilité et 1.0 : définit une priorité à la précision et à la rapidité de réaction. Est à 0.5 par défaut). Bckp : (f) Type binaire (Backup). Permet sur front montant de revenir au jeu de paramètres précédent Kp, Kc, Ti, Td et R/D du correcteur. Sorties : END : (f) Type binaire. Indique en mode AUTO une erreur suite à une demande d’autoréglage. En mode MANU indique la fin de la fonction autoréglage ou l’abandon de cette fonction suite à un défaut, il est positionné à 0 sur front descendant de TUNE. OV : (f) Type réel. (Output Value) Sortie commande (Varie de 0.0 à 1.0 dans le cas du SELFPID). STAT : (f) Type binaire. (Status) Représente l’état du correcteur (0 : Auto, 1: Manu ou en autoréglage). STOV : (f) type réel. (Step Output Value) Variation de la commande entre l’instant courant et l’échantillonnage précédent. (Varie de -1.0 à 1.0). DIAG : (f) Type %MD. Mot de diagnostic du SELFPID exploitable via la BFC SELFDIAG (Ce mot indique le bon fonctionnement, les problèmes identifiés ainsi que l’origine de l’état du régulateur). TEM50100F C.97 Programmation Paramètres cachés : Kc : (o) Type %FD . Gain série, multiplie les trois actions P, I et D Kp : (o) Type %FD. Gain proportionnel, action sur l’écart. Ti : (o) Type %FD. Constante de temps intégrale exprimé en minutes. B Td : (o) Type %FD. Constante de temps dérivée exprimé en minutes. IB : (f) Type réel. (bande Intégrale) Largeur de la zone encadrant la valeur de la consigne à l’intérieur de laquelle l’action intégrale est active. (varie de 0.0 à 1.0 et prend la valeur 1.0 par défaut). DB : (f) Type réel. (Dead Band - zone morte) Valeur absolue de l’écart entre mesure et consigne pour lequel : - le calcul du PID n’est pas effectué - la commande OV est maintenue et STOV est maintenu à 0. (Varie de 0.0 à 1.0, prend la valeur 0.0 par défaut). TEM50100F C C.98 Programmation R/D : (o) Type %MX ou %RX. (Reverse/Direct). Cette variable binaire permet de préciser si l’action du PID doit être inverse ou directe. Les définitions ci-dessous correspondent à l’action proportionnelle seule. 0 = Inverse : Si la mesure est supérieure à la consigne, la commande diminue. 1 = Directe : Si la mesure est inférieure à la consigne, la commande diminue. Mod O : (f) Non affecté actuellement. SYSB : (o) Type % Mx ou %RX. Adresse d’un bit réservé au PID. SYSF : (o) Type %FD. Adresse d’un réel réservé au PID. C SYSF et SYSB sont des variables spécifiques à chaque BFC SELFPID. Elles ne doivent pas être utilisées dans le programme ni dans d’autres BFC. Ces variables SYSB et SYSF sont écrites par le régulateur. Si les paramètres IB, DB, SP, PV, et MOV sont hors domaine de variation, le bit OK de la BFC SELFDIAG est positionné à 0. TEM50100F C.99 Programmation 5.2.51. Pilotage d’une sortie servo-moteur : boîte SERVO Un servo-moteur ouvre (ou ferme) une vanne pendant le temps ou une commande est appliquée sur son entrée ouverture (respectivement fermeture). Lorsqu’aucune commande n’est appliquée, la vanne reste en position. B La boîte SERVO permet de gérer un tel type d’actionneur. OK (f) : Variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC Appellation utilisateur SERVO * EN (ENable) (f) : variable binaire de validation de la boîte EN STOV (STep Output Value) : valeur d'entrée type réel (entre - 1.0 et 1.0) OK STOV OTIM (Open TIMe) : temps d'ouverture de l'organe commandé (passage de 0 à 100 %) en seconde type : réel ou constante CTIM (Close TIMe) : temps de fermeture de l'organe commandé (passage de 0 à 100 %) en seconde type : réel ou constante OCHA (Open CHAnnel) : N°de la voie commandant l'ouverture constante numérique entre 0 et 30 CCHA (Close CHAnnel) : N° de la voie commandant la fermeture constante numérique ntre 0 et 30 Paramètres cachés de la BFC SERVO OTIM CTIM OCHA CCHA ANNULER OK Ce type d’actionneur conservant sa position une fois la commande disparue, seule la variation de la commande issue des boîtes précédentes doit lui être appliquée. Pour cela, on utilisera la sortie variation de commande (STOV) de la boîte P.I.D. A chaque échantillonage, le temps d’activation des sorties désignées par OCHA et CCHA est proportionnel à la valeur du signal d’entrée STOV, le choix de la sortie actionnée étant fonction du signe de STOV : - si STOV > 0, OCHA est mis à 1 pendant T = STOV x OTIM, - si STOV < O, CCHA est mis à 1 pendant T = -STOV x CTIM. Les voies 4 à 30 ne sont accessibles qu'à partir de la version 4 du CTL0040 et la version 1 du CTL0140 et Orphée ≥ 5.0. TEM50100F C C.100 Programmation Les temps d’ouverture et de fermeture totaux de la vanne sont exprimés en secondes. Les temps d’ouverture et de fermeture des actionneurs pilotés doivent être inférieurs à 655 secondes. Nota : Cette boîte n’est utilisable que dans les expressions régulation (%ERn). Exemple : Pour une vanne pilotée par un servo-moteur, une variation de la commande de +20 % se traduira par le diagramme suivant : C Dans ce cas, aucune action n’est générée sur la sortie CCHA. A l’activation suivante de la boucle, si la commande n’a pas évolué (la sortie STOV du PID est à zéro), aucune action ne sera générée. Nota : Si le temps OTIM (respectivement CTIM) est supérieur à Te, cette BFC apporte un gain supplémentaire de OTIM / Te (respectivement CTIM / Te). Par exemple, si OTIM = 5 s, STOV > 20% et Te = 1 s, la sortie sera en permanence à 1. TEM50100F C.101 Programmation 5.2.52. Pilotage d’une sortie servo-moteur : boîte SERVO2 Un servo-moteur ouvre (ou ferme) une vanne pendant le temps ou une commande est appliquée sur son entrée ouverture (respectivement fermeture). Lorsqu’aucune commande n’est appliquée, la vanne reste en position. B La boîte SERVO2 permet de gérer un tel type d’actionneur. Les principales différences par rapport à la BFC SERVO sont : - la gestion d'un temps minimum de commande (TMIN) en-dessous duquel aucune commande n'est appliquée. - la mémorisation du temps de commande du servo-moteur n'ayant pu être appliquée totalement entre deux échantillonnages, de manière à pouvoir être " resservie " sur les calculs suivants. Cette mémorisation sera appelée " T_IMP (restant) ", valeur interne non visible. OK (f) : Appellation utilisateur Variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC SERVO2 EN (ENable) (f) : variable binaire de validation de la boîte STOV (STep Output Value) : valeur d'entrée type réel (entre - 1.0 et 1.0) EN OK STOV TIME : temps d'ouverture/fermeture de l'organe commandé (passage de 0 à 100 %) en secondes type : réel ou constante TMIM (Temps MINimum de commande) (f) : temps minimum de l'actionneur en-dessous duquel aucune commande n'est appliquée Type : réel ou constante. Valeur par défaut : 0. OCHA (Open CHAnnel) : N°de la voie commandant l'ouverture Constante numérique CCHA (Close CHAnnel) : N° de la voie commandant la fermeture Constante numérique Paramètres cachés de la BFC SERVO2 TIME TMIN OCHA CCHA ANNULER OK Si EN = 0, la voie est mise à 0, la valeur mémorisée interne T_IMP (restant) est également mise à 0. Ce type d’actionneur conservant sa position une fois la commande disparue, seule la variation de la commande issue des boîtes précédentes doit lui être appliquée. TEM50100F C C.102 Programmation Pour cela, on utilisera la sortie variation de commande (STOV) de la boîte P.I.D. A chaque échantillonage, le temps d’activation des sorties désignées par OCHA et CCHA est proportionnel à la valeur du signal d’entrée STOV, le choix de la sortie actionnée étant fonction du signe de STOV : - si STOV > 0, OCHA est mis à 1 pendant T = STOV x TIME, - si STOV < O, CCHA est mis à 1 pendant T = -STOV x TIME. Les temps d’ouverture et de fermeture totaux de la vanne sont exprimés en secondes. C Les temps d’ouverture et de fermeture des actionneurs pilotés doivent être inférieurs à 655 secondes. Nota : Cette boîte n’est utilisable que dans les expressions régulation (%ERn). Exemple : Pour une vanne pilotée par un servo-moteur, une variation de la commande de +20 % se traduira par le diagramme suivant : TIME a / TIME = + 20% Dans ce cas, aucune action n’est générée sur la sortie CCHA. A l’activation suivante de la boucle, si la commande n’a pas évolué (la sortie STOV du PID est à zéro), aucune action ne sera générée. Lorsque le temps calculé T.IMP = STOV * TIME est inférieur à TMIN et qu'il n'y a pas de commande mémorisée (T.IMP (restant) = 0), aucune commande n'est appliquée. Néanmoins, ce temps calculé T.IMP est mis dans T.IMP (restant). Vous trouverez page suivante quelques exemples de fonctionnement. Les voies 4 à 30 ne sont accessibles qu'à partir de la version 4 du CTL0040 et la version 1 du CTL0140 et Orphée ≥ 5.0. Cette BFC est disponible dans les versions d'Orphée ≥ 6.2. TEM50100F C.103 Programmation Quelques exemples : T_IMP > Te Avec Te = 1 seconde, TMIN = 0 STOV = +55%, TIME = 2 sec T_IMP = 1,1 sec T_IMP (restant) = 0,1 sec STOV = +20%, TIME = 2 sec T_IMP = 0,4 + 0,1 sec T_IMP (restant) = 0 B OCHA C Te CCHA Pilotage en manuel Avec Te = 1 seconde, TMIN = 0 STOV = +55%, TIME = 10 sec T_IMP = 5,5 sec T_IMP (restant) = 4,5 sec STOV = 0%, TIME = 10 sec T_IMP = 4,5 sec T_IMP (restant) = 3,5 sec STOV = 0%, TIME = 10 sec T_IMP = 0,5 sec T_IMP (restant) = 0 sec OCHA Te CCHA T_IMP < TMIN Avec Te = 1 seconde, TMIN = 0,1 seconde. STOV = +0,5%, TIME = 10 sec T_IMP = 0 sec T_IMP (restant) = 0,05 sec STOV = -1%, TIME = 10 sec STOV = -1%, TIME = 10 sec T_IMP = 0 sec T_IMP = 0,15 sec T_IMP (restant) = 0,05 - 0,1 = -0,05 sec T_IMP (restant) = 0 sec OCHA Te CCHA 5.2.53. Sinus d'un angle en radian : boîte SINE Voir § 5.2.12. TEM50100F C.104 Programmation 5.2.54. Sommateur pondéré : boîte SM EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte (=1 par défaut) C Ka, Kb, Kc et Kd (f) : facteurs multiplicatifs respectifs de a, b, c et d valeur par défaut = 1 Type : réel ou constante a: 1ère entrée Type : réel ou constante OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC SM OK EN Ka a RESU RESU (RESUlt) : résultat de l'opération type : réel Kb b (f) : 2ème entrée valeur par défaut = 0 Type : réel ou constante b Kc c c (f) : 3 entrée valeur par défaut = 0 Type : réel ou constante ème Appellation utilisateur Kd d C d (f) : 4ème entrée valeur par défaut = 0 Type : réel ou constante C (f) : coefficient de décalage valeur par défaut = 0 Type : réel ou constante La BFC réalise le calcul suivant : RESU = (Ka.a) + (Kb.b) + (Kc.c) + (Kd.d) + C Si EN = 0 alors OK = 0,et RESU=0. Lors de l'exécution de la BFC et en cas de dépassement dû aux entrées, aux sorties ou à un calcul intermédiaire les sorties OK et RESU sont mises à 0. Cette BFC est disponible dans les versions d'Orphée ≥ 6.2 TEM50100F C.105 Programmation 5.2.55. Réalisation d'un Split range : boîte SPLITRG Appellation utilisateur EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte OV (Output Value) : valeur d'entrée (en %) Type : réel entre 0.0 et 1.0 OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC SPLITRG* EN OK OV OV1 OV1 (Output Value 1) (f) : valeur de commande de la sortie 1 (en %) Type : réel entre 0.0 et 1.0 OV2 (Output Value 2) (f) : valeur de commande de la sortie 2 (en %) Type : réel entre 0.0 et 1.0 OV2 Paramètres cachés de la BFC SPLITRG T (f) : seuil de commutation des deux sorties du split range (en %) type : réel ou constante T ANNULER OK Cette boîte pilote deux sorties analogiques (OV1 et OV2) en split range à partir d'une valeur numérique d'entrée (OV). En dessous du seuil T, la vanne 1 est pilotée de 0 à 100%, au dessus du seuil T, c'est la vanne 2 qui est pilotée de 0 à 100%, la vanne 1 restant ouverte à 100%. Lorsque EN = 0, OK = OV1 = OV2 = 0. Utilisation en régulation : Cette boîte est utilisée lorsque l'étendue de la plage de réglage nécessaire au procédé ne peut être couverte par une seule vanne : lorsque le procédé est exploité à deux points de fonctionnement éloignés (un haut et un bas), il est préférable d'utiliser une vanne adaptée à chaque situation. L'entrée OV de la BFC SPLITRG est généralement connectée à la sortie OV de la BFC PID. Nota : Cette boîte n'est utilisable que dans les expressions régulation (%ERn). TEM50100F B C C.106 Programmation 5.2.56. Sélection d'une valeur parmi deux : boîte SWITCH Appellation utilisateur EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte C OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC SWITCH a: variable sélectionnée si SEL = 0 Type : réel ou constante SEL (SELect) : bit de sélection EN a SEL b: variable sélectionnée si SEL = 1 Type : réel ou constante OK RESU OV1 (Output Value 1) : valeur de commande de la sortie 1 (en %) Type : réel entre 0.0 et 1.0 b La boîte SWITCH permet de sélectionner une valeur parmi deux suivant l'état d'une variable binaire SEL : SEL = 0 → RESU = a SEL = 1 → RESU = b Lorsque la boîte est dévalidée (EN = 0), OK = 0 et RESU = a. Utilisation en régulation : La boîte SWITCH sera utilisée, par exemple, pour commuter la consigne programmée en consigne externe. Pour éviter des à coups sur la régulation, il faut veiller à ce que la différence entre les deux consignes ne soit pas trop importante au moment de la commutation (par exemple ≤ 5%) 5.2.57. Tangente d'un angle en radian : boîte TANGTE voir § 5.2.12. TEM50100F C.107 Programmation 5.2.58. Temporisation : boîte TEMPO Appellation utilisateur EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte STRT (STaRT) : variable binaire ou réseau de contacts de lancement de la temporisation OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC TEMPO* EN STRT B OK END (f) : variable binaire temporisée END C CTIM CTIM (current time) (f) : temps écoulé Type : réel Paramètres cachés de la BFC TEMPO TIME : durée de la temporisation en secondes type : réel ou constante TIME ANNULER OK Cette BFC réalise une temporisation à la montée (équivalente à la BFC TON de l'unité centrale). Fonctionnement : La BFC étant validée (EN = 1), la temporisation est lancée au passage à 1 de STRT. Elle est figée si EN retombe à 0 en cours de temporisation. La sortie END passe à 1 lorsque le temps écoulé (CTIM) est égal à TIME. Lorsque EN = 0, CTIM est figé, END et OK sont à 0. Nota : Cette boîte fonctionnelle n’est utilisable que dans les expressions régulations %ER. TEM50100F C.108 Programmation 5.2.59. Mécanisme spécial d'acquisition d'entrées et de positionnement de sorties Pour accéder rapidement à une carte analogique ou de comptage quelconque de l'automate, l'utilisateur a la possibilité d'employer les BFC : RD_INIT, WORDIN, WR_INIT, WORDOUT. 5.2.59.1. Initialisation de lecture rapide : boîte RD_INIT Cette boîte fonctionnelle permet d'initialiser le bloc de lecture rapide utilisable pour lire : C - une carte d'entrées analogiques, une carte de comptage. à travers la CPU les entrées concernées sont acquises plus rapidement que par le mécanisme général d'échange par paquets (rythme proche du cycle de la CPU), mais au détriment de celui-ci. Il y a un seul bloc de lecture rapide par carte de régulation. Le bloc de lecture rapide permet d'accéder, au maximum, à 12 mots simples (%MWn) ou 6 mots doubles (%MDn). Une fois le bloc de lecture initialisé,on accèdera à une voie donnée par la BFC WORDIN (cf ci-après). Appellation utilisateur EN (ENable) (o) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC RD_INIT * EN OK Paramètres cachés de la BFC RD_INIT ADDR : adresse dans la CPU des entrées à lire type : mot simple (%MW) ou double (%MD) LGTH (LENGTH) : nombre de variables à lire type : constante ADDR LGTH ANNULER OK Le paramètre ADDR donne l'adresse en mémoire commune de la zone de tabulation de la carte analogique ou de comptage concernée. On donne ici l'adresse de la première variable de la zone. LGTH spécifie le nombre maximum d'éléments (mots simples ou doubles selon le cas) à lire. Lors d'une demande de lecture (cf. BFC WORDIN ci-après), le paramètre CHAN sera comparé à LGTH. La libération du bloc de lecture n'est obtenue qu'après une mise hors tension. En particulier, la retombée de EN est sans effet. Il n'est donc pas nécessaire de scruter la BFC RD_INIT en permanence. TEM50100F C.109 Programmation 5.2.59.2. Acquisition rapide d'une entrée : boîte WORDIN Cette boîte fonctionnelle permet de lire le mot situé à l'adresse ADDR + CHAN (ADDR étant définie dans la BFC RD_INIT) et le convertit en mesure sur l'intervalle 0-100% en fonction du type d'entrée défini par TYPE. Pour une entrée comptage (type = 5), la BFC réalise la conversion mot double → réel. Appellation utilisateur EN (ENable) (o) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC WORDIN* EN OK PV (Process Value) : valeur de l'entrée type : réel entre 0.0 et + 1.1 PV ALRM CHAN : type : constante de 0 à 9 TYPE : Caractéristique d'entrée 1 : courant 0 - 20 mA 2 : courant 4 - 20 mA 3 : tension ± 10 V 4 : tension 0 - 10 V 5 : comptage rapide type : constante (de 1 à 5) ALRM (f) : indicateur d'alarme Type : binaire Paramètres cachés de la BFC WORDIN CHAN TYPE ANNULER OK La sortie OK est positionnée à 1 lorsque la valeur délivrée par PV est significative. OK est à zéro si le bloc de lecture n'a pas été préalablement initialisé, s'il y a un défaut de communication avec la CPU, si CHAN > LGTH, si PV est non significatif ou s'il n'y a pas encore eu d'échange avec la mémoire. Lorsque EN = 0, OK = 0, ALRM = 0 et PV est figée. Lorsque OK = 0, PV est non significatif. La sortie ALRM est positionnée : - en courant, type 2 si l'entrée est inférieure à 4 mA, - en tension, type 4, si l'entrée est négative. Exemple : TEM50100F ADDR = %MW0 CHAN = 0 Type 2 : 4-20 mA pour 4 mA → %MW0 = 0 → PV = 0 20 mA → %MW0 = 32767 → PV = 1 Type 3 : ± 10 V - 10V → %MW0 = - 32767 → PV = 0 +10V → %MW0 = + 32767 → PV = 1 B C C.110 Programmation 5.2.59.3. Positionnement rapide d'une sortie : boîte WORDOUT Cete boîte fonctionnelle permet d'écrire le mot situé à l'adresse ADDR + CHAN (ADDR étant définie dans la BFC WR_INIT) après conversion de la valeur (exprimée dans l'échelle 0-100%) dans l'échelle correspondant au type de sortie défini par TYPE. Appellation utilisateur C EN (ENable) (f) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte OV (Output Value) : valeur de la sortie à commander Type : réel entre 0.0 et 1.0 OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC WORDOUT* EN OK OV CHAN : type : constante de 0 à 11 TYPE : Caractéristique de la sortie 1 : tension 0 - 10 V 2 : courant 4 - 20 mA 3 : tension ± 10 V type : constante (de 1 à 3) Paramètres cachés de la BFC WORDOUT CHAN TYPE ANNULER OK La sortie OK est positionnée à 1 lorsque l'écriture a été effectuée normalement. OK est à zéro si le bloc d'écriture n'a pas été préalablement initialisé, s'il y a un défaut de communication avec la CPU, si CHAN > LGTH ou s'il n'y a pas encore encore eu d'échange avec la mémoire. Lorsque EN = 0, OK = 0 et la sortie est positionnée en repli à 0. La sortie ALRM est positionnée si l'entrée OV est négative. Remarque : Lorsque la CPU est en STOP les valeurs OV sont toujours envoyées à la CPU mais les sorties analogiques sont forcées à la valeur de repli. TEM50100F C.111 Programmation 5.2.59.4. Initialisation d'écriture rapide : boîte WR_INIT Cette boîte fonctionnelle permet d'initialiser le bloc d'écriture rapide utilisable pour positionner une sortie analogique, lorsque les sorties disponibles sur le régulateur ne suffisent pas. Les sorties concernées sont positionnées plus rapidement que par le mécanisme général d'échange par paquets (rythme proche du cycle CPU), mais au détriment de celui-ci. Il y a un seul bloc d'écriture rapide par carte de régulation. Le bloc d'écriture rapide permet d'accéder, au maximum, à 10 mots simples (%MWn). Une fois le bloc d'écriture initialisé, on écrira une voie donnée par la BFC WORDOUT (cf ci-dessus). Appellation utilisateur EN (ENable) (o) : variable binaire ou réseau de contacts de validation de la boîte OK (f) : variable binaire signalant la bonne exécution de la BFC WR_INIT* EN OK Paramètres cachés de la BFC WR_INIT ADDR : adresse dans la CPU des sorties à écrire type : mot simple %MW LGTH (LenGTH) : nombre de variables à écrire type : constante TEM50100F ADDR LGTH ANNULER OK B C C.112 Programmation Le paramètre ADDR donne l'adresse en mémoire commune de la zone de tabulation de la carte analogique concernée. On donne ici l'adresse de la première variable de la zone. LGTH spécifie le nombre maximum d'éléments (mots simples) à écrire. Lors d'une demande d'écriture (cf. BFC WORDOUT ci-dessus), le paramètre CHAN sera comparé à LGTH. La libération du bloc d'écriture n'est obtenue qu'après une mise hors tension. En particulier, la retombée de EN est sans effet. Il n'est donc pas nécessaire de scruter la BFC WR_INIT en permanence. C TEM50100F C.113 Programmation 5.3. Temps d'exécution des boîtes fonctionnelles Boîte TEM50100F ABS ACCUM ADBIAS ALRMDEV ARLMLEV ANAIN Temps d'exécution lorsque EN = 0 (en µs) 39 67 54 52 65 50 ANAOUT 50 ARCCOS ARCSIN ARCTG ASSIGN CALC CB CH CN COMPAR COSINE 34 34 34 34 50 61 61 71 51 35 CPTIM DEADBND DELAY DIM DOUT EC EXP FCTCHAR FLOWP FLOWT FN HYST INTEGR KDIV KMUL KSQRT LEADLAG LIMITER LN MAXI MINI OPRANGE PID 50 76 54 50 45 65 35 76 52 52 41 52 60 45 45 45 94 54 35 38 38 53 250 PID2 250 Temps d'exécution lorsque EN = 1 (en µs) 44 310 200 200 320 150 (0 - 20 mA) 210 (4 - 20 mA) 190 (tension) 170 (courant) 830 830 520 40 225 235 241 87 120 470 (-2π < X < + 2π ) 600 (X > 2π ) 47 190 110 à 510 (fonc. du retard) 78 55 261 600 630 590 590 63 190 160 300 210 300 650 195 600 115 115 360 à 470 900 (proportionnel pur) 1300 (P.I.) 1700 (P.I.D.) 650 (proportionnel pur) 1300 (P.I.) 1700 (P.I.D.) C C.114 Programmation Boîte B C TEM50100F PIDFF PLCSTAT PULSWM RAMP RAMP2 RATELIM RD_INIT SELFPID SCALING SERVO SERVO2 SINE SM SPLITRG SWITCH TANGTE TEMPO WORDIN Temps d'exécution lorsque EN = 0 (en µs) 250 34 54 78 76 85 42 250 52 77 77 35 64 50 36 35 60 52 WR_INIT WORDOUT 42 50 Temps d'exécution lorsque EN = 1 (en µs) 1000 36 230 340 260 240 58 800 485 290 290 470 à 600 536 290 39 570 à 690 140 2100 (types 1 et 2) 1900 (types 3 et 4) 2400 (type 5) 55 1900 (types 1 et 2) 2200 (type 3) C.115 Programmation A 5.4. Fiche terminal (Facultatif Cf doc. TEM 50110F) La fiche terminal regroupe l'ensemble des informations nécessaires pour pouvoir visualiser et régler de façon conviviale la boucle depuis le terminal d'atelier. REGULATION : ECRAN PRINCIPAL : ENTITE %RE1 Edition Services Présentation (( )) B : MODIFICATION Accès FICHE ( ) TERMINAL (S) (R) Caractéristique boucle Nom : Mesure / consigne mesure : consigne : echelle basse : echelle haute : unité : ANNULER O cascadée O maître Boucle : O esclave seuils sur la mesure : très haut : haut : bas : très bas : déviation : OPTIONNELS C Alarmes D OK La fiche terminal est accessible depuis l'écran de l'expression régulation contenant la BFC PID. Sélectionner la BFC PID puis choisir l'option «Fiche terminal» du menu »Accès». E La fiche terminal comporte : - L'appellation associée à cette boucle (15 caractères). Les cinq premiers caractères de cette appellation forment le nom abrégé de la boucle, utilisé sur certains écrans du terminal. Il est conseillé d'utiliser pour ces cinq caractères le mnémonique ISO de la boucle (ex : TC110, FC230) ou, à défaut, de différencier le nom des boucles dès les premiers caractères. La saisie du nom est obligatoire pour que la fiche soit accessible par le terminal. F - Les caractéristiques de la boucle : - cascadée ou non ? - Si oui, maître ou esclave, - Si oui, nom abrégé (5 caractères)de la boucle avec laquelle elle est cascadée. Cette information est utilisée dans l'écran «Détail boucle» du terminal pour attirer l'attention de l'exploitant qui intervient sur une boucle appartenant à une cascade sur cette caractéristique. G - Les paramètres de mesure et de consigne : - échelles physiques haute et basse (constantes réelles) et unité (5 caractères alphanumériques) pour un affichage en grandeurs physiques, H TEM50100F C.116 programmation - adresse de la variable représentative de la mesure ( la mesure peut être prise à différents niveaux dans le schéma de la boucle de régulation), - adresse de la variable représentative de la consigne ( la consigne pouvant être choisie par l'utilisateur à différents niveaux du schéma de sa boucle. La valeur affichée sur le pupitre sera restituée en grandeurs physiques avec la même échelle que celle définie pour la mesure. - seuils sur la mesure - seuils d'alarme (HH,H,L,LL) sur la mesure (ces seuils sont généralement ceux définis dans la boîte ALRMLEV lors de la programmation de la boucle. L'utilisateur doit donner les adresses de rangement des valeurs de seuil en % (ou les valeurs s'il s'agit de constantes) et celles des bits représentatifs des alarmes. Ces informations sont utilisées uniquement pour visualiser. C - seuil d'alarme sur déviation. Ce seuil est celui représentatif de l'alarme sur écart (défini dans la boîte ALRMDEV) ou de l'alarme sur limite de vitesse de variation. Donner l'adresse du bit réprésentatif de l'alarme. En cliquant dans la case «OPTIONNELS», l'utilisateur accède à un second écran qui lui permet de sélectionner cinq variables réelles et cinq variables binaires qu'il souhaite voir affichées, en dynamique, sur les écrans détail boucle et paramétrage du terminal. REGULATION : ECRAN PRINCIPAL : ENTITE %RE1 Edition Services Mise en page Accès : MODIFICATION Aide (( )) FICHE ( ) TERMINAL (S) (R) PARAMETRES OPTIONNELS 1. Caractéristiques boucle Nom : 2. Mesure / consigne mesure : consigne : echelle basse : echelle haute : unité : Mot Libellé O maître Boucle : Bit O esclave Libellé Adresse Adresse seuils sur la mesure : Alarmes O cascadée très haut : haut : bas : très bas : déviation : ANNULER AIDE OK OK Pour chacune de ces variables, il précise l'adresse en mémoire commune (sous forme de N° de variable ou sous forme d'appellation) et la dénomination qui leur sera associée sur les écrans du terminal. Les libellés sont sur cinq caractères alphanumériques. N.B. : La commande est toujours prise à la sortie de la boîte PID. Son adresse n'est donc pas spécifiée ici. De même, les paramètres Kc, Kp, Ti, Td, A/M sont implicitement accessibles par le terminal. Leur adresse n'est donc pas reprécisée ici. TEM50100F C.117 Programmation A Remarque : - Seules les fiches terminal relatives aux quatre premiers PID définis pour chaque régulateur seront exploités par le terminal. L'ordre des boucles accessibles par le terminal correspond à l'ordre croissant des numéros de %RE et, dans une %RE, à l'ordre croissant des %ER. B - Lors d'un copier / coller d'une entité régulation, le contenu de la fiche terminal n'est pas copié. Elle doit être saisie à nouveau. Exemple : C REGULATION : ECRAN PRINCIPAL : ENTITE %RE1 Edition Services Présentation (( )) Nom : TC100_FOUR_1 Mesure / consigne mesure : consigne : echelle basse : echelle haute : unité : TFOUR CONS 0. 250. DGC ANNULER : MODIFICATION Accès FICHE ( ) TERMINAL (S) (R) Caractéristique boucle O cascadée O maître Boucle : O esclave seuils sur la mesure : très haut : 0.90 haut : 0.80 bas : 0.10 très bas : 0.05 déviation : OPTIONNELS D Alarmes ALTH ALH ALB OK E F G H TEM50100F C.118 programmation C TEM50100F D.1 Exploitation - mise au point D D. Exploitation - Mise au point TEM50100F D.2 exploitation - mise au point D TEM50100F D.3 Exploitation - mise au point Sommaire page TEM50100F 1. Le réglage des paramètres 1.1. Réglage du PID par approches successives 1.1.1. Choix de la période d'échantillonnage 1.1.2. Réglage de l'action proportionnelle 1.1.3. Réglage de l'action dérivée 1.1.4. Réglage de l'action intégrale 1.2. Réglage du PID par modélisation du procédé 1.2.1. Procédé à dominante du premier ordre 1.2.2. Procédé du premier ordre avec temps mort 1.2.3. Procédé intégrateur 1.2.4. Procédé intégrateur avec temps mort 1.2.5. Autres procédés rapides 1.2.6. Procédés lents 1.3. Réglage d'un PID en automatique 1.4. Réglage du LEADLAG 1.4.1. Réglage du gain 1.4.2. Réglage des constantes de temps 1.4.3. Finalisation des réglages D5 D5 D5 D7 D8 D9 D11 D11 D12 D13 D14 D14 D16 D17 D18 D18 D19 D20 2. Les modes de fonctionnement 2.1. Définitions 2.2. Les différents intervenants 2.2.1. Les actions 2.2.2. Les paramètres concernés 2.3. Les changements de mode 2.3.1. En fonctionnement nominal 2.4. Cas de perte de dialogue avec la CPU 2.5. Utilisation de cartes d'archivage 2.6. Transfert dans l'automate comprenant des régulateurs ou des processeurs de régulation D21 D21 D22 D22 D22 D23 D23 D25 D26 D28 3. Fonctions disponibles en exploitation 3.1. Visualisation dynamique 3.1.1. Etat de fonctionnement des cartes 3.1.2. Visualisation dynamique des données 3.1.3. Visualisation dynamique d’une entité régulation 3.2. Modification de données 3.3. Envoi de commandes 3.4. Fonctions de mise au point 3.4.1. Accès à l'écran de mise au point 3.4.2. Points de passage 3.4.3. Exécution entité par entité 3.5. Forçage des sorties TOR 3.6. Forçage des sorties TOR 3.6.1. Généralités 3.6.2. Edition de la table de forçage 3.6.3. Exploitation de la table de forçage D31 D31 D31 D33 D34 D36 D37 D39 D39 D40 D41 D42 D43 D43 D43 D44 D D.4 exploitation - mise au point 4. Exploitation de l’autoréglage 4.1. Domaine d’utilisation 4.2. Configuration de la boucle dans l’application 4.3. Mode opératoire de l’autoréglage 4.3.1. Principes du test 4.3.2. Précautions 4.3.3. Modes de marche 4.3.4. Mise en œuvre de l’autoréglage 4.3.5. La fonction BACKUP 4.3.6. Autoréglage : Chronogramme des signaux essentiels dans le cas nominal 4.3.7. Déroulement d’un autoréglage 4.4. Mode de fonctionnement du correcteur SELFPID 4.5. Diagnostic de l’autoréglage 4.5.1. Tableau de correspondance des messages D TEM50100F D47 D47 D49 D50 D50 D50 D51 D52 D53 D54 D55 D56 D58 D61 D.5 Exploitation - mise au point 1. Le réglage des paramètres Il existe différentes méthodes de réglage. Suivant les contraintes de production, la rapidité du procédé, et la connaissance à priori du système, on s’orientera plutôt vers l’une ou vers l’autre : ■ Une première méthode consiste à régler par des approches successives l’action Proportionnelle, puis la Dérivée et l’Intégrale. Cette technique présente l’intérêt d’être utilisable si on ne connait pas, ou mal, le procédé à régler. Mais, de par son caractère itératif, elle est souvent assez longue à mettre en œuvre. ■ Si l’on connaît a priori les caractéristiques du procédé, ou si l’on peut enregistrer sa réponse naturelle, il est alors préférable de s’orienter vers la méthode modélisant le procédé. Elle fournit rapidement un jeu de paramètres à peu près correct, qu’il sera possible de retoucher pour affiner le réglage. Cette méthode est surtout intéressante pour les procédés lents. ■ Une dernière méthode permet d’obtenir en quelques essais des valeurs cohérentes des paramètres, sans passer en Boucle Ouverte. Cette méthode est fondée sur la recherche de la limite de pompage du procédé. Si les contraintes de production interdisent de telles oscillations de la sortie, on se ramènera à l’une des méthodes précédentes. 1.1. Réglage du PID par approches successives Cette méthode comporte différentes étapes : 1.1.1. Choix de la période d’échantillonnage : Dans un premier temps, - le procédé étant dans un état stable, - le régulateur étant en position MANU (entrée A/M de la BFC à 1), - la période d’échantillonnage Te étant initialisée à 100ms, on applique une variation de la commande de 10 à 20%, et on étudie la réponse du procédé (appelée réponse indicielle ou réponse à un échelon) : fig. 1 : réponse indicielle du procédé N.B. : Dans tout ce qui suit, les abréviations suivantes sont utilisées : PV : PROCESS VALUE représente la mesure, OV : OUTPUT VALUE représente la commande, SP : SET POINT représente la consigne. TEM50100F D D.6 exploitation - mise au point Remarque : Plus l’amplitude de la variation de commande est grande et moins les mesures seront entachées de bruit, il est donc intéressant de prendre cette amplitude importante.Mais afin de ne pas trop perturber le procédé en aval, cette amplitude devra être limitée.De plus, pour les procédés non linéaires, les paramètres de réglage varient suivant le point autour duquel on veut réguler. Il est donc souhaitable de ne pas trop s’écarter de ce point.Pour ces différentes raisons, une amplitude de 10 à 20 % est en général un bon compromis. On relève sur cette courbe le temps de montée Tm du procédé, c’est à dire la durée entre l’application de l’échelon et la stabilisation de la grandeur réglée si la réponse est suramortie (c’est à dire sans dépassement) (fig. 3), ou le moment à partir duquel elle commence à redescendre si elle présente un dépassement (fig. 2). D fig.2 : réponse avec dépassement fig. 3 : réponse suramortie On choisit alors comme période d’échantillonnage : Te = Tm/10. Si l’on désire obtenir, en Boucle Fermée, une réponse plus rapide que la réponse naturelle du procédé, il faudra choisir Te encore plus faible. Il est également intéressant de relever sur cette courbe d’autres éléments, qui permettront de partir de valeurs sensées des paramètres, et d’aboutir plus rapidement au réglage final : ■ gain statique du procédé : C’est le rapport de la variation finale de la mesure par la variation de la commande : Gs = ∆PV / ∆OV (cf. fig. 1); ■ temps mort : C’est le temps à partir duquel la sortie du procédé commence à évoluer de façon significative. Il est déterminé en traçant la tangente au point d’inflexion (point où la tangente passe de part et d’autre de la courbe) : PV τ t OV ∆OV t TEM50100F SP D.7 Exploitation - mise au point Ce temps mort est parfois négligeable, lorsque le procédé réagit immédiatement à une variation de la commande (cas de moteurs électriques). Il peut aussi prendre des valeurs importantes. Par exemple, dès qu’il y a un transport de matière entre l’actionneur et le capteur : Trémie SP C OV PV LT Tapis roulant Là encore, suivant ce retard, les paramètres de réglage différeront sensiblement. Remarque : Ces caractéristiques du procédé sont souvent connues implicitement : «si j’augmente la grandeur réglante de tant1, la grandeur réglée va bouger de tant2. Elle commencera à évoluer après x min, et se stabilisera au bout de y min». On reconnait là les notions de gain statique, temps mort et temps de réponse. 1.1.2. Réglage de l’action Proportionnelle : P On part de Kc=1 et de Kp = 1/Gs, si on a pu déterminer le gain statique lors de l’étape précédente, ou de Kp faible sinon. Le régulateur étant en position AUTOmatique ( A/M à 0 ), on applique un changement de consigne de 10 à 20 % et on étudie la réponse du procédé : - si elle est suramortie (sans dépassement), on augmente Kp ; - si elle présente plus de 2 oscillations, on diminue Kp. On revient ensuite au point de consigne initial, et on refait un essai,... jusqu’à obtenir une réponse présentant 2 oscillations. Remarque : - Si le procédé a le même comportement pour un échelon montant et descendant, on peut utiliser le retour au point de fonctionnement pour tester une nouvelle valeur de Kp. - Sinon, sans changer Kp, on étudiera le comportement du procédé à la descente, et au cours des différents essais, on essaiera de trouver un gain proportionnel correspondant à un compromis acceptable entre les 2 comportements. TEM50100F D D.8 exploitation - mise au point Plus Kp est grand, plus l’erreur statique (écart entre la mesure et la consigne en régime stabilisé) est faible. Dans certains cas (procédés du 1er ordre), on peut augmenter Kp sans provoquer d’oscillations. On choisit alors un Kp pas trop grand pour ne pas entrer trop souvent en saturation, et ne pas malmener l’actionneur par une commande trop brutale. 1.1.3. Réglage de l’action Dérivée : L’action Dérivée se justifie si le procédé présente une certaine inertie ou un temps mort. Ce réglage intervient après celui de l’action Proportionnelle, afin de stabiliser la réponse, et avant de régler l’action Intégrale qui a pour effet secondaire de déstabiliser le procédé. Si l’analyse de la réponse indicielle a fait apparaître un temps mort, on part de Td = τ/2, sinon on part de Td=0. D On applique un échelon de consigne de 10 % ( 20 % si le procédé le permet) : - si la réponse présente un dépassement, on augmente Td ; - sinon, ou si elle est plus lente que lors d’un essai précédent, on diminue Td. On revient ensuite au point de fonctionnement initial, et on refait un essai ... jusqu’à obtenir une réponse suramortie assez rapide. Td trop faible TEM50100F Td correct Td trop grand D.9 Exploitation - mise au point 1.1.4. Réglage de l’action intégrale : réglage de Ti : Cette action permet d’annuler l’erreur statique, et donc d’assurer mesure=consigne en régime stabilisé. Si on a déjà fixé l’action dérivée, on part de Ti=4Td, sinon on part de Ti=Tm, temps de montée du procédé, déterminé dans la phase 1. On applique un changement de consigne de 10 ou 20% : - si la réponse présente un dépassement trop important, on augmente Ti pour diminuer l’action Intégrale ( Attention : l’action Intégrale est inversement proportionnelle à Ti) ; - si elle est suramortie ou trop lente, on diminue Ti. On revient ensuite au point de fonctionnement et on réitère jusqu’à l’obtention d’un réglage acceptable. D Ti trop faible Ti correct Ti trop grand réglage de la Bande Intégrale : L’action intégrale peut avoir un effet néfaste lors d’un changement de consigne important. En effet, pendant un certain temps, elle va intégrer un écart assez grand et risque d’entraîner une saturation de la commande, qui donnera des performances moins bonnes. Pour éviter ce problème, on peut différer l'instant de mise en service de l’action intégrale en la désactivant tant que l’écart n’est pas compris dans une certaine zone autour de la consigne. TEM50100F D.10 exploitation - mise au point Sans bande intégrale Avec bande intégrale Cette Bande Intégrale devra être prise supérieure à l’erreur statique 1/(1 + Kc.Kp.Gs) , faute de quoi on aurait en fait un régulateur uniquement proportionnel (l’action intégrale étant toujours désactivée). Pratiquement, on conseille de prendre IB ≥ 20%. D Réglage de la Zone Morte : Afin de ne pas trop solliciter l’actionneur en lui faisant subir des petites variations de commande tantôt positives, tantôt négatives, lorsque la consigne est quasiment atteinte, il est possible de désactiver le régulateur lorsque la mesure est dans une certaine zone autour de la consigne, la commande reste alors à sa valeur lors de l’échantillonnage précédent. Cette zone morte correspond à la précision demandée à la régulation. Classiquement, on prendra : 0 ≤ DB ≤ 5%. TEM50100F D.11 Exploitation - mise au point 1.2. Réglage du PID par modélisation du procédé La méthode précédente nécessite d’essayer plusieurs jeux de paramètres : 2 à 3 tentatives pour régler Kp, autant pour Ti et Td. Si le procédé est lent ou s’il est soumis à des perturbations obligeant à recommencer des essais, cette méthode s’avère être assez longue. Une autre méthode, fondée sur la modélisation du procédé, permet d’obtenir assez vite un jeu de paramètres à peu près correct, qu’il faudra ensuite éventuellement affiner pour obtenir la réponse désirée. Pour construire ce modèle, on enregistre la réponse indicielle du procédé et on détermine les paramètres définis au paragraphe précédent : - gain statique : Gs = ∆PV / ∆OV ; - temps de montée : Tm ; - temps mort : τ. Outre ces paramètres c’est la forme de la réponse qui caractérise essentiellement le procédé. 1.2.1. Procédé à dominante du 1er ordre : Un tel procédé a une réponse qui ne présente pas de dépassement et qui réagit aussitôt à la commande : Un paramètre supplémentaire caractérise le procédé : sa constante de temps θ, définie comme le temps mis par la mesure pour atteindre 63% de sa valeur finale. Remarque : ce paramètre définit la rapidité du procédé. En effet, son temps de réponse à 5% (c’est à dire le temps mis pour que la mesure se stabilise dans la bande des 5% autour de sa valeur finale) vaut alors : Tr = 3* θ. On peut utiliser 2 types de régulateurs : ■ Régulateur Proportionnel : On utilise un tel régulateur si la précision (écart relatif entre mesure et consigne en régime stable) n’est pas le critère essentiel de la régulation. TEM50100F D D.12 exploitation - mise au point Si l’on désire une précision de ε%, le gain proportionnel doit être réglé à : Kc = (100-ε)/ (Gs.ε), (avec Kp=1) Exemple : Gs=5, on désire une précision de 5%, on prendra Kc=4. ■ Régulateur Proportionnel Intégral : Dans la plupart des cas, on veut cependant annuler l’erreur statique, il faut donc introduire une action intégrale. On règle alors le PID par : Kp = 1 Ti = θ et on joue sur Kc pour augmenter la rapidité du système bouclé : Kc = facteur d’accélération / Gs. Exemple : La réponse indicielle donne Gs=2.5 et θ=20s (Tr=1mn). D La période d’échantillonnage doit être de l’ordre de Tm/10 # Tr/10 = 6s. Si l’on veut accélérer 2 fois le procédé en Boucle Fermée, on prendra finalement Te = 3s. Le réglage est alors donné par : Kp=1, Ti = 20s = 0.33mn, Kc=2/2.5=0,8. 1.2.2. Procédé du 1er ordre avec temps mort. Si le procédé présente un temps mort entre l’application de l’échelon et l’instant où la mesure évolue de façon significative, les réglages précédents risquent de compromettre la stabilité. Il faut donc diminuer les actions Proportionnelle et Intégrale, et introduire une action Dérivée. On préconise alors : Kc ≤ 1.1* θ / (Gs*τ) Kp = 1. Ti ≥ θ Td = 0.4 θ. TEM50100F D.13 Exploitation - mise au point 1.2.3. Procédé Intégrateur : Un procédé intégrateur a une sortie qui augmente régulièrement (en rampe) lorsque la commande évolue en échelon. Le paramètre caractéristique de cette réponse est la pente : µ = (∆PV / ∆OV) /∆t C’est par exemple le cas d’une régulation de niveau. SP LC PV LT OV Une régulation proportionnelle permet d’obtenir une réponse en boucle fermée du 1er ordre, le temps de réponse étant fixé par Kp. Pour obtenir un temps de réponse à 5% donné Trbf (temps à partir duquel la mesure rentre dans la bande des 5% autour de sa valeur finale pour ne plus en ressortir), le réglage du régulateur est : Kc = 3 / (Trbf*µ). avec Kp = 1. On veillera à ne pas prendre Kc trop fort, pour ne pas avoir une commande trop dynamique. TEM50100F D D.14 exploitation - mise au point 1.2.4. Procédé Intégrateur avec temps mort Si le procédé présente en temps mort, il est nécessaire de limiter l’action Proportionnelle, déstabilisatrice, et de rajouter l’action dérivée, stabilisatrice. On règle alors le PID par : Kc ≤ 0.8 / (µ.τ) Kp = 1 Td = 0.4*To. D 1.2.5. Autres procédés rapides Tous les procédés n’ont pas une réponse aussi typique que celles décrites cidessus. La plupart ont une réponse en S, plus ou moins infléchie à l’origine,... Une méthode classique et assez satisfaisante consiste à essayer de se ramener à l’un des cas précédents. Ainsi, si le procédé a une réponse de la forme suivante : on considèrera qu’il répond comme un 1er ordre retardé, de constante de temps θ et de retard pur τ. TEM50100F D.15 Exploitation - mise au point Ces paramètres sont déterminés à partir de la réponse indicielle par : θ = 5.5 (t2-t1) τ = 2.8 t1 - 1.8 t2 où t1 et t2 sont les temps mis par la mesure pour atteindre respectivement 28% et 40 % de sa valeur finale. On réglera alors le PID par : Kc ≤ 1.1 θ / (Gs x τ) Kp = 1 Ti ≥ θ Td = 0.4 τ. Cette méthode, due à Victor Broïda, a été éprouvée, et s’est montrée dans bien des cas très satisfaisante. De plus, elle n’a pas pour objectif de donner le réglage optimal , mais un premier réglage, que le régleur pourra ensuite affiner en augmentant Ti si la réponse obtenue présente un dépassement... Exemple : Procédé : 2nd ordre avec dépassement de 16%, de temps de réponse 5.3s, mis en série avec deux 1er ordres de constante de temps 2s. La modélisation donne : t1 = 3.5s et t2 = 4.1s. Les formules donnent : θ = 5.5 x (4.1-3.5) = 3.2s To = 2.8 x 3.5 - 1.8 x 4.1 = 2.4s D’où le réglage : Kc ≤ 1.2 Kp =1 Ti ≥ 3.2s = 0.053 mn Td = 1s = 0.017 mn. Ce réglage donne une réponse présentant un dépassement de 7.5%, et un temps de réponse de 9.9s. En doublant Ti pour limiter l’action intégrale, on obtient une réponse légèrement plus lente mais sans dépassement. TEM50100F D D.16 exploitation - mise au point 1.2.6. Procédés lents Dans le cas des procédés lents ( temps de réponse de l’ordre de l’heure), les méthodes précédentes sont trop longues à mettre en œuvre : la première à cause de son caractère itératif, la seconde parce qu’il est nécessaire d’attendre la stabilisation pour déterminer les paramètres (gain statique). Une méthode intéressante consiste à identifier le début de la réponse du procédé à celle d’un intégrateur pur retardé : D On relève alors la pente et le temps mort : µ = (∆PV/∆OV) / ∆t τ. On règle alors le PID par : Kc ≤ 1.2 / (µ τ) Kp =1 Ti ≥ 2 τ Td = 0.5 τ. ou pour un régulateur Proportionnel Intégral : Kc ≤ 0.9 / (µ τ) Kp = 1 Ti = 3.3 τ. Exemple : Pour le procédé décrit ci-dessus, on trouve, pour une variation de commande ∆OV=10%, une augmenation de la mesure de 3.5% au bout de ∆t=2s : µ = 3.85 / (10.5*2.1) = 0.175 τ = 2.1s. D’où le réglage du PID : Kc ≤ 1.2 / (0.175*2.1) = 3.3 Ti ≥ 2τ = 4.2s = 0.070 mn Td = 0.5 τ =1.05s = 0.0175mn Ce réglage privilégie le facteur rapidité par rapport au facteur amortissement. Il donne une commande très dynamique, et un dépassement de l’ordre de 30%. Si l’on veut un dépassement moindre, on pourra diviser par exemple le gain Kc conseillé par 2, voire 3... TEM50100F D.17 Exploitation - mise au point 1.3. Réglage d'un PID en automatique Dans certains cas, les contraintes de production limitent les possibilités d’action sur le procédé. La première méthode de réglage, qui nécessite plusieurs essais, avec parfois des dépassements,... est alors inadaptée. La seconde méthode nécessite de mettre le régulateur en MANUel, pour étudier sa réponse naturelle. Si une perturbation apparait au cours de cet essai, elle ne sera pas compensée, mettant ainsi en danger l’installation. Pour de tels procédés, il est intéressant d’utiliser la méthode du pompage ultime de Ziegler & Nichols, qui permet sans couper la régulation de trouver rapidement un réglage à peu près correct. Le régulateur étant toujours en AUTOmatique, on met le régulateur en Proportionnel Pur, en annulant les actions Intégrale et Dérivée (Ti=Td=0). On part d’un gain Kc faible (Kp=1), et on applique des petits changements de consigne autour du point de fonctionnement : - si la mesure se stabilise au bout d’un certain temps, on augmente Kc, et on refait un essai ; - si elle rentre en pompage (oscillations entretenues), on relève la valeur du gain Kpu, et la période des oscillations Tpu. Kc trop faible Kc trop faible Kc = Kpu On règle alors le PID par : Kc = 0.6 Kpu Kp = 1 Ti = Tpu/2 Td = Tpu/8. ou pour un régulateur PI : Kc = 0.45 Kpu Kp = 1 Ti = Tpu/1.2. Comme pour le réglage des procédés lents, ce jeu de paramètres favorise la rapidité au détriment du dépassement. Pour éviter un dépassement inacceptable, on divisera Kc par 2, voire 3. TEM50100F D D.18 exploitation - mise au point 1.4. Réglage du LEADLAG SP LEADLAG OV PID TT2 PV2 Qc Vapeur Perturbation Vanne de régulation TT1 Condenseur D Afin d'étudier uniquement l'influence du réglage du LEADLAG, on s'affranchit de celle du PID en le passant en MANUel. 1.4.1. Réglage du gain Positionner T1 et T2 à 0. Effectuer un echelon de perturbation. Régler le gain K de telle sorte que la perturbation soit complètement compensée en régime stabilisé : PV2 K trop fort K correct K trop faible K=0 Perturbation t t Remarque : Cette méthode revient à régler K à : Gain de la perturbation / Gain du procédé. Exemple (cf exemple d'utilisation de la BFC LEADLAG décrit au § C.3.6.24.): Une variation du débit Qf de 5% engendre une variation de PV2 de -10% et une variation de la commande de 5% engendre une variation de PV2 de 7%, on prendra donc K = (-10 / 5) / (7 / 5) = - 1,4. 1.4.2. Réglage des constantes de temps n T1 : On la règle approximativement à la constante de temps du procédé (cf cidessus réglage du PID). TEM50100F D.19 Exploitation - mise au point Exemple (cf exemple d'utilisation de la BFC LEADLAG décrit au § C.3.6.24.): L'échangeur réagit comme un premier ordre à une augmentation de la puissance de chauffe (ouverture de la vanne d'air chaud) : La mesure se stabilise en 30 secondes. La constante de temps du procédé vaut : q = Tm / 3 = 10 s. On prendra T1 = 10s. n T2 : Elle est fixée à la constante de temps de la perturbation. Exemple (cf exemple d'utilisation de la BFC LEADLAG décrit au § C.3.6.24.): Si une variation du débit Qf stabilise PV2 à une autre valeur au bout de 5s, on prendra T2 = 5 / 3 = 1,7 s. 1.4.2. Réglage des constantes de temps ■ T1 : On la règle approximativement à la constante de temps du procédé (cf cidessus réglage du PID). Exemple (cf exemple d'utilisation de la BFC LEADLAG décrit au § C.3.6.24.): L'échangeur réagit comme un premier ordre à une augmentation de la puissance de chauffe (ouverture de la vanne d'air chaud) : La mesure se stabilise en 30 secondes. La constante de temps du procédé vaut : θ = Tm / 3 = 10 s. On prendra T1 = 10s. ■ T2 : Elle est fixée à la constante de temps de la perturbation. Exemple (cf exemple d'utilisation de la BFC LEADLAG décrit au § C.3.6.24.): Si une variation du débit Qf stabilise PV2 à une autre valeur au bout de 5s, on prendra T2 = 5 / 3 = 1,7 s. TEM50100F D D.20 exploitation - mise au point 1.4.3. Finalisation des réglages Une fois ces réglages préliminaires effectués, on peut les affiner, le régulateur PID étant toujours en manuel. En appliquant un échelon de perturbation, si on observe, en régime transitoire, un dépassement positif, on diminue T1 (et on l'augmente si le dépassement est négatif). D Pour affiner T2, on étudie le début de la réponse : Si la mesure démarre par un dépassement positif, on augmente T2 et inversement. Ces réglages étant effectués, repasser le correcteur PID en AUTOmatique. Augmenter le gain K du LEADLAG, si nécessaire, pour augmenter la rapidité de la compensation. TEM50100F D.21 Exploitation - mise au point 2. Les modes de fonctionnement 2.1. Définitions Le régulateur dispose de quatre modes de fonctionnement : Le mode RUN, caractérisé par - Le programme régulation est exécuté, - Les sorties TOR et analogiques sont positionnées selon le traitement effectué, - La diode "RUN" en face avant est éclairée, - le relais chien de garde (WDG) est armé. Le mode STOP, caractérisé par - Le programme régulation n’est pas exécuté, - Les sorties TOR et analogiques sont en position de repli paramétré (sauf lorsqu'elles sont pilotées par la fonction «Synchro boucles» du terminal), - La diode "RUN" en face avant est éteinte, - le relais chien de garde (WDG) est désarmé. Le mode Mise au Point, caractérisé par - Le programme régulation est exécuté entité par entité, - Les sorties TOR et analogiques sont en position de repli paramétré (ou à la valeur affectée préalablement par la fonction «synchro boucle» du terminal), - La diode "RUN" en face avant est éteinte, - le relais chien de garde (WDG) est désarmé. Le mode INIT caractérisé par : - La diode RUN clignote - les sorties TOR et analogiques sont maintenues à zéro, - le relais chien de garde (WDG) est désarmé. Le mode INIT est le mode dans lequel se place le régulateur, à l'issue des autotests dans l'attente de recevoir ses paramètres et son programme. Remarque : Une carte non paramétrée ne peut être qu'en mode «INIT», une carte paramétrée mais non programmée est en mode «STOP» Si la diode «OK» reste éteinte, le régulateur doit être remplacé. Le fonctionnement du relais chien de garde (WDG) décrit ci-dessus correspond aux versions ≥ 2 du régulateur. Dans la version 1, le chien de garde est armé dès la fin de la phase d'INIT et reste armé tant que le régulateur est OK. Ces modes de fonctionnement ne doivent pas être confondus avec ceux de l’unité centrale de traitement : - Selon les choix effectués lors du paramétrage, le régulateur pourra, soit calquer son mode de fonctionnement sur celui de l’U.C., soit avoir un comportement spécifique. - De plus, l'utilisateur dispose de moyens spécifiques pour modifier ces modes de fonctionnement (entrée «arrêt local», commandes du terminal,…). Le présent chapitre a pour objectif d’expliciter les transitions possibles d’un mode de fonctionnement à un autre et les priorités relatives des différentes commandes. TEM50100F D D.22 exploitation - mise au point 2.2. Les différents intervenants 2.2.1. Les actions Pour provoquer un changement de mode de fonctionnement d' un régulateur, l'utilisateur peut agir sur : - 1 La commutation de la clé RUN / STOP en face avant de l’unité centrale, - 2 Le changement d’état de l’entrée «Arrêt local» en face avant du régulateur (commutation de RUN vers STOP uniquement), - Les ordres émanant de la console de programmation (ordre diffusé à l’ensemble de l'automate 3 ou adressé spécifiquement à un régulateur (module CTL0040) 4 ), - Les commandes émanant du terminal 5 (STOP, RUN, …), - 6 La BFC CTRL_REG - et, pour mémoire, les mises hors tension et sous tension du rack contenant l’unité centrale et/ou celui contenant le régulateur. D ORPHEE Commande spécifique 4 régulateur 5 Commande automate C.P.U. IOP7000 3 Commande terminal 2 Entrée TOR «arrêt local» 6 PSU 3 CTL0040 1 clé U.C. 2.2.2. Les paramètres concernés Le résultat des actions listées ci-dessus dépend de l’état des paramètres suivants : - Paramètres liés au régulateur : - Option choisie pour le comportement du régulateur sur ordre d'arrêt diffusé par l’unité centrale, - Option choisie pour le comportement du régulateur sur perte de dialogue avec l’unité centrale. - Paramètres liés à la fonction archivage (cf § 3.3.3.) - Etat (vrai ou faux) du paramètre AUTO LOAD, - Etat (vrai ou faux) du paramètre AUTO RUN, TEM50100F D.23 Exploitation - mise au point 2.3. Les changements de mode Les commandes émanant de la clé U.C. et de l'entrée «Arrêt local» sont prises en compte quel que soit l'état des paramètres listés ci-dessus. Les autres commandes (console, terminal,…) ont une action qui peut dépendre du paramétrage défini. 2.3.1. En fonctionnement nominal Le fonctionnement nominal de la configuration est caractérisé par : - Toutes les cartes de la configuration ont un diagnostic "OK" - l'U.C. dialogue avec les différents racks de la configuration Le passage en marche d'un régulateur ne peut être obtenu que si l'entrée TOR «arrêt local» est à l'état 1. On peut alors utiliser : - 1 La clé en face avant de l'U.C. (sous réserve qu'elle soit préalablement en position STOP). C'est alors la totalité de la configuration qui passe en mode RUN, - Si la clé UC est sur RUN, - 3 La commande console "RUN AUTOMATE" , - 4 La commande console "RUN MODULE" adressée spécifiquement à un régulateur préalablement sélectionné, - 5 La commande "MARCHE" du terminal, - 6 Un ordre RUN émis par la BFC CTRL_REG (si l'API est en RUN). Le passage en STOP d'un régulateur peut être obtenu en utilisant : - 1 La clé en face avant de l'U.C. (sous réserve qu'elle soit préalablement en position RUN). C'est alors la totalité de la configuration qui passe en arrêt, - 2 L'entrée TOR du régulateur (mise à 0 de l'entrée), - 3 La commande console "STOP AUTOMATE" (sous réserve que le paramètre comportement du régulateur sur arrêt API ait été positionné à ARRET). C'est alors la totalité de la configuration qui passe en STOP, - 4 La commande console "STOP MODULE" adressée spécifiquement à un régulateur préalablement sélectionné, - 5 La commande "ARRET" du terminal, - 6 Un ordre STOP émis par la BFC CTRL_REG (si l'API est en RUN). Le passage en mise au point d'un régulateur ne peut se faire que si celui-ci est préalablement en STOP, la clé en face avant de l'unité centrale étant elle même sur STOP. Le passage en mise au point est alors possible, à partir de la console uniquement, en utilisant la commande «Mise au point» de l'écran «Envoi de commandes» ou la fonction «passage en mode Mise au point» du menu «Services» de l'écran de mise au point.. cf ci-après, § D.3.3. TEM50100F D D.24 exploitation - mise au point Les différents scénarios de changement d'état du régulateur sont résumés dans le tableau ci-dessous : transition désirée du régulateur STOP RUN RUN STOP ACTIONS POSSIBLES position préalable Programme Utilisation de Commande Cmnde clé U.C. U.C. la clé U.C. Automate (1) Module (1) Sans effet RUN--> STOP Sans effet STOP (==> RUN U.C. (la clé U.C. est prioritaire) et régulateurs) CTRL_REG sans objet ordre ordre Front Mont. ( la clé est déja «RUN» «RUN» de MODE sur RUN) RUN CTRL_REG RUN --> STOP selon le choix du ordre Front Desc. (==> STOP U.C. «comportement «STOP» et régulateurs) sur ordre arrêt de MODE API» (1) : Commandes du poste d'exploitation ORPHEE D TEM50100F Cmnde terminal Entrée «Arrêt local» ordre «RUN» sans effet ( ne permet jamais le démarrage) ordre «STOP» Mise à 0 de l'entrée D.25 Exploitation - Mise au point 2.4. Cas de perte de dialogue avec la CPU En cas de perte de dialogue avec la CPU (mise hors tension du rack principal, déconnexion d'un adaptateur ou d'un médium), la totalité de la configuration passe en mode STOP (option par défaut). Concernant le système de régulation, il est possible de faire le choix inverse en positionnant à "CONTINUER" le paramètre "Perte dialogue API" de la configuration du régulateur. Cette option permet de continuer à piloter certaines boucles de régulation "critiques" malgré une absence temporaire de dialogue avec la CPU ou un arrêt de celle-ci. L'arrêt de ces cartes ne peut alors être obtenu qu'en utilisant l'entrée "Arrêt local". Nota : En l'absence de dialogue API, il est impossible de démarrer un régulateur dont le paramètre "Comportement sur perte dialogue API" est positionné à "ARRETER". De même, si un régulateur est mis sous tension sans dialogue avec la CPU, il sera impossible de le mettre en marche. TEM50100F Transition désirée du processeur de régulation Entrée "Arrêt local" Passage RUN > STOP oui (si utilisée) Passage STOP > RUN Sans effet (il ne permet jamais le démarrage) D D.26 Exploitation - Mise au point 2.5. Utilisation de cartes d'archivage L'utilisateur a la possibilité de stocker les programmes de l'automate dans des cartes d'archivage. Ces programmes pouvant être relatifs à la CPU, aux processeurs de régulation et aux régulateurs. Il est alors possible, en cas de changement de régulateur ou processeur de régulation, de recharger le programme sans utiliser la console. Dans ce cas, il devra positionner les deux paramètres "AUTOLOAD" et "AUTORUN" lors du transfert du programme régulation dans la carte d'archivage. Ces paramètres sont modifiables ultérieurement en exploitation. Leurs valeurs par défaut sont AUTOLOAD = VRAI et AUTORUN = FAUX. AUTOLOAD = VRAI permet de transférer automatiquement le programme contenu dans la mémoire d'archivage vers le processeur de régulation suite à son remplacement. Le transfert de programme automatique se déclenche sur mise sous tension du régulateur ou sur Stop/Run de l'automate. D Remarque : Suite à un changement de programme, les programmes présents dans le CPR (nouvelle version) et dans la carte d'archivage (ancienne version) sont différents. Dans ce cas, en cas de changement du processeur de régulation, le programme rechargé est, bien évidemment la version archivée (ancienne version) du programme. C'est pourquoi la mise à jour du programme archivé, à l'issue de la phase de mise au point est indispensable. Pour plus de détails sur ce sujet, voir les documentations générales ORPHEE et automates (TEM10000F, TEM20000/30000F). Si AUTOLOAD = FAUX, la détection d'une altération mémoire ou d'un changement de processeur de régulation ne provoque pas le rechargement du programme. AUTORUN = VRAI autorise le redémarrage automatique du processeur de régulation après rechargement (si la CPU est en "RUN"). Aucune action supplémentaire n'est alors nécessaire de la part du programme ou de l'exploitant pour obtenir le démarrage du processeur de régulation. Si AUTORUN = FAUX, le processeur de régulation attend un ordre extérieur pour redémarrer. Cet ordre peut être : - Une commande console "RUN MODULE" spécifique au processeur de régulation, - Une commande console "RUN AUTOMATE" diffusée à l'ensemble de la configuration - Une commutation (STOP → RUN) de la clé CPU. - Un ordre émanant de la BFC CTRL_REG. Remarque : Le processeur de régulation est en "STOP"(avec diagnostic "Défaut logique" pendant la phase de rechargement de son programme. TEM50100F D.27 Exploitation - Mise au point Dans le cas ou la configuration est en "RUN" au moment de l'échange du processeur de régulation, son comportement est lié au paramétrage du comportement de la CPU sur diagnostic "NO RUN" de ce processeur de régulation (écran de paramétrage de la carte) : - Si l'option "ARRETER" a été choisie, le débrochage provoque l'arrêt de la CPU. Le redémarrage automatique (AUTORUN) est alors impossible. - Si l'option "CONTINUER" a été choisie, le rechargement s'effectue CPU en marche. Le redémarrage automatique du processeur de régulation est alors possible, sous réserve que "AUTORUN" = VRAI. D TEM50100F D.28 Exploitation - Mise au point 2.6. Transfert dans l'automate comprenant des régulateurs ou des processeurs de régulation Compatibilité : La fonction n'est disponible qu'à partir des versions suivantes : ORPHEE ≥ 6.1, ORPHEE-DIAG ≥ 2.1, CTL0040 ≥ 7, CTL0140 ≥ 5, CPR1000 ≥ 1. Il est possible de transférer l'application dans l'UC de l'automate sans transférer à nouveau le programme des régulateurs ou processeurs de régulation, cette option se choisit lors de l'installation d'ORPHEE ou d'ORPHEE-DIAG. Dans ce cas, dés la validation par "OK" de la fenêtre de transfert, une boîte de sélection s'affiche. Cette boîte (ci-contre) permet de choisir la destination du programme D Comportement des régulateurs ou des processeurs de régulation, lors d'un Transfert UC. Pour permettre le maintien en RUN des régulateurs ou processeurs de régulation lors d'un transfert programme dans l'UC seule, l'utilisateur devra avoir préalablement programmé et transféré dans chaque Régulateur la Boite fonctionnelle Constructeur suivante : PLC_LOAD. Cette BFC définit le comportement des régulateurs (RUN ou STOP), lors d'un transfert dans l'UC seule. (Pour plus de détails sur la BFC, se reporter au chapitre C " Bibliothèque des BFC "). Mode de marche du régulateur ou processeur de régulation Chargement BFC PLC_LOAD active UC et Régul. UC seule (*) STOP (*) RUN ou STOP selon paramétrage de la BFC BFC PLC_LOAD non active (*) STOP (*) STOP (*) L'UC passe en STOP systématiquement Pour des raisons de sécurité, un contrôle du nom de l'application est effectué par les régulateurs ou processeurs de régulation. Dans le cas où une application de nom différent a été transférée dans l'UC, les régulateurs ou processeurs de régulation passeront en STOP et leurs programmes seront automatiquement effacés. Il sera alors nécessaire de transférer à nouveau toute l'application en choisissant l'option Dans l'UC et dans les Régulateur(s). Pour faire évoluer l'application UC, il est obligatoire de conserver le même nom à l'application et au programme régulateur(s). Toute modification de programme de régulation effectuée dans l'atelier de programmation doit être transférée dans les régulateurs concernés, sinon ORPHEE interdira les possibilités de modification, mise au point sur ces régulateurs (verif. identité des exécutables). TEM50100F D.29 Exploitation - Mise au point Cycle de Marche des Régulateurs / Processeurs lors d’un Transfert Application Exemple : API7000, UC7020F, 2 canaux fil Vert comprenant 1CTL0040 et 1 CPR1000 La CTL et le CPR sont paramétrés à «Continuer» sur demande «Automate en Stop». Transfert «Dans l’UC ET dans les Régulateurs» BFC PLC_LOAD non présente ou BFC PLC_LOAD présente (dans chaque Régulateur) avec EN = 0 Run CPU7020 Transfert UC Stop D Transfert CTL CTL0040 Run Stop Transfert CPR CPR1000 Run Stop Action Opérateur "Automate en STOP" Action Opérateur "Automate en RUN" t BFC PLC_LOAD présente (dans chaque Régulateur / Processeur) avec EN = 1 Run CPU7020 Transfert UC Stop Transfert CTL CTL0040 Run Stop Transfert CPR CPR1000 Run Stop Action Opérateur "Automate en STOP" TEM50100F Action Opérateur "Automate en RUN" t D.30 Exploitation - Mise au point Transfert «Dans l’UC seule» BFC PLC_LOAD non présente ou BFC PLC_LOAD présente (dans chaque Régulateur / Processeur) avec EN = 0 Run CPU7020 Stop Transfert UC CTL0040 Run Stop CPR1000 Run Stop Action Opérateur "Automate en STOP" Action Opérateur "Automate en RUN" t D BFC PLC_LOAD présente (dans chaque Régulateur) avec EN = 1 Run CPU7020 Stop Transfert UC CTL0040 Run Stop CPR1000 Run Stop Action Opérateur "Automate en STOP" TEM50100F Action Opérateur "Automate en RUN" t D.31 Exploitation - mise au point 3. Fonctions disponibles en exploitation 3.1. Visualisation dynamique Les informations accessibles en visualisation dynamique sont : - L'état de fonctionnement des régulateurs de la configuration, - Les données manipulées par les régulateurs, - Les entités régulation (corps et entête),… 3.1.1. Etat de fonctionnement des cartes ■ A partir de l'écran «PRESENTATION DES AUTOMATES», sélectionner l'automate sur lequel va porter la visualisation et utiliser la fonction «EXPLOITER» du menu «AUTOMATES» (ou double clic). ■ Ouvrir alors l'entité «Configuration» de l'application (double clic ou fonction «VISUALISER» du menu «EXPLOITATION»). La configuration visualisée est la configuration programmée dans l'entité «Configuration» de l'application. ■ Se positionner sur le rack ou sont installées les régulateurs à visualiser. Pour cela deux possibilités : ■ sélectionner la fonction "SE POSITIONNER" du menu "SERVICES" et donner le numéro du rack à visualiser ou, ■ parcourir la guirlande des racks en se positionnant sur le rectangle représentatif du rack aval et en cliquant deux fois sur ce rectangle. Les emplacements affectés à des régulateurs sont repérés par la référence commerciale de la carte : CTL0040. Une incohérence entre la configuration programmée et la configuration matérielle est signalée par l'emplacement correspondant en vidéo inverse (la configuration matérielle est visualisable à partir de l'écran «PRESENTATION DES AUTOMATES» en utilisant la fonction «CONFIG MATERIELLE» du menu «AUTOMATES»). VISU DYN CONFIGURATION (AP : 1, APPL : REGUL) PrésentationServices CommandesDiagnosticAide MODE DE FONCTIONNEMENT APRIL7OOO DIAGNOSTIC RACK STANDARD SR 03 P S U 0 1 0 0 E R 0 2 TEM50100F STOP C T L 0 0 4 0 E R 0 4 C T L 0 0 4 0 C T L 0 0 4 0 OK FORCAGE D D.32 exploitation - mise au point Les champs «Mode de fonctionnement» et «diagnostic», en haut de l'écran, contiennent les informations relatives à l'ensemble de l'automate (état de fonctionnement de l'unité centrale). Une carte en «NO RUN» est signalée par un petit carré grisé dans l'emplacement correspondant, une carte en défaut par un petit carré en vidéo inverse. Le détail du diagnostic corrrespondant est alors obtenu en cliquant deux fois le N° de l'emplacement concerné ou en cliquant une fois puis en sélectionnant la fonction «LISTE DES DEFAUTS» du menu «DIAGNOSTIC». Liste des défauts EMPLACEMENT : CARTE : MODE DE MARCHE : CAUSE : 1 CTL0040 STOP Commande générale AP DIAGNOSTIC : D DETAIL Défaut logique ANNULER Le bouton «DETAIL» donne accès à la liste des défauts de chaque type (défaut interne, externe ou logique). Les défauts présents sur la carte sont repérés par le libellé «Défaut» en noir à côté de leur numéro. Analyse des défauts carte CARTE : MODE DE FONCTIONNEMENT: CTL0040 STOP Défaut de configuration NON Défaut interne Défaut externe Défaut logique DI1 DE1 DL1 DI2 DE2 DL2 DI3 DE3 DL3 Défaut DI4 DE4 DL4 ANNULER Cliquer dans la case correspondante pour obtenir le libellé détaillé de l'erreur. TEM50100F D.33 Exploitation - mise au point 3.1.2. Visualisation dynamique des données En phase de mise au point de l'installation, le logiciel ORPHEE permet de visualiser des données sélectionnées dans une "Table de variables". Cette table, une fois créee, peut être sauvegardée pour être revisualisée ultérieurement. Dans le cas de la régulation, les données concernées peuvent être, par exemple : - Les paramètres Kc, Kp,Ti, Td, Te,…du P.I.D. - Les valeurs de seuils, de mesure, … Plus généralement, toutes les données lues ou écrites par les régulateurs en mémoire commune sont accessibles par la fonction de visualisation dynamique. Les procédures de création, de modification, de sauvegarde, d'appel d'une table de visualisation sont celles décrites dans la documentation générale de mise en oeuvre d'ORPHEE (TEM10000F, chapitre D). On se reportera à ce document pour de plus amples renseignements sur cette fonction. D Présentation VISU DYN VARIABLE (AP : 5, APPL: REGUL , PRESSIO) Commandes Services Tables MODE DE FONCTIONNEMENT RUN TABLE PRECEDENTE APPELLATION VARIABLE TEM50100F M VALEUR MANU %MX1 0 GAIN %FD27000 1.250000E+01 DEBIT %FD27010 6.200000E-02 DIAGNOSTIC FORÇAGE TABLE SUIVANTE F APPELLATION VARIABLE M VALEUR F D.34 exploitation - mise au point 3.1.3. Visualisation dynamique d'une entité régulation Le logiciel ORPHEE offre la possibilité de faire de la visualisation dynamique de programme pour les différents types d'entités d'une application. La même fonction permet de visualiser les entités régulation. La représentation à l'écran de l'entité est identique à la saisie. Les contacts et bobines ouverts sont en vidéo normale, les contacts et bobines fermées sont en vidéo inverse, les données numériques (%FD) sont valorisées, les variables forçées (éventuellement) sont repérées par un nom en vidéo inverse. VISU DYN REGUL (AP : 1, APPL : REGUL,%RE10) PRESENTATION SR: SERVICES COMMANDES Te: ACCES MODE : RUN AIDE DIAG : OK FORCAGE %RE10 D SCALING EN MESURE 5.73E+01 XIN VALINT ACCUM OK EN OK SCAL PV ACCU RAZINTEG OKINTEG SOMME 8.78E+01 FININTEG CLR END Outre les fonctions habituelles de la visualisation dynamique (cf TEM10000F, chapitre D), il est possible de visualiser à partir de cet écran : - les paramètres interne d'une boîte fonctionnelle (fonction «PARAMETRES BF» du menu «ACCES»), - la fiche terminal (fonction «FICHE TERMINAL» du menu «ACCES»). Le bandeau supérieur de l'écran (situé immédiatement en dessous de la ligne des menus déroulants) donne les indications suivantes : - L'emplacement dela carte dans la configuration (N° du rack) - Ecran figé ou dynamique (l'écran peut être figé pendant une recopie sur imprimante par exemple), - Période d'échantillonnage de la boucle Si la période d'échantillonnage a été définie comme une variable, le système affiche son nom de variable (ou à défaut son identificateur constructeur) suivi de sa valeur. Si c'est une constante, elle affiche sa valeur, TEM50100F D.35 Exploitation - mise au point - Mode de fonctionnement global de l'automate, - Diagnostic global de l'automate, - Indication de forçage actif sur l'automate (forcage UC ou forçage régulation). Remarques : - Le zoom sur les paramètres internes d'une BFC permet de visualiser les adresses de stockage des paramètres en mémoire. Pour accéder au contenu des paramètres, il suffit alors de créer une table de visualisation de données avec ces adresses. - En cas de rupture de communication sur le fil vert détectée par l'UC, un message est affiché. D TEM50100F D.36 exploitation - mise au point 3.2. Modification de données Les données manipulées par les processeurs de régulations sont situées en mémoire commune de l'automate. Elles sont à ce titre accessibles et modifiables de la même manière que n'importe quelle donnée de la mémoire commune. Commande Utiliser la fonction "Modif de variables" du menu "Commandes" des écrans de visualisation dynamique. Modif. de variables • Soit en pré-sélectionnant la variable désirée ("clic" sur la variable). MODIFICATION VARIABLE SIMPLE %MX0 D ANNULER OK • Soit sans pré-sélection sur la fenêtre "Modif. de variables". MODIFICATION DE VARIABLES APPELLATION VARIABLE VALEUR LUE STOP %MX2000 1 EFFACER PRESSION VALEUR MODIFIEE VALIDER NOM DE VARIABLE PARAMETRES %FD6000 LISTE DES VARIABLES MODIFIEES DANS L'AUTOMATE ANNULER MEMORISATION LISTE RAPPEL LISTE OK Pour plus de renseignements, se reporter à la documentation ORPHEE TEM10000F - Chapitre D. TEM50100F D.37 Exploitation - mise au point 3.3. Envoi de commandes Cette fonction permet de modifier le mode de fonctionnement d'un régulateur, à partir de la console de programmation : - Passage en RUN, - Passage en STOP, - Passage en Mise au Point. Ces commandes peuvent être soit globales pour tout l'automate, soit spécifiques à un régulateur donné. Les transitions autorisées entre modes de fonctionnements doivent être respectées (ex : la transition directe Run --> Mise au point est interdite). Remarques : - Dans le cas d'une commande globale, elle ne sera acceptée par le régulateur que si son paramétrage spécifie qu'il doit calquer son mode de fonctionnement sur celui de l'unité centrale (paramétrage par défaut). - Le passage en mode «Mise au point» n'est possible que si l'automate est en mode «STOP», la clé en face avant de l'UC étant elle-même sur «STOP». D Mode opératoire : La fonction «ENVOI DE COMMANDES» est accessible depuis - le menu «AUTOMATES» de l'écran de présentation des automates, - le menu «COMMANDES» de l'écran de mise au point - le menu «COMMANDES» des écrans de visualisation dynamique. A l'ouverture de cette fenêtre le choix «Automate» est sélectionné par défaut. Il permet d'envoyer des commandes globales à l'ensemble de l'automate. ENVOI DE COMMANDES AUTOMATE MODULE NOM : CLE : STOP MODE : STOP CAUSE : Clé DIAG : OK ANNULER TEM50100F VALIDER NOM COMMANDES RUN MISE AU POINT AIDE OK D.38 exploitation - mise au point Si l'utilisateur souhaite envoyer une commande spécifique à un régulateur, il sélectionnera le choix «MODULE» et donnera la référence commerciale de la carte concernée. A ce jour, un seul choix possible : CTL0040. Il validera ce choix en cliquant la case «VALIDER NOM». Si la configuration de l'automate comporte plusieurs régulateurs, une fenêtre s'ouvre pour lui permettre de choisir la carte destinataire (les cartes sont identifiées par leur emplacement dans la configuration). Lorsque le régulateur est identifié, l'écran de commandes visualise, dans sa partie gauche : - la position de la clé matérielle en face avant de l'U.C., - le mode de marche courant du régulateur, - la cause à l'origine du mode de marche courant. Ces causes peuvent être : - la clé, - une commande (console, JBUS, programme ou terminal), - spécifique (défaut carte ou déclenchement chien de garde). - son diagnostic éventuel, D L'utilisateur peut alors choisir, parmi la liste proposée dans la fenêtre de droite, le mode de marche dans lequel il souhaite positionner son régulateur puis il valide son choix par "OK". La mise à jour de la partie gauche de l'écran l'informe que l'ordre a été pris en compte. TEM50100F D.39 Exploitation - mise au point 3.4 Fonctions de mise au point 3.4.1. Accès à l'écran de mise au point Les fonctions de mise au point permettent, dans le cas d'un régulateur, de : - poser des points de passage et visualiser le nombre d'exécutions d'une entité, - exécuter le programme du régulateur entité par entité. L'accès à ces fonctions s'effectue de la manière suivante : - Dans l'écran général «Poste d'Exploitation», sélectionner la fonction «METTRE AU POINT» du menu «SERVICES», - Sélectionner la fonction «CHOIX DE MODULE» du menu «SERVICES» - Sélectionner, dans la fenêtre qui est présentée, le régulateur sur lequel on souhaite effectuer la mise au point. L'écran ci-dessous est alors affiché : D MISE AU POINT (AP : 1 APPL : REGUL) Présentation Services MODULE : CTL0040 Points d'arrêt Appellation Tables Aide MODE : RUN DIAG : OK Vide Entité Commandes Dynamique Actif Points de passage Appellation Entité CPT Raz Temperature RE10 3 Boucle 2 1 RE20 Forçage En cours Appellation Entité Vide Pas à pas Entité : Nombre : Annuler OK Continuer Le cadre central est relatif aux points de passage. La fonction points d'arrêt qui n'est pas utilisable sur les régulateurs, n'est pas sélectionnable. Le cadre supérieur fournit des informations sur la carte (nom, mode de fonctionnement et diagnostic). TEM50100F D.40 exploitation - mise au point 3.4.2. Points de passage La pose de points de passage permet de contrôler que la ou les entités régulation désignées sont effectivement scrutées par le programme. Un compteur permet de visualiser le nombre d'exécutions de ces entités. Les compteurs de points de passage sont rafraîchis lorsque le régulateur est en marche ou en mise au point. Il est possible de poser simultanément quatre points de passage. A partir de l'écran de la page précédente, sélectionner la fonction «POINTS D'ARRET / PASSAGE» du menu «TABLES». la fenêtre de dialogue ci-dessous s'affiche : POINTS D'ARRET / PASSAGE NOM ETAT Arrêt 1 Arrêt 2 Arrêt 3 Arrêt 4 D Passage 1 Passage 2 Passage 3 Passage 4 OK Annuler Les champs correspondants aux points d'arrêt ne sont pas sélectionnables. L'utilisateur définit les entités en donnant leur nom de variable (%RExx) ou leur appellation . Pour valider les points de passage ainsi créés, cliquer dans les cases «ETAT» correspondantes. La validation de l'écran (OK) rend les points de passage validés opérationnels. Sur l'écran "Mise au point régulation", le compteur correspondant s'incrémente alors à chaque échantillonnage (à l'issue de l'exécution de toutes les expressions %ERxxx de l'entité). Le compteur est un compteur modulo 256 : Il s'incrémente de 0 à 255 puis retombe à zéro. Sa remise à zéro s'effectue en cliquant la case «RAZ» TEM50100F D.41 Exploitation - mise au point 3.4.3. Exécution entité par entité La fonction exécution entité par entité permet de faire exécuter une entité régulation une ou plusieurs fois indépendamment du reste de l'application. Une exécution entité par entité provoque l'exécution de toutes les expressions de l'entité (%EC et %ER) à la vitesse de scrutation du microprocesseur, sans tenir compte de la période d'échantillonnage. Les sorties du régulateur sont en repli. Si l'entité considérée n'est pas validée, elle n'est pas exécutée mais le compteur s'incrémente néanmoins. Mode opératoire : Le régulateur doit être en mode mise au point. Pour cela , utiliser, soit la commande «Mise au point» de l'écran «Envoi de commandes», soit la fonction «Passage en mode mise au point» du menu «Services» de l'écran «Mise au point» L'écran "Mise au point" étant affiché (voir procédure d'appel de cet écran au § 3.2.), - Sélectionner la case "Entité" du cadre "Pas à pas" (en bas de l'écran), - Donner, dans le champ «Entité : », le nom de l'entité à exécuter (Cette entité devant être destinée au régulateur en cours de mise au point), - Préciser le nombre d'exécutions souhaitées avant arrêt (de 1 à 999) dans la case située immédiatement à droite du nom de l'entité, - Valider le lancement de l'exécution par la touche OK. Le nombre d'exécutions restant à effectuer s'affiche dans la case la plus à droite. Remarque : Il est possible d'interrompre l'exécution du pas à pas en utilisant la fonction "Abandonner" du menu "Services". TEM50100F D D.42 exploitation - mise au point 3.5. Modification de programme en ligne La procédure décrite ci-après est identique pour une modification de programme automate en STOP. En exploitation il est possible de modifier rapidement les entités régulations alors que l'automate est en RUN et donc, d'obtenir un gain de temps en mise au point. Cette fonction permet dans chaque entité : - de modifier une expression combinatoire et de régulation, - de créer des expressions combinatoires et de régulation, - de supprimer des expressions combinatoires et de régulation, - de copier des expressions combinatoires et de régulation, - de copier une entité si l'entité destinataire existe et si elle est vide, - de modifier temporairement la valeur du chien de garde. Elle ne permet pas de créer ou de supprimer des entités. Les entités modifiables sont : %CCn, %CFn, %TTn, %TRn, %TGn, %EPn, %ESn, %ELn, %TDn, %CFn. D Le retour à la dernière version validée (après une modification en line) est possible à partir de la version 5.1 d'ORPHEE. Principe de la modification en exploitation L'automate est en RUN ou en STOP et contient le programme. Deux cas se présentent pour la modification d'une entité : l'entité est affichée à l'écran en visualisation dynamique ou l'entité à modifier n'est pas affichée, l'utilisateur est alors dans une autre fonction d'exploitation. Voir documentation ORPHEE TEM 10000F pour plus d'explications. Pour les boucles rapides, le régulateur peut passer à l'arrêt sur une modification en ligne lorsque le temps de traitement de ces boucles sont proches des temps d'échantillonnage. Conseil Augmenter les temps d'échantillonnage (ex. Te = 100ms) pour les boucles rapides avant toute modification en ligne. TEM50100F D.43 Exploitation - mise au point 3.6. Forçage des sorties TOR 3.6.1. Généralités La fonction forçage permet de forcer une ou plusieurs des sorties TOR d'un régulateur dans un état déterminé ( 0 ou 1 ), indépendamment du programme d'application. Le mode opératoire est le suivant : - Définir une table précisant, pour chacune des quatre sorties TOR du régulateur que l'on souhaite forcer l'état ( 0 ou 1) correspondant, - Transférer la table ainsi créée dans l'automate, - Activer le forçage. A un instant donné, le forçage dans un automate peut porter sur - des entrées / sorties TOR ( jusqu'à 42 variables), - les sorties TOR d'un régulateur. 3.6.2. Edition de la table de forçage La fonction «édition des tables de forçage» est accessible à partir de l'atelier de programmation en sélectionnant l'icone «FORCAGE» (en bas à droite de l'écran). L' éditeur affiche alors l'écran de saisie de la table de forçage relative aux entrées / sorties TOR de l'automate. Pour accéder à la table relative à la régulation, sélectionner la fonction «REGULATION» du menu «TABLES». L' écran ci-dessous est alors affiché : FORCAGE REGULATION NOM TABLE : TABREG FORCAGE NOM CARTE : CTL0040 VOIE 0 : CANAL : 0 VOIE 1 : RACK : 0 VOIE 2 : EMPL : 4 VOIE 3 : ANNULER TEM50100F AIDE OK VAL.F 0 1 0 1 0 1 0 1 D D.44 exploitation - mise au point Le «Nom de la table» permet d'attribuer à la table en cours de création un nom sous lequel elle sera ensuite désignée lors des opérations de transfert entre la console et la carte (8 caractères max.). Le «Nom de la carte» est la référence commerciale de la carte (actuellement, une seule référence possible : CTL0040). Les champs «Canal», «Rack» et «Empl» permettent de préciser le positionnement du régulateur destinataire de la table dans la configuration. Pour chaque voie du régulateur, l'utilisateur précise alors : - si elle doit être forçée (cocher la case forçage), - la valeur (0 ou 1) à laquelle elle doit être forçée (0 par défaut). Dans l'exemple présenté par l'écran ci-dessus, la sortie 1 est forçée à 0 et la sortie 2 est forçée à 1. La table est alors prête à être transférée. Pour la valider et la stocker sur le disque, cliquer sur «OK». Il n'est pas nécessaire de revalider l'application. D 3.6.3. Exploitation de la table de forçage Les fonctions d'exploitation de la table de forçage permettent : - le transfert d'une table de la console dans l'automate ou vice versa, - la validation / dévalidation de la table présente dans l'automate, - la visualisation du contenu de la table présente dans la console. La fonction «FORCAGE» est proposée à partir des différents écrans d'exploitation (menu «COMMANDES»). L'écran ci-dessous est alors affiché : FORCAGE TRANSFERT VERS AUTOMATE TRANSFERT VERS CONSOLE SUPPRESSION DE TABLE ENVOI NOM DE LA TABLE : CONSOLE AUTOMATE ETAT VISU Table CPU : Table REGULATION : ANNULER TEM50100F AIDE OK D.45 Exploitation - mise au point La partie supérieure de l'écran permet de déclencher les commandes de transfert de tables entre la console et l'automate. La partie inférieure visualise les tables de forçage présentes dans l'automate d'une part (à gauche), dans la console d'autre part (à droite). Pour les tables présentes dans l'automate les cases "Etat" visualisent si le forçage est actif (case sélectionnées) ou inactif (cases blanches). Pour les tables présentes dans la console, les cases "Visu" permettent de demander l'affichage du contenu des tables en sélectionnant la case correspondante. La table sélectionnée est alors affichée en surimpression. Mode opératoire : - Frapper le nom de la table à transférer dans le champ «Nom de la table», - Sélectionner le sens de transfert ou la suppression, - Valider la commande en cliquant «ENVOI». La zone visualisation en bas de l'écran est automatiquement mise à jour. Dans le cas d'un transfert console -->automate, la table est automatiquement dévalidée à l'issue du transfert. Pour la valider, cliquer la case "Etat" correspondante et valider par OK (un message de confirmation est affiché en retour). - Cliquer à nouveau dans la case «ETAT» pour dévalider le forçage (un message de confirmation est affiché en retour). Remarques : - Le forçage est prioritaire par rapport aux ordres émanant de l'application comme du terminal. - Le forçage est mémorisé même si l'on déplace le régulateur dans la configuration. L'abandon du forçage ne peut s'effectuer, lorsque la console est débranchée, que sur changement de régulateur ou sur débrochage du régulateur pendant un temps supérieur au temps de sauvegarde hors rack (30 min. mini.), - Si les tables présentes en console et dans l'automate ont des noms identiques mais des contenus différents, le nom côté console est encadré. - En cas de création d'une nouvelle table de forçage suivi d'un transfert dans l'automate, l'ancienne est automatiquement dévalidée. TEM50100F D D.46 exploitation - mise au point D TEM50100F D.47 Exploitation - mise au point 4. Exploitation de l’autoréglage 4.1. Domaine d’utilisation L’autoréglage s’applique à la plupart des procédés tel que les régulations de température, de pression, de débit, de niveau… De manière générale, ces procédés devront être stables ou intégrateurs, avoir un temps de réponse supérieur à 1 seconde, présentant ou non des retards purs et des non-linéarités (jeux, hystérésis, dissymétrie montée/descente…). Exemple : Schéma-bloc d’une boucle classique D Remarque : Le PID autoréglant a les limites inérantes à tout PID : il ne peut compenser les retards purs importants par rapport à la constante de temps ainsi que les nonlinéarités trop fortes. L’échantillonnage minimum pour une boucle utilisant la fonction d’autoréglage et de 100 ms. TEM50100F D.48 exploitation - mise au point Schéma bloc d’une boucle utilisant une SELFPID D Nota : Le pid est le même que celui de la BFC PID TEM50100F D.49 Exploitation - mise au point 4.2.Configuration de la boucle dans l’application La réalisation d’une boucle comportant une BFC SELFPID est identique à celle d’une boucle classique. Les paramètres TUNE et END de la BFC SELFPID permettent l’exploitation de la fonction d’autoréglage. La BFC SELFDIAG permet d’exploiter le compte rendu. Exemple : D La programmation de ces boîtes est réalisée dans des %ER. Nota : La BFC SELFPID est exécutée à chaque période d’échantillonnage. Par conséquent la qualité de l’autoréglage est aussi fonction du choix de la période d’échantillonnage par rapport au temps de réponse du procédé à une variation de la commande. L’échantillonnage minimum pour une boucle utilisant la fonction autoréglage est de 100ms. Théoriquement l’échantillonage doit être de l’ordre du temps de réponse divisé par 50 ou 100. La valeur de 100ms par défaut satisfait la plupart des procédés. TEM50100F D.50 exploitation - mise au point 4.3 Mode opératoire de l’autoréglage L’utilisateur pour réaliser un autoréglage a simplement à fournir 2 paramètres caractérisant le signal test à la sortie du régulateur. Il lance alors l’autoréglage par un front montant sur l’entrée TUNE de la BFC SELFPID. 4.3.1. Principe du test Le régulateur va générer sur sa sortie un échelon de commande d’amplitude et de durée fixées par l’utilisateur. L’échelon va provoquer une réaction du procédé. Celle-ci, via les entrées et les différentes boîtes d’interfaces de la branche de mesure, va être analysée par l’algorithme d’autoréglage pour fournir automatiquement les coefficients Kc, Kp, Ti, Td et R/D au correcteur PID (paramètres cachés de la BFC SELFPID). Le régulateur est alors prêt à être utilisé dans la boucle avec ses nouveaux paramètres ou, à l’initiative de l’utilisateur, avec les paramètres précédents. D 4.3.2. Précautions ■ Sur la boucle : Certains BFc (LIMITER, RATELIM, FCTCHAR, DEADBND, OPRANGE, SPLITRG, LEADLAG) influencent la réponse du procédé à l’échelon généré par SELFPID et donc jouent sur le jeu de coefficients calculé. Toute modification notable des paramètres de ces BFc, entre la phase d’autoréglage et la phase de régulation nécessite théoriquement de relancer un autoréglage. ❑ TEM50100F D.51 Exploitation - mise au point Le réglage proposé est un réglage local au point de fonctionnement courant. Il faut donc lancer l’autoréglage à un point correspondant à la zone d’utilisation classique en régulation et si possible, rester dans une plage linéaire autour de ce point. ❑ Dans le cas d’un procédé fortement non-linéaire, pour optimiser les performances, il est judicieux d’effectuer l’autoréglage aux différents points de fonctionnement. A chaque point de fonctionnement correspondra un jeu de paramètres du PID. ❑ ■ Sur le process : L’autoréglage va provoquer une évolution de la commande et donc une réaction du procédé. Par conséquent les sécurités et alarmes inhérentes au procédé doivent être actives. ❑ L’amplitude doit rester dans les limites admissibles par le procédé et l’actionneur, tout en restant suffisamment importante pour engendrer une variation significative de la mesure par rapport au bruit. ❑ Le signal test utilisé est un échelon de durée 2.5 * Mx Tm minutes pendant lequel le procédé est en boucle ouverte et le correcteur non-opérationnel. Si des perturbations trop importantes interviennent durant l’autoréglage il est alors possible d’abandonner le mode en dévalidant TUNE (Arrêt de l’échelon), puis de passer en mode AUTO avec le jeu de paramètres courant. ❑ 4.3.3. Modes de marche L’autoréglage ne peut être lancé que lorsque le correcteur est en mode MANU ■ Si le correcteur est en AUTO : Sur demande d’autoréglage (TUNE) : l’indicateur END passe à 1 et la BFC SELFDIAG donne le message : “Autoréglage interdit en automatique” ❑ Un front montant de Bckp provoque le retour des paramètres du jeu précédent (cf. § Backup). ❑ ■ Si le correcteur est en MANU : L’autoréglage se lance par le front montant de l’entrée TUNE. L’entrée MOV et la commande issue du terminal ne sont plus prises en compte. ❑ Un front descendant de A/M provoque l’abandon de l’autoréglage et le passage en mode automatique. ❑ Un front descendant sur l’entrée TUNE provoque l’abandon de l’autoréglage et le retour en mode Manuel. ❑ En fin d’autoréglage : • La sortie END passe à 1 • Un compte rendu est disponible dans la BFC SELFDIAG • Le correcteur reste en MANU • Un nouveau jeu de paramètre Kc, Kp, Ti, Td et R/D est automatiquement chargé dans la BFC SELFPID. • On peut alors passer en mode automatique avec ce nouveau jeu de paramètres ou revenir au jeu précédent par un front montant de Bckp. ❑ TEM50100F D D.52 exploitation - mise au point 4.3.4. Mise en œuvre de l’autoréglage ■ Se placer au point de fonctionnement désiré. ■ Positionner le régulateur en mode manuel si ce n’est déjà fait. ■ Eventuellement attendre que la mesure soit stabilisée. Fixer les paramètres Ampl et MxTm à des valeurs correspondant à la rapidité et la sensiblité du procédé. A titre indicatif, des valeurs classiques de MxTm et Ampl sont données ci-dessous pour quelques types de régulation. ■ Type de boucle MxTm (mn) Ampl 0.1 - 0.5 10 - 20% pression de gaz 1-5 10 - 20% niveau 2 - 10 20% température ou pression de vapeur 10 - 60 30 - 50% composition 10 - 60 30 - 50% Débit ou pression de liquide D ■ Générer un front montant sur TUNE ■ Si END passe aussitôt à 1 : Un des paramètres MxTm, Te, Ampl est invalide : ❑ MxTm trop petit (< 0.05 minute) ❑ Te trop petit (< 100 ms) ou trop grand (> MxTm) 20 ❑ Ampl trop petite (< 0.01) ❑ Ampl + Commande courante trop petite (< 0) ou trop grande (> 1.0). Dans ces cas l’autoparamétrage n’est pas lancé, corriger les paramètres invalides et relancer un front montant sur TUNE. ■ L’autoréglage est en cours. ❑ La commande reste à sa valeur initiale pendant 0.5 MxTm minutes. La commande est incrémentée de Ampl et reste à cette valeur pendant MxTm minute. Le procédé réagit. Si la variation de mesure dépasse MxDv alors l’autoréglage est abandonné et END passe à 1 et la BFC SELFDIAG fournit le message d’erreur : “Variation supérieure à la tolérance”. ❑ Au bout de MxTm la réponse est analysée • Si la variation de mesure < 2 %, END passe à 1 et un message d’erreur sur la BFC SELFDIAG est positionné (“Variation insuffisante de mesure”). • Sinon un jeu de paramètres est fourni à la BFC SELFPID. Si les données sont de mauvaises qualités (bruit trop important…) un message d’avertissement est donné dans la BFC SELFDIAG (cf. diagnostic de l’autoréglage). ❑ TEM50100F D.53 Exploitation - mise au point La commande revient à sa valeur initiale. Le procédé réagit. Comme précédemment la surveillance par rapport à la tolérance est active. ❑ Au bout de MxTm la réponse est analysée • Un jeu optimal de paramètres est fourni à la BFC SELFPID. Le mot de diagnostic indique les problèmes éventuellement détectés. ❑ L’autoréglage est terminé. L’utilisateur a la possibilité de passer en AUTO avec ce nouveau jeu de paramètres ou avec le jeu précédent par un front montant de Bckp. ■ 4.3.5. La fonction BACKUP La fonction backup est opérationnelle en mode AUTO et mode MANU par un front montant sur l’entrée Bckp de la BFC SELFPID. ■ Le jeu précédent est automatiquement initialisé en début d’autoréglage par la valeur du jeu courant. ■ Si durant l’autoréglage l’utilisateur doit abandonner la fonction pour repasser en régulation, il pourra agir d’abord sur Bckp pour récupérer les paramètres utilisés avant l’autoréglage puis passer en Auto pour rendre la régulation opérationnelle. ■ TEM50100F D D.54 exploitation - mise au point 4.3.6. Autoréglage : Chronogramme des signaux essentiels dans le cas nominal D TEM50100F D.55 Exploitation - mise au point 4.3.7. Déroulement d’un autoréglage ■ L’autoréglage est géré en interne par la BFC SELPID suivant cet organigramme. ■ Avant lancement de l’autoréglage l’utilisateur s’assure que : - L’application est résidente dans l’automate - La clé de la CPU est sur la position RUN et vérifiera la cohérence des données, de la mesure, de la consigne et de la commande D Backup est toujours accessible et permet le retour au jeu de paramètres * Le précédent (action opérateur) TEM50100F D.56 exploitation - mise au point 4.4. Mode de fonctionnement du correcteur SELFPID D TEM50100F D.57 Exploitation - mise au point D Légende : A/M : Auto/Manu piloté par l’UC (0 : Auto, 1 : Manu) TER : Terminal Backup : retour au jeu précédent de paramètres tune : lancement de l’autoréglage OV : Commande (Output Value) TEM50100F fm : front montant fd : front descendant + : OU • : ET • : transition si la condition est respectée • : état D.58 exploitation - mise au point 4.5. Diagnostic de l’autoréglage L’autoréglage peut, pour différentes raisons, ne pas être lancé, être abandonné en cours d’exécution ou donner des résultats incorrects. Les différentes raisons sont listées ci-dessous. ■ MxTm trop petit La réponse n’est pas stabilisée avant le retour à la commande initiale. Les paramètres calculés sont donc faussés. ■ MxTm trop grand D MxTm détermine la fréquence de prise en compte des mesures qui serviront au calcul des coefficients. Il faut que MxTm soit compris entre 1 et 5 fois le temps de monté du procédé. TEM50100F D.59 Exploitation - mise au point ■ Mesure non stabilisée initialement Le lancement de l’autoréglage s’est effectué alors que la mesure n’était pas stabiliée. Si la variation de mesure est importante par rapport à la réaction à l’échelon, les résultats du test seront faussés. ■ Procédé non traité D Le procédé a des réactions qui ne correspondent pas au modèle attendu (Exemple : système à non-minimum de phase ou présentant un dépassement). ■ Procédé Intégrateur Soit le procédé est intégrateur, soit MxTm est trop petit et le procédé dissymétrique. Les coefficients calculés correspondent au procédé intégrateur. Si ce n’est pas le cas, relancer un autoréglage après avoir augmenté MxTM. TEM50100F D.60 exploitation - mise au point ■ Procédé dissymétrique La réaction du procédé est assymétrique. Le jeu final est un compromis entre les réactions à la montée et à la descente. Les performances seront moyennes dans les deux cas. Si le critère est le temps de réaction à la montée, il faut récupérer le premier jeu de paramètres en abandonnant l’autoréglage (front descendant de Tune) pendant la phase de retour à la commande initiale. Si le critère est le temps de descente utiliser une amplitude négative. ■ Bruit trop important D La réaction du procédé à l’échelon n’est pas suffisamment importante par rapport au bruit. Filtrer la mesure ou augmenter Ampl. ■ Variation insuffisante L’amplitude de l’échelon n’est pas assez importante pour provoquer une réaction significative du procédé. Augmenter Ampl. ■ Réponse incohérente La réponse du procédé n’est pas cohérente (gains de signe différent). Ceci peut être du à une perturbation importante, à un couplage avec d’autres boucles… TEM50100F D.61 Exploitation - mise au point 4.5.1. Tableau de correspondance des messages N° de message -1 -2 -3 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 TEM50100F Libellé du message - Erreur système lors de l’écriture des paramètres dans la CPU. Erreur systèmeTime-Out lors de l’écriture des paramètres dans la CPU Erreur de calcul - Autoréglage en cours. Non affecté Non affecté Version du moniteur du régulateur < 4 pour le CTL 0040 ou < 2 pour le CTL 0140 Demande d’autoréglage en mode automatique Paramètres invalides (MxTm < 0.05, Ampl < 1%, Ampl + commande courante < 0 ou > 1.0) Période d’échantillonnage trop grande (Te > MxTm/20) Période d’échantillonnage trop petite (Te < 100ms) Non affecté Ecart mesure / mesure initiale > à la tolérance MxDv Mesure supérieure à 95% Modification de l’un des paramètres MxTm, Ampl, Te durant l’autoréglage Non affecté Variation de mesure insuffisante < 2% Bruit trop important MxTm trop grand MxTm trop petit Procédé Intégrateur Non affecté Non stabilisé initialement Procédé dissymétrique Procédé non traité Réponse incohérente D D.62 exploitation - mise au point D TEM50100F E1 mode opératoire terminal E E. Mode opératoire du terminal TEM50100F E2 mode opératoire terminal E TEM50100F E3 mode opératoire terminal Sommaire page 1. Présentation du Terminal TER0100 1.1. Le clavier 1.2. Les différentes zones de l'écran E5 E5 E5 2. Schéma général d'enchaînement des écrans E6 3. Fonctions offertes par chaque écran 3.1. Ecran d'accueil 3.2. Liste des boucles 3.3. Bargraphe d'ensemble 3.4. Détail d'une boucle 3.5. Modification des paramètres 3.6. Etat procédé 3.7. Construction état procédé 3.8. Etat des régulateurs 3.9. Synchro boucles 3.10. Liste des alarmes E9 E9 E10 E12 E14 E16 E17 E18 E19 E21 E23 E TEM50100F E4 mode opératoire terminal E TEM50100F E5 mode opératoire terminal 1. Présentation du Terminal TER0100 La face avant du régulateur TER0040 est décrite dans la documentation TEM 50110F. Ce chapitre décrit le terminal d'atelier TER0100. 1.1. Le clavier Le terminal régulation est muni d'un clavier étanche qui lui confère un indice de protection IP553 (dans le cas d'un montage encastré). Ce clavier comporte principalement - un pavé numérique, - des touches fléchées permettant le déplacement du curseur dans l'écran, ainsi que le déplacement de page en page (touches P+ et P-), - Un ensemble de six touches dédiées permettant l'accès aux fonctions aide (HELP), annulation (CANCEL), alarmes (ALARM), acquittement (ACK) et incrémentation /décrémentation manuelle ( + et - ), - Un ensemble de six touches configurées dynamiquement selon l'écran affiché. C 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 +/- terminal Régulation P- © APRIL 1988 ref. V.1.0 Liste boucles English Etat procédé Acquérir réseau Synchro boucle Etat cartes P+ Help Cancel Alarm ACK - ENTER + 1.2.Les différentes zones de l'écran La première ligne en haut de l'écran est réservée aux messages émis par le terminal. La deuxième ligne à partir du haut de l'écran visualise en permanence les neuf dernières alarmes physiquement présentes, - en inverse vidéo si non acquittées, - en normal vidéo si acquittées. Les vingt lignes suivantes correspondent à la zone de travail proprement dite. Cette zone a une présentation différente selon la fonction réalisée par l'écran visualisé. Les deux dernières lignes présentent la signification des touches de fonction placées immédiatement au-dessous. TEM50100F E E6 mode opératoire terminal 2. Schéma général d'enchaînement des écrans Visualisation horodatée de toutes les alarmes - inhibition - purge Liste des alarmes Retour ALARM xx xx xx xx xx xx Liste boucles Retour ALARM Retour début Liste boucles xx xx xx xx xx xx Bargraphes d'ensemble Détail boucles Visualisation 8 boucles - Bargraphes et valeurs Mesure - Consigne Commande - Unité - Etat et alarmes - Pilotage auto / manu - modification consigne - Commande en manuel - acquittement des alarmes xx xx xx xx xx xx Détail boucle TEM50100F Bargraphes d'ensemble Fin de paramètrage Etat procédé Bargraphes Etat d'ensemble procédé Etat procédé Détail boucle Paramètrage Idem détail boucle + visu et modifs paramètres P.I.D. (KP, KC, TI, TD et TE) liste boucles Bargraphes d'ensemble Détail boucle Paramétrage xx xx xx xx xx xx liste boucles Etat procédé liste boucles E Visualisation - liste des boucles - état et alarmes Entrée des mots de passe Verrouillage des mots de passe Etat procédé xx xx xx xx xx xx Idem Bargraphe d'ensemble pour une seule boucle + paramètres optionnels + courbe d'évolution de la mesure + modifs. seuils d'alarme et cadence de pointage. xx xx xx xx xx xx Visualisation simplifiée (dérive mesure - consigne) de 20 boucles. E7 mode opératoire terminal Aide P+ P- Aide xx xx xx xx xx xx xx xx xx xx xx xx HELP Retour xx xx xx xx xx xx HELP Accès par «HELP» à l'aide spécifique à l'écran d'appel. Accès aux écrans d'aide généraux en utilisant les touches P+ et P-. Retour Construction etat procédé Retour début Etat cartes Construction Etat Procédé Synchro Retour boucle début Retour début Sélection des 20 boucles à visualiser dans "l'état procédé".Définition du seuil de sensibilité et des seuils critiques E xx xx xx xx xx xx Construction etat procédé Etat cartes «Synchro boucle» Etat cartes Synchro boucle xx xx xx xx xx xx Pour chaque carte,visualisation : - de l'emplacement - du nom abrégé des boucles supportées - du mode de marche Passage en mode marche ou arrêt. TEM50100F xx xx xx xx xx xx Test cartes - Entrées ana. - sorties ana. - sorties TOR et entrée «arrêt local» - Diodes de visualisation E8 mode opératoire terminal E TEM50100F E9 mode opératoire terminal 3. Fonctions offertes par chaque écran La touche «HELP» (Aide) est disponible à partir de n'importe quel écran. Elle donne accès à un écran d'information relatif à l'écran d'appel. Des écrans d'informations générales sont alors accessibles en utilisant les touches P+ et P-. Le retour à l'écran d'appel s'effectue en tapant la touche «RETOUR» . 3.1. Ecran d'accueil Cet écran s'affiche automatiquement à la mise sous tension du terminal, dès que la séquence d'autotests est terminée. Le numéro de version du logiciel du terminal est indiqué. FC100 PC101 terminal régulation APRIL 1988 © ref. V.01.00 Liste boucles English Construction état procédé Acquisition réseau Synchro boucle Etat cartes 3.1.1. Sélection de la langue English A la mise sous tension le terminal est configuré automatiquement en Français. Si l'utilisateur préfère la langue anglaise, il tapera la touche "English". Le retour à la langue française est alors possible en tapant la touche "Français". 3.1.2. Accès aux autres fonctions Les touches «Liste boucles», «Construction état procédé», «Synchro boucles», et «état cartes» donnent accès aux écrans correspondants (décrits dans les paragraphes suivants). Acquisition réseau TEM50100F E La touche "acquisition réseau" permet de demander au terminal de procéder à une reconnaissance de l'ensemble des régulateurs qui lui sont connectés. L'acquisition du réseau à la mise sous tension est automatique. La commande acquisition du réseau est utilisée lorsqu'un ou plusieurs nouveaux régulateurs sont connectés sur le réseau. F E10 mode opératoire terminal 3.2. Liste des boucles FC100 PC101 Liste boucles Etat Numéro Nom 0101 0102 0103 0104 0201 0202 0203 0204 0301 0302 0303 0304 0401 0402 0403 0404 TC100 TEMP. EAU FC100 DEBIT. EAU PC100 PRES. EAU LC100 NIVEAU EAU LC101 NIVEAU B1 PC101 PRES. B1 TC101 TEMP B1 FC101 DEBIT HP TC200 TEMP B2 PC200 PRES B2 LC200 NIVEAU B2 LC300 NIVEAU B3 LC400 NIVEAU B4 LC500 NIVEAU B5 PC300 PRES B3 PC400 PRES B4 Bargraphes d'ensemble Détail boucle Etat procédé Auto Auto Manu L Auto Auto Auto Auto Manu L Auto Auto Auto Auto Repli Auto Arrêt Auto Retour début Alarmes Alarme haute Alarme basse Alarme haute Mot de passe Verrou 3.2.1. Présentation des informations Cet écran présente, pour chaque boucle de la configuration : E - Son numéro, formé de la juxtaposition du numéro d'esclave du régulateur sur le réseau et du numéro de la boucle sur le régulateur (Ce numéro est fonction du N° de l'entité %RE contenant la boucle considérée et, si plusieurs boucles sont décrites dans la même %RE, de l'ordre de description). - Son nom symbolique complet sur 15 caractères. Sur certains écrans, seuls les cinq premiers caractères du nom sont visualisés. Il est donc conseillé de faire en sorte que ces cinq caractères composent un mnémonique abrégé (selon norme ISO ou autre), - Son état (Auto, Manu L, Manu D, Repli ou Arrêt) L'état Manu L (manuel local) correspond à une boucle en manuel sous le contrôle du terminal, L'état Manu D (manual distant) correspond à une boucle en manuel sous le contrôle de la console, de l'unité centrale ou d'un calculateur ou d'un superviseur via JBUS, - Si elle est en alarme, la nature de l'alarme (très haute, haute, basse, très basse ou déviation). 3.2.2. Sélection des boucles visualisées Cet écran affiche seize boucles, dans l'ordre de leurs numéros. Pour visualiser les autres, il est possible de se déplacer boucle par boucle en utilisant les touches fléchées ( , ) ou par seize boucles à la fois en utilisant les touches P+ et P-. TEM50100F E11 mode opératoire terminal 3.2.3. Accès aux autres fonctionnalités du terminal Les autres écrans accessibles à partir de ce niveau sont : Retour début Bargraphes d'ensemble Détail boucle Etat procédé Mot de passe Verrou - L'écran d'acceuil, - L'écran bargraphes d'ensemble : Placer le curseur sur le nom abrégé de la boucle désirée puis taper la touche "Bargraphes d'ensemble". La boucle sélectionnée sera visualisée à l'extrême gauche de l'écran, - L'écran détail boucle : Placer le curseur sur le nom abrégé de la boucle désirée puis taper la touche "Détail boucle", - L'écran "Etat procédé". Remarque : Les touches «Mot de passe» et «Verrou» sont réservées pour des développements ultérieurs. Le mot de passe est celui de l'application d'Orphée. E TEM50100F E12 mode opératoire terminal 3.3. Bargraphes d'ensemble FC100 PC101 100 TC100 FC100 PC100 LC100 TC101 FC101 PC101 LC101 50 0 Etat Alm Mes Cons Unité Cde Détail boucle M Cs Cd M Cs Cd Auto Auto Haut 60 500 60 250 DegC Kg/mn 55% 70% Liste boucles M Cs Cd M Cs Cd M Cs Cd M Cs Cd M Cs Cd Manu L Auto Auto Auto Auto Bas 1.2 79 70 110 1100.3 0.8 85 70 100 3000 Bar M DegC Kg/h mBar 70% 85% 70% 70% 65% Etat procédé Auto M Cs Cd Manu L 120 100 M 40% Manu Local 3.3.1. Présentation des informations Cet écran présente, pour chacune des huit boucles visualisées : - L'état de la mesure (M) et de la consigne (Cs) sous forme de bargraphes (sur ces bargraphes sont visualisés en pointillé les seuils d'alarme haute et basse), - La valeur de la commande (Cd) sous forme d'un trait vertical, - l'état de la boucle (Auto, Manu L, Manu D, Arrêt, Repli), - éventuellement, la nature de l'alarme (très haute, haute, basse, très basse,déviation), - les valeurs de la mesure et de la consigne en unité physique (unité rappellée sur la ligne en dessous), - La valeur de la commande en %. E 3.3.2 Sélection des boucles visualisées Cet écran affiche huit boucles, dans l'ordre de leurs numéros. Pour visualiser les autres, il est possible de se déplacer boucle par boucle en utilisant les touches fléchées ( , ) ou par huit boucles à la fois en utilisant les touches P+ et P-. 3.3.3. Modification des valeurs de consigne et commande Placer le curseur sur la valeur à modifier (touches fléchées), Taper sur le clavier numérique la nouvelle valeur, Valider par ENTER. La valeur de commande ne peut être modifiée que si la boucle est en manuel local. TEM50100F E13 mode opératoire terminal 3.3.4. Commutation AUTO <--> MANU L Placer le curseur sur la boucle à piloter Utiliser la touche "Auto" ou "Manu L". Auto Manu Local 3.3.5. Acquittement d'une alarme Placer le curseur sur la boucle en alarme acquitter en utilisant la touche ACK 3.3.6. Accès aux autres fonctionnalités du terminal Les écrans accessibles à partir de celui-ci sont : Détail Boucle - Détail d'une boucle : Placer le curseur sur la boucle à visualiser puis taper le touche «détail boucle», Liste boucles - Liste des boucles (la première boucle affichée est la boucle sélectionnée dans l'écran "Bargraphes d'ensemble"), Etat Procédé - Etat procédé. E TEM50100F E14 mode opératoire terminal 3.4. Détail d'une boucle FC100 PC101 Détail de la boucle : 0203 FC101 DEBIT EAU Cadence de tracé : 1s 100.00 0.0 m3/s Auto Alarme basse Seuils alarmes : en m3/s Très haute : 90 Haute : 85 Basse : 15 Très Basse : 05 TEMP1 : 20 : MES10 : 235 : : : : : 20s M Cs Cd 40s : : Mesure : 10 m3/s Consigne : 60 m3/s Commande : 65% Boucle cascadée maître de TC100 paramètrage Bargraphes d'ensemble Liste boucles Etat procédé Auto Manu Local 3.4.1. Présentation des informations Cet écran présente, pour la boucle sélectionnée : - La courbe d'évolution de la mesure. La cadence de tracé (intervalle de temps séparant deux points de la courbe) est paramétrable par l'utilisateur. Le système propose le choix entre dix valeurs dépendant du nombre de régulateurs connectés sur la liaison. La courbe visualise les 40 dernières valeurs, - Les bargraphes mesure, consigne, commande identiques à ceux présentés sur l'écran "bargraphes d'ensemble" (les seuils haut et bas sont matérialisés par des tirets), Les valeurs numériques de la mesure, de la commande, de la consigne, et des seuils d'alarmes, - Les valeurs des paramètres optionnels (sélectionnés lors du renseignement de la fiche terminal), - Si la boucle est cascadée, le nom de la boucle avec laquelle elle est cascadée et son rôle dans la cascade. E 3.4.2. Modification de la cadence de tracé - Positionner le curseur sur le champ cadence de tracé ( en haut, à gauche de l'écran) - Utiliser les touches + et - pour faire défiler les différentes valeurs possibles de la cadence de tracé. TEM50100F E15 mode opératoire terminal 3.4.3. Modification des valeurs de consigne, des seuils,… - Positionner le curseur sur la valeur à modifier, - Entrer la nouvelle valeur, - Valider par ENTER. La valeur de commande n'est modifiable que si la boucle est en manuel local. 3.4.4. Commutations AUTO - Manu Local La touche «Manu L» permet à l'exploitant de prendre le contrôle de la boucle depuis le terminal. La touche «Auto» permet, à l'inverse, de repasser la boucle sous le contrôle du régulateur. Concernant les différents cas de commutation possibles et les priorités entre les ordres émis par le terminal et ceux émis par le programme d'application, se reporter au chapitre programmation de la BFC PID (§ C.3.6.26). E TEM50100F E16 mode opératoire terminal 3.5. Modification des paramètres FC100 PC101 Paramétrage de la boucle : 0203 FC101 DEBIT EAU Cadence de tracé : 1s 100.00 0.0 m3/s Auto Alarme basse Seuils alarmes : en m3/s Très haute : 90 Haute : 85 Basse : 15 Très Basse : 05 TEMP1 : 20 : MES10 : 235 : : : : : 20s M Cs Cd 40s : : Kp : TI : TD : Détail boucle mn / rep mn Kc : TE : s Verrou modification Mesure : 10 m3/s Consigne : 60 m3/s Commande : 65% Auto Manu Local 3.5.1. Présentation des informations Cet écran présente les mêmes informations que l'écran précédent, à l'exception de l'information "boucle cascadée" ou non, remplacée par les valeurs des paramètres du P.I.D. : KP, TI, TD, Kc et TE. E 3.5.2. Réglage du P.I.D. - Positionner le curseur sur la valeur à modifier, - Entrer la nouvelle valeur, - Valider par ENTER. Les valeurs numériques présentées sur cet écran sont modifiables dans les mêmes conditions que sur l'écran détail boucle (cf § précédent). TEM50100F E17 mode opératoire terminal 3.6. Etat procédé FC100 PC101 FC117 Etat Procédé LC TC TC FC FC FC FC PC PC LC FC PC TC LC FC PC TC TC TC TC 300 100 310 420 410 400 100 100 110 110 200 200 117 117 117 117 200 310 220 300 C Liste boucles Détail boucle Bargraphes d'ensemble Construction état procédé 3.6.1. Présentation des informations Cet écran présente, sous forme simplifiée, l'état de vingt boucles (au maximum) parmi celles sous le contrôle du terminal. Le rectangle représentatif de chaque boucle est un bargraphe de l'écart mesure consigne. Les valeurs limites haute et basse paramétrées sont figurées par les deux traits horizontaux (Le système réalise automatiquement la mise à l'échelle nécéssaire pour aligner les valeurs limites): Le bargraphe atteindra le trait pointillé supérieur pour un écart mesure - consigne égal à la limite haute paramétrée. Le bargraphe ne commence à se déformer que lorsque l'écart mesure - consigne devient supérieur au seuil de tolérance d'écart paramétré (dans l'écran "Construction d'une image état procédé"), 3.6.2. Configuration de l'écran Construction Etat procédé La sélection des vingt boucles visualisées, le paramétrage des tolérances d'écart et des valeurs limites s'effectue dans l'écran "Construction état procédé". Se reporter au paragraphe suivant. TEM50100F E E18 mode opératoire terminal 3.7. Construction Etat procédé FC100 PC101 Construction Etat procédé 0101 0102 0103 0104 0201 0202 0203 0204 0301 0302 0303 0304 TC100 TEMP. EAU PC100 DEBIT. EAU PC100 PRES. EAU LC100 NIVEAU EAU LC101 NIVEAU B1 PC101 PRES. B1 TC101 TEMP B1 FC101 DEBIT HP TC200 TEMP B2 PC200 PRES B2 LC200 NIVEAU B2 LC300 NIVEAU B3 Etat procédé Boucles Tol écart TC100 5 PC100 10 FC117 10 Limite Haut Bas 100 100 30 20 50 10 Retour début Boucles Tol Limite écart Haut Bas Enregistrer sur carte Annulation totale 3.7.1. Présentation des informations Cet écran permet de configurer l'écran «état procédé». La liste de toutes les boucles reliées au terminal est présentée dans la partie gauche de l'écran (défilement par les touches P+, P-, et ). Les boucles sélectionnées sont affichées dans les tableaux situés à la partie droite de l'écran. E 3.7.2. Mode opératoire Positionner le curseur sur la boucle à visualiser. Lorsque le curseur arrive en haut ou en bas de page, la liste se décale automatiquement. Valider la sélection par ENTER : le nom de la boucle passe alors dans le tableau de la partie droite de l'écran. Procéder ensuite au renseignement des seuils et tolérances, ou sélectionner une autre boucle. La touche "enregistrement sur carte" provoque la mémorisation par les cartes concernées des informations nécessaires à l'affichage de l'écran "état procédé". La suppression d'une boucle sélectionnée s'effectue en positionnant le curseur sur son nom (dans le tableau de la partie droite) et en utilisant la touche CANCEL. Remarques : - Les boucles sont affichées sur l'écran «état procédé» dans l'ordre de sélection. Si l'utilisateur souhaite regrouper certaines boucles pour améliorer sa perception du procédé, il devra en tenir compte lors de la sélection. - Suite à une annulation, l'emplacement libéré est réutilisé. - La touche "annulation totale" permet de détruire complètement la configuration préalablement saisie mais ne détruit pas l'enregistrement sur carte. Réengesitrer sur carte après chaque modification. TEM50100F E19 mode opératoire terminal 3.8. Etat des régulateurs FC100 PC101 Etat cartes Boucles Cartes 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15 16 Retour début TC100 FC100 LC101 TC200 PC200 LC400 LC500 PC100 TC101 LC200 PC300 LC300 JB007 FC304 LC100 TC101 PC400 Synchro boucles Etat cartes Emplacement Marche Marche Arrêt Arrêt F F 13 15 06 08 Repli I 04 Arrêt carte Marche carte 3.8.1. Présentation des informations Cet écran visualise l'ensemble de la configuration. Chaque régulateur est repéré par son numéro d'esclave (défini lors du paramétrage dans l'entité configuration d'ORPHEE). L'écran visualise le mnémonique abrégé des boucles (de 1 à 4) configurées sur la carte et, pour chaque carte, son état : Marche, arrêt, repli, défaut ainsi qu'un diagnostic codé de la cause du mode de marche : A : Défaut moniteur B : Défaut matériel C : Défaut alimentation chien de garde D : Défaut alimentation sorties TOR E : Defaut communication CPU - régulateur F : CPU à l'arrêt G : Chargement de programme en cours H : Carte non paramétrée I : Carte non programmée J : Forçage actif L'écran précise également l'emplacement du régulateur dans la configuration sous la forme : X Y N° d'emplacement du régulateur dans le rack (de 0 à 8) N° de rack dans la guirlande reliée au canal (de 0 à 6) TEM50100F E F E20 mode opératoire terminal 3.8.2. Transitions Arrêt <--> Marche Arrêt Carte Marche Carte E TEM50100F Les touches «Arrêt carte» et «Marche carte» permettent de modifier le mode de fonctionnement du régulateur pointé par le curseur. Ces ordres de changement de mode de fonctionnemnt sont acceptés en fonction des priorités des différentes sources. Par exemple, un ordre de «Marche carte» ne pourra être accepté si la clé sur l'U.C. est en position STOP. E21 mode opératoire terminal 3.9. Synchro boucles FC100 PC101 Synchro boucle Numéro d'esclave : 01 EANA 0 : 0.000 mA SANA 0 : 0.000 V 0.000 STOR 0 : 0 EANA 1 : 0.000 SANA 1 : 0.000 0.000 STOR 1 : 0 EANA 2 : 0.000 SANA 2 : 0.000 0.000 STOR 2 : 0 EANA 3 : 0.000 SANA 3 : 0.000 0.000 STOR 3 : 0 ETOR Arrêt : 0 Retour début Etat carte SCDG : 1 Synchro sur carte vierge Test LEDS Annulation totale 3.9.1. Présentation des informations Cet écran a pour but de faciliter la mise en service de l'installation en offrant des fonctions de contrôle du câblage automate <--> processus et des caractéristiques des capteurs et actionneurs. Il permet, pour chaque régulateur, de : - Visualiser la valeur présente sur chacune des entrées analogiques du régulateur - Visualiser l'état de l'entrée TOR d'arrêt local - Visualiser et piloter en manuel l'état des sorties analogiques, - Visualiser et positionner l'état des sorties TOR du régulateur et de la sortie CdG - Tester les LEDS du bloc de visualisation de la carte. 3.9.2. Pilotage manuel des sorties Cette fonction permet à l'utilisateur de contrôler le câblage entre les sorties du régulateur et le processus ainsi que le bon fonctionnement des actionneurs. Elle n'est accessible que si le régulateur est à l'arrêt. Ces commandes provoquent l'activation réelle des sorties. L'utilisateur devra veiller à ce que les actions résultantes n'aient pas de conséquences dangereuses pour l'installation. Mode opératoire : Positionner le curseur sur le champ souhaité (pour les sorties analogiques, possibilité de choisir une sortie courant ou tension), taper la valeur et valider par Enter. TEM50100F E E22 mode opératoire terminal 3.9.3. Autres fonctions Annulation totale La touche «Annulation totale» réalise la remise à zéro des sorties analogiques et TOR, ainsi que la fermeture du CdG (sortie CdG à 1). Synchro sur carte vierge La fonction «Synchro sur carte vierge» permet d'assurer la fonction de «synchro boucle» sur une carte non paramétrée dans la configuration. Cette fonction ne permet de synchroniser qu'une seule carte vierge à la fois. Si plusieurs cartes vierges sont reliées à la même liaison terminal, il est nécessaire de les connecter une par une pour pouvoir réaliser cette fonction. Retour début La touche «Retour début» permet de quitter la fonction. Attention : l'action sur «Retour début» ne provoque pas l'annulation totale. N.B. : La sélection du régulateur s'effectue en saisissant le numéro d'esclave dans le champ correspondant. E TEM50100F E23 mode opératoire terminal 3.10. Liste des alarmes FC100 PC200 PC110 PC300 LC300 Page 0 Alarmes FC100 DEBIT EAU PC200 PRES EAU PC110 PRES B10 PC300 PRES B5 LC300 NIVEAU B30 Alarme haute Alarme basse Alarme Déviation Alarme très haute Alarme basse 21-12-87 22-12-87 22-12-87 23-01-88 23-01-88 Retour Purge 10h32mn47s 4h13mn16s 17h46mn30s 1h35mn05s 1h57mn35s Inhibition 3.10.1. Présentation des informations Cet écran présente la liste des dernières alarmes (dans la limite de 144). Pour chacune d'elles est précisé - le nom de la boucle concernée, - le type d'alarme, - la date et l'heure d'apparition. Las alarmes non acquittées sont en vidéo inverse clignotante, les alarmes acquittées mais non disparues sont en vidéo inverse fixe, les alarmes acquittées et physiquement disparues sont en affichage normal. 3.10.2. Suppression des alarmes disparues L'utilisateur dispose de deux commandes : TEM50100F Purge - La touche «Purge» supprime toutes les alarmes physiquement disparues et préalablement acquittées. Inhibition - La touche «Inhibition» élimine l'alarme pointée par le curseur si elle a physiquement disparu et si elle a été préalablement acquittée. Retour La touche «Retour» provoque le ré-affichage de l'écran à partir duquel l'utilisateur a demandé la liste des alarmes. E E24 mode opératoire terminal E TEM50100F F.1 caractéristiques A F F. Caractéristiques détaillées TEM50100F F.2 Caractéristiques F TEM50100F F.3 caractéristiques Sommaire page 1. Capacités F5 2. Entrées analogiques F5 3. Sorties analogiques F5 4. Sorties TOR F6 5. Sortie chien de garde F6 6. Entrée «arrêt local» F7 7. Visualisations F7 8. Liaison terminal régulation F8 9. Consommations F8 F TEM50100F F.4 Caractéristiques F TEM50100F F.5 caractéristiques 1. Capacités 16%RE sur chaque régulateur, - Six régulateurs dans un APRIL 5OOO (uniquement 4 avec la CPU5001 et CPU5121), - Quatres régulateurs par canal dans un APRIL 7OOO (soit 40 régulateurs maximum pour un APRIL7OOO). (Implantation dans un rack standard) - Période d'échantillonnage pouvant descendre jusqu'à 10 ms pour deux boucles - Sorties commande de type TOR ou analogiques - Echanges avec l'unité centrale : - échanges par paquets : - en entrée (sens U.C. ---> régulateur) : paquets de 60 réels paquets de 60 bits 3 paquets au total C - en sortie (sens régulateur ---> U.C.) : paquets de 60 réels paquets de 11 bits 6 paquets au total - bits tabulés : 27 2. Entrées analogiques - 4 entrées analogiques, passives ( - CTL0040 : 0 - 20 ou 4 - 20 mA, - CTL 0140 : ± 10 V - Voies multiplexées isolées de la logique (1000 V eff.). - Précision 0,15% de la pleine échelle à 25°C, dérive 35 ppm / °C - Résolution 12 bits - Période d'échantillonnage : 10 ms - Alimentation de la partie acquisition fournie par la carte (par convertisseur DC / DC) - Auto tests permanents de la chaîne d'acquisition - Filtrage matériel 2 ms - Filtrage logiciel complémentaire (de 20 à 60 000 ms) - Impédance d'entrée : 250 Ω en courant - Le Ov est commun aux 4 entrées. - 1 MΩ en tension. TEM50100F F F.6 Caractéristiques 3. Sorties analogiques - 4 sorties analogiques actives isolées - Isolement entre elles et par rapport à la logique : 2000 V - Sorties tension - CTL0040 : 0 - 10 V, - CTL0140 : ±10 V ou 0-10 V - précision 0,15% de la pleine échelle à 25 °C, dérive 20 ppm / °C - Sorties courant 4 - 20 mA, précision 0,20% de la pleine échelle à 25 °C, dérive 60 ppm / °C - Résolution 12 bits - Alimentations isolées de chaque voie fournies par la carte (quatre convertisseurs DC / DC) - Maintien à zéro des sorties à la mise sous tension - Position de repli paramétrée indépendamment pour chaque voie - Impédance de la charge : en tension ≥ 500 Ω en courant ≤ 600 Ω 4. Sorties TOR - 4 sorties statiques à transistor 24 V ± 20%, 500 mA - Alimentation 24 V régulée extérieure (à fournir) - Isolement 2000 V par rapport à la logique - Voies non isolées entre elles - Protection contre les inversions de polarité - Position de repli paramétré 5. Sortie chien de garde - Une sortie statique à transistor 15 ou 24 V ±20%, 500mA - Alimentation extérieure (à fournir) séparée de celle des sorties TOR - Isolement 2500 V par rapport à la logique - Protection contre les inversions de polarité - Temps de commutation ≤ 1 ms F TEM50100F F.7 caractéristiques 6. Entrée «arrêt local» D 7. Visualisations - OK : carte en état de fonctionnement, - RUN : carte en mode marche, - EXT FAULT : sans signification pour le régulateur, - Perte du dialogue U.C. <--> régulateur - Absence de programme ou capacité d’échange dépassée - Chargement de programme en cours - Forçage actif - Réception en cours sur la liaison terminal - Emission en cours sur la liaison terminal TEM50100F (LED 0 allumée), (LED 1 allumée), (LED 2 allumée), (LED 3 allumée), (LED 4 allumée), (LED 5 allumée). F F.8 Caractéristiques 8. Liaison terminal régulation - Liaison RS485 - Médium : paire torsadée blindée - Longueur ≤ 1 km, dérivations ≤ 15 m - Vitesse 19200 bauds - Terminal maître, régulateurs esclaves - Connexion au réseau par boîtier - Nombre maximum d'esclaves : 16 régulateurs 9. Consommations - Terminal d'atelier : 300 mA / 220V - Régulateur : 7,5 W / 5V (C1), 13,8 W /24V (C2) (consommations à intégrer dans les calculs de puissance consommée par rack, cf documentation de mise en oeuvre automate, TEM20000F (APRIL7OOO) ou TEM30000F (APRIL 5000) F TEM50100F G.1 glossaire G. Glossaire G TEM50100F G.2 glossaire G TEM50100F G.3 glossaire Entité Régulation (%REn) : Ensemble d'expressions combinatoires et d'expressions régulation décrivant la programmation d'une ou plusieurs boucles de régulation. Expression Combinatoire (%ECn) : Equation logique décrivant, en schéma relais, un traitement élémentaire. Intègre des boîtes fonctionnelles constructeur (BFC). Les expressions combinatoires utilisées dans une entité régulation décrivent les surveillances d'alarmes des boucles. Elles sont scrutées toutes les 50 ms. Expression Régulation (%ERn) : Equation logique décrivant, en schéma relais, tout ou partie du traitement périodique d'une boucle de régulation. Intègre des boîtes fonctionnelles constructeur. Les expressions régulation sont scrutées au rythme de la période d'échantillonnage. Paquet ( de variables): Ensemble de variables, d'un type cohérent, échangé entre le régulateur et l'unité centrale de l'automate. Chaque paquet d'entrée contient au maximum 60 réels ou 60 booléens. Chaque paquet de sortie contient au maximum 60 réels ou 11 booléens. Chaque régulateur dispose de trois paquets d'entrée et de six paquets de sortie. Le regroupement des variables par paquet est assuré par le système de façon optimisée et transparente pour l'utilisateur . Traitement diagnostic (%TDn) : Programme exécuté par l'unité centrale lors de l'apparition d'un défaut sur la carte. Un traitement diagnostic différent peut être associé à chacun des types de défaut susceptibles d'apparaître (défaut configuration, défaut interne, défaut externe, défaut logique, non marche normale, retour marche normale). %ECn : voir expression combinatoire %ERn : voir expression régulation %REn : voir entité régulation %TDn : voir traitement diagnostic G TEM50100F G.4 glossaire G TEM50100F