Vi-POSIF-S Installing | Schneider Electric Logiciel de simulation de partie opérative SIMACTEL 6.0 Mode d'emploi

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Vi-POSIF-S Installing | Schneider Electric Logiciel de simulation de partie opérative SIMACTEL 6.0 Mode d'emploi | Fixfr
PRELIMINAIRE
A
CREATION D'UNE APPLICATION
B
SIMULATION
C
UTILITAIRES
D
EXEMPLES
E
ANNEXES
F
___________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________
A
PRELIMINAIRES
Sommaire
Intercalaire A
Chapitre
1
2.
Page
Préambule
P/1
Présentation et mise en œuvre
1/1
1.1
Généralités
1.1-1 Fonctionnalités offertes par le logiciel SIMACTEL
1/1
1/1
1.2
Configuration nécessaire
1/2
1.3
Vérification du matériel
1/2
1.4
Raccordements
1/3
1.5
Mise en œuvre logicielle
1.5.1 Opérations préliminaires
1.5.2 Procédure d’installation
1.5.3 Opérations à faire suite à l’installation
1/3
1/3
1/4
1/4
Utilisation de SIMACTEL
2/1
2.1
2/1
Méthodologie pour réaliser une action de simulation
___________________________________________________________________________
A/1
A
PRELIMINAIRES
Chapitre
3.
Sommaire
Intercalaire A
Page
Accès au logiciel SIMACTEL
3/1
3.1
Depuis l’atelier logiciel X-TEL
3/1
3.2
Depuis le navigateur (XTEL-BROWSER)
3/2
3.3
Fenêtre principale de SIMACTEL
3/2
___________________________________________________________________________
A/2
Préambule
Environnement logiciel
SIMACTEL s’exécute sous MINI XTEL-BASE ou XTEL-BASE (version ≥ V52). Certaines précautions sont à prendre dans la sélection des paramètres de configuration des
sessions WIN-OS/2, en tenant compte de la version OS/2 utilisée (OS/2 2.1, WARP
Rouge ou WARP Bleu). Ces aspects sont détaillés au chapitre 1 de l’intercalaire A :
Présentation et mise-en-œuvre.
___________________________________________________________________________
P/1
A
A
B
___________________________________________________________________________
P/2
Présentation et mise en
œuvre 11
Chapitre
Présentation et mise en œuvre
1.1
Généralités
Ce document décrit la mise en œuvre et l’utilisation du logiciel de simulation de partie
opérative SIMACTEL, référencé TXT L SIM V6 , sur terminal équipé du système
d’exploitation OS/2 et de l’atelier logiciel X-TEL :
• terminal FTX 507,
• micro-ordinateur IBM PS/2 ou Compatible IBM PC.
Ce logiciel de bureau d’études, permet de concevoir une représentation virtuelle d’une
machine ou d’un process, et d’utiliser cette représentation pour la validation et le test des
programmes automates.
1.1.1 Fonctionnalités offertes par le logiciel SIMACTEL
Un P.C. équipé du logiciel SIMACTEL connecté à l’automate, remplace tous les
éléments en aval de celui-ci, c’est-à-dire les cartes d’entrées et de sorties, l’interface
électrique et le procédé lui-même. Un modèle configuré dans SIMACTEL présente les
mêmes caractéristiques que l’installation et réagit donc vis-à-vis de l’automate exactement de la même manière que le ferait cette dernière.
Pour ce faire, le logiciel SIMACTEL offre les fonctionnalités suivantes :
• la représentation d’une machine par une description complète de ces parties
mécaniques et électriques,
• la validation de cette représentation par simulation en mode local,
• le pilotage de la «machine virtuelle» en mode connecté,
• la visualisation et l’analyse de l’état du procédé,
• le positionnement de défauts sur la partie opérative pour la mise au point du
programme automate.
1.2
Configuration nécessaire
Le logiciel SIMACTEL nécessite la configuration matérielle minimale suivante :
• ordinateur PS/2 ou Compatible IBM P.C. équipé du système d’exploitation OS/2
version 2.1 ou version 3.0 “ Warp ” (la version “ Warp ” est conseillée).
• un écran V.G.A. (l’utilisation d’un écran haute-résolution est recommandée),
• un processeur 80386 ou supérieur et un co-processeur 80387 (un 486 DX est
conseillé),
• 16 Mo de mémoire RAM,
___________________________________________________________________________
1/1
A
A
• un disque dur disposant de 20 Mo d’espace libre,
• une souris.
Important :
B
• L’atelier logiciel XTEL (ou Mini-XTEL) de version ≥ 5.6 doit être présent sur le poste.
• Une application SIMACTEL ne peut être connectée qu’à des processeurs TSX ou
PMX dont la version logicielle est supérieure ou égale à 5.0 (voir étiquette sur le
processeur).
• Les imprimantes supportées pour impression des chronogrammes des mouvements
sont les imprimantes compatibles EPSON et HP Laser Jet. Pour l’impression des
dossiers machines et des modèles utilisez votre imprimante habituelle.
SIMACTEL fonctionne parfaitement en plein écran ou en mode fenêtre sous WARP
V3.0 en version BLEU.
Par contre, certaines anomalies liées à l’émulation WINDOWS sous OS/2 2.1 ou
WARP rouge peuvent apparaître :
- au niveau du raffraîchissement d’écran
- ou sous forme de blocage système, suite à des manipulations trop rapides de la
souris.
Ces problèmes peuvent être résolus en indiquant au système d’utiliser le mode plein
écran pour SIMACTEL.
Ce paramètrage est fait au niveau du groupe OS/2 Configuration du Système,en
cliquant sur l’icône Configuration de WIN-OS/2, et en indiquant comme mode
d’activation WIN-OS/2 plein écran comme paramètre d’activation de WINDOWS.
De plus, pour des problèmes de basculement de cession ; il est préférable de
positionner le paramètre VIDEO_SWITCH_NOTIFICATION à HF (ou OFF).
1.3
Vérification du matériel
L’ensemble logiciel SIMACTEL comprend :
• un jeu de disquettes du logiciel SIMACTEL au format 3" 1/2,
• un jeu de disquettes de l'update B d'XTEL au format 3" 1/2,
• une clé de protection,
• un contrat de licence,
• la présente documentation.
___________________________________________________________________________
1/2
Présentation et mise en œuvre
1.4
1
Raccordements
Tous les raccordements spécifiques au terminal (moniteur, clavier, souris, imprimante,
support de clé, ...) étant supposés effectués, ce chapitre ne décrit donc que la mise en
place de la clé logicielle.
Pour cela, positionner la clé logicielle dans l’emplacement libre du support de clés.
Note :
Cette clé logicielle contient le droit d’accès, obligatoire pour accéder au logiciel SIMACTEL. L’outil
Key Manager, livré avec X-TEL BASE, permet de transférer ce droit dans la clé maître, afin de
concentrer les droits sur une seule clé (clé maître) et donc libérer un emplacement de support de
clés. On se réfèrera à la documentation X-TEL pour les procédures de mise en œuvre.
1.5
Mise en œuvre logicielle
1.5.1 Opérations préliminaires
Avant d’installer le logiciel SIMACTEL sur disque dur, il est conseillé de :
• lire le certificat de licence et de garantie concernant les restrictions de copie et
d’installation du logiciel,
• faire une duplication des disquettes nécessaires à l’installation, afin de les préserver
contre toute détérioration accidentelle et ne travailler qu’avec une copie.
Important :
Les disquettes au format 3 pouces 1/2, sont livrées en position verrouillée en écriture.
Ne pas modifier la position du verrou sur ces disquettes.
1.5.2 Procédure d’installation
Les opérations suivantes doivent précéder l’installation du logiciel SIMACTEL :
1. vérifier que la version logicielle de l’atelier logiciel X-TEL ou MINI X-TEL installée sur
le poste est ≥ à5.6 et que l'update B est lui aussi installé (voir la documentation
correspondante). Si c’est le cas, procéder à l’installation du logiciel SIMACTEL. Dans
le cas contraire, installer d’abord l’atelier logiciel (se reporter à la documentation
correspondante).
2. fermer toutes les sessions en cours (voir documentation correspondante).
Installation du logiciel SIMACTEL
• ouvrir une session OS/2 plein écran,
• insérer la première disquette Logiciel SIMACTEL dans le lecteur,
• saisir l’identificateur du lecteur (a: ou b:), puis valider par <Entrée>,
___________________________________________________________________________
1/3
A
A
B
• à partir du nouveau prompt (par exemple [A:\] ou [B:\], saisir la commande install,
• suivre la procédure visualisée à l’écran, afin d’installer toutes les disquettes Logiciel
SIMACTEL,
• lorsque l’installation est terminée, contrôler la configuration. Valider par <Entrée>,
• retirer la disquette du lecteur et retourner à X-TEL par la commande <Ctrl><Echap>.
1.5.3 Opérations à faire suite à l’installation
Configuration du système d’exploitation
Comme tout logiciel fonctionnant dans une fenêtre WINDOWS (ou WIN-OS/2),
SIMACTEL utilise les paramètres par défaut du système, regroupés au sein de l'outil
Configuration de WIN-OS/2 (accessible au niveau du groupe OS/2 Configuration du
système.
Si des anomalies de lancement de SIMACTEL surviennent, veuillez vérifier que les
paramètres suivants sont bien positionnés :
-WIN RUN MODE
positionné à 3.1 Enhanced Compatibility
- DOS FILES
positionné à 30 (au moins)
- DPMI DOS_API
positionné à AUTO
- DPMI MEMORY_LIMIT positionné à 10 (au moins)
Police de caractères utilisée par SIMACTEL
SIMACTEL nécessite d’avoir installé sur le poste la fonte Courier New (au niveau
WINDOWS ou WIN-OS/2). Dans le cas où cette fonte n’est pas installée, le logiciel
signale une erreur et ne peut démarrer. Si tel est le cas, il faudra ajouter cette fonte au
niveau du gestionnaire de programmes (WINDOWS ou WIN-OS/2). Consulter pour cela
la documentation WINDOWS-OS/2 sur l’ajout de fontes.
Voici un aperçu de la procédure à suivre :
Choisissez le groupe Gestionnaire de programmes (WINDOWS ou WIN-OS/2), parmi
ce groupe l'icône Panneau de configuration, puis l'icône Polices. La liste des polices
installées sur le poste est visible, ainsi que le bouton Ajouter. Cliquez sur celui-ci, et
ensuite sélectionnez le sous-répertoire SYSTEM du répertoire où est installé WINDOWS.
Si la police Courrier New Normal (True Type) est présente dans la liste des noms
affichés, il ne reste plus qu'à l'ajouter.
Sinon - c'est que la police n'est pas présente sur le disque -, prendre la disquette n°1
de l'installation de SIMACTEL, et répéter l'opération de récupération en sélectionnant
le lecteur A.
___________________________________________________________________________
1/4
Chapitre 22
Utilisation de SIMACTEL
Utilisation de SIMACTEL
2.1
Méthodologie pour réaliser une action de simulation
La méthodologie proposée est destinée à guider l’utilisateur dans sa démarche pour
concevoir une application SIMACTEL, puis l’utiliser le plus efficacement possible pour
tester des programmes automate. Pour cela, il est utile de réaliser de manière
chronologique un certain nombre d’opérations, au niveau de la station et de ses outils,
au niveau PL7-3, et enfin au niveau de SIMACTEL.
1. Décrire tous les “ mouvements ” possibles de la
partie opérative.
Sous-chapitre 2
de l’intercalaire B
• A partir de tous les documents transmis par les concepteurs de la machine, ou de l’installation (description
fonctionnelle, diagrammes de cycles, liste des capteurs/actionneurs, schémas fluides, schémas d’implantation...), identifier tous les mouvements élémentaires
possibles de la partie opérative : mouvements mécaniques, déplacement de pièces, évolutions de certaines
grandeurs (exemple : niveau dans une cuve), et - par
extension - les dialogues entre l’automate et des sousensembles de partie opérative vus en tant que “ boîte
noire ” (les “ mouvements ” correspondent alors à la
transcription de datagrammes d’échange de données
plutôt qu’à du pilotage d’actionneurs/lecture de capteurs).
• Créer dans SIMACTEL les axes nécessaires à la description des mouvements identifiés : fenêtre Axes,
bouton Créer.
Sous-chapitre 2.2
de l’intercalaire B
• Pour chaque axe, décrire son nom, sa longueur, son
type (linéaire, rotatif), puis les capteurs associés.
Sous-chapitre 2.3
de l’intercalaire B
• Pour chaque capteur, indiquer sa position sur l’axe, son
comportement logique. Le bouton “ Spécial ” permet
de décrire des comportements quelconques du capteur
lors de l’évolution des mouvements sur l’axe.
• Afficher - pour un axe donné - l’ensemble des comportements des capteurs de l’axe grâce au bouton Visualiser de la fenêtre Capteurs de l’axe : ... afin de vérifier
la description de l’ensemble.
• Cas particuliers :
- des axes linéaires simples avec un capteur “ début de
course ” et un capteur “ fin de course ” peuvent être
créés rapidement par le bouton Standard de la fenêtre
Axes.
___________________________________________________________________________
2/1
A
A
- comme pour tout autre élément de partie opérative, un
ou plusieurs axes peuvent être immédiatement incorporés par l’instanciation d’un modèle standard.
B
• Pour chaque axe, décrire les mouvements associés en
sélectionnant le bouton Mouvements de la fenêtre
Configuration d’axe.
Sous-chapitre 2.4
de l’intercalaire B
• Décrire chaque mouvement par son sens d’évolution,
sa vitesse, une équation booléenne donnant les conditions d’activation selon la conception retenue (actionneur
ou préactionneur associé, présence de l’énergie).
• Traiter de manière spécifique la modélisation des flux
de pièces dans le cas, par exemple, d’installations de
manutention. Il peut alors s’avérer nécessaire de créer
des variables booléennes (bouton Variables de la fenêtre Configuration d’Axe) afin de décrire la logique d’évolution des “ présence-pièces ” au moyen d’équations
booléennes faisant intervenir des positions d’axes ou
des fonctions-mémoire.
Sous-chapitre 2.5
de l’intercalaire B
• Procéder périodiquement lors de la modélisation à
certaines vérifications, par un contrôle “ statique ” du
modèle de partie opérative (exemples : édition des
listes d’éléments de chaque type, variables “ en amont ”
ou “ en aval ” de chaque axe, état de la liste des
variables “ indéfinies ”, c’est-à-dire dont le comportement n’est pas encore définie en interne dans le modèle...).
• Dans le même but, des fonctions de contrôle de cohérence existent dans SIMACTEL et peuvent être activées par le bouton Vérifier la description de la fenêtre
Edition des axes.
2. Décrire les sous-ensembles électrique de la partie
opérative.
Sous-chapitre 2.8
de l’intercalaire B
Intercalaire B
• Dès la validation des schémas électriques de la machine, il est possible dans SIMACTEL de décrire tous
les composants électriques et électromécaniques assurant l’interface entre l’automate de commande et les
mouvements de la partie opérative :
• Décrire le bornier d’entrées/sorties (E/S TOR en bac et
déportées) : déclaration des cartes d’entrées et de
sorties et des TBX pour les E/S déportées (fenêtre
Création d’un bornier).
Chapitre 4
de l’intercalaire B
___________________________________________________________________________
2/2
Utilisation de SIMACTEL
2
A
• Editer les E/S ainsi créées : affectation d’un mnémonique et d’un commentaire aux sorties ; affectation d’un
mnémonique, d’un commentaire et d’une équation booléenne aux entrées, l’équation indiquant les conditions
de passage à 1 de l’entrée selon le câblage associé.
• Deux fonctions d’import de fichiers sont disponibles
pour récupérer la description des E/S:
Sous-chapitre 4.3
de l’intercalaire B
- l’une, accessible par le bouton Fichier SDBASE, pour
la lecture des mnémoniques et commentaires depuis
un fichier .SCY généré par SDBASE.
- L’autre, accessible par le bouton Fichier Neutre, pour
l’import des E/S depuis le fichier normalisé généré par
X-TEL-CAD (ou certains outils de CAO éléctrique).
• Décrire la logique câblée par la saisie des relais et des
termes d’alimentation : fenêtre Relayage. Chaque relais peut être temporisé à l’enclenchement ou au déclenchement de manière à reproduire le temps de
basculement des contacts.
Chapitre 3
de l’intercalaire B
Diverses fonctions sont prévues pour aider à la saisie
des équations booléennes associées : boutons Aide
édition, Dictionnaire... (ces fonctions sont présentes
pour toute saisie d’équation dans SIMACTEL).
• Décrire les pupitres conventionnels câblés sur le bornier
d’E/S, en déclarant les divers éléments (boutons poussoirs, voyants, commutateurs...) : fenêtre Construction d’un pupitre.
Chapitre 5
de l’intercalaire B
• L’accès aux variables indéfinies permet de vérifier
périodiquement la cohérence du modèle ou de détecter
des erreurs de saisie.
Sous-chapitre 2.7
de l’intercalaire B
3. Décrire le ou les synoptiques de partie opérative
Chapitre 6
de l’intercalaire B
• Un synoptique principal est à créer, sans indication de
titre, qui deviendra le fond de plan de l’interface de
simulation, afin de visualiser les principaux axes et
variables du modèle : fenêtre Création de synoptique.
• D’autres synoptiques, à désigner chacun par un titre,
peuvent être ajoutés afin de détailler des sous-ensembles de la la machine.
4. Procéder à la validation du modèle obtenu
• Lancer l’outil station SIMACTEL et passer en “ mode
Chapitre 3
local ” (menu Simulation depuis la fenêtre principale
de l’intercalaire C
SIMACTEL).
___________________________________________________________________________
2/3
A
B
• Une fois chargé le modèle de la machine, l’interface de
simulation permet d’accéder à toutes les fonctions de
pilotage et d’analyse : accès aux pupitres, synoptiques,
variables externes, traces de simulation...
• Cette validation correspond aux tests élémentaires tels
qu’ils sont effectués lors des premières mises soustension de l’installation réelle ; elle peut s’avérer suffisante pour des machines simples (peu d’axes
SIMACTEL) et lorsque les mouvements sont assez
“ décorrélés ”.
• Il est vivement conseillé de procéder à une validation du
comportement global du modèle qui permet de plus de
vérifier la conception d’ensemble en liaison avec le
mécanicien. Pour cela, une fonction “ grafcet ” permet
de décrire l’enchaînement des mouvements (description fonctionnelle) et d’animer ainsi automatiquement le
modèle, tout en restant en mode local (sans connexion
API) :
• Décrire le grafcet d’animation (fenêtre Description de
machines, menu Grafcet). Il s’agit ici de reproduire le
fonctionnement de l’installation (exemple : cycle d’usinage d’une machine) en s’appuyant sur les documents
fournis par le mécanicien : grafcet mécanicien,
chronogramme des mouvements, voire description .littérale).
sous-chapitre 3.1
de l’intercalaire C
Décrire le ou les graphes nécessaires : étape initiale,
étapes du graphe, transitions, liens entre les élément
pour déterminer la structure de l’ensemble ; procéder
ensuite à la description de chaque étape et de chaque
transition (bouton Edi après avoir sélectionné l’étape
ou la transition à renseigner).
• Puisqu’il s’agit ici de se substituer à la partie commande
pour enchaîner les mouvements de la machine, les
actions des étapes peuvent agir sur les contacts électriques, les préactionneurs ou les actionneurs du modèle, les conditions des transitions peuvent récupérer
des capteurs, des boutons de pupitre ou toute autre
variable provenant de la partie opérative.
• Revenir alors à l’environnement de simulation, en sélectionnant mode local, après avoir choisi le grafcet
d’animation préalablement décrit.
• La simulation peut alors se dérouler par le dialogue
continu entre le grafcet d’animation d’une part, le modèle de partie opérative d’autre part. Il est possible, en
___________________________________________________________________________
2/4
Utilisation de SIMACTEL
2
A
cours de simulation, de visualiser et d’intégrer le grafcet
d’animation qui apparaît dans la liste des synoptiques.
• Utiliser les outils de pilotage pour animer la simulation :
pupitres, externes, contextes, scénarios
chapitre 2
de l’intercalaire C
• Utiliser les modes de marche de SIMACTEL pour faire
évoluer progressivement le modèle, notamment le mode
pas-à-pas.
• Utiliser les outils de visualisation (synoptiques, pages) et les outils d’analyse (examen, activité, évolutions, pièges) pour la mise-au-point détaillée du modèle.
• Accéder à la fonction Description pour toute modification “ en ligne ” du modèle qui ne remet pas en cause la
description mécanique elle-même.
• Utiliser la fonction Trace pour enregistrer les évolutions
de la machine et les représenter ensuite sous forme de
chronogramme, afin de valider de manière définitive le
comportement du modèle (si possible en liaison avec le
concepteur mécanicien).
• A cette étape, le modèle SIMACTEL obtenu doit correspondre exactement à la machine réelle en cours de
réalisation ; il peut donc être exploité pour engager la
mise-au-point de l’application PL7.3 dès la fin des
phases codage et tests unitaires par l’automaticien.
5. Editer - au format souhaité - un dossier du modèle de
partie opérative
chapitre 2
de l’intercalaire D
• Cliquer sur le bouton Outils de l’interface de configuration SIMACTEL, puis sélectionner l’item impression
de la machine sélectionnée dans la fenêtre Utilitaires.
• Sélectionner les éléments à imprimer parmi ceux listé
dans la fenêtre Impression sur <imprimate par défaut>. Cocher la case Ouvrir SIMPRINT pour utiliser
un format d’édition différent du format d’édition par
défaut ou positionner des options d’impression.
• Dans SIMPRINT, modifier l’aspect du dossier d’impression en changeant les options d’impression accessibles depuis le menu Format et en modifiant le contenu
des champs de la fenêtre principale de l’application.
• Vérifier le contenu du dossier en le visualisant à l’aide
de la commande Aperçu avant impression du menu
Fichier.
___________________________________________________________________________
2/5
A
• Imprimer les documents.
• Sauvegarder le format d’édition modifié pour pouvoir
l’utiliser pour d’autres dossiers d’édition.
B
6. Préparer la plate-forme de simulation
• Le poste équipé de X-TEL et de SIMACTEL est à
raccorder à l’automate conformément au driver de
communication associé à la station (via la prise console ou UNITELWAY : sur coupleur TSX SCM 21 ou
prise UNITELWAY intégrée aux CPU de type XX.425).
chapitre 2.4 de l’intercalaire
C de X-TEL Atelier Logiciel
V5
Remarque
Les supports de communication FIPWAY, ETHWAY
et MAPWAY sont aussi acceptés. Se référer aux
documentations correspondantes pour leur mise en
œuvre.
7. Configurer l’OFB SIMACTEL dans l’application PL7.3
• Lancer PL7.3.
chapitres 6.1, 6.7 et 6.11
de l’intercalaire B de PL7-3
Modes Opératoires V5
• Accéder à la configuration des OFB.
• Sélectionner l’OFB dans la famille SIMACTEL.
• Instancier l’OFB SIMACTEL. (Une fois)
• Procéder à la reconfiguration de l’application PL7.3.
8. Transférer l’application PL7.3 dans l’automate
• Lancer l’outil station transfer.
chapitre 14.2 de l’intercalaire G de PL7-3 Modes
Opératoires V5
• Dérouler le menu Transfert et choisir la rubrique
Disque -> Station Automate.../Transfert Global.
• Le transfert terminé, quitter l’outil station transfer.
9. Procéder au réglage de l’OFB SIMACTEL
• Accéder à l’écran Mode constante par la commande
Constante de l’écran Sélection des modes.
chapitres 10.3 de l’intercalaire F de PL7-3 Modes
Opératoires V5
• Choisir la commande OFB, puis l’OFB SIMACTEL,
afin d’accéder aux constantes internes de l’OFB.
• Utiliser la commande MODIFY pour régler la constante WATCHDOG qui permet de configurer le délai
d’attente de l’OFB avant l’envoi de l’historique des
changements d’états des sorties vers SIMACTEL.
• La simulation est prête à démarrer
___________________________________________________________________________
2/6
Utilisation de SIMACTEL
2
A
10. Lancer la simulation
• Lancer la simulation en sélectionnant l’outil station
SIMACTEL, puis le mode connecté dans le menu
simulation.
11. Dérouler les essais pour la mise-au-point complète
de l’application PL7.3
• Utiliser l’ensemble des outils mis à disposition dans
SIMACTEL pour optimiser la productivité et la pertinence des essais (contextes, scénarios, défaut pour
injecter des défaillances sur les constituants de la partie
opérative, trace, forçage...). Il est vivement conseillé
de préparer auparavant un plan d’essai et des fiches de
test pour garantir l’exhaustivité de la mise-au-point de
l’application PL7.3.
• Accéder au “ Serveur ” de simulation pour suivre l’évolution des E/S en cours de simulation. Le serveur est
une application WINDOWS lancée automatiquement
avec SIMACTEL, et qui gère le dialogue entre l’OFB et
SIMACTEL ; accéder aux différentes fonctions du menu
visualisation pour afficher l’historique d’évolutions des
E/S, ou un synoptique dynamique représentant les
racks et les TBX de l’application.
• Prononcer la recette de l’application PL7.3 lorsque
toutes les fonctionnalités ont été testées et validées :
utiliser au besoin la fonction Trace pour éditer les
chronogrammes d’évolution dans les principaux modes de fonctionnement.
___________________________________________________________________________
2/7
A
B
___________________________________________________________________________
2/8
Chapitre 33
Accès au logiciel SIMACTEL
Accès au logiciel SIMACTEL
3.1
Depuis l’atelier logiciel X-TEL
La procédure d’accès est rigoureusement identique à celle utilisée pour les autres Outils
Station sous XTEL.
Accéder au logiciel SIMACTEL revient à ouvrir la fenêtre correspondante. Il faut pour
cela :
Procédure
Souris
Clavier
1. ouvrir la fenêtre Gestionnaire de bureau
(Desktop Manager),
double clic
sur l’icône
<Ctrl><Echap>
<↑> ou <↓>
<Entrée>
2. activer le groupe Telemecanique,
double clic sur
Telemecanique
<↑> ou <↓>
<Entrée>
3. ouvrir la fenêtre Utilisateur,
double clic
sur XTEL
<≠> ou <↓>
<Entrée>
4. saisir les paramètres utilisateurs,
ce qui ouvre la fenêtre Volumes,
clic dans la
zone de saisie
xxx, validation
<↓>, xxx,
<Entrée>
5. ouvrir un volume,
double clic sur
l’icône volume
<Alt>
<→> Fenêtre
<↓>
<↓> Volumes
<Entrée>
<Tab>
<F2>
6. ouvrir un projet,
double clic sur
l’icône projet
idem Volumes
<↓> Projets
7. ouvrir une station,
double clic sur
l’icône station
idem Volumes
<↓> Stations
8. choisir Nouveau dans le menu Définition
de la fenêtre Outils Station (si l’icône Simactel
n’est pas déjà présent parmi les Ouitls Station),
clic sur menu
Définition,
Nouveau
<Alt>
<→> Fenêtre
<↓>
<↓><OutilsStation>
<Entrée>
<Αλτ>
<→><Définition>
<↓><Nouveau>
<Entrée>
9. sélectionner SIMACTEL,
double clic sur
simactel
<↓><simactel>
<Entrée>
10. ouvrir la fenêtre SIMACTEL.
double clic sur
l’icône Simactel
idem Volumes
<↓> Outils Station
___________________________________________________________________________
3/1
A
A
3.2
Depuis le navigateur (XTEL-BROWSER)
Le navigateur est un outil V5, accessible depuis la fenêtre Groupe Telemecanique ou
depuis le menu Visualiser des fenêtres principales X-TEL. Il permet de visualiser la
hiérarchie des éléments de l’atelier logiciel et d’accéder rapidement aux différents
niveaux : ouverture de toutes les fenêtres de l’atelier logiciel ou lancement d’une fonction
ou d’un outil. Pour lancer l’Outil Station Simactel depuis le navigateur, il faut que celuici existe déjà au niveau de la station. Il faut ensuite suivre la procédure suivante :
Procédure
Souris
Clavier
1. ouvrir la fenêtre Gestionnaire
de bureau (Desktop Manager),
double clic
sur l’icône
<Ctrl><Echap>
<≠> ou <Ø>
<Entrée>
2. activer le groupe Telemecanique,
double clic
sur Telemecanique
<≠> ou <Ø>
<Entrée>
3. ouvrir la fenêtre Xtel Browser,
double clic sur
Xtel Browser
<≠> ou <Ø>
<Entrée>
4. saisir les paramètres utilisateurs,
ce qui ouvre le navigateur,
clic dans la
zone de saisie, xxx,
Validation
<Ø>, xxx,
<Entrée>
5. naviguer dans le browser jusqu’à l’outil
station Simactel de la station désirée,
clic sur les items
<Æ> simactel
6. ouvrir la fenêtre SIMACTEL.
double clic sur
l’item simactel
<Entrée>
3.3
Fenêtre principale de SIMACTEL
Une fois lancé SIMACTEL, la fenêtre principale obtenue donne accès aux diverses
fonctionnalités du logiciel.
___________________________________________________________________________
3/2
Accès au logiciel SIMACTEL
3
La ligne de menu de la fenêtre est composée de 6 items qui sont:
• MACHINE :
Sa sélection donne accès à la liste des machines existantes.
• GRAFCET :
Cet item est accessible dès qu’une machine a été choisie.
De la même façon que MACHINE, une fenêtre apparaît avec la liste des fichiers de
grafcet existants.
• SIMULATION :
Ce bouton active un menu permettant de lancer la simulation selon l’un des deux
modes disponibles : ‘’local’’ ou ‘’connecté’’.
• TRACE :
Donne accès à la représentation sous forme chronogramme des évolutions de
variables pendant une simulation.
• DESCRIPTION :
Permet de basculer dans l’environnement de Description.
• FIN :
Comme son nom l’indique.
___________________________________________________________________________
3/3
A
A
___________________________________________________________________________
3/4
CREATION D'UNE APPLICATION
Sommaire
Intercalaire B
B
Chapitre
1.
2
Page
Présentation
1/1
1.1
Introduction
1/1
1.2
Modélisation de la partie opérative d’un système automatisé
1.2.1 Comptes-rendus émis par une grandeur
physique : axe et capteurs
1.2.2 Evolutions des grandeurs physiques : notion de mouvement
1.2.3 Préactionneurs et variables de modélisation
1.2.4 Interface avec la partie commande : équations des entrées
1.2.5 Notion de “ variable externe ”
1/1
1/2
1/3
1/4
1/5
1/5
1.3
Evaluation des équations et fronts sur les variables
1.3.1 Propagation des changements d’état dans les équations
1.3.2 Les fronts de variables avec SIMACTEL
1/6
1/6
1/7
1.4
Fenêtre principale de l’interface de description
1/9
Création des axes et de la partie mécanique
2/1
2.1
Fenêtre principale de description des axes
2/1
2.2
Création et édition des axes
2.2.1 Caractéristiques de l’axe
2.2.2 Liens amont et aval de l’axe
2.2.3 Axe standard
2/2
2/2
2/4
2/5
2.3
Création et édition des capteurs
2.3.1 Configuration de base proposée par l’interface
2.3.2 Description d’un capteur par évolutions
2.3.3 Vérification de la description des capteurs : visualisation
2/6
2/6
2/7
2/9
___________________________________________________________________________
B/1
CREATION D'UNE APPLICATION
Sommaire
Intercalaire B
B
Chapitre
3
Page
2.4
Création et édition des mouvements
2/10
2.5
Création et édition des variables
2/11
2.6
Création et édition des bistables
2/12
2.7
Accès aux “ variables indéfinies ”
2/14
2.8
Vérification de la description des axes
2/16
Création de la tête de filerie
3/1
3.1
Introduction
3/1
3.2
Création d’un relais
3/2
3.3
Edition des relais
3/3
Prise en compte des contacts temporisés dans les équations
3/3
3.4
des relais
4
Création du bornier
4/1
4.1
Introduction
4/1
4.2
Description des cartes d’Entrées/Sorties
4/2
4.3
Edition des Entrées/Sorties
4/3
4.3.1 Passerelle FNES
4/4
4.3.2 Import SDBASE
4/4
___________________________________________________________________________
B/2
CREATION D'UNE APPLICATION
Sommaire
Intercalaire B
B
Chapitre
5
Page
Création des pupitres
5/1
5.1
Introduction
5/1
5.2
Création et édition des pupitres
5.2.1 Création d'un élément
5.2.2 Modification d'un élément
5.2.3 Suppression et restitution d'un élément
5/1
5/1
5/1
5/2
5.3
Définition des éléments des pupitres
5.3.1 Boutons poussoirs
5.3.2 Boutons poussoirs à accrochage
5.3.3 Voyants
5.3.4 Boutons poussoirs à voyant
5.3.5 Commutateurs à deux positions
5.3.6 Interrupteur
5.3.7 Commutateurs à trois positions
5.3.8 Commutateurs à n positions
5.3.9 Roues codeuses
5.3.10 Afficheurs hexadécimaux (ou "digits")
5.3.11 Texte
5.3.12 Séparateur
5/3
5/3
5/4
5/3
5/6
5/7
5/8
5/9
5/10
5/11
5/12
5/13
5/13
5.4
Dulication des pupitres
5/13
5.5
Coupure des pupitres
5/13
5.6
Fusion des pupitres
5/14
5.7
Variables de pupitres
5/14
5.8
Vérification de la cohérence
5/15
5.9
Impression des pupitres
5/15
___________________________________________________________________________
B/3
CREATION D'UNE APPLICATION
Sommaire
Intercalaire B
B
Chapitre
Page
6. Création des synoptiques
6.1
Introduction
6/1
6/1
6.2 Création et édition des synoptiques
6.2.1 Axes
6.2.2 Variables
6.2.3 Texte
6.2.4 Décodeurs
6.2.5 Lignes
6.2.6 Copier/Coller
6.2.7 Déplacement d’éléments
6/2
6/3
6/5
6/6
6/7
6/8
6/8
6/8
6.3 Impression des synoptiques
6/8
7. Création et utilisation de modèles
7/1
7.1
Présentation
7.2 Définition des modèles
7.2.1 Edition d’un modèle
7.2.2 Paramétrage
7.2.3 Exemple de modèle
7.2.4 Définition d’un modèle à partir d’une machine
7.3 Incorporation d’un modèle
7.3.1 Résolution des collisions
7.3.2 Valuation des paramètres
7.3.3 Identification des entrées;
7.3.4 Variables indéfinies
7.3.5 Accès à la description du modèle
7/1
7/1
7/2
7/3
7/4
7/5
7/7
7/8
7/9
7/10
7/10
7/12
7.4 Trace des instanciations
7/13
___________________________________________________________________________
B/4
Chapitre 11
Présentation
Présentation
1.1
Introduction
Le principe de SIMACTEL consiste à modéliser la partie opérative, indépendamment de
toute hypothèse sur le fonctionnement de la partie commande. De cette façon, outre le
fonctionnement normal d’une installation, il est possible de tester, soit les différents
modes de marche, soit le comportement du programme automate face à des défauts
de partie opérative (casse de capteur par exemple).
La première étape dans la réalisation d’une simulation avec le logiciel SIMACTEL est
la création d’une représentation de la partie opérative. Pour ce faire, le logiciel comprend
une interface de description complète détaillée dans ce qui suit. Elle permet de décrire
les éléments suivants :
• des axes et autres éléments représentant la partie mécanique,
• la tête de filerie,
• le bornier et les entrées et sorties automate,
• des pupitres de conduite,
• des synoptique,
• des modèles.
1.2
Modélisation de la partie opérative d’un système automatisé
Certaines approches de simulation consistent à décrire au moyen de grafcets un
modèle “ dual ” représentant le fonctionnement attendu de la Partie Opérative.
Cette méthode est notamment proposée dans des logiciels de CAO grafcet où elle
présente l’avantage de représenter les évolutions de la Partie Opérative par le même
outil que la Partie Commande, permettant l’animation de l’ensemble par le même
algorithme d’exécution.
L’inconvénient majeur est qu’on ne peut tester valablement que le fonctionnement
normal de l’automatisme.
Dans SIMACTEL au contraire la philosophie est de modéliser la Partie Opérative
indépendamment de toute hypothèse sur le fonctionnement qui va lui être imposé par
la Partie Commande. Outre le fonctionnement normal, on pourra tester dans de bonnes
conditions les modes de marche et également analyser le comportement de l’automatisme en cas de défauts survenant dans la Partie Opérative.
Le concept de base sur lequel repose cette modélisation est la notion “ d’Axe ”.
___________________________________________________________________________
1/1
B
1.2.1 Comptes-rendus émis par une grandeur physique : axe et capteurs
B
Dans un système automatisé, l’API émet des ordres sous la forme de Sorties destinées
à faire évoluer des grandeurs physiques, telles que la position d’un vérin par exemple.
En retour l’automate reçoit des comptes-rendus au moyen d’Entrées par l’intermédiaire
de capteurs disposés dans la machine.
Dans SIMACTEL, “ l’Axe ” permet de représenter les différentes valeurs possibles
d’une grandeur et les états correspondants des capteurs en rendant compte.
Par exemple, l’axe décrivant un vérin aura une longueur correspondant à la course de
ce vérin. Ses capteurs seront placés en début et fin de course.
Type de capteurs :
Les capteurs peuvent être disposés en une position quelconque dans l’axe auquel ils
sont associés.
Quatre types de comportement logique pour ces capteurs sont disponibles dans
SIMACTEL :
• La “logique positive” caractérise les capteurs à fermeture. Un capteur de ce type est
au niveau logique “ 1 ” lorsque la came qui l’active se trouve à son niveau.
• Les capteurs dont la logique est “ négative ” ont un fonctionnement inverse du cas
précédent.
• Les capteurs à “ enclenchement ” passent à l’état “ 1 ” quand la grandeur physique
dont ils rendent compte est supérieure à la valeur donnée par leur position dans l’axe.
• Les capteurs à “ déclenchement ” ont un fonctionnement symétrique de celui des
capteurs à enclenchement.
___________________________________________________________________________
1/2
Présentation
1
1.2.2 Evolutions des grandeurs physiques : notion de mouvement
L’état des grandeurs physiques évoluant dans la partie opérative d’un système
automatisé est représenté au moyen des axes, auxquels sont associés des capteurs.
Les évolutions de ces grandeurs sont décrites dans SIMACTEL par des “ Mouvements ”
caractérisés par un sens, une vitesse et une équation.
Prenons l’exemple d’un vérin pneumatique piloté par un distributeur bistable. Selon la
position de ce distributeur, que l’on peut considérer comme étant une fonction mémoire,
le vérin sortira ou rentrera jusqu’à atteindre une position extrême de sa trajectoire.
Les déplacements s’effectuent à condition que la pression pneumatique soit présente.
Comme le distributeur peut prendre deux états différents, on peut le représenter par une
variable booléenne.
Supposons que l’état “ vrai ” de cette variable, que nous appellerons “ Dis ”, corresponde à la sortie du vérin. Si “ Pneu ” est la variable représentant la pression
pneumatique motrice, les équations des mouvements du vérin seront :
• pour la sortie :
Dis . Pneu
• pour la rentrée :
/Dis . Pneu.
Cette description d’un vérin est un cas très simple qui est cependant souvent rencontré
en pratique. Dans d’autres cas, les équations des mouvements peuvent être d’une
certaine complexité. Il faut alors s’assurer qu’elles sont mutuellement exclusives, un
seul mouvement pouvant être actif pour un axe, à un instant donné.
___________________________________________________________________________
1/3
B
1.2.3 Préactionneurs et variables de modélisation
Dans les équations des mouvements d’un vérin, nous avons fait intervenir une variable
booléenne représentant les deux positions possibles d’un distributeur.
B
De façon générale, dans les équations de mouvements d’actionneurs interviendront
des variables correspondant à l’état de préactionneurs : ce seront des distributeurs dans
le cas d’un vérin, mais ce pourra être des contacteurs pour les mouvements pilotés par
des actionneurs électriques.
D’autre part, certains cas de modélisation nécessitent l’utilisation de variables, permettant notamment de représenter des présences de pièces en certains points de la
machine, et qui peuvent intervenir dans les équations de mouvements.
Il est donc possible de décrire ces entités pour la modélisation d’une machine dans
SIMACTEL.
Ainsi un distributeur sera représenté par une fonction bistable, caractérisée par des
termes d’enclenchement et de déclenchement, ces termes correspondant aux
électrovannes pilotant le distributeur.
Les relais et contacteurs ainsi que les variables de modélisation seront décrits par des
expressions booléennes.
___________________________________________________________________________
1/4
Présentation
1
1.2.4 Interface avec la partie commande : équations des entrées
Le dialogue entre la Partie Commande et la Partie Opérative d’un système automatisé
est réalisé au moyen d’Entrées/Sorties. Dans SIMACTEL, les Entrées sont décrites par
des expressions booléennes, permettant notamment de faire le lien entre les capteurs
représentant les comptes-rendus d’évolution et les informations perçues par l’automate.
Dans ces équations d’Entrées interviennent d’autre part des variables représentant les
conditions d’alimentation des cartes de l’API.
Les capteurs ne sont pas les seuls éléments affectant les entrées d’un automate : des
informations issues notamment des pupitres y sont également prises en compte.
Nous reviendrons de façon plus détaillée sur cet aspect de la configuration machine lors
de la présentation de l’interface de description.
1.2.5 Notion de “ variable externe ”
La modélisation d’un vérin a été prise comme exemple d’illustration des notions d’Axes
et de Mouvements associés.
Dans les équations exprimant les activités des Mouvements de ce vérin, nous avons fait
apparaître d’une part une variable “ Dis ” correspondant à l’état d’une fonction bistable
caractérisant la position d’un distributeur et d’autre part un terme “ Pneu ” représentant
la pression pneumatique permettant les mouvements du vérin. Si l’état logique de “ Dis ”
est déterminé en fonction de termes d’enclenchement et de déclenchement, par contre
“ Pneu ” représente une condition externe à la modélisation.
Toutes les variables dont l’état n’est pas défini de façon interne par le modèle, telle cette
condition pneumatique, sont désignées dans SIMACTEL par le nom de “ variable
externe ”.
Remarque :
Ce nom de “ variable externe ”, désignant des variables dont l’état n’est pas déterminé
par l’évolution du modèle ( ou par le dialogue avec la Partie Commande dans le cas des
Sorties ), fait référence à l’usage qui sera fait de ces variables dans l’environnement de
simulation : leur état pourra être modifié par une action extérieure.
Dans l’interface de description, ces variables sont dites “ indéfinies ” car elles apparaissent dans la description sans que leur nature, c’est-à-dire leur origine, ne soit connue.
___________________________________________________________________________
1/5
B
1.3
Evaluation des équations et fronts sur les variables
La description d’une machine dans SIMACTEL inclut la représentation des relais par
des équations booléennes.
B
D’autres variables, assimilées à des relais dans le fonctionnement interne de la
simulation, peuvent également être utilisées à des fins de modélisation.
On sait que le comportement d’un programme d’automate dépend de l’ordre dans lequel
sont écrites les équations, celles-ci étant évaluées séquentiellement.
Il est donc important de savoir comment les expressions représentant ces entités sont
évaluées dans SIMACTEL, pour pouvoir élaborer une modélisation ne présentant pas
d’aléas.
D’autre part SIMACTEL offre la possibilité d’utiliser des fronts sur des variables de la
modélisation ; l’utilisation doit donc en être précisée.
1.3.1 Propagation des changements d’état dans les équations
Dans la réalité, les changements d’état qui se propagent dans le relayage d’une
machine se font en fonction des temps de fermeture et d’ouverture des relais.
Dans SIMACTEL, les temps de commutation sont considérés comme étant négligeables par rapport aux évolutions des axes : les équations représentant les relais sont donc
évaluées à une date de simulation fixée, jusqu’à ce que l’on obtienne un état stable de
ces éléments.
Alors que dans un automate les équations sont évaluées de façon séquentielle, les
équations intervenant dans la modélisation de la Partie Opérative sont évaluées en
“ parallèle ” dans SIMACTEL. C’est-à-dire qu’une évolution de variable affecte de façon
synchrone les équations où elle intervient : la propagation des changements d’état se
fait par “ couches ” d’équations successives. Ce mode d’évaluation est appliqué aux
relais et variables de modélisation.
Soient par exemple, les équations suivantes :
X1 = (S1 + X1) . /R1
X2 = (R1 . X1 + X2) . /R2
Supposons que l’on ait initialement X1 = 1 et X2 = 0 et également
S1 = R1 = R2 = 0
Lors du passage à 1 de R1, on aura simultanément passage à 1 de X2 et passage à 0
de X1.
___________________________________________________________________________
1/6
Présentation
1
1.3.2 Les fronts de variables avec SIMACTEL
La notion de front de variable est familière à l’automaticien. Ce concept existe dans la
définition normalisée du grafcet : un front montant sur une Entrée est “ vrai ”, si l’Entrée
correspondante est à l’état logique “ 1 ” et était à “ 0 ” au cycle précédent d’exécution.
Dans la modélisation d’une machine, il y a également la possibilité d’utiliser des fronts
sur certaines variables, dans les équations définissant les relais et variables de
modélisation d’une part, dans les combinaisons de capteurs d’autre part.
• Utilisation d’un front dans une équation
Dans les relais et variables peuvent intervenir des fronts sur les sorties, variables
externes ( ou “ indéfinies ” en phase de description ), capteurs et combinaisons et
également sur d’autres relais ou variables.
La déclaration d’un front sur la variable de nom <var> s’effectue en préfixant <var> d’un
“ + ” ou d’un “ - ” selon que l’on utilise le front montant ou descendant de <var>.
Remarque :
Si la variable <var> est définie implicitement par l’utilisation de “ +<var> ” ou “ -<var>
” dans une équation, cette variable apparaîtra comme variable externe en simulation.
• Evaluation des fronts
Si dans un automate un front est vu pendant une durée bien définie correspondant à un
temps de cycle, il n’en est pas de même dans SIMACTEL (du moins en ce qui concerne
les fronts intervenant dans la modélisation de la Partie Opérative).
Il n’existe pas de notion équivalente au “ tour de cycle ” pendant lequel les variables
seraient remises à jour séquentiellement : les équations sont évaluées par “ couches ”
successives, les équations d’une même couche étant calculées simultanément.
Dans SIMACTEL, un front intervenant dans les expressions booléennes d’un modèle
de partie opérative est “ vrai ”, à partir du moment où se produit le changement d’état
correspondant, pour l’évaluation de la première couche d’équations où intervient ce
front.
Soient les équations suivantes :
b = +a
c = (b + c) . /d
avec a = b = c = d = 0 initialement.
Si “ a ” passe à l’état vrai, on aura un passage fugitif à 1 de “ b ”, qui ne pourra donc
jamais être observé dans cet état. Mais “ c ” verra cet état transitoire et pourra donc être
enclenché, jusqu’à ce que “ d ” passe à 1.
___________________________________________________________________________
1/7
B
• Chaînage d’équations comportant des fronts
Soient les équations suivantes :
Mem-a = (+Set + Mem-a) . /Reset-a
B
Mem-b = (+Set . Mem-a + Mem-b) . /Reset-b
“ Mem-a ” est donc enclenchée par le front montant de “ Set ” et déclenchée par l’état
vrai de“ Reset-a ”.
Pour enclencher “ Mem-b ”, il faut que lors du passage à 1 de “ Set ”, “ Mem-a ” soit déjà
à 1.
Si initialement “ Mem-a ” et “ Mem-b ” sont à “ 0 ”, il faudra 2 passages successifs à “ 1 ”
de “ Set ” pour enclencher “ Mem-b ”.
• Exemples d’application
Le calcul “ parallèle ” des équations et l’utilisation des fronts permettent de modéliser
certains éléments intéressants tels que, par exemple :
• un séquenceur :
Xi = (+Vi . Xi-1 + Xi) . /Xi+1
Xi représente l’état logique au pas “ i ” du séquenceur. Le front montant de Vi fait
passer au pas suivant “ i + 1 ” si Xi est valide,
• un registre à décalage :
Bi = +Cmd . Bi-1 + Bi . /+Cmd
Bi représente le bit “ i ” du registre. Le décalage a lieu lors du passage à 1 de la variable
“ Cmd ”. Pour charger le registre, il faudrait compléter l’équation ci-dessus.
___________________________________________________________________________
1/8
Présentation
1.4
1
Fenêtre principale de l’interface de description
La fenêtre principale de l’interface de description comporte trois zones. Le bandeau
supérieur conduit aux interfaces de description des différentes parties de l’installation.
La zone centrale contient des informations sur la machine ou le modèle édité. Les boutons
d’accès aux autres fonctionnalités du logiciel SIMACTEL (simulation, outils... ) se trouvent
en bas de la fenêtre. Le rôle de chacun de ces éléments est détaillé ci-dessous.
boutons d’accès aux interfaces de description
machine
permet de créer, de charger et de supprimer les dossiers machine.
Tant qu’aucune machine n’a été chargée dans SIMACTEL,
le message “ pas de machine sélectionnée ” apparaît en haut à
gauche de la fenêtre.
bornier
cf. Chapitre 4 de cet intercalaire.
relais
cf. Chapitre 3 de cet intercalaire.
axes
cf. Chapitre 2 de cet intercalaire.
pupitres
cf. Chapitre 5 de cet intercalaire.
synoptiques
cf. Chapitre 6 de cet intercalaire.
grafcets
cf. Sous-chapitre 3.1 de l’intercalaire C.
modèles
cf. Chapitre 7 de cet intercalaire.
___________________________________________________________________________
1/9
B
accès aux autres fonctions
aide
B
lance l’aide en ligne sur l’interface de descrip
tion SIMACTEL
outils
impression de la machine
cf. Chapitre 2 de l’intercalaire D.
sauvegarde sur une disquette
cf. Sous-chapitre 1.1 de l’intercalaire D.
chargement à partir d’une disquette
cf. Sous-chapitre 1.2 de l’intercalaire D.
copie d’une machine
cf. Sous-chapitre 1.3 de l’intercalaire D.
transfert d’une machine en modèle
cf. Sous-chapitre 7.1 de cet intercalaire.
trace des instanciations
cf. Sous-chapitre 7.3 de cet intercalaire.
simulation
cf. Intercalaire C.
fin
quitte l’application SIMACTEL.
___________________________________________________________________________
1/10
Chapitre 22
Création des axes et de la partie mécanique
Création des axes et de la partie mécanique
2.1
Fenêtre principale de description des axes
Dans cette fenêtre apparaît la liste des axes constituant la description. Des boutons
permettent de créer un nouvel axe, éditer, renommer ou supprimer les axes existants.
A ce niveau peut être modifiée l’unité de temps utilisée pour la configuration. Par défaut
cette unité est la seconde, elle peut être remplacée par le 1/100 ième de minute en
cliquant le texte seconde apparaissant dans la fenêtre. Ce choix d’unité est important
pour la représentation des traces de simulation (cf. Chapitre 3 de l’intercalaire D).
Un bouton permet de signaler des anomalies dans la description. Cette fonctionnalité
est décrite dans le sous-chapitre 8 de cet intercalaire.
Les mouvements sont liés à un seul axe et ne sont donc éditables que par l’intermédiaire
de cet axe. La suppression d’un axe entraîne la destruction de ses mouvements.
Les bistables et variables de modélisation ne sont pas associés de façon univoque à un
axe. Aussi des boutons permettent-ils d’accéder directement à ces entités.
Le bouton Capteurs permet d’accéder à l’ensemble des capteurs de la description. On
peut, à ce niveau, savoir à quel axe est associé tel capteur et ouvrir la fenêtre d’édition
de cet axe. Les éléments décrits dans lesquels ce capteur intervient sont également
accessibles. Enfin, on peut éditer directement le capteur sans passer par l’axe auquel
il est associé.
Le bouton Indéfinis donne accès à la liste des variables intervenant à différents niveaux
dans la description et qui n’ont pas été définies.
Des paragraphes spécifiques sont consacrés à ces fonctionnalités.
___________________________________________________________________________
2/1
B
2.2
Création et édition des axes
La création d’un axe commence par la saisie du mnémonique permettant de l’identifier.
B
Le nom d’un axe est de la forme ax-<no>, où <no> est par défaut le plus petit entier tel
que ax-<no> n’est pas un axe déjà défini.
Il est possible de remplacer <no> par un autre entier ou par toute chaîne comptant au
plus 7 caractères.
Suite à la création d’un axe ou demande d’édition d’un axe déjà décrit, la fenêtre de
configuration d’un axe apparaît.
Cette fenêtre permet d’une part la saisie des caractéristiques propres de l’axe et d’autre
part d’accéder aux variables qui lui sont associées.
2.2.1 Caractéristiques de l’axe
Les caractéristiques propres de l’axe, saisies directement dans la fenêtre d’édition sont
les suivantes :
Type de l’axe
Par défaut l’axe est linéaire, c’est-à-dire que les évolutions sont limitées entre un
début et une fin de course. Ceci correspond à la majorité des actionneurs, tels que les
vérins.
Un axe peut être rotatif, par exemple pour décrire un élément de Partie Opérative tel
qu’une tourelle portant différents outils. C’est ce type d’axe qui intervient dans la
modélisation des transferts de pièces ou qui permet de représenter certains axes
“ informationnels ”.
Le libellé
C’est une chaîne d’au plus 16 caractères.
La longueur
C’est un nombre strictement positif, exprimé dans l’unité que l’on s’est choisie.
La largeur de came
Par défaut, cette largeur est nulle. En pratique cette came est peu utilisée : on lui
préfère souvent la largeur d’activation associée à chacun des capteurs de l’axe.
La position initiale dans l’axe
Par défaut en début d’axe, cette position peut être en fin d’axe ou être déterminée en
fonction d’un des capteurs de l’axe. Ce dernier cas est un peu délicat et nécessite
d’avoir vu la façon dont sont configurés les capteurs.
Si l’on a décrit le capteur servant à l’initialisation de l’axe selon la configuration de base
proposée par l’interface, 3 cas sont à distinguer :
- si la logique du capteur est positive ou à enclenchement, l’initialisation de l’axe aura
___________________________________________________________________________
2/2
Création des axes et de la partie mécanique
2
lieu après le (premier) passage à l’état 1 du capteur,
- si la logique est négative, l’initialisation se fera après le premier passage à 0 du
capteur,
- dans le cas d’un capteur à déclenchement, l’axe sera initialisé juste avant le passage
à 0 du capteur (ou après le passage à 1 en partant de la fin de l’axe).
Si par contre le capteur a été décrit par évolutions, l’initialisation est fonction de l’état
initial du capteur. Si celui-ci est à 0 en début d’axe, ce dernier sera initialisé après le
premier passage à 1.
Dans le cas contraire, l’axe sera initialisé avant le premier passage à 0 du capteur.
Validation des caractéristiques de l’axe
Le bouton Valider se trouvant dans la partie inférieure gauche de la fenêtre permet
de prendre en compte les informations que l’on vient de décrire.
Le bouton Annuler permet de retrouver les valeurs de celles-ci, lors de la dernière
validation effectuée.
Note
Il peut parfois être utile de créer un capteur fictif dans l’axe, à seule fin d’initialiser celui-ci
correctement.
___________________________________________________________________________
2/3
B
2.2.2 Liens amont et aval de l’axe
Les capteurs et mouvements sont définis par rapport à un axe : le lien avec cet axe est
donc immédiat.
B
Pour les autres variables, l’association aux axes se fait selon les deux principes suivants :
• le lien amont consiste à associer à l’axe toutes les variables de la description
intervenant dans la définition de ses mouvements, en excluant toutefois les relais
faisant partie de l’alimentation générale (cf. Chapitre 3 de cet intercalaire). Appliquée
récursivement, cette association permet de remonter jusqu’aux sorties de la partie
commande,
• le lien aval consiste à associer à l’axe les variables de la description dans lesquelles
interviennent ses capteurs. De la même façon que le lien amont, il est appliqué
récursivement jusqu’aux entrées.
Les boutons Amont et Aval permettent de visualiser ces variables dans la fenêtre
d’édition d’un axe. Si l’on sélectionne une de ces variables avec la souris, on entre en
édition de celle-ci, à condition toutefois qu’elle fasse partie des variables configurées
dans la partie mouvements.
Les boutons se trouvant dans la partie inférieure droite de l’écran ouvrent les fenêtres
d’edition respectivement des capteurs, bistables et variables liés à l’axe.
___________________________________________________________________________
2/4
Création des axes et de la partie mécanique
2
2.2.3 Axe standard
La description d’un axe peut nécessiter la manipulation d’un grand nombre de fenêtres,
afin de définir les variables qui lui sont associées. C’est pourquoi la notion “ d’axe
standard ” a été introduite.
Le bouton Standard se trouvant dans la partie inférieure gauche de la fenêtre permet
d’ouvrir une page de description d’un axe type, tel qu’un vérin.
Un axe standard comprend au plus deux capteurs, qui doivent obligatoirement se
trouver en début et fin d’axe. Au maximum, deux mouvements (sortie et entrée) lui sont
associés. Le bouton bistable permet de compléter cette description, si besoin est.
___________________________________________________________________________
2/5
B
2.3
B
Création et édition des capteurs
Le bouton Capteurs de la fenêtre de configuration d’un axe fait apparaître le menu
principal de la fonction d’édition des capteurs associés à cet axe. A ce niveau, il est
possible comme pour toutes les variables liées à un axe, de créer, éditer, renommer et
supprimer des capteurs.
Les fenêtres de création et d’édition sont analogues. Les différences sont les suivantes :
• en création, on doit saisir le mnémonique du capteur créé. Le bouton Indéfinis permet
de choisir le nom du capteur parmi les variables indéfinies présentes dans la
description, et ainsi d’identifier une de ces variables au capteur que l’on crée,
• en édition, le mnémonique du capteur n’est pas modifiable : il faut recourir à la fonction
Renommer. Par contre, on peut passer d’un capteur à l’autre sans quitter la fenêtre
d’édition.
Deux manières différentes de décrire un capteur sont proposées dans l’interface de
configuration.
2.3.1 Configuration de base proposée par l’interface
C’est l’option par défaut. Celle-ci consiste à décrire le capteur par quatre informations
qui sont :
la position
Celle-ci peut être début, fin d’axe ou une valeur numérique. Dans ce dernier cas, il faut
veiller à ce que les choix en début ou fin d’axe ne soient plus sélectionnés, ce qui peut
être obtenu en validant par la touche <Entrée> la valeur saisie.
le type logique
1. logique positive : le capteur est activé (son état logique est 1) quand la came agit dessus,
2. logique négative : l’état du capteur est complémenté par rapport au cas précédent,
3. enclenchement : le capteur passe à l’état actif à partir de sa position et le reste
jusqu’à la fin de l’axe,
4. déclenchement : le fonctionnement est symétrique de l’enclenchement,
la largeur d’activation
Cette information caractérise la longueur pendant laquelle le capteur est actif (logique
positive) ou inactif (logique négative). Par défaut, le capteur “ hérite ” de la largeur de
came associée à l’axe.
Le nombre d’occurrences
Par défaut égal à 1, ce nombre permet de répéter le capteur plusieurs fois dans l’axe
à intervalles réguliers. Ceci peut être utile par exemple dans le cas d’un axe rotatif
activant un capteur au moyen de cames réparties régulièrement. Cette fonction n’est
active que si le type de logique est logique positive ou logique négative.
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2/6
Création des axes et de la partie mécanique
2
Note
La largeur d’activation est différente de la notion de “ came ” attachée à l’axe. Si un axe
linéaire a une came non nulle, sa longueur est réduite d’autant et la position de chacun
de ses capteurs est avancée, car l’on considère que le déplacement de cette came
s’effectue “ à l’intérieur ” de l’axe.
2.3.2 Description d’un capteur par évolutions
La description d’un capteur de la manière “ standard ” que l’on vient de présenter peut
s’avérer inadaptée dans certains cas. Notamment quand un capteur de l’axe est activé
par des cames de largeurs variables et/ou disposées à intervalles irréguliers.
Pour pallier cela, il est possible de configurer un capteur de façon totalement libre.
En cliquant le bouton Spécial se trouvant en haut à gauche de la fenêtre d’édition du
capteur, le contenu de cette fenêtre est modifié.
Si des données ont été saisies en mode “ standard ”, on les retrouve ici sous la forme
d’un chronogramme d’une part, et de la suite des évolutions logiques du capteur d’autre
part, dans un défileur dans la partie droite de la fenêtre. L’état initial est indiqué au moyen
d’un sélectionneur à 2 positions.
La configuration du capteur consiste, à partir d’un état initial, à donner la suite des
évolutions affectant le capteur. Ces évolutions sont saisies au moyen de l’éditeur se
trouvant au bas de la fenêtre.
La validation par la touche <Entrée> a pour effet d’ajouter la position d’évolution à celles
___________________________________________________________________________
2/7
B
se trouvant dans le défileur, si la valeur saisie est un nombre positif plus petit ou égal
à la longueur de l’axe. Le chronogramme représentant les évolutions du capteur est
simultanément remis à jour.
B
Le bouton Fin à droite de l’éditeur permet de faire apparaître dans celui-ci la longueur
de l’axe auquel le capteur est associé. Ceci permet de positionner une évolution en fin
d’axe après validation, ou simplement de pouvoir se rappeler cette longueur.
Le retrait d’une évolution non souhaitée est réalisé en la cliquant avec la souris dans le
défileur. Le chronogramme est automatiquement remis à jour.
___________________________________________________________________________
2/8
Création des axes et de la partie mécanique
2
2.3.3 Vérification de la description des capteurs : visualisation
Le bouton visualiser du menu d’édition des capteurs permet de faire apparaître une
fenêtre où est affiché un chronogramme des évolutions des capteurs de l’axe.
Afin de vérifier si la configuration des capteurs que l’on a effectuée correspond bien à
ce que l’on souhaitait faire, une fonction de Visualisation est disponible.
Pour avoir une vision plus précise des positions de changement d’état de ces capteurs
et de l’ordre dans lequel elles se produisent, on peut également visualiser la succession
des évolutions de ces capteurs tout au long de l’axe.
Note
A ce niveau de la représentation sous forme de chronogramme, il est possible d’éditer les capteurs
en cliquant sur leur nom avec la souris. On peut ainsi corriger une configuration incorrecte.
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2/9
B
2.4
B
Création et édition des mouvements
Le bouton mouvements de la fenêtre de configuration d’un axe fait apparaître le menu
principal de la fonction d’édition des mouvements associés à un axe. Il est possible de
créer, éditer, renommer et supprimer des mouvements.
L’édition d’un mouvement consiste à déclarer :
le sens du mouvement
un mouvement ayant un sens de mouvement positif entraîne un déplacement vers
une position croissante sur l’axe (vers l’extrémité de l’axe) lorsqu’il est activé. Un
mouvement ayant un sens de mouvement négatif entraîne un déplacement vers
l’origine de l’axe lorsqu’il est activé,
la vitesse
elle détermine la durée du déplacement de l’axe entre 2 capteurs. Une vitesse infinie
entraîne une durée de déplacement nulle d’un capteur vers un autre.
l’équation
elle détermine l’état du mouvement. C’est une fonction logique de variables de
modélisation, de relais, de capteurs, de sorties, ou de comparaisons de numériques.
Dans la fenêtre d’édition d’un mouvement apparaissent deux boutons : précédent et
suivant. Ceux-ci permettent de rappeler dans l’éditeur dédié à la saisie de l’équation
du mouvement, les équations des mouvements déjà définis pour l’axe. Ces équations
portant généralement sur les mêmes termes, ceci permet d’éviter de retaper une
équation intégralement : il peut parfois suffire de complémenter certaines variables
pour avoir l’équation du nouveau mouvement.
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2/10
Création des axes et de la partie mécanique
2.5
2
Création et édition des variables
Le bouton Variables de la fenêtre d’édition de l’axe fait apparaître le menu principal
permettant la création, l’édition, le changement de nom et la suppression des variables
associées à l’axe.
Pour les variables logiques,
équations :
•
•
•
•
•
•
les éléments suivants peuvent intervenir dans les
les capteurs,
les variables de pupitres,
les variables externes,
les relais,
les sorties,
les autres variables logiques.
Aides apportées à l’édition des variables
Pour la dénomination des variables créées, le bouton indéfinis permet un choix parmi
la liste de ces variables apparaissant dans la description.
Pour les bistables et variables de modélisation, ce choix est limité aux variables
indéfinies en amont de l’axe, intervenant par exemple dans l’équation des mouvements
de celui-ci.
La fonction aide édition permet d’ouvrir une fenêtre où l’on peut sélectionner les
variables susceptibles d’intervenir dans une équation. Elles peuvent être transférées
dans les éditeurs de saisie de ces équations.
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2/11
B
2.6
Création et édition des bistables
La fenêtre de description des bistables de SIMACTEL contient les éléments suivants :
le mnémonique :
B
il s’agit du nom du bistable. Ce nom est utilisé dans les équations des éléments en aval
du bistable, notamment les mouvements commandé par le bistable.
le terme d’enclenchement :
nom d’un élément de description en amont du bistable. Le bistable prend l’état “ 1 ” sur
le front montant du terme d’enclenchement lorsque la condition est vérifiée. Il garde
cette valeur tant que le déclenchement n’est pas effectué, même si le terme
d’enclenchement retombe à l’état “ 0 ”.
le terme de déclenchement :
nom d’un élément de description en amont du bistable. Le bistable prend l’état “ 0 ”
sur le front montant du terme de déclenchement lorsque la condition est vérifiée. Il
garde cette valeur jusqu’à ce qu’un nouvel l’enclenchement soit effectué, même si le
terme de déclenchement retombe à l’état “ 0 ”.
la condition :
nom d’un élément de description en amont du bistable. Le bistable ne peut pas
changer d’état si la condition n’est pas vérifiée. Généralement, on trouve en condition
un terme représentant l’énergie.
bouton indéfinis :
pour la dénomination des variables créées, le bouton Indéfinis permet un choix parmi
la liste de ces variables apparaissant dans la description. Ce choix est limité aux
variables indéfinies en amont de l’axe, intervenant par exemple dans l’équation des
mouvements de celui-ci.
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2/12
Création des axes et de la partie mécanique
2
bouton aide :
La fonction Aide édition permet d’ouvrir une fenêtre où l’on peut sélectionner les
variables susceptibles d’intervenir dans une équation. Elles peuvent être transférées
dans les éditeurs de saisie de ces équations.
Les boutons Valider, Quitter et Annuler permettent de sortir des fenêtres de création
et de modification des bistables.
___________________________________________________________________________
2/13
B
2.7
Accès aux “ variables indéfinies ”
Dans le premier chapitre de cet intercalaire, la notion de “ variable externe ” fut
introduite.
B
En résumé, si, par exemple, l’état des capteurs dépend de la position dans un axe ou
si l’état des relais est déterminé par une expression booléenne, la valeur logique des
variables externes n’est pas définie de façon interne par l’évolution du modèle.
Ces variables représentent des “ limites de modélisation ” correspondant à des conditions externes telles que l’alimentation en énergie, la présence de pièces en entrée de
la machine ou encore des capteurs signalant l’ouverture d’une porte.
Dans l’environnement de simulation, l’état de ces variables sera déterminé par une
action extérieure.
Au cours de la configuration, des variables peuvent n’être que “ temporairement
indéfinies ”. Par exemple, si l’on débute la description par la définition du “ bornier ” (cf.
Chapitre 4 de cet intercalaire), les capteurs intervenant dans les équations des Entrées
sont des “ variables indéfinies ” car les axes activant ces capteurs n’ont pas encore été
décrits. L’introduction dans une équation d’une de ces variables est signalée par un
message.
Lors de la création d’une entité de la modélisation, on peut accéder à la liste des
variables indéfinies existantes pour nommer le nouvel élément.
Mais l’existence de “ variables indéfinies ” dans la description peut également résulter
d’une erreur de saisie dans la définition d’un élément. Afin de remédier à ceci, le bouton
Indéfinis se trouvant dans la première fenêtre de l’interface de configuration des axes
permet d’ouvrir une fenêtre où est présentée la liste de ces variables intervenant dans
l’ensemble de la description.
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2/14
Création des axes et de la partie mécanique
2
La sélection d’une de ces variables fait apparaître les éléments de la description où elle
intervient. Si l’on sélectionne à l’aide de la souris l’un de ces éléments, la fenêtre
d’édition propre au type de l’élément concerné apparaît, permettant ainsi d’effectuer une
correction qui pourra faire disparaître la “ variable indéfinie ” indésirable.
B
___________________________________________________________________________
2/15
2.8
Vérification de la description des axes
Le bouton Vérifier la description de la fenêtre principale d’édition des axes, permet
d’activer un contrôle de cohérence de la description de la partie opérative.
B
Les anomalies suivantes sont signalées :
• axes sans capteurs,
• axes linéaires n’ayant pas au moins un mouvement par sens,
• axes rotatifs sans mouvement,
• diverses variables non utilisées.
___________________________________________________________________________
2/16
3
Création de la têteChapitre
de filerie 3
Création de la tête de filerie
3.1
Introduction
La “ Tête de Filerie ” est constituée du relayage intervenant dans la machine à simuler.
La description de ces relais consiste dans SIMACTEL à transcrire sous forme d’expressions booléennes les schémas électriques disponibles dans les documents.
Une distinction est faite dans l’interface de configuration entre “ l’Alimentation ” et les
“ Relais ”. Les relais figurant dans l’alimentation correspondent à des fonctions générales de la machine telles que la distribution de la puissance électrique, la mise sous
tension de différents sous-ensembles ..., et ne sont pas liés directement aux actionneurs.
Par contre les “ Relais ” interviennent directement dans la commande des mouvements.
Cette distinction n’influe pas sur le fonctionnement du simulateur mais intervient dans
l’association des variables de la description aux axes de la machine.
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3/1
B
3.2
Création d’un relais
Pour créer un relais, il faut bien sûr le nommer. Ceci se fait au moyen d’un éditeur
acceptant au plus 10 caractères.
B
Le relais que l’on décrit a peut-être déjà été utilisé pour la définition d’un élément du
modèle (par exemple un autre relais). Dans ce cas, il existe une variable indéfinie ayant
le nom du relais que l’on veut créer : le bouton Indéfinis permet de retrouver ce nom. Le
nom du relais que l’on veut créer peut être le mnémonique d’une Sortie décrite dans le
bornier. Par le bouton Mnémoniques, on a accès à la liste des Sorties avec leur
mnémonique : on peut ainsi choisir le nom du relais à créer.
Il est possible d’associer une temporisation à un relais, en cochant la case temporisé
de la fenêtre de création de ces éléments.
Il faut alors préciser la durée de la temporisation : la valeur de celle-ci est saisie au moyen
d’un éditeur. L'unité est celle que l'on choisit pour la configuration de la machine dans
dans la fenêtre de création des axes.
Par défaut, le relais est temporisé à l’enclenchement, c’est-à-dire que le contact
temporisé apparaît un certain temps après que l’équation du relais soit vérifiée.
En cliquant le texte à l’enclenchement apparaissant dans la fenêtre de création, le
relais sera temporisé au déclenchement, c’est-à-dire que le contact temporisé retombera un moment après que l’équation du relais soit devenue “ fausse ”.
La création d’un relais est effectivement prise en compte si l’on valide au moyen du
bouton prévu à cet effet.
La fenêtre de création reste présente à l’écran : en modifiant le nom du relais, on peut
en créer un autre.
Le bouton Aide édition permet de sélectionner des variables que l’on souhaite voir
figurer dans l’équation du relais.
Le Dictionnaire, auquel on accède au moyen du bouton de même nom, permet de
mémoriser des mots ou des ensembles de mots, pour ensuite les restituer dans les
équations. Son intérêt est de faciliter la saisie d'équation ayant une partie commune.
___________________________________________________________________________
3/2
Création de la tête de filerie
3.3
3
Edition des relais
En édition, il est possible de modifier les caractéristiques du relais, c’est-à-dire son
équation et la temporisation qui lui est éventuellement associée.
B
3.4
Prise en compte des contacts temporisés dans les équations
des relais
Nous avons vu que l’on pouvait associer des temporisations aux relais de la tête de
filerie. Ceci n’a d’intérêt que s’il est possible de faire intervenir dans l’équation d’un relais
les contacts temporisés correspondants.
Pour les relais temporisés à l’enclenchement, l’état vrai du contact temporisé est fax<relais> où “ <relais> ” est le nom du relais auquel est associée la temporisation.
L’état actif du contact temporisé d’un relais temporisé au déclenchement de nom
<relais> est /dax-<relais>.
Ceci provient de la représentation interne des temporisations. Celles-ci sont représentées par des axes de nom ax-<relais>.fax-<relais> et dax-<relais> sont des variables,
automatiquement associées à ces axes, qui passent à l’état “ vrai ” dès que ceux-ci
arrivent respectivement en fin et début de course.
Exemple :
On déclare un relais Km1, temporisé à l'enclenchement avec une durée de 10. A partir
du moment où l'équation associée à ce relais est vérifiée, la date de simulation devra
progresser de 10 unités pour que la variable fax–km1 représentant le contact temporisé
devienne "vraie".
___________________________________________________________________________
3/3
B
___________________________________________________________________________
3/4
Chapitre
4
Création du
bornier 4
Création du bornier
4.1
Introduction
Dans SIMACTEL, le bornier décrit l’interface entre la modélisation de la Partie Opérative
et la Partie Commande que l’on va valider, en l’occurrence un programme exécuté dans
un automate.
La description du bornier comprend donc la configuration des modules d’entrées/sorties
en bac et déportées. On doit également définir les équations des Entrées activées par
le simulateur en fonction des variables du modèle de la machine.
___________________________________________________________________________
4/1
B
4.2
B
Description des cartes d’Entrées/Sorties
La description d’un bornier commence par la configuration des modules d’Entrées/
Sorties; chacun d’eux est désigné par un code qui permet de plus d’indiquer si le module
en question doit être simulé ou non par SIMACTEL.
La fenêtre de configuration comprend 2 parties:
• en bas de l’écran, on touve les E/S en bac. La grille représente les modules et racks
de l’automate. A droite de l’écran sont affichées les différentes cartes d’entrées/
sorties autorisées.La case se trouvant à droite du texte Effacer permet, lorsqu’elle est
cochée, d’enlever une carte de la configuration.
• En haut de l’écran on trouve les E/S déportées. La grille représente les points de
connexion . A droite sont affichés les différents types de modules TBX.
Remarques :
• les entrées non simulées ne sont pas générées dans SIMACTEL .
• dans le cas d’un module TBX, on déclare uniquement son type (16 entrées, 16sorties,
8 entrées/sorties, 8 entrées/8 programmables)
• pour les modules TBX programmables, on saisit voie par voie (de 8 à 15), le type de
la voie (Entrée/Sortie) en sélectionnant la pastille correspondante.
___________________________________________________________________________
4/2
Création du bornier
4.3
4
Edition des Entrées/Sorties
La configuration du bornier permet de définir les adresses des Entrées/Sorties. Pour
leur associer un mnémonique et un commentaire, il faut les éditer au moyen du bouton
prévu à cet effet.
Cette édition permet d’autre part de définir les équations des Entrées. Une aide est
apportée pour la saisie de ces équations par le bouton Aide édition.
Ce bouton permet d’ouvrir une fenêtre où l’on peut sélectionner les variables susceptibles d’intervenir dans l’équation d’une Entrée.
Il n’est pas permis de faire intervenir une Sortie dans une équation d’Entrée. Ce
rebouclage nécessite que soit définie une variable intermédiaire, qui peut être un relais
de la tête de filerie ou une variable de modélisation de la partie “ Mouvements ”.
Remarques :
Il n’est pas possible de créer ou de supprimer des Entrées/Sorties sans passer par
la configuration du bornier. Cette configuration se fait à la création du bornier ou avec
le bouton Modifier Bornier si on ne change que quelques cartes d’Entrées/Sorties.
___________________________________________________________________________
4/3
B
4.3.1 Passerelle FNES
B
Les “ fichiers neutres d’Entrées/Sorties ” ont été définis afin de permettre des échanges
standardisés de données entre les logiciels de CAO électrique et des logiciels de
documentation d’automatismes programmés.
L’interface de configuration de SIMACTEL offre la possibilité de lire ces fichiers,
permettant ainsi de récupérer la configuration des Entrées /Sorties d’un automate, avec
les mnémoniques et commentaires qui leur sont associés. Ces fichiers peuvent provenir
par exemple du module XTEL-CAD.
La procédure de génération du fichier FNES depuis XTEL-CAD est la suivante :
- Sous l'outil XTEL-CONF, activer l'item du menu "Fichier" "XTEL—>CSAO", de façon
à générer les fichiers .IOC et .IOF.
- Sous l'outil XTEL-CAD activer l'item "Fichier" "XTEL—>CSAO" pour générer un
fichier au format FNES.
Attention le fichier doit se trouver sous le répertoire "UNITE:\XPROJPRJ\PROJET\STATION\APP.
Pour lire un de ces fichiers, il faut cliquer le bouton “ Fichier neutre ” apparaissant dans
la fenêtre du bornier des Entrées/Sorties ou dans la fenêtre de création d’un nouveau
bornier. Le nom du fichier à lire doit ensuite être saisi, la validation lance le traitement
à condition que ce fichier existe bien.
La passerelle FNES peut être appelée après la configuration du bornier. Elle permet de
mettre à jour chaque mnémonique et commentaire des Entrées/Sorties. Elle peut aussi
être appelée lors de la configuration du bornier. Dans ce cas, elle crée en plus la
configuration automatique des cartes d’Entrées/Sorties.
La lecture d’un fichier neutre peut donc se faire avec mise à jour ou non du bornier. Avec
l’option, il y a configuration du bornier, avec les types de cartes lus dans le fichier. Sans
l’option, les mnémoniques et commentaires des Entrées/Sorties déjà existantes sont
remis à jour.
4.3.2 Import SDBASE
L’outil station SDBASE permet la conversion (export) vers des fichiers rassemblant les
mnémoniques et commentaires des E/S ( fichiers textes .SCY).
La procédure de génération de ce fichier depuis XTEL-CAD est la suivante :
- Sous l'outil XTEL-SDBASE, activer l'item du menu "Fichier" "Convertir\Base de
symboles vers fichier texte", puis sélecter le format standard (.SCY), et indiquer le
nom du fichier.
Le bouton Fichier SDBASE de la fenêtre du bornier des Entrées/sorties permet de
récupérer ces mnémoniques/commentaires, en indiquant le nom du fichier correspondant.
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4/4
Création desChapitre
pupitres 55
Création des pupitres
5.1
Introduction
La configuration d’un pupitre consiste d’une part à définir la “ géométrie ” de celui-ci,
c’est-à-dire à positionner les uns par rapport aux autres les différents éléments qui le
composent.
D’autre part chacun des éléments est décrit individuellement. La représentation
graphique de ces éléments est complétée par des “ étiquettes ” permettant de les
identifier et de désigner les différentes positions des commutateurs.
Aux boutons poussoirs et commutateurs sont associées des variables activées en
fonction des actions exercées sur ces éléments. Ces variables sont donc reprises dans
les équations des Entrées ou dans les relais de la tête de filerie.
Les voyants et afficheurs sont commandés en fonction de Sorties ou de relais et
éventuellement de variables de modélisation de la Partie Mouvements.
5.2
Création et édition des pupitres
Pour créer un pupitre, il faut d’abord lui donner un titre, qui pourra être modifié
ultérieurement.
Dans la phase d’édition, le pupitre apparaît en haut à gauche de l’écran. A droite de
l’écran se trouve un ensemble de boutons de commande correspondants aux fonctionnalités d’édition.
5.2.1 Création d’un élément
La sélection du type d’élément à créer fait apparaître la fenêtre “ d’habillage ” correspondante (cf. Sous-chapitre 5.2. “ définition des éléments de pupitre ” de cet intercalaire)
Après validation des données saisies, le nouvel élément est positionné par rapport à un
élément figurant déjà dans le pupitre que l’on sélectionne par la souris : cet élément de
référence passe alors en inverse vidéo.
5.2.2 Modification d’un élément
Après sélection d’un élément du pupitre édité, le bouton “ Modifier un élément ” permet
de rappeler la fenêtre d’habillage propre au type de cet élément.
Les étiquettes et la ou les variables qui lui sont associées peuvent ainsi être modifiées.
___________________________________________________________________________
5/1
B
5.2.3 Suppression et restitution d’un élément
B
Un élément du pupitre, préalablement sélectionné à l’aide de la souris, peut être
supprimé au moyen du bouton prévu à cet effet. Le bouton “ Restitution d’un élément ”
permet d’annuler la dernière suppression effectuée. L’élément restitué doit être
repositionné dans le pupitre.
Il est possible de modifier la position d’un élément dans un pupitre. Le pupitre est d’abord
réaffiché sans l’élément sélectionné qui doit être repositionné par rapport à un élément
de référence.
___________________________________________________________________________
5/2
Création des pupitres
5.3
5
Définition des éléments des pupitres
Nous venons de voir le principe général de configuration des pupitres. Ce paragraphe
est consacré à la description de chacun des éléments les composant.
5.3.1 Boutons poussoirs
Un bouton poussoir est identifié par un titre formé de 2 chaînes superposées de 6
caractères chacune.
Le champ couleur est en fait une lettre, initiale de la couleur du bouton. Le bouton
poussoir apparaîtra donc avec cette couleur.
La variable activée par le bouton est saisie au moyen d’un éditeur. Comme cette variable
a peut-être déjà été utilisée dans l’équation d’une Entrée ou dans un relais de la tête de
filerie, elle est susceptible de se trouver dans la liste des variables “ indéfinies ” de la
description : cette liste est donc présentée dans la fenêtre d’édition des boutons
poussoirs.
Par défaut le contact du bouton est à fermeture : l’état logique de la variable associée
passe à “ vrai ” quand un appui est effecué sur le bouton. En cliquant le texte
“ fermeture ” ce fonctionnement est inversé : il s’agit alors d’un contact à ouverture ou
“ normalement fermé ”.
Le bouton poussoir “ large ” a le même fonctionnement qu’un bouton poussoir standard.
Comme il est deux fois plus large, les chaînes formant le titre peuvent compter 12
caractères.
___________________________________________________________________________
5/3
B
5.3.2 Boutons poussoirs à accrochage
B
Ces boutons permettent de représenter des éléments tels que les arrêts d’urgence
“ coup de poing ”, qui restent enfoncés et nécessitent parfois l’utilisation d’une clé pour
être relâchés. Ces boutons ont un titre formé d’une seule chaîne d’au plus 12 caractères.
Comme pour les boutons poussoirs simples, le contact peut être à fermeture ou à
ouverture.
___________________________________________________________________________
5/4
Création des pupitres
5
5.3.3 Voyants
A l’instar des boutons poussoirs, le titre identifiant ces éléments est formé de deux
chaînes de 6 caractères.
La variable allumant le voyant étant le plus souvent une Sortie ou un relais, un accès
à ces entités est prévu. De la même façon que pour les boutons poussoirs, les voyants
“ larges ” occupent une place deux fois plus grande dans les pupitres, et les chaînes
formant leur titre peuvent compter 12 caractères.
___________________________________________________________________________
5/5
B
5.3.4 Boutons poussoirs à voyant
Ces éléments regroupent les fonctions “ bouton poussoir ” et “ voyant ”. Leur configuration reprend donc ces deux aspects.
B
___________________________________________________________________________
5/6
Création des pupitres
5
5.3.5 Commutateurs à 2 positions
Les commutateurs occupent dans les pupitres un emplacement correspondant à deux
boutons poussoirs “ standards ”.
Ils sont munis d’un titre de 12 caractères et chaque position est identifiée par une
étiquette d’au plus 5 caractères.
Si la fonction “ Rappel Automatique ” est sélectionnée, le commutateur retournera en
position de repos, à gauche, dès qu’il sera relâché. Ceci est indiqué par une flèche dans
la représentation graphique de l’élément.
Par défaut la variable associée est activée dans la position droite du commutateur. Ceci
peut être inversé en remplaçant le “ contact à fermeture ” par un “ contact à ouverture ”,
de la même façon que pour les boutons poussoirs.
La variable peut être choisie parmi la liste des “ variables indéfinies ” de la description.
___________________________________________________________________________
5/7
B
5.3.6 Interrupteur
Cet élément occupe la même place qu’un bouton poussoir simple, son titre est
également formé de deux chaînes de 6 caractères.
B
Son fonctionnement est similaire à celui d’un commutateur à 2 positions, il peut
également être muni d’une fonction de rappel automatique.
___________________________________________________________________________
5/8
Création des pupitres
5
5.3.7 Commutateurs à 3 positions;
Dans ces commutateurs, deux variables dites “ droite ” et “ gauche ” sont activables.
Par défaut la position neutre, où aucune de ces variables n’est à l’état logique 1, est la
position centrale du commutateur. Cette position peut être modifiée au moyen du
sélectionneur prévu à cet effet. Dans le cas où la position neutre est la position centrale,
les positions droite et gauche peuvent être à rappel automatique au centre.
___________________________________________________________________________
5/9
B
5.3.8 Commutateurs à n positions
A chaque position de ce commutateur sont associées un certain nombre de variables,
qui seront à l’état logique “ 1 ” si la position est sélectionnée.
B
Par défaut, ce commutateur a 2 positions. On peut ajouter une nouvelle position : ce sera
la n+1 ième, si n était le nombre de positions du commutateur.
L’insertion correspond à un décalage des positions existantes, à partir de celle qui est
éditée.
On change la position éditée au moyen des boutons “ Position précédente ” et “ Position
suivante ”. Il est possible de supprimer la position courante.
Les variables associées à la position courante apparaissent dans un défileur.
Pour ajouter une variable à la position courante, on peut soit la saisir dans l’éditeur se
trouvant en haut à droite de la fenêtre de configuration du commutateur à n positions,
soit la choisir dans la liste des variables «indéfinies», qui est présentée sous cet éditeur.
Le retrait d’une variable de la position courante est effectué en cliquant celle-ci dans le
défileur, sous le texte “ Position <i> ”. A chacune des positions du commutateur, on peut
associer un commentaire. Ces commentaires seront affichés, dans le pupitre, à droite
du commutateur.
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5/10
Création des pupitres
5
5.3.9 Roues codeuses
La configuration de ces éléments est similaire à celle des commutateurs à N positions.
Le nombre de positions est ici fixé à 10, et ces positions sont numérotées de 0 à 9.
La roue codeuse occupe un emplacement deux fois moins important que le commutateur à N positions, aussi le titre est-il réduit à 6 caractères.
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5/11
B
5.3.10 Afficheurs hexadécimaux ( ou “ digits ” )
Ces éléments donnent la possibilité d’afficher une valeur hexadécimale dans un pupitre.
La valeur affichée est donnée par 4 bits qui peuvent être des Sorties ou des Relais.
B
La validation est optionnelle. Si elle est définie, l’état des 4 bits n’est affiché que si la
variable de validation est à “ 1 ”. L’affichage peut être validé sur un front montant ou
descendant d’une variable. Dans ce cas celle-ci doit être préfixée par “ + ” ou “ - ”.
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5/12
Création des pupitres
5
5.3.11 Texte
Ceci permet d’introduire une ou deux lignes de commentaires dans un pupitre.
B
5.3.12 Séparateur
Le séparateur sert à disposer des “ blancs ” dans le pupitre. Ces espaces vides ont la
même dimension qu’un bouton poussoir «standard».
5.4
Duplication des pupitres
La description d’une machine pouvant comporter des pupitres analogues, il est possible
de dupliquer un pupitre déjà décrit.
Les variables associées aux éléments sont conservées, il faut donc modifier ces
variables en éditant les éléments du pupitre dupliqué.
5.5
Coupure des pupitres
Cette fonctionnalité permet d’extraire des éléments d’un pupitre pour en faire un autre.
Il faut d’abord sélectionner les éléments que l’on souhaite extraire du pupitre à
découper, puis nommer le pupitre qui sera créé avec ces éléments. Ceux-ci sont
positionnés suivant les mêmes lignes que dans le pupitre d’origine.
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5/13
5.6
Fusion des pupitres
Ceci permet d’ajouter à un pupitre les éléments appartenant à d’autres pupitres. Les
pupitres étant constitués de lignes d’éléments, les possibilités de fusion en découlent.
B
Il est possible d’ajouter un pupitre à un autre de différentes façons :
• au-dessus :
Les lignes constituant le pupitre ajouté sont disposées au-dessus de celles du
pupitre initial,
• au-dessous :
La situation est inversée par rapport à la précédente,
• à droite en haut/en bas :
Les lignes formant le pupitre ajouté sont disposées au bout de celles du pupitre
initial, en commençant par les lignes du haut ou, au contraire, de telle façon que
les dernières lignes de chaque pupitre se correspondent,
• à gauche en haut/en bas :
Les lignes formant le pupitre ajouté sont placées au début de celles formant le
pupitre initial.
5.7
Variables de pupitres
Le bouton Variables de pupitres donne accès à l’ensemble de ces variables, dont l’état
dépend des boutons poussoirs et commutateurs décrits dans les pupitres.
La sélection d’une de ces variables permet d’une part de savoir à quel élément de quel
pupitre elle est attachée.
Le bouton Pupitre permet d’entrer en édition du pupitre concerné, le bouton Elément
donne accès à l’édition directe de l’élément du pupitre correspondant.
On peut également éditer les entités de la description où elles interviennent par le
bouton Eléments en aval.
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5/14
Création des pupitres
5.8
5
Vérification de la cohérence
Le contrôle de cohérence consiste à vérifier que les variables associées aux éléments
des pupitres sont correctes, c’est-à-dire que d’une part les voyants et afficheurs sont
commandés par des Sorties ou Relais et que d’autre part, les variables activées par les
boutons poussoirs et commutateurs sont bien “ non définies ”.
Si des variables sont activées par des boutons poussoirs ou commutateurs différents
(ce qui est systématiquement le cas après duplication), cette anomalie est signalée.
5.9
Impression des pupitres
Cette commande permet d’imprimer un pupitre sur l’imprimante par défaut de WINDOWS.
SIMACTEL produit un document formé :
• D’une copie de l’image du pupitre choisi,
• D’une liste des éléments le constituant.
Remarque :
Avant de déclencher l’impression d’un pupitre, l’utilisateur devra s’assurer que ce
pupitre peut être entièrement visualisé à l’écran. Dans le cas contraire, seule la partie
affichée sera imprimée.
Le logiciel SIMPRINT, dédié à la documentation des dossiers machine SIMACTEL,
permet également d’imprimer les pupitres (cf. Chapitre 2 de l’intercalaire D).
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5/15
B
B
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5/16
Chapitre 66
Création des synoptiques
Création des synoptiques
6.1
Introduction
Les synoptiques associés à une machine permettent de suivre l’évolution des variables
et les mouvements des axes.
Un synoptique se compose d’un fond de plan dans lequel on agence différents éléments
graphiques, tous relatifs à des variables de la machine.
Un des synoptiques figure dans la fenêtre principale de l’environnement de simulation.
Par défaut c’est le premier des synoptiques par ordre alphabétique des titres. Ce
synoptique particulier est désigné explicitement en ne lui attribuant pas de titre.
___________________________________________________________________________
6/1
B
6.2
Création et édition des synoptiques
Pour créer un synoptique, il faut lui donner un titre, qui pourra être modifié ultérieurement.
B
Un cas particulier est le titre vide : le synoptique ainsi désigné apparaîtra dans la fenêtre
de simulation. Il figure en tête de la liste des synoptiques décrits sous la dénomination
“ Fond de Plan ”.
On passe ensuite en édition. En haut de l’écran apparaissent d’une part les boutons du
choix du type de l’élément graphique (axes, variables, textes, décodeurs), d’autre part
les boutons d’édition et de suppression d’un élément de la vue.
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6/2
Création des synoptiques
6
6.2.1 Axes
On choisit l’axe à représenter parmi les axes de la machine. Ensuite on précise les
caractéristiques de l’axe : sa forme, son origine, sa taille, lesquelles vont jouer sur son
aspect dans le synoptique.
La forme est choisie parmi les icônes correspondantes. Celle-ci peut être verticale,
horizontale ou circulaire. La position dans l’axe peut être représentée par une came se
déplaçant le long de celui-ci.
On peut choisir de représenter l’axe par un barre-graphe si la position y est considérée
comme un niveau. Dans ce cas les capteurs sont symbolisés par des flèches.
Le choix de l’origine de l’axe ( à gauche/à droite ou en haut/en bas ) détermine le “ 0 ”
des coordonnées. Par exemple, un axe de forme horizontale dont l’origine est choisie
à droite et dont la position initiale est 0 aura sa came dessinée à droite.
La taille de l’axe est fixée par un coefficient de proportionnalité pris entre 0,5 et 5. Par
défaut il est positionné à 1.
Quand les choix du mode de représentation de l’axe sont définis, il est possible d’insérer
celui-ci dans la vue avec la souris en cliquant à l’endroit où il doit être positionné.
Le dernier axe créé (ou désigné à la souris) peut être déplacé à l’aide de la souris (en
appuyant simultanément sur la touche “ ctrl ” du clavier). il peut être supprimé de la vue
par l’appui sur le bouton Suppression. On peut aussi modifier sa taille (touche “ + ” pour
l’augmenter, touche “ - ” pour la diminuer).
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6/3
B
• Représentation des capteurs associés à l’axe
B
Afin de ne pas surcharger la représentation de l’axe dans le synoptique, seuls
apparaissent les capteurs intervenant dans les équations des entrées du bornier ou des
relais de la tête de filerie.
Les capteurs n’intervenant que dans les variables de modélisation sur les mouvements
des axes sont considérés comme fictifs et ne sont donc pas représentés.
Si l’on décrit le synoptique avant d’avoir configuré le bornier, les capteurs de l’axe
n’apparaîtront pas dans la représentation. Ceci est notamment le cas si l’on veut faire
une simulation interne au moyen d’un “ grafcet de mécanicien ”.
Dans ce cas, dans l’environnement de simulation, les capteurs de l’axe intervenant dans
les réceptivités des transitions du grafcet apparaîtront dans le synoptique : ces capteurs
interviennent alors en effet dans des Entrées implicites.
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6/4
Création des synoptiques
6
6.2.2 Variables
Une variable de la machine peut être représentée à l’aide d’une icône du type “ bouton
radio ” qui, en mode simulation, reflétera son état courant. Pour ajouter une variable, il
faut d’abord sélectionner le bouton Variables si la fenêtre Variables de description
n’est pas déjà visible.
La partie droite de la fenêtre permet de sélectionner le type de variable parmi les entrées
ou les sorties du bornier, les relais de la tête de filerie, les variables de modélisation de
la partie mouvement, et les pièges. Ce choix se fait alors simplement en désignant celleci dans la liste affichée à l’aide de la souris, puis en désignant le point de l’écran où l’on
veut voir apparaître cette variable (nom + icône).
Si l’on sélectionne un axe représenté dans le synoptique en le cliquant avec la souris,
ces variables sont restreintes à celles figurant dans les liens amont et aval de l’axe
considéré. Pour revenir à l’ensemble des variables de la machine, il faut soit cliquer de
nouveau la représentation de l’axe (ou d’un élément quelconque du synoptique) mais
avec le bouton droit de la souris, ou cliquer dans une zone du synoptique où aucun
élément n’est représenté.
Il est possible de choisir une représentation verticale de la variable (case à cocher).
De la même façon que pour les axes, la variable peut être déplacée à l’écran, ou
supprimée.
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6/5
B
6.2.3 Texte
Des textes libres peuvent être disposés dans la vue en les positionnant avec la souris.
Il est possible de les afficher verticalement (case à cocher).
B
___________________________________________________________________________
6/6
Création des synoptiques
6
6.2.4 Décodeurs
De la même façon que dans les pupitres, des afficheurs hexadécimaux peuvent être
disposés dans la vue.
La valeur affichée est donnée par 4 bits, qui peuvent être des sorties ou des variables
de la modélisation.
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6/7
B
6.2.5 Lignes
Des lignes fixes peuvent être ajoutées pour agrémenter les vues.
B
6.2.6 Copier/Coller
Un mécanisme de copier/coller est proposé :
1. choisir la partie du synoptique à copier, à l’aide du bouton gauche de la souris en
encadrant la zone à copier,
2. cliquer sur le bouton Copier,
3. cliquer sur le bouton Coller puis cliquer sur la position désirée dans le synoptique.
6.2.7 Déplacement d’éléments
Il est possible de déplacer des éléments de la vue soit en cliquant dessus et en bougeant
la souris sans lâcher le bouton, soit en utilisant les flèches de direction du clavier
(déplacement par pixels).
6.3
Impression des synoptiques
Cette commande permet d’imprimer un synoptique sur l’imprimante par défaut de
WINDOWS. Le document créé par SIMAC correspond à une simple recopie de l’image
du synoptique sélectionné.
Remarque :
Avant de déclencher l’impression d’un synoptique, l’utilisateur devra s’assurer que ce
synoptique peut être entièrement visualisé à l’écran. Dans le cas contraire, seule la
partie affichée sera imprimée.
Le logiciel SIMPRINT, générateur de dossier machine SIMAC, permet également
d’imprimer les synoptiques (cf. Chapitre 2 de l’intercalaire D).
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6/8
7
Création et utilisation deChapitre
modèles 7
Création et utilisation de modèles
7.1
Présentation
Une machine peut comporter des parties semblables, où un même sous-ensemble peut
être commun à des machines différentes. Il est donc avantageux de pouvoir facilement
recopier des “ modèles standards ”, en évitant une re-description laborieuse et source
d’erreurs.
D’autre part la sauvegarde du savoir-faire de description d’éléments ayant nécessité un
effort particulier d’analyse peut s’avérer intéressante.
Pour ces raisons la notion de “ modèle ” à été introduite dans l’interface de configuration
de SIMACTEL.
L’utilisation de cette fonctionnalité comporte deux aspects, d’une part la définition de
modèles archivés dans une bibliothèque, et d’autre part l’incorporation d’un modèle
dans la description d’une machine.
Cette bibliothèque est commune à un projet XTEL. Les modèles définis dans une station
sont accessibles à une autre station du même projet.
7.2
Définition des modèles
Un modèle est constitué des mêmes composantes qu’une machine : axes, relayages,
pupitres, synoptiques, à l’exception toutefois du bornier. Un bornier nécessite en effet
que soit défini un type d’automate, alors qu’un modèle doit être général et ne pas
dépendre d’un format particulier d’adressage.
Un modèle peut cependant comporter la définition d’équations d’Entrées, la désignation
de ces Entrées étant totalement libre. Un modèle ne comprend pas la définition explicite
de Sorties, ces variables sont donc des “ variables indéfinies ” dans un modèle. Lors de
l’incorporation du modèle dans une machine, ces variables pourront être identifiées à
des Sorties définies dans le bornier de cette machine.
Au cas où la nature du modèle impose que certaines des variables indéfinies du modèle
soient obligatoirement identifiées à des Sorties, cette contrainte peut être intégrée dans
la définition du modèle, comme nous le verrons ultérieurement.
___________________________________________________________________________
7/1
B
7.2.1 Edition d’un modèle
L’édition d’un modèle générique se fait par les mêmes interfaces que la description
d’une machine.
B
On retrouve les mêmes fenêtres et l’enchaînement des commandes est conservé.
La seule différence est la possibilité de commenter les variables de la description afin
de garantir la lisibilité du modèle lors d’une utilisation ultérieure.
De plus, un commentaire général peut être associé au modèle sous la forme d’un texte
accessible par le bouton Commentaire apparaissant dans la fenêtre de sélection des
modèles et dans la fenêtre de fond de l’interface de configuration quand on est en cours
d’édition d’un modèle.
Comme les autres entités formant la description d’un modèle, les “ variables indéfinies ”
peuvent être commentées, au niveau de la fenêtre d’accès à ces variables.
C’est également dans cette fenêtre que peut être introduite la contrainte imposant
d’identifier certaines de ces variables à des Sorties. Ceci se fait en cochant la case
Sortie, quand une variable indéfinie est sélectionnée.
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7/2
Création et utilisation de modèles
7
7.2.2 Paramétrage
Un modèle peut être paramétré, c’est-à-dire que notamment le nom des variables du
modèle peut comporter un (ou plusieurs) paramètres.
Un paramètre est désigné par le caractère “ $ ”, suivi ou non d’un entier entre 0 et 9.
Outre le nom des variables, les paramètres peuvent intervenir dans le libellé des Axes
et des pièges de description, dans les mnémoniques et commentaires des Entrées et
également dans les titres et étiquettes des éléments de pupitre ainsi que dans les
commentaires associés aux différentes positions des “ commutateurs à N positions ”
(cf. Sous-chapitre 5.2 de cet intercalaire).
Nous avons vu que l’on peut imposer, dans la définition d’un modèle, que certaines
variables indéfinies soient identifiées à des Sorties lors de l’incorporation de ce modèle
dans une machine.
Si tel est le cas, le nom de la variable indéfinie dans le modèle et son commentaire
deviendront les mnémoniques et commentaires de la Sortie du bornier de la machine
(à condition toutefois que ceux-ci ne soient pas déjà définis, par exemple par la lecture
d’un fichier FNES).
Cette affectation a lieu après que les paramètres aient été substitués. Pour cette raison
le commentaire associé à une variable indéfinie dans un modèle peut également être
paramétré.
Dans l’interface de description, on accède aux paramètres utilisés dans le modèle par
le bouton Paramètres qu’on trouve dans la première fenêtre d’accès à chacune des
composantes de la description. On peut à ce niveau commenter les paramètres et
vérifier dans quelles entités de la description ils interviennent, ce qui permet de contrôler
la cohérence du paramétrage.
___________________________________________________________________________
7/3
B
7.2.3 Exemple de modèle
Considérons le modèle d’un vérin piloté par un distributeur bistable. L’axe décrivant la
course de ce vérin est l’axe “ Ax-1 ”, son libellé est “ Vérin $0 ”.
B
Les capteurs de début et fin de course sont respectivement Sq$00 et Sq$01. Le
distributeur bistable a pour nom D$0.
Les mouvements de sortie et rentrée sont respectivement SV$0 et RV$0, leurs
équations sont D$0 et S$0. Le terme d’enclenchement du bistable D$0 est YV$01, son
terme de déclenchement YV$00.
Ces électrovannes ont pour équations :
• YV$01 = Sortie-$0 . Alim-Elec
• YV$00 = Rentrée-$0 . Alim-Elec
Le rôle du paramètre (ici $0) est essentiellement de mettre en évidence dans la définition
du modèle un lien existant entre les noms des différentes variables, lien qui sera
propagé dans la machine où le modèle sera incorporé.
Seules les variables significatives du modèle sont donc paramétrées. Dans l’exemple
ci-dessus, il s’agit des capteurs, du bistable et des électrovannes.
Le nom de l’axe lui-même n’est pas paramétré.
Le modèle du vérin présente des variables indéfinies qui sont Sortie-$0, Rentrée-$0 et
Alim-Elec.
Cette dernière variable est une condition d’alimentation électrique des électrovannes
pilotant le distributeur du vérin.
Les deux autres variables pourront être identifiées à des Sorties indéfinies dans le
bornier de la machine où ce modèle sera incorporé.
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7/4
Création et utilisation de modèles
7
7.2.4 Définition d’un modèle à partir d’une machine
C’est souvent après avoir décrit une machine particulière pour une application de
simulation qu’apparaît l’intérêt de sauvegarder une partie de celle-ci sous la forme d’un
modèle générique.
Afin d’éviter de décrire ce qui à déjà été fait, il est possible d’extraire une partie d’une
machine pour en faire un modèle réutilisable. Cette opération s’effectue en plusieurs
étapes.
• Transfert d’une machine en modèle
Ceci consiste à recopier en tant que modèle les différents sous-ensembles constituant une machine : Axes, Relayage, Bornier et Pupitres. Cette fonctionnalité est
accessible à partir du bouton Outils de l’interface de configuration.
• Réduction du modèle
A moins que la machine ait été décrite pour valider un modèle, par exemple au moyen
d’une simulation locale, seuls certains éléments figurant dans la description de celleci formeront le modèle.
Il faut donc éliminer une grande partie de la description afin d’en extraire le modèle
que l’on souhaite conserver.
Pour faciliter cette opération, des fonctionnalités de “ réduction ” sont disponibles
dans l’interface de configuration des modèles.
• Réduction des axes
Le bouton Réduire de la fenêtre principale d’édition des axes d’un modèle permet de
sélectionner les axes que l’on souhaite conserver dans le modèle. Les axes considérés sont sélectionnés dans la partie gauche de la fenêtre de réduction, ils apparaissent alors dans la partie droite de cette fenêtre. La réduction des axes entraîne
l’élimination des axes non sélectionnés et des variables associées spécifiquement à
ces axes.
Sont donc conservées les variables figurant dans les liens amont/aval des axes
sélectionnés d’une part, et les variables qui ne sont associées à aucun axe de la
description d’autre part.
Par défaut cette réduction est appliquée également au relayage et aux Entrées. Cette
option peut être désélectionnée, dans ce cas la réduction n’est appliquée qu’aux
variables décrites dans la partie Axes/Mouvements.
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7/5
B
• Réduction du relayage
Cette réduction comporte deux aspects, selon que l’on considère l’alimentation
générale ou les relais dédiés à la commande des actionneurs.
B
En ce qui concerne l’alimentation générale, la réduction consiste simplement à
pouvoir la supprimer totalement.
Pour les autres relais, la réduction permet de ne conserver que ceux d’entre eux qui
sont liées aux Axes du modèle d’une part, ou en relation avec les pupitres d’autre part.
On conserve ainsi les relais intervenant dans la commande des Axes ou affectés par
leurs évolutions : ce sont ceux figurant dans les liens “ amont ” et “ aval ”. Sont
également conservés les relais ou interviennent des variables activées par les
boutons poussoirs et commutateurs ou participant à la commande des voyants et
afficheurs.
• Réduction des entrées
Ceci consiste à éliminer les Entrées qui ne sont pas connectées à des éléments de
la description : on supprime les Entrées dans les équations desquelles n’interviennent
que des relais de “ l’Alimentation générale ” ou des variables “ indéfinies ” non
utilisées par ailleurs dans la description.
Les fonctionnalités de réduction permettent de “ dégrossir ” rapidement un sousensemble extrait d’une machine.
Afin que ce sous-ensemble puisse être archivé comme modèle réutilisable, des
variables devront encore probablement être éliminées. Les variables conservées
pourront être commentées et éventuellement paramétrées en recourant à la fonction
Renommer.
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7/6
Création et utilisation de modèles
7.3
7
Incorporation d’un modèle
L’incorporation d’un modèle générique peut avoir lieu à tout moment au cours de
l’édition d’une machine.
Cependant, dans le cas où le modèle comprend la définition d’Entrées ou si certaines
variables indéfinies y figurant doivent être identifiées à des Sorties, il est nécessaire que
le bornier d’Entrées/Sorties de la machine ait été préalablement configuré.
Pour incorporer un modèle dans la description d’une machine, il faut, après avoir
sélectionné le modèle désiré dans la fenêtre de gestion des modèles, cliquer le bouton
Instancier.
Avant que le modèle puisse être inclus dans la machine, un certain nombre d’opérations
doivent être effectuées au moyen de fenêtres spécifiques. Ces fenêtres sont activées
automatiquement dès que le modèle est chargé en mémoire.
Le processus peut être interrompu, le bouton Adapter se trouvant en bas à gauche de
la fenêtre principale d’incorporation de modèle permet de le réactiver.
Dès que le modèle peut être inclus dans la machine, ce bouton est remplacé par le
bouton Incorporer.
Les différentes phases devant nécessairement être accomplies avant l’incorporation
d’un modèle sont la résolution des collisions, la valuation des paramètres et l’identification des Entrées.
___________________________________________________________________________
7/7
B
7.3.1 Résolution des collisions
B
Les “ collisions ” correspondent à des incompatibilités entre le modèle et la Machine où
l’on souhaite l’incorporer, dues à l’existence de variables définies de même nom dans
le modèle et la Machine.
La fenêtre Résolution des collisions est la première à être automatiquement activée
lors de l’incorporation d’un modèle, au cas où des collisions existent bien sûr.
Prenons l’exemple du modèle du vérin décrit précédemment. L’axe décrivant la course
du vérin est l’axe “ Ax-1 ”. Si un axe “ Ax-1 ” est déjà défini dans la machine où l’on
souhaite incorporer ce modèle, une collision est signalée. La résolution de la collision
consiste à changer le nom de la variable du modèle impliquée, soit le numéro de l’axe
dans le cas du vérin.
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7/8
Création et utilisation de modèles
7
7.3.2 Valuation des paramètres
Si des paramètres ont été utilisés dans la définition du modèle à incorporer, il faut leur
donner une valeur permettant “ l’instanciation ” de ce modèle.
Les paramètres sont présentés dans la partie gauche de la fenêtre. La sélection d’un
paramètre fait apparaître les éléments du modèle dans lesquels il intervient.
La valeur à affecter à un paramètre est saisie dans un éditeur et validée par “ retour
chariot ”. Seules les valeurs n’introduisant pas de collisions sont autorisées.
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7/9
B
7.3.3 Identification des entrées;
B
Si des Entrées sont définies dans le modèle et que leur adresse n’est pas conforme à
la configuration du bornier de la machine, ou que ces adresses sont déjà affectées, la
phase suivante nécessaire à l’adaptation du modèle est “ l’identification des Entrées ”.
Celle-ci consiste à identifier les Entrées du modèle à des adresses non affectées du
bornier de la machine.
A ce niveau il est également possible de visualiser les Entrées du modèle, c’est-à-dire
visualiser les équations, mnémoniques et commentaires.
7.3.4 Variables indéfinies
Un modèle peut naturellement comporter des “ variables indéfinies ”, représentant des
conditions externes à ce modèle.
Un modèle étant destiné à être incorporé dans une machine, ces variables indéfinies
peuvent correspondre à des variables existant dans la machine. Par exemple, dans le
cas du modèle de vérin, la variable “ Alim-Elec ” intervenant dans les équations des
électrovannes représente une condition d’alimentation électrique. Quand ce modèle est
incorporé dans une machine, il se peut que cette condition soit définie dans la partie
“ Alimentation ” de la tête de filerie de cette machine.
Le bouton “ Identifier ” de la fenêtre d’accès aux variables indéfinies du modèle permet
de sélectionner la variable de la machine à laquelle on souhaite identifier une de ces
variables.
Le bouton “ Renommer ” permet de changer le nom d’une variable indéfinie du modèle.
Si une identification existe avec une variable de la machine, le type de la variable
concernée est signalé.
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7/10
Création et utilisation de modèles
7
Remarques :
Les variables paramétrées, c’est-à-dire dont le nom comporte un paramètre, ne
peuvent être renommées.
En effet, on considère que la forme du nom d’une variable paramétré est une
contrainte du modèle et ne peut donc être modifiée.
Pour la même raison, ces variables ne peuvent être identifiées à des variables de la
machine : cette identification ne peut être qu’implicite, due à la valuation des
paramètres.
Cependant on accepte qu’une variable indéfinie paramétrée soit identifiée à une
Sortie définie dans le bornier de la machine. Dans ce cas le nom de la variable
indéfinie dans le modèle deviendra le mnémonique de la Sortie et son commentaire
le commentaire de cette sortie.
• les variables indéfinies du modèle qui ont été désignées comme devant être
identifiées à des Sorties doivent l’être nécessairement, afin que le modèle puisse être
incorporé à la machine.
• la possibilité d’identifier une variable externe du modèle à une variable définie de la
machine vaut également pour les variables numériques.
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7/11
B
7.3.5 Accès à la description du modèle
B
Les boutons Relayage, Pupitres, Mouvements et Pièges permettent d’accéder aux
différentes composantes du modèle que l’on incorpore. On peut ainsi d’une part
visualiser les éléments constituant le modèle et d’autre part changer le nom des
variables de celui-ci, à condition toutefois qu’elles ne soient pas paramétrées.
• Cas particulier des pupitres
Un pupitre est constitué, d’une part, d’éléments agissant sur l’état de variables : il s’agit
des boutons poussoirs et des différents types de commutateurs et d’autre part de
voyants et afficheurs reflétant l’état de variables.
La définition d’un pupitre est dite cohérente si, notamment, les variables activées sont
utilisées, par exemple dans le relayage ou les Entrées, et si les variables commandant
les voyants et les afficheurs sont bien des Sorties ou des relais.
La description d’un pupitre dans un modèle peut être cohérente. Pour cela il faut que ce
pupitre soit accompagné de la description d’un relayage et/ou d’équations d’Entrées où
sont définies et utilisées les variables intervenant dans les éléments de ce pupitre.
Si par contre le modèle n’est constitué que d’un pupitre, il est forcément “ non cohérent ”.
Cette cohérence peut être vérifiée dans la fenêtre Pupitres lors de l’incorporation d’un
modèle, au moyen du bouton Cohérence des variables. Si la cohérence n’est pas
respectée, les variables concernées sont présentées. Il s’agit donc d’une part des
variables intervenant dans les voyants et afficheurs qui ne sont ni des Sorties ni des
relais ( du modèle ou de la Machine ) et d’autre part des variables commandées par les
boutons-poussoirs et commutateurs et qui ne sont pas utilisées. Les variables du
premier type peuvent être identifiées à des Relais ou Sorties définies dans la machine.
Celles du second type peuvent être identifiées à des variables indéfinies. Cette
identification explicite n’est possible que pour des variables non paramétrées.
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7/12
Création et utilisation de modèles
7.4
7
Trace des instanciations
Une trace des instanciations de modèles dans une machine est conservée. On accède
à cette trace par le bouton Outils de l’interface de configuration.
La liste des noms des différents modèles incorporés est présentée, avec le nombre
d’instances correspondant. Si on sélectionne un des noms de modèle dans la liste de
gauche, la valeur donnée aux paramètres pour la première instance de ce modèle est
présentée. Les variables de la machine correspondant à cette instance sont affichées
à droite.
Si plusieurs instances existent pour le modèle sélectionné, on peut les visualiser au
moyen des flèches se trouvant à droite du numéro de l’instance affichée dans la partie
centrale de la fenêtre. Les valeurs données aux paramètres et les variables correspondantes sont présentées.
On peut également accéder à une instance particulière d’un modèle en sélectionnant
les valeurs qui ont été données aux paramètres du modèle lors de l’incorporation dans
la machine. Pour ce faire, il faut cliquer, dans la partie centrale de la fenêtre, le paramètre
dont on veut sélectionner la valeur. Apparaît alors l’ensemble des valeurs prises par ce
paramètre compte tenu des valeurs qui ont été sélectionnées pour les paramètres
précédents. Si on sélectionne l’une de ces valeurs, la première instance pour laquelle
le paramètre correspondant a cette valeur est visualisée.
Quand une instance est sélectionnée, les variables correspondantes sont affichées
dans la partie droite de la fenêtre. Ces variables peuvent être éditées et on peut
également changer leur nom. Si on édite une de ces variables, les boutons Précédent
et Suivant de la fenêtre d’édition correspondante permettent de se déplacer dans
l’ensemble des variables de la machine issue de la même variable du modèle. Ceci
permet de faciliter une correction à posteriori des instances d’un modèle.
Le bouton Supprimer se trouvant dans la liste des modèles présents dans la machine
permet de retirer toutes les instances de ce modèle de la description de la machine. Le
bouton Supprimer l’instance permet de ne retirer de la machine que l’instance
sélectionnée.
___________________________________________________________________________
7/13
B
B
___________________________________________________________________________
7/14
SIMULATION
Sommaire
Intercalaire C
Chapitre
1
2
Page
Présentation
1/1
1.1
Simulation par événements
1/1
1.2
Échange des E/S entre partie commande et partie opérative
1.2.1 Dialogue PC-PO en Simulation Interne
1.2.2 Echange d’Entrées/Sorties avec un automate
1.2.3 Problème des Temporisations
1.2.4 Contrôle de l’évolution des Sorties pendant
la simulation
1/2
1/2
1/2
1/3
1/5
Environnement de simulation
2/1
2.1
Fenêtre de fond de l’environnement de simulation
2/1
2.2
Actions sur les pupitres et les variables externes
2.2.1 Variables externes
2.2.2 Pupitres
2.2.3 Notion de “ contexte ”
2.2.4 Notion de “ scénario ”
2/3
2/3
2/5
2/7
2/8
2.3
Outils de visualisation
2.3.1 Pages dynamiques
2.3.2 Les synoptiques
2/8
2/9
2/11
2.4
Forçage des variables de modélisation
2/13
2.5
Examen ou l’analyse des situations
2.5.1 Variables dont l’état est déterminé par une expression
booléenne
2.5.2 Mouvements
2.5.3 Capteurs
2/14
2/15
2/16
2/17
___________________________________________________________________________
C/1
C
SIMULATION
Chapitre
Sommaire
Intercalaire C
Page
2.6
Pièges d’exploitation
2.6.1 Caractérisation d’un piège
2.6.2 Evaluation des pièges
2.6.3 Action des pièges
2/17
2/18
2/18
2/19
2.7
Les défauts
2.7.1 Collages et forçages
2.7.2 Rebonds sur les capteurs
2.7.3 Remarques
2/20
2/21
2/22
2/23
2.8
Les scénarios
2.8.1 Séquences d’actions sur les Pupitres
et les variables externes
2.8.2 Edition d’un scénario
2.8.3 Notion d’attente
2.8.4 Vérifications de réactions
2/23
2/24
Initialisation
2/32
C
2.9
3
2/26
2/27
2/29
2.10 Sauvegarde et Restitution d’état machine
2/33
2.11 Description
2/34
Mode Local
3/1
3.1
Présentation
3/1
3.2
Création des grafcets mécaniciens
3.2.1 Syntaxe
3.2.2 Interface d’édition des grafcets
3.2.3 Impression des grafcets
3/2
3/2
3/5
3/11
3.3
Animation en mode local
3/12
___________________________________________________________________________
C/2
SIMULATION
Chapitre
4
Sommaire
Intercalaire C
Page
Mode connecté
4/1
4.1
Principe d’échange Automate / SIMACTEL
4.1.1 Introduction
4.1.2 Principe de base
4.1.3 Mécanisme des échanges
4/1
4/1
4/2
4/3
4.2
Mise en œuvre
4.2.1 Mise en œuvre matérielle
4.2.2 Simulation des modules d’E/S
4/4
4/4
4/5
4.3
Configuration de l’OFB de simulation
4.3.1 Principe de chargement de l’OFB
4.3.2 Réglage de l’OFB
4.3.3 Fonctionnement de l’OFB de simulation
4/6
4/6
4/7
4/8
4.4
Le serveur de communication
4.4.1 Fonction
4.4.2 Paramètres de communication
4.4.3 Les commandes de l’interface
4/9
4/9
4/9
4/9
4.5
Le menu Visualisation
4.5.1 Commande Historique
4.5.2 Commande E/S en Bac
4.5.3 Commande E/S Déportées
4.5.4 Commande Fermer
4/10
4/10
4/11
4/13
4/13
4.6
Le menu Historique
4.6.1 Commande Editer
4.6.2 Commande Configurer
4.6.3 Commande Mnémoniques
4/14
4/14
4/14
4/15
4.7
Le menu Synoptique
4.7.1 Commande Précédent
4.7.2 Commande Suivant
4/16
4/16
4/16
___________________________________________________________________________
C/3
C
SIMULATION
Sommaire
Intercalaire C
Chapitre
Page
4.8
Le menu Fenêtre
4.8.1 Commande Nouvelle Fenêtre
4.8.2 Commande Cascade
4.8.3 Commande Mosaïque
4.8.4 Commande Réorganiser les icônes
4.8.5 Commande 1 2 ...
4/17
4/17
4/17
4/17
4/17
4/17
4.9
Le menu ?
4.9.1 Commande Index
4.9.2 Commande Utiliser l’aide
4.9.3 Commande A propos de ...
4/18
4/18
4/18
4/18
C
4.10 Divers
4.10.1
4.10.2
4.10.3
4.10.4
La Barre d’outils
La Barre d’information
Commande d’aide contextuelle
La Barre de titre
4/19
4/19
4/20
4/20
4/20
___________________________________________________________________________
C/4
Chapitre 11
Présentation
Présentation
1.1
Simulation par événements
Les aspects logiques et séquentiels sont prépondérants dans le fonctionnement des
systèmes pilotés par automate programmable, par opposition aux procédés continus
que l’on rencontre dans l’industrie chimique par exemple.
Ceci permet de décrire l’évolution d’un automatisme comme une suite d’événements
“ discrets ”.
Les événements sont en particulier les changements d’état des Entrées/Sorties
assurant le dialogue entre la Partie Commande et la Partie Opérative du système
automatisé.
Afin d’exploiter cette caractéristique des automatismes industriels, le système SIMACTEL
a été conçu selon le principe de la “ Simulation par Événements ”. C’est-à-dire que l’on
ne cherche pas à reproduire les temps réels d’évolutions de la machine, mais l’on va
restituer la progression datée des situations logiques successives.
En fonction des Sorties émises par la Partie Commande, le modèle de la machine
permet de déterminer quelles Entrées vont évoluer et à quelles dates.
On peut ainsi envoyer ces Entrées à l’automate dans le même ordre chronologique que
dans la réalité d’une part et faire évoluer le temps machine (ou “ Date de Simulation ”)
d’autre part.
L’évolution de la simulation étant indépendante du temps réel des mouvements de la
machine, la Simulation sera dans la plupart des cas “ accélérée ” par rapport à la réalité.
Pour des évolutions machine très rapides, elle pourra par contre être plus lente.
___________________________________________________________________________
1/1
C
1.2
Échange des Entrées/Sorties entre partie commande et partie
opérative
Le principe de la Simulation par Événements appliqué dans SIMACTEL consiste à
prévoir l’évolution des Entrées en fonction de l’état des Sorties, à l’aide d’un modèle de
la Partie Opérative.
Pour que cette extrapolation soit correcte, elle doit être faite sur la base d’un état stable
des Sorties. Sinon un écart temporel minime, de l’ordre du temps de cycle API, entre
l’apparition de Sorties pourrait être la cause d’un écart beaucoup plus important au
niveau des événements engendrés, si ces Sorties n’étaient pas traitées simultanément.
C
De la même façon, il ne serait pas correct de propager dans le modèle de la machine
l’activation transitoire d’une Sortie pendant un temps de cycle : en raison de l’inertie des
actionneurs, cette sortie n’aurait pas d’effet sur la machine dans la réalité.
1.2.1 Dialogue PC-PO en Simulation Interne
SIMACTEL offre la possibilité de vérifier le modèle de la machine à simuler en pilotant
celle-ci à l’aide d’un grafcet mécanicien : c’est la “ Simulation Interne ”.
Cette simulation est réalisée en respectant la norme du grafcet. En particulier l’exécution du grafcet est effectuée avec recherche de stabilité lors d’un changement d’état des
Entrées : seul l’état final, et donc stable, des Sorties est perçu par le modèle de la
machine simulée.
1.2.2 Echange d’Entrées/Sorties avec un automate
La communication entre le Simulateur se trouvant sur une FTX ou un compatible PC et
l’API est réalisée au moyen d’un OFB, qui simule la présence des cartes d’Entrées/
Sorties dans le rack de l’automate.
Nous avons vu que, pour que la simulation s’effectue correctement, la prédiction des
évolutions d’Entrées doit se faire en fonction d’un état stable des Sorties.
Aussi le dialogue se passe-t-il de la façon suivante. Chaque fois que le simulateur envoie
des Entrées à l’OFB, celui-ci les fournit à l’automate, et recueille les évolutions de
Sorties résultant de la réaction du programme automate, pendant un temps correspondant à quelques cycles.
S’il n’y a pas de temporisations dans l’automate ou si leur effet a été corrigé selon les
principes qui seront précisés ultérieurement, ce temps permet au programme de l’API
d’évoluer et de présenter un état stable des Sorties. Les Sorties recueillies sont
___________________________________________________________________________
1/2
Présentation
1
envoyées au simulateur qui peut alors poursuivre son traitement. Si des Sorties
continuent à évoluer, elles sont mémorisées par l’OFB qui les fournira au simulateur
lorsque celui-ci enverra les changements d’état d’Entrées suivants.
1.2.3 Problème des Temporisations
Nous avons vu que le dialogue entre le simulateur et l’automate programmable repose
sur l’hypothèse que, lorsque l’API perçoit un changement d’état d’Entrées, les Sorties
qu’il fait évoluer atteignent un état stable après quelques cycles d’exécution de son
programme.
Cependant l’utilisation de temporisations dans le programme de l’automate peut mettre
en défaut cette hypothèse.
On peut distinguer différents usages des temporisations :
• certaines sont utilisées pour effectuer des actions en “ boucle ouverte ”, n’engendrant
pas de compte-rendu de la Partie Opérative. C’est le cas par exemple des fonctions
auxiliaires telles que le clignotement des voyants ou l’arrosage. Ces temporisations
n’engendrent pas de problème dans le dialogue, si ce n’est que la période de
clignotement ne doit pas être trop petite afin que les états actifs/inactifs de la Sortie
impliquée soient perçus correctement.
• Des temporisations peuvent également être employées pour générer des créneaux
de Sortie de durée suffisante pour vaincre l’inertie d’un préactionneur, tel qu’un
distributeur. L’émission de ces commandes impulsionnelles peut de plus être retardée par rapport à la réception des Entrées par l’automate. Le problème est alors
d’éviter que ces Sorties soient filtrées par le dialogue entre le simulateur et l’automate.
___________________________________________________________________________
1/3
C
En effet, si l’échange d’Entrées/Sorties se passe de façon telle que les fronts montant
et descendant d’une Sortie impulsionnelle soient émis par l’OFB dans le même groupe
de Sorties, le passage temporaire à l’état actif de la Sortie concernée ne sera pas pris
en compte et n’aura donc pas l’effet escompté sur la Partie Opérative simulée.
Pour remédier à ce problème, il faut que l’impulsion ne se produise pas entre deux
échanges d’Entrées/Sorties successifs, ce qui peut se passer si le passage à 1 de la
Sortie est retardée par rapport à la réception des Entrées.
Il faudrait donc en fait que la durée de l’impulsion soit plus importante que l’intervalle de
temps séparant deux échanges d’Entrées/Sorties.
C
Comme ce temps dépend du traitement effectué par le simulateur et peut donc être très
variable, il est en pratique plus judicieux d’annuler le retard éventuel entre la réception
des Entrées et l’émission des Sorties en modifiant les temporisations du programme de
l’automate.
• Enfin un dernier usage des temporisations est la surveillance des évolutions de la
Partie Opérative. Elles sont utilisées en tant que “ chien de garde ” de mouvements ou
de parties de cycle, permettant de détecter des collages à 0 de capteurs ou des blocages
d’actionneurs par exemple.
Bien qu’en général la simulation soit “ accélérée ” par rapport à la machine réelle, il peut
arriver, pour certains mouvements rapides, que le simulateur soit plus lent que la réalité.
Il vaut donc mieux, dans un premier temps, majorer la valeur de ces temporisations en
“ chien de garde ”. On pourra alors valider la partie séquentielle du programme
d’animation indépendamment des aspects temporels de la surveillance. La vérification
du bon fonctionnement des temporisations de surveillance pourra ensuite être réalisée
en ajustant leur valeur en fonction du temps de réponse effectif du simulateur.
___________________________________________________________________________
1/4
Présentation
1
1.2.4 Contrôle de l’évolution des Sorties pendant la simulation
Nous avons vu que l’échange d’E/S entre le simulateur et l’API repose sur l’hypothèse
que lorsque le simulateur envoie un changement d’état d’Entrées à l’automate, celui-ci
présente un état stable de ses Sorties au bout de quelques cycles.
Pour que la simulation se déroule correctement, il faut donc que d’une part le “ chien de
garde ” de l’OFB soit ajusté correctement et que d’autre part les temporisations du
programme de l’automate soient modifiées comme il est prescrit au paragraphe
précédent de ce chapitre.
Après chaque écriture d’Entrées, l’OFB regroupe les changements d’état de Sorties
apparaissant pendant un certain nombre de cycles et les envoie au simulateur. Si le chien
de garde de l’OFB est trop court ou si des temporisations n’ont pas été modifiées
convenablement, des Sorties sont susceptibles d’évoluer au-delà de ce temps d’attente :
elles seront transmises au simulateur lors de l’échange d’E/S suivant.
Cependant le simulateur a pu faire évoluer le modèle de la machine de façon incorrecte
compte tenu de la réponse effective de l’API qui n’a pas été reçue à temps.
Par exemple, le simulateur envoie à l’API une Entrée l’informant de l’arrivée d’un Axe
sur une position intermédiaire, l’automate répond par la retombée d’une Sortie devant
provoquer l’arrêt du mouvement. Si le “ chien de garde ” de l’OFB est trop court, le
passage à 0 de cette Sortie peut ne pas être reçu lors de l’envoi de l’Entrée mais lors
de l’échange suivant : le simulateur aura alors fait évoluer l’axe hors de la position d’arrêt
prévue, entraînant ainsi une incohérence dans le déroulement de la simulation.
Ces sorties sont identifiées dans l’historique du serveur par une lettre «a» entre
parenthèses.
Un autre problème pouvant survenir en cours de simulation est l’émission d’impulsions
de durée trop courte de la part de l’automate. Ceci peut se produire si la temporisation
contrôlant l’impulsion n’a pas une durée suffisante par rapport au temps pendant lequel
l’OFB regroupe les évolutions de Sorties.
Dans ce cas, les fronts montant et descendant de la Sortie sont reçus dans le même
paquet de Sorties et le passage temporaire à l’état actif n’est pas pris en compte par le
simulateur.
___________________________________________________________________________
1/5
C
C
___________________________________________________________________________
1/6
Chapitre 22
Environnement de simulation
Environnement de simulation
2.1
Fenêtre de fond de l’environnement de simulation
La fenêtre principale de l’environnement de simulation comporte trois zones. Le
bandeau regroupe les différentes commandes utilisables en simulation. La zone se
trouvant sous ce bandeau est divisée en trois parties, dédiés respectivement aux modes
de marche, à l’affichage de la date et au choix de la période, et enfin à l’indication de l’état
de la simulation. Le bas de la fenêtre est réservé à la visualisation du synoptique de fond
de la machine simulée.
Les modes de marche du simulateur sont Pas à Pas, Périodique et Continu. Ils sont
sélectionnés grâce aux cases à cocher correspondantes.
- En mode Pas à Pas, la simulation est interrompue à chaque changement d’état des
sorties.
- Le mode Périodique permet d’arrêter la simulation en fonction d’un pas de temps
machine. La valeur de ce pas est saisie au moyen d’une boîte de dialogue ouverte
en cliquant le bouton Période. Cette fenêtre apparait automatiquement si l’on
sélectionne le mode périodique alors que la période n’est pas définie.
C
- Le mode Continu correspond à la non sélection des modes Pas à Pas ou
Périodique : la simulation se déroule sans interruption tant qu’il y a des mouvements
actifs.
Si l’on est en mode périodique et que l’on sélectionne le mode continu, la période qui
était saisie est perdue. Par contre, si l’on désélectionne le mode périodique, la période
est conservée.
Dans la partie centrale de la zone située sous le bandeau est affichée la Date de
simulation. Par défaut celle-ci progresse en fonction des événements engendrés par
l’évolution du modèle de la partie opérative. Pour des process relativement lents, cette
“ avance du temps ” peut-être beaucoup plus rapide que la réalité. Le temps "réel" au
rythme duquel s'effectue la simulation dépend en effet de la quantité de calculs à
effectuer et non des temps des mouvements définis en configuration du modèle.
Une possibilité de ralentir la simulation est de définir une période de faible valeur par le
bouton Période. Un autre moyen est de sélectionner le Mode temporisé, en cochant
la case se trouvant sous la date. Ceci permet de synchroniser, dans la mesure du
possible, l’évolution de la date de simulation avec l’horloge du PC. C'es-à-dire que la
date de simulation ne progresse dans ce cas pas plus vite que le temps "réel". Ceci n'est
réalisable que si les calculs à effectuer - et les échanges avec l'automate - ne sont pas
trop importants. Un signe "+" apparaît à gauche de la commande "mode temporisé" si
ceci est le cas.
La partie droite de la fenêtre informe de l’état de la simulation. Quand aucun mouvement
ne se produit, le texte Blocage y est affiché sur fond noir. En cours de simulation, le
bouton Interruption permet d’interrompre l’évolution du modèle, donc de la date. Quand
la simulation est arrêtée - par exemple sur apparition d’une sortie alors que le mode Pas
à Pas est sélectionné - le bouton Relance permet de reprendre le cours de celle-ci.
Un état particulier de SIMACTEL est l’Interruption sur Problème Modèle. Ceci se
___________________________________________________________________________
2/1
H
produit quand une incohérence dans la modélisation interdit la poursuite de la simulation. Les causes possibles sont précisées en Annexe dans la rubrique Messages
d’erreur (Cf. Chapitre 2 de l’intercalaire F).
Le tableau ci-après renvoie, pour chacune des commandes de l’environnement de
simulation, aux chapitres de la documentation les concernant.
commandes de l’environnement de simulation :
C
Pupitres
cf. Sous-chapitre 2.2 de cet intercalaire.
Externes
cf. Sous-Chapitre 2.2 de cet intercalaire.
Contextes
cf. Sous-chapitre 2.2 de cet intercalaire.
Synoptiques
cf. Sous-chapitre 2.3 de cet intercalaire.
Outils
Evolutions
Ouvre une fenêtre affichant les échanges d’E/S.
Echéancier
Ouvre une fenêtre affichant l’échéancier de SIMACTEL.
Examen
cf. Sous-chapitre 2.5 de cet intercalaire.
Pages
cf. Sous-chapitre 2.3 de cet intercalaire.
Pièges
cf. Sous-chapitre 2.6 de cet intercalaire.
Forçages
cf. Sous-chapitre 2.4 de cet intercalaire.
Description
cf. Sous-chapitre 2.10 de cet intercalaire.
Défauts
cf. Sous-chapitre 2.7 de cet intercalaire.
Scénarios
cf. Sous-chapitre 2.8 de cet intercalaire.
Trace
cf. Chapitre 3 de l’intercalaire D.
Aide
Ouvre l’aide en ligne de la partie simulation.
Initialisation
Ré-initialise la simulation en proposant un contexte (cf. Sous-chapitre
2.2 de cet intercalaire).
Fin
Quitte la simulation en demande si on souhaite sauvegarder l’état
machine. Cf. Sous-chapitre 2.10 de cet intercalaire.
___________________________________________________________________________
2/2
Environnement de simulation
2
C
2.2
Actions sur les pupitres et les variables externes
2.2.1 Variables externes
Sous le nom de “ variables externes ” on trouve les termes intervenant dans des
équations du modèle et dont l’origine n’est pas spécifiée (les variables indéfinies de la
partie description). Il s’agit généralement de variables représentant des conditions
d’alimentation en énergie, des capteurs non activés par des axes tels que les sécurités
ou encore des présences de pièces en entrée d’une machine.
Par la création d’Entrées implicites rentrent également dans cette catégorie les
variables internes du grafcet qui ne sont pas gérées : on peut ainsi les forcer.
Enfin nous avons vu que les Sorties intervenant dans le modèle et qui ne sont pas
commandées par le grafcet en simulation interne passent en “ variables externes ”.
Le bouton Externes en haut à gauche de l’écran de simulation fait apparaître une
fenêtre permettant de modifier l’état de ces variables.
Les variables externes sont présentées dans la partie gauche de cette fenêtre avec leur
état logique.
Si l’on sélectionne une de ces variables dans la liste de gauche, elle passe dans la partie
droite de la fenêtre.
___________________________________________________________________________
2/3
H
On peut retirer la variable de la partie droite en la cliquant de la même façon. Un autre
moyen de sélectionner une variable pour en modifier l’état est de la taper dans l’éditeur
présent dans la fenêtre; si le nom saisi n’est pas celui d’une variable externe, la liste
présentée dans la partie gauche de la fenêtre est défilée de façon à ce que la première
variable externe de rang alphabétique supérieur à celui du nom tapé apparaisse au
début de la zone présentée. Le bouton Valider permet d’envoyer les changements
d’états sélectionnés au simulateur.
C
___________________________________________________________________________
2/4
Environnement de simulation
2
2.2.2 Pupitres
Dans l’environnement d’exploitation du simulateur, les pupitres apparaissent sous la
forme de fenêtres que l’on peut positionner à sa guise. L’action sur les éléments
composant ces pupitres se fait à l’aide de la souris selon des modalités que nous allons
préciser.
• Manipulation des pupitres
Si des pupitres ont été décrits, le bouton Pupitres en haut à gauche de la fenêtre de
simulation fait apparaître un menu permettant de choisir le pupitre que l’on veut afficher.
L’item Tous active en une seule commande l’ensemble des pupitres configurés. Les
pupitres sélectionnés sont disposés à l’endroit où ils avaient été positionnés lors de la
dernière simulation. Par défaut ils apparaissent dans la partie inférieure droite de
l’écran.
C
Le bouton Fin en haut à droite d’un pupitre permet de le retirer de l’écran.
• Actions sur les éléments des pupitres
Les pupitres sont composés d’une part d’éléments tels que les voyants et afficheurs
hexadécimaux permettant la signalisation d’informations et d’autre part de boutonspoussoirs et commutateurs destinés à la conduite du système automatisé. L’action de
l’opérateur portera donc sur ces derniers éléments.
• Boutons-poussoirs
L’utilisation courante d’un bouton poussoir est la génération d’une impulsion à destination de la Partie Commande du système automatisé. Ceci est réalisé simplement dans
SIMACTEL en cliquant le bouton-poussoir à l’aide de la souris. Le bouton du pupitre
reste alors enfoncé tant que l’on appuie sur le bouton de la souris. Le bouton-poussoir
retourne de lui même à l’état de repos dès que l’on relâche la souris.
Le bouton-poussoir à accrochage est un type particulier de bouton qui reste enfoncé
quand on appuie dessus : c’est le cas par exemple des boutons d’arrêt d’urgence qui
nécessitent parfois l’utilisation d’une clé pour être relâchés. Ce type de bouton existe
dans SIMACTEL : un clic de la souris les enclenche, et il faut une commande spéciale
pour les relâcher.
Ce relâchement peut être obtenu de deux façons différentes. D’une part en cliquant la
commande Relâchement en haut du pupitre : celle-ci passe alors en inverse vidéo et
un clic sur le bouton concerné permet de le relâcher. D’autre part le relâchement d’un
bouton peut être obtenu en maintenant enfoncée la touche <Ctrl> du clavier et en
cliquant le bouton.
Il est possible de réaliser des appuis maintenus de boutons-poussoirs. Ceci peut être
utile pour activer simultanément plusieurs boutons-poussoirs ou pour sélectionner une
fonction du simulateur par la souris tout en maintenant un bouton appuyé.
___________________________________________________________________________
2/5
H
Comme pour le relâchement, il y a deux façons de maintenir enfoncé un boutonpoussoir :
• une première façon est de cliquer la commande impulsion en haut du pupitre : celleci est alors remplacée par l’indication maintien. Si l’on clique sur un bouton-poussoir
celui-ci passera dans l’état maintenu qui est signalé par le dessin d’un doigt sur le
bouton considéré,
• un autre moyen de réaliser cette fonction est de cliquer sur le bouton concerné tout
en appuyant la touche <Shift> du clavier.
C
Le relâchement d’un bouton-poussoir maintenu se fait, comme pour les boutons à
accrochage, au moyen de la commande relâchement du pupitre ou par l’action
combinée de la touche <Ctrl> et du clic de la souris.
• Commutateurs
Dans SIMACTEL sont disponibles des commutateurs à 2, 3 ou n positions. Le
positionnement des commutateurs se fait au moyen des boutons gauche et droit de la
souris.
Les commutateurs à 2 et 3 positions peuvent être munis d’une fonction de rappel
automatique pour certaines positions : par exemple la position gauche pour un
commutateur à 2 positions. Dans ce cas celle-ci est indiquée par une flèche et le
commutateur se comporte comme un bouton poussoir pour cette position : un clic de la
souris permet d’engendrer une impulsion suivie d’un retour en position de repos, c’està-dire la position gauche pour le commutateur à 2 positions ou la position centrale pour
les 3 positions.
De la même façon que pour les boutons-poussoirs, on peut maintenir un commutateur
dans une position de rappel : la flèche indiquant le retour automatique n’apparaît plus.
• Roues codeuses
La position sélectionnée est incrémentée en cliquant la case marquée “ + ”, et décrémentée en agissant sur la case marquée “ - ”.
• Analyse de l’état des voyants et des afficheurs
Il est possible “ d’interroger ” ces composants des pupitres sur la raison de leur état. On
peut savoir pourquoi un voyant est éteint (ou allumé) ou en fonction de quelles variables
est affichée la valeur numérique dans un décodeur hexadécimal. Pour cela il faut
positionner le curseur de la souris au niveau de l’élément considéré et cliquer
simultanément les boutons gauche et droit. Pour un voyant, on aura un “ examen ” de
la variable le commandant, dans le cas d’un afficheur hexadécimal l’état des 4 bits de
donnée et de la variable de validation éventuelle sera affiché.
___________________________________________________________________________
2/6
Environnement de simulation
2
Remarque :
Pour “ interroger ” un bouton poussoir à voyant, il faut joindre aux clics des 2
boutons de la souris l’appui sur la touche <Ctrl> du clavier pour éviter d’actionner
la fonction bouton de cet élément.
2.2.3 Notion de “ contexte ”
Nous venons de voir comment manipuler les pupitres et agir sur les variables externes.
La fonction contexte, accessible par le bouton se trouvant en haut de la fenêtre de
simulation permet de sauvegarder un état courant des pupitres et variables externes :
on peut ensuite restaurer le contexte enregistré chaque fois que l’on procède à une
Initialisation de la simulation.
C
En cours de simulation, on peut utiliser cette fonction pour vérifier l’état dans lequel se
trouvent les pupitres et variables externes : en sélectionnant un contexte dans la fenêtre
permettant de les créer, l’écart de la situation courante par rapport au contexte est
indiqué dans la partie droite de cette fenêtre. Les variables dont l’état n’est pas conforme
au contexte sont signalées et en cliquant une de ces variables, l’élément ainsi que le
pupitre auquel elle est attachée sont affichés. Le bouton Restituer permet de remettre
l’état de ces variables en conformité avec le contexte sélectionné.
___________________________________________________________________________
2/7
H
2.2.4 Notion de “ scénario ”
La notion de contexte est complétée par la possibilité d’enregistrer et de restituer une
succession d’actions sur les variables externes et les éléments de pupitre afin d’automatiser des séquences de commande ( séquence de démarrage, remises en cycles... ).
Il s’agit d’un cas particulier de l’utilisation des scénarios. La notion de scénario est
détaillée au chapitre 2.8 de cet intercalaire.
C
2.3
Outils de visualisation
Nous venons de voir dans le paragraphe précédent comment piloter le simulateur par
le moyen des pupitres et de l’action sur les variables externes. Il est également important
de pouvoir observer dans de bonnes conditions les évolutions du modèle simulé,
autrement qu’au travers du simple échange d’Entrées/Sorties ou de l’échéancier des
événements attendus.
Pour cela des fonctionnalités ont été développées : ce sont les “ pages dynamiques ”
et les “ synoptiques ”.
La fonction examen participe également à l’observabilité de la simulation mais en raison
de sa spécificité un paragraphe particulier lui est consacré (cf. Chapitre 2.5 de cet
intercalaire).
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Environnement de simulation
2
2.3.1 Pages dynamiques
Cet outil permet de visualiser en permanence l’état de variables que l’on a préalablement sélectionnées.
L’accès à cette fonction se fait par action sur l’item Pages du menu Outils situé dans
la partie inférieure de l’écran de simulation.
Une première fenêtre est alors affichée, permettant de créer une nouvelle page, d’éditer,
visualiser et détruire les pages déjà configurées.
Le bouton Créer ouvre une fenêtre où l’on saisit le nom de la page à configurer. Après
validation, on entre en phase d’édition de la page.
• Edition d’une page
C
La fenêtre d’édition comporte à sa droite une zone où apparaissent les variables
constituant la page éditée.
Cette zone est donc vide si on entre en création d’une nouvelle page. La partie centrale
de la fenêtre permet de sélectionner le type de variable que l’on souhaite voir figurer
dans la page.
Le choix est proposé parmi :
• les Entrées et Sorties du bornier,
• les relais et l’alimentation générale de la tête de filerie,
• les variables de modélisation de la partie “ mouvements ”,
• les pièges d’exploitation.
La sélection du type de variable en fait apparaître la liste dans la partie gauche de la
fenêtre.
La configuration de la page se fait très simplement en sélectionnant des variables dans
cette liste à l’aide de la souris.
Le retrait d’une variable de la page se fait de la même manière en cliquant celle-ci dans
la partie droite de la fenêtre. On peut également ajouter une variable à la page au moyen
de l’éditeur se trouvant au bas de la partie centrale de la fenêtre.
Si la variable saisie est correcte, elle passe dans la partie droite de la fenêtre, suite à
la validation par retour chariot.
En plus des variables proposées dans le choix décrit précédemment, on peut aussi
incorporer dans la page des capteurs, bistables, mouvements ou des variables
externes.
Au cas où la saisie ne correspond pas à une des variables du type sélectionné, un
défilement de la liste des variables présentées est effectué, correspondant à un
positionnement alphabétique dans cette liste.
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2/9
H
C
• Visualisation des pages dynamiques
L’action sur le bouton Visualiser de la fenêtre principale de la fonction Pages fait
apparaître dans la partie droite de la fenêtre de fond du simulateur, les variables
constituant la page sélectionnée. Les variables sont disposées en colonne et leur état
est indiqué par une icône du type “ Bouton radio ”.
La fenêtre de visualisation possède des boutons —> et <— afin de passer d’une page
à la suivante ou précédente.
Le bouton Editer permet d’entrer en édition de la page visualisée et donc de modifier
la liste des variables formant la page.
Il est également possible de créer de toutes pièces une nouvelle page grâce au bouton
prévu à cet effet.
Remarque :
On peut analyser la raison de l’état logique dans lequel se trouve une des variables
visualisées sur la page : c’est la fonction examen sur laquelle nous reviendrons
ultérieurement de manière approfondie. Cette fonctionnalité est disponible, quand
le simulateur est à l’arrêt ou en blocage, en cliquant la variable considérée.
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Environnement de simulation
2
2.3.2 Les synoptiques
Dans l’environnement de simulation, les synoptiques décrits au préalable apparaissent
sous la forme de fenêtres (vues), sauf le synoptique intitulé Fond de plan qui apparaît
dans la fenêtre principale de la simulation (cf. Chapitre 7 de l’intercalaire B) . Les
fenêtres de synoptique de grafcet se lance de la même façon que les autres synoptiques. Leur utilisation est décrite au chapitre 3 de cet intercalaire.
• Manipulation des synoptiques
Si des synoptiques ont été décrits, le bouton Synoptiques fait apparaître un menu
permettant de choisir le ou les synoptiques à afficher.
L’item Tous permet d’afficher l’ensemble des synoptiques en une seule commande.
Pour chaque synoptique affiché, un bouton Fin permet de le supprimer de l’écran.
Lorsque l’on quitte la simulation, les positions à l’écran des synoptiques sont conservées.
C
Animation des synoptiques
Animation des axes
Un axe est représenté par un contour (rectangle vertical, horizontal ou cercle) dans
lequel on voit évoluer la position courante soit par une came, soit par un barre-graphe.
On voit aussi les états des capteurs de l’axe qui sont “ allumés ” lors de leur passage
à 1.
Animation des variables
De la même façon que pour les pages, les variables d’un synoptique sont “ allumées ”
lors de leur passage à 1 et “ éteintes ” lors de leur passage à 0.
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2/11
H
Animation des décodeurs
Un calcul est fait en fonction de la valeur des bits du décodeur et un chiffre indique la
valeur courante recomposée.
Examen des variables synoptiques
Lors d’un arrêt du simulateur ou en cas de blocage, il est possible d’accéder à un
examen des variables des synoptiques, en double-cliquant sur l’élément graphique
concerné.
C
Par exemple pour les axes, on retrouve la fenêtre classique d’examen d’un axe (cf.
Chapitre 2.5 de cet intercalaire).
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2/12
Environnement de simulation
2.4
2
Forçage des variables de modélisation
Ces variables sont équivalentes à des relais dans le fonctionnement interne de
SIMACTEL. A la différence de ces derniers, elles sont décrites dans la partie “ Axes ”
de l’interface de configuration.
D’autre part, elles ne peuvent être soumises à des défauts dans l’environnement de
simulation.
Le forçage permet d’agir directement sur l’état logique de ces variables qui est
normalement défini par une expression booléenne.
Ceci permet par exemple, dans le cas où ces variables représentent des présences de
pièces, d’injecter une pièce en un endroit quelconque de la machine simulée sans que
cela ait été explicitement prévu dans l’équation des variables concernées lors de la
modélisation. Un autre intérêt est de pouvoir remédier temporairement à une erreur de
modélisation (équation erronée de la variable) sans avoir à reprendre la simulation
après correction ou d’éviter une correction “ ad hoc ” non pertinente.
C
Il faut cependant être conscient que ces “ forçages ” risquent d’introduire des incohérences dans la modélisation de la partie opérative s’ils sont utilisés de façon incontrôlée
: il s’agit de ne pas faire de SIMACTEL une “ boite à boutons ” en négligeant l’effort de
modélisation qui fait l’intérêt de ce produit.
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2/13
H
2.5
Examen ou l’analyse des situations
“ L’examen ” est une fonctionnalité qu’on trouve à différents niveaux dans SIMACTEL.
Elle est accessible quand la simulation est “ arrêtée ”, c’est-à-dire lors d’un blocage, ou,
lors d’un des différents arrêts possibles.
Nous avons déjà évoqué cet outil à propos des voyants des pupitres et des variables
visualisées dans les pages dynamiques.
La fenêtre principale de cette fonction est activée par l’item Examen du menu Outils.
Cette fenêtre comporte un certain nombre de boutons et un éditeur. L’action de la souris
sur un de ces boutons fait s’afficher l’état logique des variables du type sélectionné.
C
On peut alors déclencher un examen sur une des variables présentées en la cliquant
avec la souris.
Un autre moyen d’accéder à l’examen d’une variable est de la saisir dans l’éditeur de
la fenêtre examen.
“ Retour chariot ” déclenche un examen de la variable si celle-ci est connue du
simulateur. Sinon un défilement de la liste des variables présentées est effectué,
correspondant à un positionnement alphabétique de la saisie dans cette liste.
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Environnement de simulation
2
2.5.1 Variables dont l’état est déterminé par une expression booléenne
C’est le cas de nombre d’entités présentes dans un modèle de simulation telles que les
Entrées du bornier, les relais de la tête de filerie ou les variables de la partie
mouvements.
L’examen de ces variables consiste à présenter, si la variable est dans l’état logique
“ 0 ”, les termes manquants pour vérifier l’équation de la variable.
Si au contraire la variable est à “ 1 ”, l’explication de cet état à partir de l’analyse de
l’équation est donnée. Le bouton Mise à 0 permet de présenter les conditions pour
remettre à “ 0 ” cette variable.
La fenêtre d’examen d’une variable comporte une zone principale où sont affichées des
informations.
C
La liste des variables manquantes ou expliquant l’état “ vrai ” est reprise dans un défileur
dans la partie droite de la fenêtre. En sélectionnant une de ces variables, on poursuit
l’examen en profondeur.
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H
2.5.2 Mouvements
L’examen d’un mouvement associé à un axe est un peu différent. Si l’état (activité) du
mouvement est déterminé par une expression booléenne, dans le cas d’un axe linéaire,
ce mouvement est limité en fin ou début de course de l’axe selon le sens du mouvement.
Lors de l’examen d’un mouvement, différents cas sont donc possibles :
• Si l’axe auquel est associé le mouvement est linéaire et que le mouvement est en fin
de course, ceci est indiqué et l’équation du mouvement n’est pas analysée.
C
• Si, le mouvement étant inactif, un autre mouvement est actif pour l’axe associé, ce
mouvement est indiqué et un examen de celui-ci est déclenché quand on quitte la
fenêtre.
• Si le mouvement examiné est inactif sans pour autant être en fin de course, l’analyse
de l’équation donne les conditions manquantes.
Il peut arriver que l’examen indique “ mouvement impossible ” : ceci se produit quand
interviennent des capteurs de l’axe associé dans les conditions manquantes.
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Environnement de simulation
2
2.5.3 Capteurs
On peut interroger le simulateur sur l’état d’un capteur. Une fenêtre spécifique est alors
proposée. Des informations sur l’axe auquel est associé le capteur y sont affichées.
Dans la partie droite de la fenêtre sont indiqués le ou les mouvements permettant de
quitter ou d’atteindre le capteur selon que celui-ci est actif ou inactif.
C
2.6
Pièges d’exploitation
Grâce aux pièges, le simulateur peut être arrêté quand une situation particulière se
produit. Les pièges permettent également de compter les occurrences d’événements,
de mesurer le temps écoulé entre deux occurrences successives ou la durée pendant
laquelle une situation persiste.
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2/17
H
2.6.1 Caractérisation d’un piège
Un piège est défini par un événement et/ou une condition. Les variables sur lesquelles
portent ces termes sont les Entrées/Sorties, des relais et éventuellement des variables
de modélisation. Si la condition n’est pas définie, elle est considérée comme étant
toujours vraie. Le piège est vérifié si, quand l’événement se produit, la condition est
validée. Si l’événement n’existe pas, la condition est testée systématiquement. Un
libellé de 40 caractères permet de compléter le mnémonique du piège.
C
2.6.2 Evaluation des pièges
La définition des pièges implique des Entrées, des Sorties et éventuellement des relais.
Ces variables ont bien évidemment des effets les unes sur les autres, notamment par
l’intermédiaire de la Partie Commande qui fait évoluer les Sorties en fonction des
changements d’état d’Entrées qu’elle perçoit.
On n’observera donc pas les mêmes situations logiques combinant des Entrées/Sorties
selon que l’on se place avant ou après l’échange entre le simulateur et l’automate dont
on teste le programme.
Le choix qui a été fait dans SIMACTEL est d’évaluer les pièges après réception de
Sorties émises par l’API, et propagation dans les relais de la tête de filerie.
Ceci permet de vérifier de façon adéquate les réactions du programme API, telles que,
par exemple, la disparition d’une Sortie pilotant un mouvement lors de l’activation d’une
Entrée de sécurité. Si l’on n’attendait pas la réaction de l’automate avant de tester le
piège, on aurait un déclenchement intempestif de celui-ci.
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Environnement de simulation
2
2.6.3 Action des pièges
L’activation d’un piège est signalée par un message comprenant le mnémonique et le
libellé du piège.
La durée écoulée (cumul des temps d’évolution machine) depuis la dernière occurrence
du piège est indiquée. Si le piège ne possède pas d’événement déclenchant, sa
désactivation est également signalée, ainsi que la durée de cette activation (temps
pendant lequel la condition a été vérifiée).
Le seuil que l’on peut associer à un piège permet de ne déclencher l’action de celui-ci
qu’au bout d’un certain nombre d’occurrences.
Si l’option Raz a été sélectionnée, l’action se déclenchera toutes les n occurrences, n
étant la valeur du seuil.
L’arrêt de simulation provoqué par le piège peut être désactivé: son activation sera
“ silencieuse ” mais ses occurrences seront tout de même cumulées : le piège peut donc
servir de compteur.
C
Remarque :
Un piège peut être incorporé dans une page de variables; son état est alors visualisé
dynamiquement.
Lorsque le simulateur est arrêté, un “ examen ” peut être déclenché en cliquant le nom du
piège. Si le piège possède une condition, l’examen correspond à l’analyse de celle-ci.
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2/19
H
2.7
Les défauts
La vérification du fonctionnement normal et des modes de marche n’est généralement
pas suffisante pour valider un programme de commande. Il est également intéressant
de tester le comportement de l’automatisme lors de l’application de défauts dans la
Partie Opérative.
Les temps d’arrêts dont ils sont la cause pénalisant la productivité, il est important de
vérifier que ceux-ci sont bien détectés par la Partie Commande et/ou surveillance de
l’automatisme d’une part et que d’autre part les modes de reprises sont corrects.
Aussi est-il possible, dans SIMACTEL, de créer des défauts dans la machine modélisée.
C
Il existe trois types de défauts qui sont :
• les collages à 0 ou à 1 des capteurs, relais et bistables : quand l’élément concerné
passe dans l’état correspondant, il y reste jusqu’à suppression du défaut ( ou forçage
dans l’état contraire ),
• les forçages portant sur les mêmes éléments : le passage dans l’état sélectionné est
immédiat,
• les rebonds sur les capteurs, qui peuvent avoir lieu à l’activation ou à la désactivation.
Ces fonctions sont accessibles par l’item Défauts du menu Outils.
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Environnement de simulation
2
2.7.1 Collages et forçages
Dans la partie gauche de la fenêtre permettant de positionner ce type de défaut, apparaît
la liste des entités concernées.
Après sélection d’une de ces variables, le défaut choisi est positionné à l’aide de l’un des
boutons prévus à cet effet.
On peut également sélectionner la variable sur laquelle on souhaite mettre un défaut au
moyen de l’éditeur se trouvant sous la liste dans la partie gauche de la fenêtre.
La suppression de défaut sur une variable se fait en cliquant cette dernière dans la zone
de défaut où elle apparaît.
Remarque :
C
Le bouton Annuler, ne supprime pas les défauts positionnés mais rétablit dans la
fenêtre l’état des défauts courants.
Les collages affectant les capteurs sont pris en compte dans les équations des
Entrées du bornier et les relais de la tête de filerie où interviennent ces éléments. Par
contre, ils ne sont pas perçus dans les mouvements des axes et les “ variables de
modélisation ” de la description mécanique de la machine. Le positionnement d’un
défaut sur un capteur a donc le même effet que dans la réalité, sans cependant
perturber la modélisation de la Partie Opérative, ce qui ne serait pas l’effet souhaité.
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H
2.7.2 Rebonds sur les capteurs
Le défaut “ rebond ” consiste à envoyer à l’automate, lors du changement d’état d’un
capteur affecté par ce défaut, 3 évolutions successives des Entrées où intervient le
capteur, l’état de celui-ci étant inversé deux fois de suite après le passage dans l’état
correct.
Au moins un temps de cycle API s’écoule avant que ces évolutions d’Entrées ne soient
présentées sur le bus d’Entrées/Sorties : l’automate a donc le temps de les percevoir
et de faire évoluer son programme. Les Sorties ne sont envoyées au simulateur après
que les trois évolutions successives aient été reçues.
C
Il y a deux manières de procéder pour positionner des rebonds sur les capteurs.
Soit on sélectionne ceux sur lesquels on veut provoquer le défaut, soit on le positionne
sur tous les capteurs, sauf certains que l’on choisit. La sélection des capteurs se fait de
la même manière que pour les collages et forçages, par choix dans la liste des capteurs
ou par saisie directe au moyen d’un éditeur.
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Environnement de simulation
2
2.7.3 Remarques
• Il est possible de supprimer simultanément tous les défauts positionnés. Pour ce faire,
utiliser l’item Tout supprimer du sous-menu Défauts.
• Lors d’une initialisation, le simulateur demande si l’on veut supprimer les défauts
éventuellement positionnés.
2.8
Les scénarios
Cette fonctionnalité comporte plusieurs aspects.
C
Le premier est la possibilité de restituer automatiquement des séquences d’actions sur
les Pupitres et les variables externes. Ceci permet de faciliter les procédures de
démarrage de l’automatisme - mise sous tension, mise en service - ou les changements
de mode de marche en cours de fonctionnement.
Ces séquences sont créées par enregistrement et leur exécution peut, si besoin est, être
contrôlée au moyen “ d’attentes ”.
Une autre utilisation est la définition de scénarios de panne, intéressants par exemple
dans le cadre de la formation d’opérateurs.
Ces scénarios, construits au moyen d’un outil d’édition, permettent de positionner des
défauts automatiquement au cours d’une simulation, en fonction de certains événements. Pour répondre à ce besoin, la possibilité de tester le nombre d’activations de
pièges dans une attente a été prévue : on peut ainsi casser un capteur après un certain
nombre de passages d’une pièce par exemple.
Enfin, la notion de “ réaction ” permet de vérifier la conformité de l’évolution d’un sousensemble de l’automatisme à un modèle de référence.
Cette référence est un scénario comportant des réactions. Elle est établie par enregistrement des changements d’état de variables que l’on associe au scénario. Au cours de
l’exécution, ces changements d’état sont considérés comme des réactions qui doivent se
reproduire. Il faut bien sûr que le scénario soit exécuté dans les mêmes conditions : les
attentes permettent de synchroniser celui-ci avec l’évolution de l’automatisme.
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H
2.8.1 Séquences d’actions sur les Pupitres et les variables externes.
C’est une utilisation privilégiée des scénarios qui permet notamment d’automatiser la
procédure de mise en service de l’automatisme.
• Enregistrement
Il faut tout d’abord créer un scénario en lui attribuant un nom et éventuellement un
commentaire.
C
Ceci étant fait il ne reste qu’à sélectionner ce scénario et cliquer le bouton Enregistrer
de la fenêtre de gestion des scénarios. Après confirmation l’enregistrement est activé.
Le bouton Scénarios de la fenêtre de Simulation est alors grisé, son texte est changé
en Enregistr..
Simultanément une fenêtre de suivi apparaît. On peut retirer cette fenêtre de l’écran en
cliquant Quitter. Le bouton Enregistr. de la fenêtre de fond permet de la rappeler. Le
bouton Sauvegarder permet de clore l’enregistrement en le sauvegardant sur disque.
Au fur et à mesure que des actions sont effectuées sur les pupitres et les externes, les
changements d’état concernant les variables correspondantes sont visualisés dans
cette fenêtre. Les syntaxes sont les suivantes :
- <var> <- 1
- <var> <- 0
pour le passage à 1 ou à 0 d’une variable.
Dans le cas des impulsions sur les boutons-poussoirs, la syntaxe est la suivante, selon
que le contact est à fermeture ou à ouverture :
- <var> <> 1 ou
- <var> <> 0
Dans le cas des commutateurs à n positions et des roues-codeuses, plusieurs
changements d’état de variables sont susceptibles de se produire simultanément : il
s’agit “ d’actions synchrones ” dont la syntaxe est la suivante :
- <var1> <- 0
- <var2> <- 1
Si des actions sont effectuées à des dates de simulation différentes, l’indication de la
durée écoulée depuis l’action précédente - ou depuis le début de l’enregistrement s’il
s’agit de la première action - complète la ligne du scénario enregistré. La syntaxe, par
exemple dans le cas du passage à 1 d’une variable est alors :
- <var> <- 1 d: <durée>
Dans le cas d’actions synchrones, l’indication de durée suit le premier changement
d’état affiché.
Remarque :
La capacité maximale d’enregistrement d’un scénario est de 150 lignes. Au-delà,
l’enregistrement est interrompu et une confirmation de sauvegarde est demandée à
l’utilisateur.
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Environnement de simulation
2
• Restitution de la séquence d’actions
Il faut pour cela cliquer le bouton Exécuter de la fenêtre de gestion des Scénarios. Après
confirmation, l’exécution est lancée. Le bouton Scénarios est grisé et son texte devient
Exécution.
Pendant l’exécution d’une séquence, les pupitres sont verrouillés et la modification de
l’état des variables externes ainsi que le positionnement des défauts sont inhibés.
Les actions enregistrées sont restituées en respectant les écarts de durée éventuels,
à moins qu’un blocage se produise : dans ce cas l’action est exécutée sans tenir compte
du délai associé. Il faut être conscient du fait que la référence de temps utilisée est le
“ temps machine ” et non “ le temps réel ”, ce qui rend inopérantes les séquences où
interviendraient des temporisations de l’automate.
C
Si l’on clique le bouton Exécution, une fenêtre apparaît dans laquelle le contenu du
scénario en cours d’exécution est visualisé. La prochaine action devant être effectuée
est indiquée en inverse vidéo. Le bouton Arrêter de cette fenêtre permet d’interrompre
l’exécution du scénario avant terme.
• Autres actions enregistrées
Outre les changements d’états des variables externes et de pupitres, sont enregistrés
d’une part les positionnements et suppression de défauts sur les capteurs, relais et
bistables et d’autre part les forçages de variables de modélisation booléennes.
Le collage à 1 d’un capteur a par exemple la syntaxe suivante :
- <capteur> : collé à 1
• Complètement
La fonctionnalité de “ complètement ” permet d’ajouter des actions à un scénario déjà
défini. Accessible par le bouton Compléter, elle consiste à réenregistrer un scénario qui
est tout d’abord exécuté. Le texte du bouton Scénarios est remplacé par Complète.
pendant la phase d’exécution. Une fois celle-ci terminée on passe en enregistrement de
nouvelles actions, ajoutées à la suite.
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H
2.8.2 Edition d’un scénario
Un scénario est formé d’une suite de lignes. Pendant l’exécution ces lignes sont traitées
de façon séquentielle, comme on peut le visualiser dans la fenêtre de suivi.
Un scénario peut comporter, outre des actions, des attentes et des réactions. Le principe
de l’édition restant similaire, nous n’évoquerons pour l’instant que le cas des lignes
“ action ” formant les séquences.
L’outil d’édition permet de modifier un scénario existant - obtenu par enregistrement mais également de construire un scénario de toutes pièces.
C
La suppression d’une ligne permet d’éliminer une action indésirable résultant par
exemple d’un appui inopportun sur un bouton-poussoir pendant l’enregistrement.
Une ligne peut être éditée, notamment pour modifier - ou supprimer - le délai d’exécution
qui lui est associé, en particulier s’il s’agit de la première ligne.
Enfin une nouvelle ligne peut être ajoutée à la fin du scénario, ou insérée dans celui-ci
devant une ligne sélectionnée.
L’accès à la fonctionnalité d’édition s’effectue au moyen du bouton Editer de la fenêtre
de gestion des scénarios.
• Modification d’une ligne
Il faut pour cela cliquer le bouton Modifier après avoir sélectionné la ligne voulue.
Apparaît alors la fenêtre d’édition d’une ligne de scénario. Un éditeur se trouvant dans
la partie droite de cette fenêtre contient le texte représentant la ligne considérée. La
modification peut se faire directement dans cet éditeur : en tapant “ retour chariot ”, une
vérification de la syntaxe est effectuée. La modification pourra être effective au moyen
du bouton Valider.
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Environnement de simulation
2
Un autre moyen de modifier la ligne éditée est d’utiliser le bouton Revenir de la fenêtre
d’édition. Celui-ci permet de remettre en cause les différents éléments constituant la
ligne, en partant de la fin de celle-ci. Dans le cas par exemple d’une action sur une
variable de pupitre, on pourra successivement “ revenir ” sur le délai associé à cette
action, sur l’action effectuée sur la variable - changement d’état ou impulsion, sur la
variable elle-même, etc.
Chaque fois qu’une action sur le bouton Revenir est effectuée, les choix substitutifs sont
proposés dans la partie gauche de la fenêtre d’édition. Il suffit de sélectionner un
élément dans cette liste pour reconstituer une ligne dont la syntaxe est naturellement
correcte.
• Création d’une ligne
C
Il peut s’agir d’un ajout en fin de scénario ou d’une insertion : deux boutons sont prévus
à cet effet. La fenêtre de création est la même que pour la modification.
L’éditeur contenant le texte de la ligne est initialement vide et la liste de choix contient
les différents types de lignes que l’on peut ajouter ou insérer dans le scénario, comptetenu du type de la ligne précédant et éventuellement suivant celle que l’on crée.
La construction de la nouvelle ligne peut se faire, à l’instar de la modification,
directement dans l’éditeur en respectant la syntaxe ou par choix successifs dans la liste,
le contenu de celle-ci étant modifié au fur et à mesure de la construction.
Remarque :
Après validation de la création d’une ligne, une autre ligne peut être ajoutée à sa suite
sans quitter la fenêtre d’édition.
2.8.3 Notion d’attente
Les séquences obtenues par enregistrement présentent le défaut de ne pas comporter
de conditions de synchronisation qui permettent de contrôler leur exécution.
Cependant, certaines procédures - notamment de mise en service d’un automatisme peuvent nécessiter à certains moment d’attendre qu’une réaction de la partie commande se produise, caractérisée par exemple par un voyant allumé, pour que la suite
de la séquence soit efficiente.
D’autre part dans le cadre de la formation d’opérateurs, il peut être intéressant
d’exécuter des actions - en particulier positionner des défauts - en fonction d’événements engendrés par l’évolution de l’automatisme.
Les “ attentes ” répondent à ce besoin, en permettant de suspendre l’exécution d’un
scénario, jusqu’à ce qu’un événement se produise, ou tant qu’une condition n’est pas
vérifiée.
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H
• Insertion d’attentes par édition
Un premier moyen d’inclure une ligne d’attente dans un scénario est de le faire a
posteriori en éditant le scénario obtenu par enregistrement.
Il faut pour cela sélectionner l’action - ou la première d’un groupe d’actions synchrones
- dont on veut contrôler l’exécution par une attente, et cliquer le bouton Insérer. La
liste de choix de la fenêtre d’édition qui apparaît alors doit normalement comporter
l’item Attente, que l’on sélectionnera.
Sont ensuite proposés les différents types de variables pouvant intervenir dans une
ligne d’attente.
C
Pour les variables booléennes les attentes possibles sont le passage à 1 ou à 0 de la
variable d’une part - il s’agit d’un événement - et d’autre part la vérification de l’état
logique 1 ou 0 de la variable - c’est donc une condition.
Les syntaxes correspondantes sont les suivantes :
<- <var> -> 1
ou
<- <var> -> 0
<- <var> :: 1
ou
<- <var> :: 0
et
Cas des Pièges :
D’une part une distinction est faite entre les pièges selon qu’ils possèdent un
événement ou non. Dans le premier cas c’est le passage à 1 du piège, dont l’activité
est fugitive, qui peut être attendu. Par contre si le piège n’a pas d’événement, son
activité - représentée par sa condition - est traitée comme les autres variables
booléennes.
D’autre part une attente peut être formée en testant le compteur associé au piège, au
moyen d’une comparaison à une valeur entière. Pour compléter ceci, une action
spécifique permettant la remise à 0 du compteur d’un piège est disponible : elle doit,
si besoin est, être insérée dans le scénario au moyen de l’outil d’édition.
• Enregistrement d’attentes
Un autre moyen de prendre en compte une attente dans un scénario est de “ préparer ”
celui-ci avant de l’enregistrer.
La préparation d’un scénario consiste à lui associer des variables - qui ne peuvent être
que booléennes - avant de procéder à son enregistrement.
La fenêtre de préparation, accessible par le bouton Préparer, comprend dans sa partie
supérieure un sélectionneur comportant les deux items Attente et Réaction. Par défaut
la sélection est Attente, c’est le cas qui nous intéresse ici.
La partie centrale de la fenêtre permet de sélectionner le type de variable désiré : les
variables concernées apparaissent alors à gauche. Si l’on en sélectionne une, elle
prend place dans la liste Attentes à droite de la fenêtre, elle peut en être retirée par un
clic de la souris. L’éditeur permet une saisie directe de la variable souhaitée. Il faut
ensuite valider pour que les variables sélectionnées soient associées au scénario.
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Environnement de simulation
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Au cours de l’enregistrement de ce scénario, les changements d’états se produisant sur
les variables qui lui sont associées seront automatiquement insérées, sous la forme
d’attentes, parmi les actions effectuées.
• Exécution d’un scénario comportant des attentes
Pendant l’exécution d’une séquence d’actions, les pupitres sont verrouillés et le
positionnement de défauts est inhibé.
Si le scénario comprend une ligne d’attente, la main est rendue à l’opérateur qui peut
agir sur les interfaces tant que l’attente n’est pas satisfaite. On peut ainsi créer un
scénario dont l’exécution reste latente tant qu’une attente n’est pas vérifiée, puis
déclenche une série d’actions.
C
• Complètement des scénarios avec attentes
Le principe du complètement consiste à réenregistrer un scénario qui est d’abord
exécuté.
Si la ligne en cours d’exécution est une attente, elle est réinscrite dans le scénario et la
main est rendue sur les pupitres et les défauts, mais les actions effectuées ne sont pas
enregistrées tant que l’attente n’est pas satisfaite. Ceci permet en particulier de
conditionner un enregistrement en complétant un scénario formé d’une attente, définie
en édition.
2.8.4 Vérifications de réactions
L’utilisation des scénarios n’a jusqu’à présent été envisagée que sous la forme de
séquences d’actions dont l’exécution peut être contrôlée au moyen d’attentes.
Un autre emploi de cette fonctionnalité est la vérification du comportement de sousensembles de l’automatisme, au moyen de la notion de “ réaction ”.
Ces réactions sont les changements d’état, obtenus par enregistrement, de variables
associées au scénario dans la phase de “ préparation ”.
Pour qu’une exécution ultérieure de ce scénario soit correcte, il faudra que les
changements d’états des variables ou “ réactions ” se produisent à nouveau, de la
même façon qu’au cours de l’enregistrement.
• Enregistrement de réactions
Il faut tout d’abord définir les variables dont on souhaite considérer les changements
d’état comme des réactions à surveiller.
Ceci se fait au moyen de la fenêtre de préparation, présentée à propos de l’enregistrement des attentes. Le principe de la désignation des variables est similaire, mais il faut
cette fois sélectionner l’item Réaction dans la partie supérieure de la fenêtre.
___________________________________________________________________________
2/29
H
Remarques :
• une variable spéciale nommée “ Blocage ” peut être surveillée. Elle est vraie quand
aucun mouvement ne se produit.
Dès que l’enregistrement est lancé, la fenêtre de suivi permet de visualiser la constitution du scénario. Celui-ci comprend cette fois, outre les changements d’état de variables
résultant d’actions sur les pupitres et externes, les changements d’état affectant les
variables associées au scénario en tant que réactions.
C
Les réactions, à l’instar des actions, comportent une indication de durée. Au cours de
l’enregistrement, la durée qui est affichée dans la fenêtre de suivi correspond au temps
écoulé depuis la dernière action ou le début de l’enregistrement. Une fois le scénario
sauvegardé, seule la dernière ligne d’une série de réactions consécutives conserve
cette indication de durée.
La syntaxe d’une ligne “ réaction ” est, par exemple pour le passage à 1 d’une variable :
=>
<var> -> 1 d:<durée>
De façon analogue aux actions, des réactions peuvent être synchrones. C’est notamment le cas si sont associées au scénario des variables dont les changements d’états
sont des conséquences immédiates les uns des autres. Lors de l’apparition d’une sortie,
l’enclenchement du relais et l’activation du mouvement qu’elle commande sont des
événements synchrones du changement d’état de celle-ci. La syntaxe en est :
=>
<var1> -> 1 d:<durée>
<var2> -> 1
Remarques :
• nous avons vu qu’une attente permet de conditionner le début d’un enregistrement,
par complètement d’un scénario. Ceci est également vrai si le scénario comporte des
réactions, associées en préparation : la surveillance de l’évolution des variables
correspondantes est suspendue tant que l’attente n’est pas satisfaite.
• les attentes peuvent être enregistrées, si elles sont associées au scénario au moyen
de la fonctionnalité de préparation. Il y a dans ce cas exclusion entre les variables
“ d’attente ” et les variables de “ réaction ”.
• Conformité des réactions
L’exécution d’un scénario comportant des réactions peut être - ou ne pas être - conforme
selon des critères que nous allons préciser sur la base d’un exemple simple.
Considérons un scénario, débutant par une attente permettant de synchroniser son
exécution, et ne comportant que des réactions. L’attente peut être un piège caractérisant le début de cycle d’un sous-ensemble de l’automatisme, les réactions les
mouvements des axes formant ce module. Ce scénario pourra être constitué par
complètement à partir de l’attente définie en édition.
L’exécution du scénario consiste, une fois l’attente “ début de cycle ” satisfaite, à vérifier
que les réactions - ici les changements d’état des mouvements des axes du module ___________________________________________________________________________
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Environnement de simulation
2
réapparaissent dans le même ordre et avant une date limite correspondant à la durée
associée à la dernière réaction enregistrée.
• Enchaînement d’actions et de réactions
Si le scénario comporte également des actions, le principe de son exécution est le
suivant :
• les actions sont exécutées en fonction du délai qui leur est éventuellement associé.
Pendant qu’une ligne “ action ” est en cours de traitement - son délai d’exécution n’est
pas encore atteint - il est vérifié qu’aucune évolution des variables associées au
scénario ne se produit.
• quand c’est une réaction qui est en cours de traitement, il est vérifié qu’elle se produit
bien avant le délai imparti et qu’aucune autre évolution de variable du scénario ne se
produit.
C
• Compte-rendu d’exécution
L’exécution du scénario peut être visualisée en cliquant le bouton Exécution de la
fenêtre de Simulation. Les lignes en cours de traitement apparaissent en inverse vidéo
dans la fenêtre de suivi.
Dans le cas des scénarios avec réactions, une fenêtre de compte-rendu d’exécution est
systématiquement affichée, elle peut être retirée une fois le scénario terminé.
Si l’exécution du scénario n’est pas correcte, c’est-à-dire si des réactions n’apparaissent
pas dans les délais prévus ou si des évolutions intempestives se manifestent, les
“ anomalies ” sont signalées dans cette fenêtre.
Dans ce cas la simulation est interrompue et le scénario terminé. La fenêtre de suivi
permet de constater à quel niveau du scénario s’est produite la divergence.
• Complètement de scénarios comportant des réactions
Dans ce cas le complètement consiste à réenregistrer le scénario - actions et évolutions
des variables associées comme attentes ou réactions - en exécutant dans un premier
temps les actions du scénario initial.
Si le scénario comportait des attentes, seules celles ne se trouvant pas après une
réaction sont conservées pour l’exécution. En effet, l’enregistrement étant suspendu
pendant le traitement d’une attente, ces réactions ne pourraient plus figurer dans le
nouveau scénario.
L’intérêt essentiel du complètement dans le cas de la surveillance de réactions est de
pouvoir corriger un scénario pour lequel des erreurs avaient été faites quant au choix
des variables associées en préparation lors d’un premier enregistrement : il suffit alors
de modifier ces variables et de “ rejouer ” le scénario grâce à la fonctionnalité de
complètement.
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2/31
H
2.9
Initialisation
La commande d’Initialisation permet de replacer le modèle de la machine tel qu’il est
au lancement de la simulation.
Tout se passe comme si l’on débutait une nouvelle simulation : la fenêtre de choix de
contexte est donc proposée. Si aucun contexte n’est sélectionné, les variables de
pupitres et externes restent dans leur état.
Au cas où un état machine - ou “ contexte mécanique ” - aurait été sauvegardé lors d’une
précédente simulation, sa restauration est possible.
C
En mode connecté, un repositionnement du programme de l’automate devra probablement être effectué, afin que la simulation puisse reprendre correctement.
___________________________________________________________________________
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Environnement de simulation
2
2.10 Sauvegarde et Restitution d’état machine
Quand on lance une simulation, en interne ou avec un automate, les axes sont en
position initiale telle qu’elle a été définie dans l’interface de configuration et toutes les
variables dont l’état est décrit par des expressions booléennes sont à l’état logique “ 0 ”.
Ceci peut-être une contrainte pénalisante quand on simule par exemple un système de
convoyage. Il est dans ce cas avantageux de pouvoir reprendre une simulation en
retrouvant la machine dans l’état auquel on avait abouti lors d’une précédente simulation, avec des objets disposés en certains points. La fonctionnalité de sauvegarde d’état
machine offre cette possibilité.
Le principe consiste à pouvoir sauvegarder, lorsque l’on sort de la simulation, la position
des axes de la machine ainsi que l’état logique de l’ensemble des variables décrites
dans la partie “ mouvements ” de la machine : il s’agit des bistables et variables de
modélisation. Une simulation connectée pouvant s’effectuer avec des grafcets, l’état de
ceux-ci est sauvegardé : il s’agit des étapes actives, des actions internes positionnées
et de la valeur des compteurs.
C
L’état logique des variables externes ou activées par les pupitres est également
conservé : la sauvegarde d’un état machine inclut donc la notion de contexte tel qu’il a
été défini au sous-chapitre 2.2 de cet intercalaire.
Cette sauvegarde peut-être demandée quand on sort de la simulation : il faut pour cela
cocher la case Sauver l’état machine apparaissant dans la fenêtre de confirmation. A
défaut, une sauvegarde éventuellement faite précédemment est perdue. Une sauvegarde est également faite systématiquement si l’on sort de la simulation de façon
“ anormale ” suite à un bug ou à une erreur de communication avec l’automate.
La restitution d’un état machine est effectuée si l’on coche la case Restituer l’état
sauvé se trouvant dans la fenêtre de choix de contexte apparaissant en début de
simulation.
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2/33
H
2.11 Description
La fonction “ description ” permet de visualiser en cours de simulation la description de
la machine modélisée et de procéder à certaines modifications.
Cette fonction est accessible par l’item correspondant du menu Outils.
Pour ce qui est de la modélisation de la machine, il est possible de modifier les équations
des entrées, relais et variables ainsi que les caractéristiques des mouvements
Ces modifications sont possibles dans leur intégralité en simulation interne puisqu’il
s’agit d’une phase de la méthodologie visant à mettre au point le modèle.
C
Par contre en simulation connectée les modifications permises sont limitées à la partie
“ électrique ” de la modélisation, c’est-à-dire les équations des entrées et le relayage.
Les capteurs associés aux axes ne peuvent être modifiés mais l’on peut les visualiser
de la même façon que dans l’interface de description, sous forme de chronogramme ou
“ d’évolutions ”.
En simulation interne, il est également possible de modifier la description de la Partie
Commande. On peut ainsi corriger les actions associées aux étapes ou les réceptivités
des transitions par exemple.
On peut aussi modifier les étapes initiales, ce qui permet de tester des grafcets de façon
indépendante.
En fin de simulation, si des modifications ont été effectuées, le simulateur demande si
l’on veut les sauvegarder.
Les anciens fichiers de description sont alors renommés avec l’extension .BAK.
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Chapitre
3
Mode
local 1
Mode Local
3.1
Présentation
La simulation interne est généralement effectuée à l’aide d’un grafcet, qui permet
d’enchaîner les mouvements afin de reproduire le cycle de fonctionnement de la
machine simulée.
Le “ grafcet de Mécanicien ” permet de faire une simulation interne sans avoir défini un
Bornier et une Tête de filerie. Ces grafcets ont pour nom “ MGRAF<i> ”.
Des E/S sont implicitement crées pour permettre le dialogue entre le grafcet et le modèle
de la partie opérative.
Les entrées sont créées pour toute variable apparaissant dans une condition de
transition et ne correspondant pas à une variable interne du grafcet telle qu’une fin de
temporisation ou un état d’étape.
C
De même des sorties “ fictives ” sont créées pour toute action d’étape pour laquelle n’est
pas définie une variable de même nom dans le modèle de la partie opérative.
Si un Bornier et une Tête de filerie ont été décrits, ils sont pris en compte, même s’il s’agit
d’une simulation avec grafcet. Cependant si des actions du grafcet ont le même nom que
des relais, ces derniers sont “ occultés ” pendant la simulation.
Remarque :
Il est possible de faire une simulation interne sans grafcet : les actionneurs devront
être pilotés “ manuellement ” en agissant sur les Sorties, ou directement sur les
relais ou électrovannes si la tête de filerie n’a pas été décrite : ces entités
apparaîtront en “ variables externes ”.
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H
3.2
Création des grafcets mécaniciens
Un grafcet de mécanicien est un grafcet dont l’interface avec la partie opérative n’est pas
définie explicitement par un bornier d’Entrées/Sorties.
Le dialogue s’effectue en agissant sur les variables indéfinies du modèle de la partie
opérative au moyen des actions du grafcet : les actions des étapes dont le nom n’est pas
celui d’une variable définie dans la modélisation sont “ extériorisées ” sous la forme de
“ Sorties implicites ” susceptibles d’avoir un effet sur la partie opérative.
C
Ceci vaut également pour les relais de la tête de filerie ne faisant pas partie de
l’alimentation : ces relais ne seront pas pris en compte si des actions de même nom
existent dans le grafcet de mécanicien.
Réciproquement, les compte-rendus intervenant dans les conditions de transition sont
directement les capteurs et autres variables de la partie opérative, ainsi que les
variables de pupitres. Des variables externes supplémentaires peuvent éventuellement
être introduites.
Un tel grafcet peut être créé si le bornier est configuré : il est alors simplement interdit
de faire intervenir des Entrées dans les conditions de réceptivité.
Pour atteindre l’interface de création des grafcets mécaniciens, il faut utiliser le bouton
GRAFCET de l’interface de configuration de SIMACTEL.
3.2.1 Syntaxe
Les grafcets sont constitués d’étapes et de transitions reliées par des arcs. Aux étapes
sont associées des actions et aux transitions des conditions ou “ réceptivités ”.
Les actions des étapes
Les actions de base sont bien sûr les activations des actionneurs. Elles peuvent
également concerner des variables internes, ou porter sur des temporisations et des
compteurs.
Actions sur des variables booléennes
Les actions peuvent être positionnées pendant l’activation de l’étape à laquelle elles
sont associées, ou mémorisées et désactivées. Dans ce cas les syntaxes sont :
<action> = 1 pour la mémorisation,
<action> = 0 pour la désactivation.
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Mode local
1
Activations des temporisations
Une action peut également être le lancement d’une temporisation, la syntaxe est la
suivante :
<Lti> si l’on active la temporisation avec sa durée par défaut
ou
<Lti> <durée> , où <durée> est une valeur numérique positive.
Le fonctionnement de la temporisation est différent selon que son activation est
conditionnée ou non.
S’il n’y a pas de condition, la temporisation est lancée lors de l’activation de l’étape à
laquelle elle est associée et continue à s’écouler même si cette étape est désactivée.
C
Par contre si une condition est précisée, la temporisation est lancée lors du passage à
l’état vrai du “ et logique ” formé par l’activité de l’étape et cette condition : cette
temporisation est donc initialisée à l’activation de l’étape si la condition est vérifiée à ce
moment, ou lorsque la condition se vérifie alors que l’étape est active. Si la condition est
invalidée ou l’étape désactivée, la temporisation est remise à 0.
Opérations sur les compteurs
Plusieurs actions sont possibles sur des compteurs. Ce sont l’affectation, l’incrémentation
et la décrémentation, et les opérations arithmétiques addition, soustraction et multiplication.
La syntaxe de l’affectation est la suivante :
<compteur> = <valeur>
où <valeur> peut être un nombre ou un autre compteur.
Ces actions peuvent être conditionnées par des expressions booléennes, dont la
syntaxe est identique à celle des réceptivités des transitions.
Pour ce qui est de l’incrémentation/décrémentation, les syntaxes sont :
<compteur> + et <compteur> S’il n’y a pas de condition associée à cette opération, elle est effectuée à l’activation de
l’étape. Dans le cas où une condition est définie, l’incrémentation ou décrémentation est
opérée lors du passage à l’état vrai du “ et logique ” formé par l’activité de l’étape et de
cette condition : soit à l’activation de l’étape si la condition est vérifiée, ou à chaque
passage à “ 1 ” de la condition tant que l’étape est active.
Pour les opérations arithmétiques la syntaxe est :
<compteur> <opérateur> <valeur>
où <opérateur> peut être “ + ”, “ - ” ou “ * ” et <valeur> est défini comme pour
l’affectation.
Ces opérations sont effectuées tant que l’étape est active - et non à l’activation comme
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H
c’est le cas pour l’incrémentation/décrémentation - et que la condition éventuellement
associée est vérifiée.
Si l’on définit dans une étape l’action “ cpt1 + 1 ” et que l’activité de cette étape n’est pas
“ fugitive ” dans un seul cycle d’exécution, on aura un débordement du compteur
“ cpt1 ”.
Conditions des transitions
Également appelées “ réceptivités ”, ces conditions de transition sont définies par des
expressions “ booléennes ”, où peuvent intervenir des prédicats portant sur la valeur de
compteurs.
C
Les tests sur la valeur des compteurs s’écrivent de la façon suivante, <compteur>
<opérateur> <valeur> où :
<compteur> est le compteur concerné,
<opérateur> est un opérateur de comparaison qui peut être : < , >, < = ,> = , = ou <>.
Les termes “ Xi ” permettent de prendre en compte l’activité d’une étape, en l’occurrence
l’étape “ n° i ”, dans une réceptivité.
Les fronts sur les Entrées ou les activités d’étapes peuvent être testés en préfixant les
variables correspondantes d’un “ + ” ou d’un “ - ” selon qu’il s’agit du front montant ou
descendant.
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Mode local
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3.2.2 Interface d’édition des grafcets
La fenêtre d’édition est composée d’une zone principale, dédiée au dessin du grafcet.
Cette page graphique est en fait 25 fois plus grande que la partie qui en est affichée à
l’écran, aussi se trouve-t-elle à l’intérieur d’un défileur permettant de déplacer la zone
visualisée.
Dans la partie gauche de la fenêtre d’édition apparaissent d’une part 5 icônes
symbolisant, de haut en bas, une étape initiale, une étape “ normale ”, une transition,
le lien entre deux éléments et une zone délimitée par des pointillés.
D’autre part 5 boutons sont disposés dans la partie inférieure gauche de la fenêtre. Les
2 premiers permettent l’édition et la suppression des constituants d’un grafcet, c’est-àdire les étapes et transitions mais aussi les liens entre ces éléments. Les 2 boutons
suivants sont réservés à la création des compteurs et temporisations.
C
Création des étapes et transitions
Pour créer une étape ou une transition, il faut d’abord sélectionner au moyen de la souris
l’icône correspondante dans la partie gauche de la fenêtre : le passage en inverse vidéo
de cette icône indique qu’on est en mode de création.
On peut sortir de ce mode en dé-sélectionnant l’icône par le bouton droit de la souris.
La création de l’élément s’effectue simplement en avec le bouton gauche dans la zone
graphique à l’endroit où l’on veut faire apparaître une étape ou une transition.
Ces éléments sont positionnés à intervalles réguliers dans la page graphique selon le
pas d’une grille.
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H
L’élément qui vient d’être créé est rappelé dans la partie gauche de la fenêtre, au-dessus
de la colonne de boutons.
Il peut être déplacé dans la page graphique au moyen des flèches du clavier, ou
directement à l’aide de la souris.
Si une étape ou une transition a été créée par erreur, elle peut être supprimée, au moyen
du bouton Del, après sélection de l’élément indésirable. Une confirmation est demandée avant la suppression effective de l’élément.
C
Par défaut l’indice d’une étape ou d’une transition nouvellement créée est l’entier n+1,
où n est le plus grand entier numérotant une étape ou une transition existante. Le bouton
N° permet de choisir les indices à partir desquels les étapes et transitions créées vont
être numérotées.
Liens entre étapes et transitions
Le lien entre les éléments peut être établi de deux façons, selon la représentation
graphique choisie.
Le lien peut être représenté par un arc : dans ce cas il faut d’abord sélectionner, dans
la partie gauche de la fenêtre, l’icône représentant deux éléments reliés par une flèche.
Le lien peut également être représenté par un renvoi : ceci est intéressant dans le cas
où le tracé d’un arc dans la page graphique nuirait à la clarté du devoir. Dans ce cas il
faut sélectionner l’icône représentant deux flèches, située sous celle évoquée précédemment.
Le lien est alors établi en sélectionnant d’abord l’élément amont par un clic de la souris : celuici est alors identifié par un petit carré noir.
On sélectionne ensuite l’élément aval, celui-ci est désigné par le marqueur comme étant
l’élément amont pour le prochain lien. Si ceci n’est pas souhaité, il faut dé-sélectionner
l’élément au moyen d’un deuxième clic de la souris.
Un lien entre deux éléments peut être détruit s’il a auparavant été sélectionné avec le
bouton gauche de la souris : l’arc concerné est alors désigné dans la partie gauche de
la fenêtre et le bouton Del permet de le supprimer.
Blocs
L’interface graphique offre la possibilité de manipuler des ensembles d’étapes et de
transitions.
Pour cela il faut d’abord cliquer l’icône représentant un carré en pointillé dans la partie
gauche de l’écran, celle-ci passe alors en inverse vidéo.
La désignation des étapes et transitions se fait en encadrant celles-ci à l’intérieur d’un
rectangle.
Le coin supérieur gauche de ce rectangle est positionné en cliquant dans la page
graphique sans relâcher le bouton de la souris.
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En déplaçant la souris tout en maintenant le bouton enfoncé, on voit apparaître un
rectangle dont le coin inférieur droit suit les mouvements de la souris. Quand on relâche
le bouton de cette dernière le rectangle se fixe à l’écran : un ensemble d’étapes et de
transitions est alors désigné.
Ce bloc peut être déplacé d’un seul tenant au moyen de la souris. Il peut également être
supprimé au moyen du bouton Del, après une confirmation.
Enfin un ensemble d’étapes et de transitions peut être dupliqué. Après avoir été
sélectionné comme il vient d’être expliqué, il faut cliquer le bouton Copier se trouvant
dans le haut de la fenêtre.
Un clic de la souris dans la zone graphique permet alors de positionner le coin supérieur
gauche du bloc à copier, ce qui est fait après confirmation.
C
Zoom arrière
Nous avons vu que la description du grafcet s’effectue dans une page graphique dont
1/25 ième est visualisé.
Afin d’avoir une vue globale du grafcet, une fonction zoom arrière est proposée : elle est
activable au moyen du bouton se trouvant en haut de la fenêtre.
En zoom arrière, la zone visualisée en mode d’édition est représentée par un rectangle.
Ce rectangle peut être déplacé à l’aide de la souris et la touche “ Retour chariot ” permet
de revenir en mode d’édition.
La fonction de gestion des blocs, décrite précédemment, est également accessible en
zoom arrière.
Edition des étapes et transitions
La page graphique permet de décrire l’ossature du grafcet. Pour que celui-ci ait un
intérêt, il faut pouvoir définir son “ interprétation ”, c’est-à-dire associer des actions aux
étapes et des conditions aux transitions.
Ceci est réalisé au moyen de fenêtres prévues à cet effet, qui sont activées par le bouton
Edi après sélection d’une étape ou d’une transition dans la zone graphique. Les boutons
Précédent et Suivant de ces fenêtres permettent de passer en revue tous les éléments
du grafcet appartenant au type sélectionné.
Description des étapes
La partie supérieure de la fenêtre de description comporte une case de choix indiquant
s’il s’agit d’une étape initiale ou non : cette caractéristique peut être modifiée en cliquant
la case par la souris.
Les actions associées à l’étape apparaissent dans un défileur à gauche de la fenêtre.
Si l’on sélectionne une de ces actions, celle-ci est affichée dans l’éditeur Action, et la
condition qui lui est éventuellement associée apparaît dans l’éditeur correspondant.
On peut alors modifier cette action et sa condition, la substitution étant effectuée au
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H
moyen du bouton Remplacer. L’action sélectionnée peut également être supprimée par
le bouton correspondant.
Pour créer une nouvelle action, il faut définir celle-ci dans les éditeurs Action et
Condition et agir sur le bouton Ajouter.
Des aides sont apportées dans la définition des actions. Le bouton Aide action permet
de sélectionner une action interne, une temporisation ou un compteur.
Le bouton Aide condition permet quant à lui de sélectionner les termes susceptibles
d’intervenir dans l’expression de la condition d’une action, soit les actions internes,
compteurs et variables de fin de temporisation.
C
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Description des transitions
Cette description consiste à définir la réceptivité associée à la transition. La syntaxe est
identique à celle des conditions des actions des étapes, une aide analogue est donc
proposée.
C
Création des compteurs et des temporisations
Dans les étapes du grafcet, on peut activer des temporisations ou faire des opérations
sur les compteurs.
Dans les transitions, on peut prendre en compte des variables de fin de temporisation
et tester la valeur des compteurs.
Pour pouvoir être utilisées dans les actions et réceptivités, ces entités doivent être
préalablement définies : c’est le rôle des boutons Cpt et Tmp.
Les compteurs
Le bouton Cpt permet d’ouvrir une fenêtre où sont affichés les compteurs définis pour
le grafcet édité.
Pour créer un nouveau compteur, il faut saisir un indice entier dans l’éditeur se trouvant
dans la partie droite de la fenêtre et agir sur le bouton Ajouter.
Un nom de compteur est donc toujours de la forme “ Cpt<i> ” où <i> est un entier. Si
l’entier <i> est tel que le compteur “ Cpt<i> ” existe déjà, un message le signale et le
premier entier non affecté est proposé dans l’éditeur.
Les temporisations
La fenêtre permet de créer de nouvelles temporisations et de modifier la durée des
temporisations existantes.
Pour modifier la durée d’une temporisation, il faut sélectionner le terme “ Lt<i> ”
correspondant à l’activation de cette temporisation. La durée de celle-ci est alors
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affichée dans un éditeur où on peut la modifier : celle-ci sera prise en compte par le
bouton Modifier.
Pour créer une temporisation, on peut agir sur le bouton Nouvelle temporisation : le
plus petit indice entier ne correspondant pas à une temporisation existante, apparaît
alors dans l’éditeur temporisation. La durée par défaut est 1, elle peut bien sûr être
modifiée.
L’indice de la temporisation à créer peut être saisi directement dans l’éditeur temporisation.
C
Le bouton Ajouter permet de prendre en compte la nouvelle temporisation, à condition
qu’une temporisation de même indice n’existe pas déjà.
Une temporisation peut être ajoutée aux actions d’une étape par l’interface d’édition des
étapes. Il suffit de saisir son nom, c’est à dire “ lt ” suivi de son numéro, ou de choisir
parmi la liste de temporisations avec le bouton Aide action.
La fin de temporisation dans une équation de transition est définie par la variable “ ft ”
suivi du numéro de temporisation.
Remarque :
La suppression des compteurs et des temporisations n’est pas prévue dans
l’interface. Celle-ci est en effet implicite, seules les temporisations et compteurs
utilisés dans le grafcet étant sauvegardés quand on sort de l’édition.
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1
3.2.3 Impression des grafcets
SIMACTEL permet l’impression d’un bloc de sélection quelconque créé au moyen de
la souris. Le bouton Imprimer situé dans la partie supérieure de la fenêtre déclenche,
après confirmation, l’impression du contenu de ce bloc. Toutefois, si les dimensions du
rectangle représentant le bloc ne conviennent pas pour l’imprimante, un message
d’erreur signale l’abandon de la commande.
Pour faciliter l’impression des grafcets, SIMACTEL met à disposition de l’utilisateur une
fonctionnalité de mise en page automatique. Celle-ci s’active au moyen du bouton
Pagination situé en haut de la fenêtre. Le grafcet est alors présenté en zoom arrière en
faisant apparaître chaque page créée par un rectangle “ ombré ”. Les dimensions et les
emplacements de ces rectangles sont calculés en fonction :
C
• De l’emplacement et de la proximité des “ sous-graphes ”,
• De paramètres définis pour l’imprimante par défaut : dimensions et disposition du
papier.
L’impression, déclenchée par le bouton Imprimer, peut ensuite se dérouler de plusieurs
manières :
• Impression de toutes les pages : la totalité des pages créées est imprimée.
• Impression des pages sélectionnées : la sélection d’une page s’effectue par simple
“ clic ” dans son rectangle ; la page est alors grisée.
• Impression d’une zone de sélection : l’utilisateur peut avoir recours à cette fonctionnalité lorsqu’un graphe est trop haut ou trop large pour figurer sur un seul feuillet
d’imprimante. Dans ce cas, le graphe est imprimé de façon manuelle par sélections
successives de zones à imprimer.
Le document imprimé par SIMACTEL est formé :
• D’une page contenant le schéma graphique du GRAFCET dans lequel figurent les
références des étapes et des transitions,
• D’une ou plusieurs pages détaillant chaque étape et chaque transition de la partie
sélectionnée du GRAFCET.
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3.3
Animation en mode local
Si un grafcet est en cours d’exécution, un synoptique de même nom est visualisable. Il
contient le grafcet tel qu’il a été décrit, en mode zoom arrière (réduction au 1/5e) avec
les étapes, transitions et liens. Les étapes actives sont “ allumées ” au fur et à mesure
de l’évolution du grafcet.
Lorsque la simulation est arrêtée, il est possible d’ouvrir directement la fenêtre
d’examen pour une étape ou une transition en cliquant sur cette étape ou cette transition
dans la fenêtre.
C
___________________________________________________________________________
3/12
Sans titre-2
12
15/01/96, 14:59
4
Mode Chapitre
connecté 4
Mode connecté
4.1
Principe d’échange Automate / SIMACTEL
4.1.1 Introduction
En mode connecté, SIMACTEL échange des E/S avec l’automate pour simuler le
comportement de la partie opérative. Ces échanges sont réalisés à l’aide de deux
modules logiciels : le serveur de communication et l’OFB de simulation. SIMACTEL
dialogue avec le serveur de communication qui échange les E/S avec l’OFB de
simulation. Ce dernier étant chargé de fournir à l’automate les évolutions d’E/S. Le
schéma ci-dessous présente les échanges d’E/S entre SIMACTEL et l’automate.
FTX - PC + WINOS2
TSX7 - PMX7 V5
C
DDE
SIMACTEL
X-WAY
Serveur de
Communication
OFB de
Simulation
Programme
Automate
___________________________________________________________________________
4/1
H
4.1.2 Principe de base
La communication entre SIMACTEL et l’automate est donc réalisée au moyen du
serveur de communication qui est chargé d’échanger les E/S avec l’OFB de simulation.
Ainsi, lorsque SIMACTEL fait évoluer le modèle de la Partie Opérative (P. O.) les
évolutions des entrées qu’il déduit sont communiquées au serveur. Le serveur les
communique à son tour à l’OFB qui se charge de les recopier dans l’automate. Les
évolutions des sorties résultant de la réaction du programme automate sont ensuite
fournies en retour à SIMACTEL par l’OFB et par le serveur.
C
Pour fournir à l’automate les changements d’état des entrées, l’OFB dispose de
commandes d’écriture directe dans la mémoire de l’API. Le recueil des évolutions de
sorties s’opère, quant à lui, par une commande de lecture directe de la mémoire-image
automate des sorties. En comparant celle-ci à son contenu antérieur préalablement
mémorisé, l’OFB déduit les sorties dont l’état s’est modifié. En définitive, l’OFB maintient
donc sa propre mémoire-image des E/S. Un temps d’attente permettant la stabilisation
des sorties du programme automate est respecté entre un envoi d’évolutions d’entrées
par SIMACTEL et une remontée des évolutions de sorties. Ce temps, appelé “ chien de
garde ”, est généralement fixé à 3 fois le temps de cycle de la tâche MAST. Cependant,
il est possible de le modifier : voir chapitre 4.3.2.
___________________________________________________________________________
4/2
Mode connecté
4
4.1.3 Mécanisme des échanges
L’OFB possède une Mémoire Image d’Entrées (MIED) qui est mise à jour à partir des
évolutions du modèle de la P.O. (machine), contrôlées par SIMACTEL et fournies par
le serveur ; cette MIED est ensuite transférée vers la MIE automate.
La Mémoire Image des Sorties de l’OFB (MISD) est mise à jour à chaque cycle automate
et comparée au contenu d’une Mémoire Image des Sorties antérieure (MISDA),
permettant ainsi de calculer les changements d’état des sorties qui seront propagés
dans le modèle machine.
Simactel
Serveur
E
OFB
Automate
C
Requêtes DDE
Modèle
programme
utlisateur
∆E
MIED
Requêtes UNI-TE
MISDA
Propagation
des Sorties
S
MIE Propagation
des
Entrées
MISD
Requêtes DDE
∆S
Requêtes UNI-TE
COMPARATEUR
Générateur des
changements
d'état des sorties
MIS
___________________________________________________________________________
4/3
H
4.2
Mise en œuvre
4.2.1 Mise en œuvre matérielle
La mise en œuvre d’une plate-forme de simulation nécessite la mise en œuvre d’une
communication Automate-SIMACTEL en Boucle de Courant, RS485 ou RS232. Cette
communication s’appuie intégralement sur les services X-WAY. Dans le cas de
SIMACTEL Mono-station, la mise en œuvre matérielle décrite ci-dessous concerne les
liaisons Prise-console et UNI-TELWAY; tous les autres services X-WAY restant
néanmoins compatibles (FIPWAY, MAPWAY, ETHWAY) moyennant la mise en place
des supports physiques correspondants.
C
La connexion Automate/SIMACTEL s’effectue via le port BC/RS485 ou RS232 de la
FTX, ou via le port RS232 dans le cas d’un P.C.
Pour les CPU de type xx.455, l’utilisation d’une carte de communication SCM 21 sera
nécessaire pour toute simulation en RS485 (UNI-TELWAY).
Pour exemple, voici les connexions type dans le cas de l’utilisation d’une FTX
Raccordement FTX - AUTOMATE
Les connexions possibles sont les suivantes :
• Sortie FTX B.C
>>
Prise Console
• Sortie FTX RS 485
>>
Prise UNI-TELWAY intégrée (CPU xx.425)
• Sortie FTX RS 485
>>
Prise SCM 21
• Sortie FTX RS 232
>>
Prise Console (Convertisseur TSX TE 01)
• Sortie FTX RS 232
vertisseur TSX SCA 72)
>>
Prise UNI-TELWAY intégrée (Cpu xx.425) (Con-
• Sortie FTX RS 232
>>
Prise SCM 21 (Convertisseur TSX SCA 72)
___________________________________________________________________________
4/4
Mode connecté
4
4.2.2 Simulation des modules d’E/S
Lors d’une simulation avec SIMACTEL, l’utilisateur peut choisir différents modules d’E/
S en bac et d’E/S déportées. Il peut ensuite déterminer les modules qu’il souhaite voir
simuler par SIMACTEL et ceux qui ne doivent pas l’être. Les différentes possibilités de
configuration ainsi que les contrôles de celle-ci sont détaillés ci-après.
• Modules d’Entrées/Sorties simulés par SIMACTEL : ce type de configuration est le
plus utilisé et permet à SIMACTEL de simuler les E/S de ces modules. L’OFB vérifie
la présence de ces modules dans la configuration API et bloque le démarrage de la
simulation si les modules n’existent pas ou s’ils sont différents de ceux déclarés dans
SIMACTEL. Les modules peuvent être ou pas présents physiquement.
C
• Modules d’Entrées/Sorties non simulés par SIMACTEL et déclarés comme tels dans
SIMACTEL : ce cas est surtout utilisé avec des modules de sorties car il peut être
nécessaire, lors d’une mise en route sur site, de câbler certain module. Cela permet
de récupérer dans SIMACTEL l’état de leurs sorties pour faire évoluer le modèle de
la partie opérative simulée. L’OFB vérifie la présence de ces modules dans la
configuration API et bloque le démarrage de la simulation si les modules n’existent
pas. Il affiche un message non bloquant pour la simulation, si les modules non simulés
sont présents dans la configuration API mais ne sont pas présents physiquement.
• Modules d’Entrées/Sorties non déclarés dans SIMACTEL mais présents dans la
configuration API : ce cas permet de laisser des modules d’E/S physiquement câblés
qui n’interviennent pas dans l’évolution du modèle de partie opérative simulée. L’OFB
affiche un message non bloquant pour la simulation si les modules ne sont pas
présents physiquement.
___________________________________________________________________________
4/5
H
4.3
Configuration de l’OFB de simulation
4.3.1 Principe de chargement de l’OFB
Avant de commencer une simulation, il faut charger l’OFB SIMACTEL dans l’application
automate par les opérations suivantes (on pourra ce reporter à la documentation PL73 Modes Opératoires V5 aux chapitres 6.1, 6.7 et 6.11 de l’intercalaire B, au chapitre
10.3 de l’intercalaire F et au chapitre 14.2 de l’intercalaire G) :
• Accéder à l’écran CHOIX DES MODES DE CONFIGURATION par la commande
CONFIGURATION de l’écran SELECTION DES MODES. Ce mode comporte 7
rubriques dont l’une permet la configuration des Blocs Fonctions Optionnels.
C
• Accéder à l’écran CONFIGURATION DES BLOCS FONCTIONS OPTIONNELS par
la commande BLOCS FONCTIONS OPTIONNELS. C’est à partir de cet écran que
l’on va charger l’OFB dans l’application automate. Les OFBs disponibles étant
répartis par famille, il faudra donc charger une instance de l’OFB SIMACTEL de la
famille SIMACTEL.
• Utiliser la commande [NEW OFB] pour lister les OFBs disponibles sur le disque.
• Trouver la famille SIMACTEL grâce aux commandes [PREV FAM] et [NEXT FAM].
L’OFB SIMACTEL apparaît alors dans la liste de gauche.
• Utiliser la commande [INS] pour sélectionner l’OFB et valider par retour chariot
(ENTER).
• Sélectionner 1 instance de l’OFB par la commande [MODIFY], puis le nombre 1 puis
valider par retour chariot. Il faut maintenant reconfigurer l’application pour que l’OFB
soit pris en compte.
• A partir de l’écran CHOIX DU MODE DE RECONFIGURATION, choisir la commande
DIAGNOSTIC DE RECONFIGURATION qui permet de vérifier la cohérence entre le
programme utilisateur et la nouvelle configuration. A la fin de la vérification, si tout est
correct, le message VERIFICATION CORRECTE s’affiche. Noter qu’il est possible
d’abandonner les modifications par la commande [ABORT] avant de reconfigurer
l’application.
• Utiliser alors la commande RECONFIGURATION pour transférer la nouvelle configuration dans la mémoire réservée à l’application. Confirmer la reconfiguration par la
commande [YES]. Si la configuration s’est déroulée correctement, on revient à l’écran
SELECTION DES MODES et le message RECONFIGURATION CORRECTE est
affiché.
• Recharger finalement l’application dans l’automate et le programme automate est
prêt à être simulé.
___________________________________________________________________________
4/6
Mode connecté
4
4.3.2 Réglage de l’OFB
Nous avons vu dans le chapitre 4.1.2 qu’il était possible d’attendre un certain nombre
de cycle automate après l’envoi des entrées pour remonter les sorties à SIMACTEL. En
règle générale 3 cycles automate sont suffisants pour considérer que l’on a une
stabilisation de l’évolution du programme utilisateur. Cependant, il est possible de
modifier ce “ Chien de Garde ” par l’intermédiaire d’une constante de l’OFB appelée
“ WATCHDOG ”. Pour la modifier, les opérations suivantes sont nécessaires :
• Accéder à l’écran MODE CONSTANTE par la commande CONSTANTE de l’écran
SELECTION DES MODES.
• UTILISER la commande [OFB] pour avoir accès à la visualisation et à la modification
des constantes internes de l’OFB.
C
• Choisir l’OFB SIMACTEL par la commande [SELECT] ainsi que son numéro, puis
valider ce qui permet d’afficher les constantes internes de l’OFB.
• Modifier la valeur de la constante “ WATCHDOG ” par la commande [MODIFY] puis
valider. Si vous êtes en mode connecté, la modification est immédiatement prise en
compte, sinon elle interviendra au prochain chargement de l’application dans l’automate.
___________________________________________________________________________
4/7
H
4.3.3 Fonctionnement de l’OFB de simulation
Lorsque l’OFB de simulation est chargé dans l’application automate, il est inactif tant que
la simulation n’a pas commencé. Il est donc possible de le laisser résident dans le
programme API si on désire exécuter d’autres opérations autres que la simulation.
Lorsque la simulation débute, l’OFB s’active pour gérer les échanges d’E/S entre
l’automate et SIMACTEL. A la fin de la simulation et jusqu’à la prochaine, il redevient
inactif. Cependant, dans certain cas, l’OFB de simulation peut rester actif (cas d’une
coupure secteur pendant la simulation par exemple). Les différents modes de marche
de l’OFB de simulation sont détaillés ci-après.
C
Début simulation
(Réception Conf et
Conf SIMACTEL ∈
Conf Automate)
OFB ACTIF
Coupure secteur,
ouverture ziquet
et reprise
à chaud
OFB INACTIF
(Reconf et reprise à froid)
ou (Arrêt de la simulation)
___________________________________________________________________________
4/8
Mode connecté
4.4
4
Le serveur de communication
4.4.1 Fonction
Le serveur de communication est chargé de transmettre des informations entre
SIMACTEL et l’OFB de simulation. Lorsque SIMACTEL fait évoluer le modèle de la P.O.,
il communique au serveur les évolutions d’entrées. Après écriture de ces entrées dans
l’automate via l’OFB, le serveur, sur demande SIMACTEL, remonte les évolutions de
sorties et les transmet à SIMACTEL. Le serveur possède donc toutes les informations
sur les E/S échangées. C’est pourquoi, l’interface du serveur permet d’avoir quelques
fonctionnalités présentées ci dessous.
C
4.4.2 Paramètres de communication
Deux paramètres sont nécessaires à l’établissement de la communication entre
SIMACTEL et l’automate :
• l’adresse de l’automate connecté avec le simulateur
• le type de driver utilisé pour la communication
Ces deux paramètres sont transmis automatiquement par XTEL au lancement de la
simulation.
4.4.3 Les commandes de l’interface
L’interface du Serveur est composée de menus déroulants et d’une barre d’outils
permettant d’accéder aux commandes. Cette partie détaille, menu par menu, le rôle de
chacune des commandes de l’interface.
___________________________________________________________________________
4/9
H
4.5
Le menu Visualisation
Le menu Visualisation comprend les commandes suivantes:
Historique
E/S en Bac
E/S Déportées
Fermer
C
Affiche l’historique des E/S.
Affiche un synoptique des E/S en Bac.
Affiche un synoptique des E/S Déportées.
Ferme le document actif.
4.5.1 Commande Historique
La commande Historique permet d’afficher une fenêtre de suivi qui fait défiler la
succession des évolutions d’E/S en cours de simulation. Ces évolutions sont datées de
deux façons différentes : pour les envois d’entrées par SIMACTEL, le temps depuis le
début de la simulation est affiché devant chaque série. Pour les réceptions d‘évolutions
de sorties, on indique le nombre de cycle automate nécessaire à l’apparition de ces
sorties depuis le dernier envoi d’entrées. Les E/S sont affichées grâce à la commande
Editer; elles appartiennent aux modules configurés par la commande Configurer. Elles
sont présentées par leur adresse ou par leur mnémonique grâce à la commande
Mnémoniques.
• Fenêtre Historique
Dans cette fenêtre, les échanges entre SIMACTEL et l’automate sont affichés. L’affichage est effectif dés que la commande Editer est utilisée. Seules les E/S configurées
à l’aide de la commande Configurer sont affichées. Si la commande Mnémoniques est
utilisée, l’affichage se fait sous forme de mnémoniques. Le signe (a) devant certaines
sorties signifie que ce sont des sorties qui sont apparues dans l’automate plus de n
cycle(s) après un envoi d’évolutions d’entrées par le simulateur. N correspond au
“ WATCHDOG ”, variable d’attente de l’OFB et peut être réglé de 0 à 10.
___________________________________________________________________________
4/10
Mode connecté
4
4.5.2 Commande E/S en Bac
Utilisez cette commande pour afficher le synoptique des E/S en bac. Seuls les racks
configurés dans SIMACTEL peuvent être visualisés. Tous les modules d’E/S (4,8,16 et
32) sont représentés par des modules de 16 E/S pour des raisons de lisibilité. Dans le
cas des cartes de 32 entrées ou 32 sorties, les 16 premières valeurs sont affichées sur
le rack i et les 16 suivantes sur le rack i+1, au même emplacement. Le passage d’un rack
à un autre, se fait à l’aide des commandes Précédent et Suivant. Grâce à cette
commande, Il est possible d’ouvrir plusieurs synoptiques d’E/S en bac si on désire
visualiser plusieurs racks à la fois. Un double clic sur l’un des modules configurés permet
d’ouvrir une boîte de dialogue contenant les E/S correspondantes avec leurs valeurs et
les mnémoniques associés. Les modules d’E/S non simulés, déclarés dans la configuration SIMACTEL, sont représentés avec des hachures sur le synoptique.
___________________________________________________________________________
4/11
C
H
• Boîte de dialogue Etat des E/S et mnémoniques
La liste représente la correspondance entre les E/S et leurs mnémoniques. Elle indique
également leurs états par la couleur du texte et d’un bouton radio affiché en vis-à-vis
- rouge :
- noir :
état 1
état 0
C
___________________________________________________________________________
4/12
Mode connecté
4
4.5.3 Commande E/S Déportées
Utilisez cette commande pour afficher le synoptique des E/S Déportées. Seuls les points
de connexion configurés dans SIMACTEL peuvent être visualisés. Pour un point de
connexion, l’extension est affichée que si elle existe. Le passage d’un point à un autre,
se fait à l’aide des commandes Précédent et Suivant. Grâce à cette commande, Il est
possible d’ouvrir plusieurs synoptiques d’E/S déportées si on désire visualiser plusieurs
points de connexion à la fois. Un double clic sur l’un des modules (base ou extension)
configurés permet d’ouvrir une boite de dialogue contenant les E/S correspondantes
avec leurs valeurs et les mnémoniques associés. Les modules d’E/S non simulés,
déclarés dans la configuration SIMACTEL, sont représentés avec des hachures sur le
synoptique. Si la base et l’extension sont non simulées et que seule l’extension est
déclarée comme telle dans SIMACTEL, alors la base sera quand même représentée sur
le synoptique mais de façon grisée.
C
4.5.4 Commande Fermer
Utilisez cette commande pour Fermer la fenêtre active. Cette commande est inaccessible si toutes les fenêtres sont fermées.
___________________________________________________________________________
4/13
H
4.6
Le menu Historique
Le menu Historique est affiché lorsque la fenêtre de l’historique est active.
Le menu Historique comprend les commandes suivantes:
Editer
Configurer...
Mnémoniques
Affiche les échanges d’E/S sélectionnées entre SIMACTEL et
l’automate.
Permet de choisir les E/S à afficher.
Permet de choisir le mode d’affichage des E/S.
C
4.6.1 Commande Editer
Utilisez cette commande pour afficher dans la fenêtre Historique du serveur les
échanges entre SIMACTEL et l’automate. Les E/S affichées appartiennent aux modules
configurés à l’aide de la commande Configurer...
4.6.2 Commande Configurer
Utilisez cette commande pour choisir les modules d’E/S que vous désirez visualiser
lorsque la commande Editer est active. Cette commande permet ainsi de filtrer les E/
S à afficher.
• Boîte de dialogue Configuration des modules
La liste de droite représente les modules d’E/S à visualiser sur la fenêtre Historique du
serveur lorsque la commande Editer est active. Par défaut, toutes les E/S sont prêtes
à être affichées.
___________________________________________________________________________
4/14
Mode connecté
4
Pour enlever ou ajouter des modules, les différentes possibilités sont les suivantes :
- Bouton gauche de la souris pour sélectionner un élément puis bouton
ou
- Double click sur un élément pour l’ajouter ou l’enlever.
- SHIFT + bouton gauche de la souris pour sélectionner plusieurs modules contigus
puis bouton
ou
- CTRL + bouton gauche de la souris pour sélectionner plusieurs modules non
contigus puis bouton
C
ou
4.6.3 Commande Mnémoniques
Utilisez cette commande pour afficher dans la fenêtre Historique du serveur les
échanges entre SIMACTEL et l’automate sous la forme de mnémoniques. Si le
mnémonique n’existe pas, l’adresse de l’entrée ou de la sortie correspondante sera
affichée.
___________________________________________________________________________
4/15
H
4.7
Le menu Synoptique
Le menu Synoptique est affiché lorsqu’une fenêtre synoptique est active.
Le menu Synoptique comprend les commandes suivantes:
Précédent
Suivant
C
Affiche le synoptique du rack ou du point de connexion précédent.
Affiche le synoptique du rack ou du point de connexion suivant.
4.7.1 Commande Précédent
Utilisez cette commande pour passer d’un synoptique au précédent. Cette commande
est commune aux E/S en bac et aux E/S déportées. Elle agit donc sur la fenêtre
synoptique active.
4.7.2 Commande Suivant
Utilisez cette commande pour passer d’un synoptique au suivant. Cette commande est
commune aux E/S en bac et aux E/S déportées. Elle agit donc sur la fenêtre synoptique
active.
___________________________________________________________________________
4/16
Mode connecté
4.8
4
Le menu Fenêtre
Le menu Fenêtre comprend les commandes suivantes:
Nouvelle Fenêtre
Cascade
Mosaïque
Réorganiser les icônes
1 2...
Duplique la fenêtre active.
Arrange les fenêtres en cascade.
Arrange les fenêtres en mosaïque.
Aligne les icônes des fenêtres réduites.
Active la fenêtre spécifiée.
C
4.8.1 Commande Nouvelle Fenêtre
Utilisez cette commande pour dupliquer la fenêtre active. Dans le cas de l’historique,
cela permet de comparer deux séquences d’historique différentes.
4.8.2 Commande Cascade
Utilisez cette commande pour afficher les fenêtres ouvertes sous forme de cascade.
4.8.3 Commande Mosaïque
Utilisez cette commande pour afficher les fenêtres ouvertes sous forme de mosaïque
verticale.
4.8.4 Commande Réorganiser les icônes
Utilisez cette commande pour ranger les icônes des fenêtres réduites.
4.8.5 Commande 1 2 ...
Utilisez cette commande pour visualiser la liste des documents ouverts et pour activer
la fenêtre désirée. La fenêtre active est celle précédée d’une marque dans ce menu.
___________________________________________________________________________
4/17
H
4.9
Le menu ?
Le menu ? comprend les commandes qui vous permettent d’accéder à l’aide en ligne
de l’application:
C
Index
Affiche la liste des sujets sur lesquels vous pouvez obtenir l’aide.
Utiliser l’aide
Donne des informations sur la façon d’utiliser l’aide.
A propos de ...
Affiche le numéro de version de l’application.
4.9.1 Commande Index
Utilisez cette commande pour accéder au premier écran d’aide du serveur de communication. A partir de cet écran, il vous est possible d’accéder à l’ensemble de l’aide en
ligne de l’application.
Ou que vous vous trouviez dans l’aide en ligne, vous pouvez cliquer sur le bouton Index
pour revenir à cet écran.
4.9.2 Commande Utiliser l’aide
Utilisez cette commande pour vous documenter sur l’utilisation de l’aide en ligne.
4.9.3 Commande A propos de ...
Utilisez cette commande pour obtenir le numéro de version.
___________________________________________________________________________
4/18
Mode connecté
4
4.10 Divers
4.10.1 La Barre d’outils
La barre d’outil est affichée sur toute la largeur de l’application, juste en dessous de la
barre de menus. La barre d’outil offre un accès rapide aux principales commandes du
serveur.
Cliquez Sur
Ouvre l’historique.
C
Ouvre un Synoptique des E/S en bac.
Ouvre un synoptique des E/S déportées.
Ferme la vue active.
Affiche les E/S configurées.
Permet de configurer les E/S.
Affiche les E/S sous forme de mnémoniques.
Affiche le rack ou le point de connexion précédent pour la fenêtre active.
Affiche le rack ou le point de connexion suivant pour la fenêtre active.
Affiche les informations sur le produit.
Affiche le curseur d’aide contextuelle.
___________________________________________________________________________
4/19
H
4.10.2 La Barre d’information
Appuyer sur F1 pour obtenir l'aide.
La barre d’information est affichée en bas de la fenêtre principale du serveur.
La partie gauche de la barre d’information explique les actions associées aux éléments
de menu, lorsque vous vous déplacez dans les menus avec les touches flèche. De la
même manière, cette zone affiche des messages relatifs aux boutons de la barre d’outils
lorsque vous appuyez sur ces boutons sans relâcher. Si après avoir lu le message
associé à un bouton de la barre d’outil, vous ne souhaitez pas exécuter la commande,
libérez le bouton de la souris en dehors de la zone du bouton.
C
4.10.3 Commande d’aide contextuelle
Utilisez la commande d’aide contextuelle pour obtenir des informations sur une partie
de l’application. Lorsque vous choisissez l’outil d’aide contextuelle dans la barre d’outils,
le pointeur de la souris est remplacé par une flèche et un point d’interrogation. Puis
cliquez à un endroit quelconque de votre application, un autre bouton de la barre d’outils
par exemple. L’aide en ligne correspondant à cet élément est affichée.
Raccourci
Touches:
SHIFT+F1
4.10.4 La Barre de titre
La barre de titre est affichée en haut de chaque fenêtre. Elle contient, pour la fenêtre
principale, le nom du serveur suivi du nom de la fenêtre active, et, pour les fenêtres
secondaires, seulement le nom de celles-ci. Pour les fenêtres de synoptique, le numéro
du rack (ou du point de connexion) affichés apparaît dans la barre de titre.
Pour déplacer la fenêtre, maintenez la souris appuyée sur la barre de titre et déplacez
la souris. Note: Vous pouvez également déplacer les boîtes de dialogue suivant le
même principe.
La barre de titre peut contenir les éléments suivants :
• Bouton activant le menu de contrôle de l’application
• Bouton d’agrandissement de l’application
• Bouton de réduction de l’application
• Nom de l’application
•___________________________________________________________________________
Bouton de restauration
4/20
UTILITAIRES
Sommaire
Intercalaire D
Chapitre
1
Page
Transfert de fichiers
1/1
1.1
Présentation
1/1
1.2
Sauvegarde sur une disquette
1/2
1.3
Chargement à partir d’une disquette
1/3
1.4
Copie d’une machine
1/4
D
2
Documentation de l’application
2/1
2.1
Présentation
2/1
2.2
L’application SIMPRINT
2.2.1 Les formats d’édition
2.2.2 La liaison avec SIMACTEL
2.2.3 Les champs de la fenêtre principale de l’application
2/1
2/1
2/5
2/6
2.3
Le menu Fichier
2.3.1 Commande Nouveau
2.3.2 Commande Ouvrir
2.3.3 Commande Enregistrer
2.3.4 Commande Enregistrer sous
2.3.5 Commande Imprimer
2.3.6 Commande Aperçu avant impression
2.3.7 Commande Mise en page
2.3.8 Dernier fichier ouvert
2.3.9 Quitter
2/7
2/7
2/8
2/9
2/9
2/10
2/12
2/13
2/14
2/14
2.4
Le menu Dossier
2.4.1 Commande Ouvrir une machine
2.4.2 Commande Ouvrir un modèle
2/15
2/15
2/16
___________________________________________________________________________
D/1
UTILITAIRES
Chapitre
Page
2.5
Le menu Format
2.5.1 Commande Général
2.5.2 Commande Bornier
2.5.3 Commande Relayage
2.5.4 Commande Axe
2.5.5 Commande Pupitre
2.5.6 Commande Paragraphes
2/18
2/18
2/20
2/21
2/22
2/24
2/25
2.6
Menu Affichage
2.6.1 Commande Barre d’outils
2.6.2 Commande Barre d’information
2/27
2/27
2/28
2.7
Le menu Aide
2.7.1 Commande Contenu de l’aide
2.7.2 Commande Aide sur l’aide
2.7.3 Commande A propos de SIMPRINT
2/28
2/28
2/29
2/29
2.8
Conseils et problèmes d’impression
2/29
D
3
Sommaire
Intercalaire D
Edition des Chronogrammes
3.1
Configuration
3.1.1 Edition d’un module
3/1
3/2
3.2
Eléments de présentation - Fonctions générales.
3.2.1 Présentation générale
3.2.2 Principe général
3.2.3 Entête de la page
3.2.4 Déplacement dans le chronogramme
3.2.5 Précision du diagramme.
3.2.6 Indications de temps
3/3
3/3
3/5
3/7
3/7
3/8
3/8
___________________________________________________________________________
D/2
UTILITAIRES
Chapitre
Sommaire
Intercalaire D
Page
3.3
Diagramme des axes
3.3.1 Nature des éléments présentés
3.3.2 Changement d’origine.
3.3.3 Sélection d’un module
3.3.4 Sélection d’un axe
3.3.5 Quitter le diagramme des axes
3/10
3/10
3/10
3/10
3/11
3/11
3.4
Diagramme des mouvements d’un module
3.4.1 Nature des éléments présentés
3.4.2 Choix des éléments présentés
3.4.3 Quitter le diagramme des mouvements
3/12
3/12
3/12
3/12
3.5
Diagramme des E/S d’un axe
3.5.1 Nature des éléments présentés
3.5.2 Choix des éléments présentés
3.5.3 Quitter le diagramme des E/S
3/13
3/13
3/14
3/14
3.6
Représentation en tableau d’analyse fonctionnelle
3.6.1 Accès
3.6.2 Présentation
3.6.3 Fonctionnalités
3.6.4 Filtrage
3.6.5 Quitter la représentation AF
3/14
3/14
3/14
3/15
3/15
3/15
3.7
La comparaison de cycles
3.7.1 Principe
3.7.2 Création d’un cycle de référence
3.7.3 Activation de la comparaison
3.7.4 Affichage des durées des évolutions du cycle
de référence
3.7.5 Affichage des divergences temporelles
en tableau structuré
3.7.6 Déplacement de l’enregistrement de référence
3.7.7 Affichage des informations de synchronisation
du cycle de référence
3.7.8 Recherche de divergence
3/16
3/16
3/16
3/18
3/19
3/19
3/19
3/20
3/20
___________________________________________________________________________
D/3
D
UTILITAIRES
Chapitre
D
4
Sommaire
Intercalaire D
Page
3.8
Impression des diagrammes
3/23
3.9
Synthèse des touches utilisées
3.9.1 Description du clavier
3.9.2 Diagramme des axes
3.9.3 Diagramme des Mouvements
3.9.4 Diagramme des Entrées/Sorties
3.9.5 Diagramme Analyse Fonctionnelle
3/24
3/24
3/24
3/25
3/26
3/27
Liaisons D.D.E.
4/1
4.1
Informations générales
4/1
4.2
Information sur la simulation
4/2
4.3
Gestion des éléments de description
4.3.1 Alimentation
4.3.2 Axe
4.3.3 Bistable
4.3.4 Capteur
4.3.5 Entrée
4.3.6 Externe
4.3.7 Mouvement
4.3.8 Piège
4.3.9 Relais
4.3.10 Sortie
4.3.11 Variable
4/4
4/4
4/5
4/6
4/7
4/9
4/9
4/10
4/11
4/12
4/13
4/14
4.4
Tableau récapitulatif
4/15
4.5
Conseils et problèmes de liaisons D.D.E.
4/16
___________________________________________________________________________
D/4
Chapitre
Transfert de
fichiers 11
Transfert de fichiers
1.1
Présentation
Les fonctions décrites ci-dessous permettent de transférer des fichiers machines. Pour
y accéder, il faut choisir le bouton Outils dans la fenêtre principale de l’interface de
configuration.
Le bouton Outils permet également d’accéder à d’autres fonctionnalités du logiciel
SIMACTEL documentés dans d’autres chapitre que celui-ci (cf. Sous-chapitre 1.4 de
l’intercalaire B).
D
___________________________________________________________________________
1/1
1.2
Sauvegarde sur une disquette
Sélectionnez la machine à sauvegarder dans le défileur se trouvant en haut à gauche
de la fenêtre. Son nom s’inscrit dans l’éditeur se trouvant en haut à droite. Choisissez
le lecteur de disquette sur lequel vous souhaitez recopier la machine en cliquant l’un des
radio boutons A: ou B:. Le bouton Valider lance la commande.
Un message d’erreur Windows apparaît si vous ne disposez pas d’une place suffisante
sur votre disquette ou s’il n’y a pas de disquette présente dans le lecteur sélectionné.
Dans ce cas, remédiez au problème rencontré et relancez la commande.
D
___________________________________________________________________________
1/2
Transfert de fichiers
1.3
1
Chargement à partir d’une disquette
Choisissez le lecteur de disquette depuis lequel vous souhaitez recopier la machine en
cliquant l’un des boutons radio A: ou B:. Sélectionnez la machine à charger dans le
défileur se trouvant en haut à droite de la fenêtre. Ce défileur contient l’ensemble des
machines se trouvant sur la disquette. Le bouton Valider lance la commande.
D
___________________________________________________________________________
1/3
1.4
Copie d’une machine
Choisissez la machine à copier parmi celles proposées dans le défileur se trouvant en
haut à gauche de la fenêtre. Le nom de la machine sélectionnée s’inscrit dans l’éditeur
se trouvant à côté. Tapez le nom d’une nouvelle machine dans l’éditeur immédiatement
en dessous. Un nom de machine fait au maximum huit caractères. Cliquez sur le bouton
Valider pour lancer la commande. Le bouton Quitter permet de sortir de la fenêtre.
D
___________________________________________________________________________
1/4
Chapitre 22
Documentation de l'application
Documentation de l'application
2.1
Présentation
L’application SIMPRINT est une application Windows dédiée à l’impression des
dossiers machines et des modèles SIMACTEL. Elle peut être lancée à partir de la
fonction Outils de l’interface de description.
Ce chapitre est consacré à cette application. Il est organisé en deux parties. La première,
l’application SIMPRINT, introduit les principes de fonctionnement de l’application. La
seconde, commande de l’interface, est le manuel de référence.
2.2
L’application SIMPRINT
L’application SIMPRINT permet d’imprimer des dossiers machine et des modèles
SIMACTEL en fonction d’un grand nombre de paramètres. Certains agissent sur la
forme du dossier imprimée, par exemple le choix des polices de caractères, d’autres
agissent sur son contenu. Les formats d’édition SIMPRINT permettent l’archivage et la
réutilisation de ces paramètres d’un dossier imprimé à l’autre.
2.2.1 Les formats d’édition
Un format d’édition est un fichier utilisé par SIMPRINT pour imprimer les dossiers des
machines et des modèles. Les informations qu’il contient déterminent les éléments de
description à imprimer, les polices de caractères utilisées, ou encore l’espace libre entre
les bords de la feuille et le texte. Par convention, les fichiers format d’édition SIMPRINT
sont de la forme “ *.FMT ”. L’interface de SIMPRINT permet de charger, de modifier et
d’enregistrer ces fichiers.
Le format d’édition actif est le format d’édition chargé dans l’application SIMPRINT.
C’est en fonction de lui que SIMPRINT organise l’impression des données. Son nom est
inscrit dans le bandeau de titre de l’application1. Lorsqu’une machine ou un modèle
SIMAC est chargé, SIMPRINT active en même temps le format d’édition “ DEFAUT.FMT ”
qui se trouve dans le répertoire où le progiciel SIMAC est installé. De cette façon, tout
dossier est près à être imprimé dès son ouverture. Ce format est modifiable comme tous
les autres.
Les commandes de gestion des formats d’édition sont réparties en deux ensembles. Le
premier se trouve dans le menu Fichier et regroupe toutes les commandes de gestion
des fichiers format d’édition. Il permet de charger et d’enregistrer les formats d’édition
(cf. Sous-chapitre 2.3 de cet intercalaire). Le second se trouve dans le menu Format. Les
paramètres du format d’édition actif sont configurables depuis l’interface de l’application. Les commandes Général, Bornier, Relayage, Axe et Pupitre agissent sur le
contenu du dossier imprimé. Elles permettent de sélectionner les éléments de descrip___________________________________________________________________________
2/1
D
tion à imprimer (cf. Sous-chapitre 2.5 de cet intercalaire).
SIMPRINT structure le dossier imprimé en paragraphes auxquels un style est associé.
Pour chaque style, les caractéristiques suivantes sont paramétrables :
• saut de page : insertion de saut de page avant le paragraphe,
• retrait : configuration de l’espace libre à gauche du paragraphe,
• avant : configuration de l’espace libre au-dessus du paragraphe,
• après : configuration de l’espace libre en dessous du paragraphe,
• fonte : choix de la police de caractère utilisée pour le paragraphe.
Marge gauche
D
Marge droite
...
Texte de paragraphe précédent, texte de paragraphe
précédent, texte de paragraphe précédent, texte de
paragraphe précédent
Espace avant
Retrait
Texte du paragraphe
Espace après
Texte du paragraphe suivant
Texte du paragraphe suivant
...
Les styles utilisés par SIMPRINT sont les suivants :
• Titre principal
• Identification
• Section
• Sous-section
• Section niv 3
• Elément
• Chronogramme
• Texte normal
• En-tête
• Pied de page
• Pupitre & Synoptique
___________________________________________________________________________
2/2
Documentation de l'application
2
Titre principal
Ce style définit l’édition du titre du dossier d’impression (la première ligne du dossier).
Identification
Ce style définit l’édition des libellés des champs de la première page. Les champs édités
sont ceux que vous avez remplis dans la fenêtre principale de l’application. Les champs
vides sont ignorés.
Section, Sous-section, Section niv 3
Ces styles définissent l’édition des différents titres contenus dans le dossier. Les
sections sont les différentes parties du dossier d’édition (borniers, alimentations, relais,
axes, variables, bistables, variables de pupitre, pupitres et synoptiques). Les soussections et les sections de niveau 3 correspondent à des sous-parties de ces sections.
Les correspondances entre texte et styles sont dépendantes des options d’édition que
vous avez choisies.
Elément
Utilisez ce style pour configurer l’édition des noms des éléments de description (une
variable, un relais...).
Chronogramme
Ce style définit l’édition des chronogrammes des capteurs des axes.
Texte normal
Ce style définit l’édition du texte normal du dossier d’édition.
En-tête
Ce style défini l’édition du texte faisant partie de l’en-tête de chaque page du dossier.
Le seul paramètre utile de ce style est la fonte de caractères choisie.
Pied de page
Ce style définit l’édition du texte faisant partie du pied de page de chaque page du
dossier. Le seul paramètre utile de ce style est la fonte de caractères choisie.
___________________________________________________________________________
2/3
D
Pupitre & Synoptique
Ce style définit l’espace souhaitée autour des dessins des pupitres et des synoptiques.
Le choix de la police de caractères est sans effet pour ce style.
Zone d'entête
D
Cadre
Zone de texte
Zone de pied de page
___________________________________________________________________________
2/4
Documentation de l'application
2
2.2.2 La liaison avec SIMACTEL
Pour lancer l’impression d’un dossier, utillisez le bouton Outils de l’interface de
configuration SIMACTEL. Dans la fenêtre Utilitaires, sélectionnez l’item impression de
la machine sélectionnée. Si la fenêtre Impression sur <imprimante par défaut> n’apparaît pas directement, cliquez sur le bouton Valider de cette fenêtre.
La fenêtre Impression sur <imprimate par défaut> permet de positionner les options
d’ouverture suivantes :
Bornier
Imprimer la configuration des borniers et des entrées/sorties.
Relais
Imprime les relais et les alimentations.
Axes
Imprime les axes, les capteurs, les mouvements et tous les autres
éléments de description associés aux axes.
Pupitres
Imprime les pupitres.
Synoptique
Imprime les synoptiques.
Ouvrir SIMPRINT
Ouvre le logiciel SIMPRINT. Si cette case n’est pas cochée,
l’impression sera effectuée avec le format d’édition par défaut sur
l’imprimante par défaut sans ouvrir le logiciel SIMPRINT.
L’application SIMPRINT utilise des “ hard-copy ” d’écran pour insérer les dessins des
synoptiques et des pupitres dans le dossier imprimé. Cette opération ne peut se faire
qu’à partir de SIMAC. Lorsque la commande impression de la machine sélectionnée est
activée, SIMACTEL commence par ouvrir toutes les fenêtres pupitre et synoptique en
séquence pour stocker leur contenu dans des fichiers “ *.DIB ” (Device Independent
Bitmap). Ces fichiers sont exploités en impression par le logiciel SIMPRINT.
___________________________________________________________________________
2/5
D
2.2.3 Les champs de la fenêtre principale de l’application
Les contenus des champs de la fenêtre principale de l’application permettent de
préciser la nature du dossier. Ils sont imprimés en première page, s’ils sont remplis, et
enregistrés dans les formats d’édition. Seul le champ Machine est rempli automatiquement par l’application SIMPRINT lorsqu’une machine ou qu’un modèle SIMACTEL est
ouvert. Leurs significations sont les suivantes :
• Société : Nom de la société ayant réalisé le dossier original.
• Service : Service de la société chargé de la réalisation.
• Date : Date de création du dossier machine.
• Auteur : Nom de l’auteur de la description.
• Machine : Champ en lecture seule. Le nom de la machine s’y inscrit automatiquement.
• Secteur : Nom du secteur de la machine ou du processus industriel.
• Code client : Numéro de codification du client.
• Code classement : Numéro d’archivage, support informatique.
D
• Version : Indice de la version courante du dossier.
Le bas de la fenêtre principale de l’application est une zone de commentaire que
l’utilisateur peut exploiter pour ajouter des informations complémentaires sur la description de la machine. Cette zone est imprimée à la suite des champs.
___________________________________________________________________________
2/6
Documentation de l'application
2.3
2
Le menu Fichier
Le menu fichier regroupe toutes les commandes relatives à la gestion des formats
d’édition SIMPRINT. Il comprend les commandes suivantes:
Nouveau
Ouvrir...
Enregistrer
Enregistrer sous...
Imprimer...
Aperçu avant impression
Mise en page...
Dernier fichier ouvert
Quitter
Crée un nouveau format d’édition.
Ouvre un fichier format d’édition existant.
Enregistre les modifications apportées au format d’édition
actif.
Enregistre le format d’édition actif sous un nouveau nom.
Imprime le dossier d’édition.
Affiche le dossier à l’écran tel qu’il apparaîtra une fois
imprimé.
Sélectionne une imprimante et son mode de connexion.
Permet d’ouvrir l’un des quatre formats d’édition les plus
récemment utilisés.
Quitte l’application SIMPRINT.
D
2.3.1 Commande Nouveau
Cette commande crée un nouveau format d’édition SIMPRINT avec les options par
défaut de l’application SIMPRINT. La police de caractères utilisée par défaut est
“ Courrier New ”. Si cette police n’est pas installée, SIMPRINT utilise la fonte système
de votre ordinateur.
La commande Ouvrir permet d’ouvrir un format d’édition existant (cf. Sous-chapitre
2.3.2 de cet intercalaire).
Raccourcis: Barre d’outils:
Touches
:
CTRL+N
___________________________________________________________________________
2/7
2.3.2 Commande Ouvrir
Cette commande ouvre un format d’édition existant à partir de la boîte de dialogue
Ouvrir. Le nom du format d’édition sélectionné apparaît dans le bandeau de titre de
l’application.
Vous pouvez également créer un nouveau format d’édition SIMPRINT à l’aide de la
commande Nouveau.
Raccourcis: Barre d’outils :
Touches
:
CTRL+O
• Boîte de dialogue Ouvrir
Dans la boîte de dialogue, les options suivantes vous permettent de choisir le format
d’édition à ouvrir :
Nom de fichier
Contient le nom du fichier à ouvrir. Cette liste n’affiche que les fichiers dont l’extension
est identique à celle choisie (voir ci-dessous).
D
Liste des fichiers de type
Sélectionne le type des fichiers que vous souhaité ouvrir. Les formats d’édition
SIMPRINT ont par convention l’extension *.fmt.
Répertoires
Sélectionne le répertoire dans lequel SIMPRINT a archivé le format d’édition à ouvrir.
Lecteurs
Sélectionne le lecteur dans lequel SIMPRINT a archivé le format d’édition à ouvrir.
Réseau2
Connecte SIMPRINT à un autre noeud du réseau.
___________________________________________________________________________
2/8
Documentation de l'application
2
2.3.3 Commande Enregistrer
Cette commande sauvegarde le format d’édition actif avec son nom et sa localisation
courante. Lorsqu’un format d’édition est sauvegardé pour la première fois, SIMPRINT
ouvre la boîte de dialogue Enregistrer sous (Cf.Sous-chapitre 2.3.4 de cet intercalaire)
qui permet de nommer le format d’édition. Cette commande apparaît grisée tant
qu’aucune modification n’a été faite sur le format d’édition actif.
La commande Enregistrer sous change le nom et la localisation d’un format d’édition.
Raccourcis: Barre d’outils :
Touches
:
CTRL+S
2.3.4 Commande Enregistrer sous
Cette commande enregistre le format d’édition actif sous un nouveau nom et/ou à une
autre localisation. Elle ouvre la boîte de dialogue Enregistrer sous.
La commande Enregistrer permet de sauvegarder les modifications du format d’édition
actif (cf.Sous-chapitre 2.3.3 de cet intercalaire).
• Boîte de dialogue Enregistrer sous
La boîte de dialogue Enregistrer sous contient les options suivantes :
Nom de fichier
Contient le nouveau nom du fichier d’archivage pour le format d’édition actif. Un nom
de fichier comporte jusqu’à huit caractères de dénomination et trois caractères pour
l’extension. SIMPRINT ajoute automatiquement au nom du fichier l’extension spécifiée dans la liste des formats.
Lecteurs
Sélectionne le lecteur sur lequel le format d’édition est archivé.
Répertoires
Sélectionne le répertoire sous lequel le format d’édition est archivé.
___________________________________________________________________________
2/9
D
Réseau
Connecte SIMPRINT à un autre noeud du réseau.
D
2.3.5 Commande Imprimer
Cette commande imprime un dossier SIMACTEL à partir de la boîte de dialogue
Imprimer. Cette boîte de dialogue permet de choisir les pages à imprimer, le nombre de
copies, l’imprimante, et d’accéder à toutes les autres options d’impression.
Cette commande apparaît grisée lorsque aucun dossier machine ou qu’aucun modèle
SIMACTEL n’est chargé.
Raccourcis:
Touches:
Barre d’outils:
CTRL+P
• Boîte de dialogue Imprimer
La boîte de dialogue contient les options suivantes :
Imprimante
Indique l’imprimante sélectionnée et le mode de connexion utilisé. L’option configurer
modifie ces paramètres.
Configurer
Ouvre la boîte de dialogue Configuration de l’impression atteignable directement par
la commande Mise en page (Cf.Sous-chapitre 2.3.7 de cet intercalaire). Cette option
permet de choisir une imprimante et son mode de connexion.
___________________________________________________________________________
2/10
Documentation de l'application
2
Etendue
Détermine les pages à imprimer:
Tout
Sélection
Pages
Imprime le dossier complet.
Option non compatible avec l’application SIMPRINT.
Imprime les pages dont le numéro est compris entre le nombre
saisi dans le champ De et celui saisi dans le champ A.
Copies
Indique le nombre de copies à effectuer.
Copies triées
Imprime les copies dans l’ordre au lieu d’imprimer plusieurs copies de la même page
à la suite.
Qualité d’impression
Sélectionne la qualité d’impression. Généralement, une qualité d’impression faible
demande moins de temps de calcul.
D
___________________________________________________________________________
2/11
• Boîte de dialogue Impression en cours
Cette boîte de dialogue est affichée pendant que SIMPRINT envoie le dossier à
l’imprimante. Le numéro de page indique la progression de l’impression.
Le bouton annuler sert à quitter l’impression avant qu’elle ne soit terminée.
D
2.3.6 Commande Aperçu avant impression
Cette commande affiche le dossier sur écran tel qu’il apparaîtrait une fois imprimé. La
fenêtre principale de l’application SIMPRINT est remplacée par une fenêtre dans
laquelle sont affichées une ou deux pages dans le format d’impression choisi. La Barre
d’outils de l’aperçu avant impression permet d’afficher une ou deux pages à la fois, de
se déplacer vers l’arrière et vers l’avant dans le dossier affiché, de zoomer sur une page
et de lancer l’impression.
Cette commande apparaît grisée lorsque aucun dossier machine ou qu’aucun modèle
SIMACTEL n’est chargé dans SIMPRINT.
Raccourcis:
Barre d’outils:
Touches:
ALT+V
___________________________________________________________________________
2/12
Documentation de l'application
2
• Barre d’outils de l’aperçu avant impression
La barre d’outils de l’aperçu avant impression offre les options suivantes :
Imprimer
Ouvre la boîte de dialogue Imprimer afin de lancer l’impression du dossier (Cf. Souschapitre 2.3.5 de cet intercalaire).
Page suiv.
Affiche la page suivante du dossier.
Page préc.
Affiche la page précédente du dossier.
Une page/Deux pages
Affiche une ou deux pages à la fois.
Zoom +
Change l’affichage pour une vision plus fine de la page affichée.
Zoom Change l’affichage pour une vision plus large de la page affichée.
Fermer
Ferme l’aperçu avant impression et affiche de nouveau la fenêtre principale de
SIMPRINT.`
2.3.7 Commande Mise en page
Cette commande sélectionne l’imprimante et son mode de connexion. Elle ouvre une
boîte de dialogue Configuration de l’impression.
• Boîte de dialogue Configuration de l’impression
Les options suivantes vous permettent de choisir une imprimante et un mode de
connexion.
Imprimante
Sélectionne l’imprimante à utiliser. Soit l’imprimante par défaut, soit une autre imprimante de la liste. Le panneau de configuration de Windows permet d’installer de
nouvelles imprimantes.
Orientation
Sélectionne le mode portrait ou le mode paysage.
___________________________________________________________________________
2/13
D
Taille
Choisi la taille du papier sur lequel le dossier sera imprimé.
Alimentation
Certaines imprimantes possèdent plusieurs sources d’alimentation en papier. Cette
option sélectionne la source désirée.
Options
Affiche une boîte de dialogue permettant de modifier d’autres options. Cette boîte de
dialogue est spécifique de l’imprimante utilisée.
Réseau4
Utiliser cette option pour atteindre un autre noeud du réseau.
D
2.3.8 Dernier fichier ouvert
Les nombres et les noms des fichiers listés en bas du menu fichier servent à ouvrir l’un
des quatre derniers formats d’édition les plus récemment utilisés.
2.3.9 Quitter
Cette commande termine l’utilisation de SIMPRINT. Elle est équivalente à la commande
Fermer du menu de contrôle de l’application. SIMPRINT demande à ce moment
d’enregistrer les modifications apportées au format d’édition actif.
Raccourcis:
Souris:
Touches:
ALT+F4
Double-clic sur le bouton de contrôle de l’application
___________________________________________________________________________
2/14
Documentation de l'application
2.4
2
Le menu Dossier
Le menu dossier regroupe les commandes d’ouverture des dossiers machine et des
modèles SIMACTEL. Ces commandes sont les suivantes:
• Ouvrir une machine
• Ouvrir un modèle
2.4.1
Ouvre le dossier d’une machine SIMACTEL.
Ouvre un modèle SIMACTEL.
Commande Ouvrir une machine
Cette commande ouvre un dossier machine parmi ceux listés dans la boîte de dialogue
Ouvrir un dossier machine.
Si un dossier machine est déjà ouvert, une marque est positionnée devant la Commande Ouvrir une machine du menu.
Remarque :
Le nom de la machine SIMACTEL chargée à l’aide de cette commande est affiché dans
le champ machine de la fenêtre principale de l’application. Si la machine n’a pas été
préalablement ouverte à partir de SIMACTEL, il est possible que les images représentants les pupitres et les synoptiques de la machine ne soient pas à jour ou soient
absentes.
Cette commande n’est pas disponible si l’édition d’un modèle est en cours.
___________________________________________________________________________
2/15
D
• Boîte de dialogue Ouvrir un dossier machine
La liste de la boîte de dialogue contient l’ensemble des dossiers présents sur votre
ordinateur. Pour ouvrir un dossier, il faut le sélectionner dans la liste et cliquer sur le
bouton OK ou double-cliquer directement sur l’élément. Le bouton Annuler permet
d’abandonner cette commande.
D
2.4.2 Commande Ouvrir un modèle
Cette commande ouvre un modèle SIMACTEL parmi ceux listés dans la boîte de
dialogue Ouvrir un modèle.
Si un modèle SIMACTEL est déjà ouvert, une marque est positionnée devant la
Commande Ouvrir un modèle du menu.
Remarque :
Le nom du modèle chargé à l’aide de cette commande s’affiche dans le champ
machine de la fenêtre principale de l’application. Si le modèle n’a pas été
préalablement ouvert à partir de SIMACTEL, il est possible que les images
représentants les pupitres et les synoptiques du modèle ne soient pas à jour ou
soient absentes.
___________________________________________________________________________
2/16
Documentation de l'application
2
Cette commande n’est pas accessible si l’édition d’une machine est en cours.
• Boîte de dialogue Ouvrir un modèle
La liste de la boîte de dialogue contient l’ensemble des modèles SIMACTEL se trouvant
dans le même répertoire que celui chargé. Pour ouvrir un modèle, il faut le sélectionner
dans la liste et cliquer sur le bouton OK, ou double-cliquer directement sur l’élément. Le
bouton Annuler permet d’abandonner cette commande.
D
___________________________________________________________________________
2/17
2.5
Le menu Format
Le menu format regroupe les options d’impression des dossiers d’édition de l’application SIMPRINT.
• Général
•
•
•
•
•
Bornier
Relayage
Axe
Pupitre
Paragraphes
Positionne les marges, l’en-tête et le pied de page du format
d’édition.
Configure l’édition des entrées et des sorties.
Configure l’édition des relais et des alimentations.
Configure l’édition des axes.
Configure l’édition des éléments de pupitre.
Sélectionne le style de chacun des types de paragraphe.
2.5.1 Commande Général
D
Cette commande accède aux paramètres d’ensemble de la configuration. Elle ouvre
une boîte de dialogue Configuration générale qui permet de positionner les différentes
options proposées par l’application SIMPRINT.
• Boîte de dialogue Configuration générale
Les options de la boîte de dialogue permettent de configurer l’impression réalisée par
SIMPRINT. Vous pouvez immédiatement visualiser le résultat obtenu en utilisant la
commande Aperçu avant impression du menu Fichier (Cf.Sous-chapitre 2.3.6 de cet
intercalaire) du menu fichier.
Marges
Chacune des cases de ce groupe contient la valeur d’une des marges en centimètres.
L’en-tête sera imprimé au-dessus de la marge haute. Le pied de page sera imprimé en
dessous de la marge basse. Les marges gauche et droite correspondent à l’espace libre
souhaité de chaque coté des pages du dossier.
Eléments
Chaque case à cocher de ce groupe correspond à une partie du dossier d’impression.
Si la case est cochée, la partie correspondante du dossier d’impression est éditée.
Pour changer l’état d’une case, il suffit de cliquer dessus avec la souris. Lorsque vous
cliquez sur certaines de ces cases, SIMPRINT ouvre une autre boîte de dialogue qui
vous permet de choisir plus finement vos options d’impression.
Les options accessibles sont les suivantes:
Instances
Imprime les instances de modèle.
Bornier(s)
Imprime la configuration des borniers et les entrées/sorties.
Relais/Alim.
Imprime les relais et les alimentations.
Axes
Imprime les axes, les capteurs, les mouvements et tous les autres
éléments de description associés aux axes.
___________________________________________________________________________
2/18
Documentation de l'application
2
Pupitres
Imprime les pupitres.
Cadre
Imprime un cadre autour de chaque page du dossier. Le cadre est
coupé en trois zones: la zone de l’en-tête, une zone centrale ou
le dossier est édité et celle de pied de page.
En-tête
Imprime l’en-tête en haut de chaque page.
Pied de page
Imprime le pied de page en bas de chaque page.
Synoptique
Imprime les synoptiques.
En-tête et Pied de page
L’en-tête et le pied de page des dossiers d’impression SIMPRINT sont découpés en
trois zones (droite, centre et gauche). Pour chacune de ces zones vous pouvez taper
un texte qui sera édité avec l’ensemble du dossier.
Ces zones de texte peuvent également contenir les commandes suivantes:
&P Cette séquence de caractères est remplacée à l’édition par le numéro de la page.
&M Cette séquence de caractères est remplacée à l’édition par le nom de la machine
ou du modèle.
&D Cette séquence de caractères est remplacée par la date courante.
&& Cette séquence de caractères est remplacée par le caractère &.
Remarque :
Les commandes Bornier, Relayage, Axe et Pupitre agissent sur les cases à cocher
de la configuration générale. Par exemple, si vous choisissez une configuration de
Pupitre telle qu’aucun élément de pupitre ne soit imprimé, SIMPRINT désactivera
automatiquement la case à cocher Pupitre de la boîte de dialogue Configuration
générale. Inversement, si vous désactivez la case à cocher dans la boîte de
dialogue Configuration générale, l’item Pupitre du menu ne sera plus accessible
(affichage grisé).
___________________________________________________________________________
2/19
D
2.5.2 Commande Bornier
Cette commande accède directement aux paramètres relatifs à l’impression des
borniers et des entrées/sorties. Elle ouvre la Boîte de dialogue Configuration des
Entrées/sorties.
• Boîte de dialogue Configuration des entrées/sorties
Cette boîte de dialogue contient les options suivantes:
Carte d’entrées/sorties
Lorsque cette case est cochée SIMPRINT ajoute la liste des cartes d’E/S des borniers
automate au dossier d’impression.
Entrées
Sélectionnez l’un des trois boutons radio du groupe pour choisir le niveau d’édition des
entrées que vous souhaitez.
D
Non
Pas d’édition des entrées.
Liste
Seul les noms des entrées avec leur mnémonique et leur com
mentaire sont édités.
Complète
Inclus l’équation des entées au dossier d’édition.
Sorties
Sélectionnez l’un des deux boutons radio du groupe pour choisir le niveau d’édition
des sorties que vous souhaitez.
Non
Pas de sorties dans le dossier d’édition
Oui
Ajoute le nom de chaque sortie accompagnée de son mnémoni
que et de son commentaire au dossier d’édition.
___________________________________________________________________________
2/20
Documentation de l'application
2
Remarque :
Si toutes ces options sont désactivées (pas d’impression des cartes d’entrées/
sorties et pas d’impression des entrées ni des sorties), SIMPRINT désactive
automatiquement la case à cocher Bornier de la boîte de dialogue Configuration
générale.
Cette fonction n’est accessible que si la case Bornier est cochée dans la boîte de
dialogue Configuration générale (cf. Sous-chapitre 2.5.1 de cet intercalaire).
D
2.5.3 Commande Relayage
Cette commande accède directement aux paramètres relatifs à l’impression du relayage.
Elle ouvre la Boîte de dialogue Configuration du relayage.
• Boîte de dialogue Configuration du relayage
Cette boîte de dialogue configure de l’édition du relayage dans SIMPRINT
Alim.
Sélectionnez l’un des trois boutons radios dans le groupe pour choisir le niveau d’édition
des alimentations souhaité.
Relais
Sélectionnez l’un des trois boutons radios dans le groupe pour choisir le niveau d’édition
des relais souhaité.
Options des groupes de bouton radio
Non
Pas d’édition de ce type d’élément.
Liste
Imprime uniquement la liste des noms des éléments de ce type.
Complète
Inclus l’édition complète des éléments au dossier d’impression.
___________________________________________________________________________
2/21
Remarque :
Les commentaires de modèle sont imprimés à côté du nom des éléments (mode
liste et complet).
Si toutes les options de la boîte de dialogue sont désactivées (pas d’impression des
alimentations ni des relais), SIMPRINT désactive automatiquement la case à
cocher Relayage de la boîte de dialogue Configuration générale.
Cette fonction n’est accessible que si la case Relais/Alim. est cochée dans la boîte
de dialogue Configuration générale (cf. Sous-chapitre 2.5.1 de cet intercalaire).
D
2.5.4 Commande Axe
Cette commande accède directement aux paramètres relatifs à l’impression des axes.
Elle ouvre la Boîte de dialogue Configuration des axes.
• Boîte de dialogue Configuration des axes
Cette boîte de dialogue configure l’impression des axes et des autres éléments de
description mécanique dans SIMACTEL. SIMPRINT propose plusieurs niveaux d’édition pour chacun des types d’élément suivant :
Capteur
Sélectionne le niveau d’édition des capteurs. Les capteurs sont imprimés à la suite
de l’axe auquel ils sont attachés.
Mouvement
Sélectionne le niveau d’édition des Mouvements. Les mouvements sont imprimés à
la suite de l’axe auquel ils sont attachés.
Variable
Sélectionne le niveau d’édition des variables.
Bistable
Sélectionne le niveau d’édition des bistables.
___________________________________________________________________________
2/22
Documentation de l'application
2
Axe
Sélectionne le niveau d’édition des axes.
Options des groupes de boutons radio
Non
Pas d’impression des éléments de ce type.
Liste
Ajouter la liste des noms des éléments de ce type au dossier imprimé.
Complète
Ajouter la description complète des éléments de ce type au
dossier imprimé.
Chronogramme
Lorsque cette case est cochée SIMPRINT ajoute le chronogramme des capteurs de
chaque axe au dossier d’impression.
Remarque
Les commentaires de modèle sont imprimés à côté des noms des éléments.
Cette fonction n’est accessible que si la case Axes est cochée dans la boîte de
dialogue Configuration générale (cf. Sous-chapitre 2.5.1 de cet intercalaire).
D
___________________________________________________________________________
2/23
2.5.5 Commande Pupitre
Cette commande accède directement aux paramètres relatifs à l’impression des
pupitres. Elle ouvre la boîte de dialogue Configuration des pupitres.
• Boîte de dialogue Configuration des pupitres
Cette boîte de dialogue permet de configurer l’impression des pupitres de SIMAC.
Dessin des pupitres
La sélection de cette case à cocher ajoute les dessins des pupitres au dossier
d’impression.
Variables
Ce groupe de bouton radio permet de sélectionner le niveau d’édition des variables
du pupitre.
Eléments
Ce groupe de bouton radio permet de sélectionner le niveau d’édition des éléments
du pupitre.
D
Options des groupes de boutons radio
Non
Ne pas imprimer les éléments de description mécanique.
Liste
Ajouter la liste des noms des éléments de ce type au dossier imprimé.
Complète Ajouter la description complète des éléments de ce type au
dossier imprimé.
___________________________________________________________________________
2/24
Documentation de l'application
2
2.5.6 Commande Paragraphes
Cette commande accède directement aux paramètres relatifs à l’impression des
paragraphes. Elle ouvre la Boîte de dialogue Configuration des paragraphes.
• Boîte de dialogue Configuration des paragraphes
Cette boîte de dialogue change la police de caractère et les autres options pour chaque
type de paragraphe.
Boîte à liste déroulante (Titre...)
Les éléments de la liste déroulante sont les différents styles de paragraphe utilisés par
SIMPRINT. A chaque style correspondent des lignes de texte dans le dossier
d’impression. Les styles définis dans SIMPRINT sont les suivants:
Titre principal
Ce style défini l’édition du titre du dossier d’impression (la pre
mière ligne du dossier).
Identification
Ce style définit l’édition des libellés des champs de la première
page. Les champs édités sont ceux que vous avez remplis dans
la fenêtre principale de l’application. Les champs vides sont
ignorés.
Section
Sous-section
Section niv 3
Ces styles définissent l’édition des différents titres contenus dans
le dossier. Les sections sont les différentes parties du dossier
d’édition (borniers, alimentations, relais, axes, variables, bistables,
variables de pupitre, pupitres et synoptiques). Les sous-sections
et les sections de niveau 3 correspondent à des sous-parties de
ces sections. Les correspondances entre texte et styles sont
dépendantes des options d’édition que vous avez choisies.
Elément
Utilisez ce style pour configurer l’édition des noms des éléments
de description (une variable, un relais...).
Chronogramme
Ce style définit l’édition des chronogrammes des capteurs des
axes.
___________________________________________________________________________
2/25
D
Texte normal
Ce style définit l’édition du texte normal du dossier d’édition.
En-tête
Ce style défini l’édition du texte faisant partie de l’en-tête de
chaque page du dossier. Le seul paramètre utile de ce style est
la fonte de caractères choisie.
Pied de page
Ce style définit l’édition du texte faisant partie du pied de page de
chaque page du dossier. Le seul paramètre utile de ce style est
la fonte de caractères choisie.
Pupitre & Synoptique Ce style définit l’espace souhaitée autour des dessins des pupi
tres et des synoptiques. Le choix de la police de caractères est
sans effet pour ce style.
Saut de page avant
Insère un saut de page avant chaque paragraphe utilisant ce style si cette case est
cochée. Cette option est sans effet pour les styles En-tête et Pied de page.
Espacement
Retrait Tapez la taille du retrait souhaitée par rapport à la marge gauche pour tous les
paragraphes utilisant ce style. La taille doit être donnée en centimètres.
D
Avant Tapez la taille de l’espace souhaitée au-dessus de la première ligne de texte de
chaque paragraphe utilisant ce style. La taille doit être donnée en centimètres.
Après Tapez la taille de l’espace souhaitée en dessous de la dernière ligne de texte de
chaque paragraphe utilisant ce style. La taille doit être donnée en centimètres.
Fonte
Ouvre la boîte de dialogue Windows de choix d’une police de caractères.
___________________________________________________________________________
2/26
Documentation de l'application
2.6
2
Menu Affichage
Le menu affichage regroupe les commandes suivantes:
• Barre d’outils
Affiche ou masque la barre d’outils
• Barre d’information Affiche ou masque la barre d’information.
2.6.1 Commande Barre d’outils
Cette commande affiche ou masque la barre d’outils qui contient des boutons d’accès
aux commandes les plus usuelles de SIMPRINT. Une marque apparaît à coté de
l’élément du menu lorsque la barre d’outil est affichée.
La barre d’outil est affichée sur toute la largeur de l’application, juste en dessous de la
barre de menus. La barre d’outil offre un accès rapide aux principales commandes de
l’application SIMPRINT.
Ouvre un nouveau format d’édition (Cf. Sous-chapitre 2.3.1 de cet intercalaire).
Ouvre un format d’édition existant. SIMPRINT ouvre la Boîte de dialogue Ouvrir
à partir de laquelle vous pouvez localiser et ouvrir un format d’édition (Cf. Sous-chapitre
2.3.2 de cet intercalaire).
Enregistre le format d’édition avec son nom courant. Si le format d’édition n’est
pas encore nommé, SIMPRINT ouvre la boîte de dialogue Enregistrer sous (Cf.Souschapitre 2.3.3 de cet intercalaire).
Affiche un aperçu avant impression du dossier avec le format d’édition actif
(Cf.Sous-chapitre 2.3.6 de cet intercalaire).
Imprime le dossier avec le format d’édition actif (Cf.Sous-chapitre 2.3.5 de cet
intercalaire).
Ouvre la boîte de dialogue A propos de SIMPRINT (Cf.Sous-chapitre 2.6.3 de
cet intercalaire).
Change le pointeur de la souris pour le pointeur d’aide contextuelle.
___________________________________________________________________________
2/27
D
2.6.2 Commande Barre d’information
Cette commande affiche et masque la barre d’information qui informe sur les actions
effectuées sur l’interface SIMPRINT. Une marque apparaît à coté de la commande du
menu si la barre d’information est affichée.
La partie gauche de la barre d’information explique, lorsque vous vous déplacez dans
les menus avec les touches flèche, les actions associées aux éléments de menu. De la
même manière, cette zone affiche des messages relatifs aux boutons de la barre d’outils
lorsque vous appuyez sur ces boutons sans les relâcher. Si après avoir lu le message
associé à un bouton de la barre d’outil, vous ne souhaitez pas exécuter la commande,
libérez le bouton de la souris en dehors de la zone du bouton.
La partie droite informe l’utilisateur sur l’état des touches clavier suivantes:
CAP
La touche «capitales» est verrouillée (Caps Lock).
NUM Le pavé numérique est activé (Num Lock).
SCRL Le défilement est activé (Scroll Lock).
D
2.7
Le menu Aide
Le menu aide regroupe les commandes d’accès à l’aide en ligne de l’application:
• Contenu de l’aide
Ouvre l’aide en ligne de SIMPRINT à la page contenant l’index.
• Aide sur l’aide
Ouvre l’aide générale de Windows sur l’utilisation de l’aide.
• A propos de SIMPRINT
Ouvre la boîte de dialogue à propos de SIMPRINT.
2.7.1 Commande Contenu de l’aide
Cette commande ouvre le premier écran d’aide de l’application SIMPRINT. A partir de
cet écran, il vous sera possible d’accéder à l’ensemble de l’aide en ligne de l’application.
Ou que vous vous trouviez dans l’aide en ligne, vous pouvez cliquer sur le bouton Index
pour revenir à ce premier écran.
___________________________________________________________________________
2/28
Documentation de l'application
2
2.7.2 Commande Aide sur l’aide
Cette commande ouvre l’aide en ligne générale de Windows.
2.7.3 Commande A propos de SIMPRINT
Cette commande ouvre la boîte de dialogue A propos de SINPRINT contenant le
numéro de version ainsi que le copyright ® de l’application SIMPRINT.
D
2.8
Conseils et problèmes d’impression
Si l’impression est lente. La qualité de l’impression dépend de nombreux paramètres.
Suivant les polices de caractères utilisés et le type d’imprimante, le temps nécessaire
peut varier dans une fourchette de un à dix ; de même, pour la taille du fichier envoyé
au gestionnaire d’impression. Par exemple, les imprimantes PostScript envoient des
primitives graphiques pour dessiner un trait là ou d’autres imprimantes sont obligées
d’envoyer des bitmaps. Il n’est pas possible de définir de règles simples.
L’utilisateur doit configurer des formats d’édition SIMPRINT en fonction de son matériel
et de ses attentes.
Si le dernier caractère (le caractère le plus à droite) des cases droites de l’entête et/ou
du pied de page n’est pas imprimé. Ceci est dû à des problèmes Windows de calcul de
la taille d’une chaîne de caractères en fonction de la police utilisée. Pour remédier à ce
problème, il suffit de rajouter un caractère d’espace après le dernier caractère de la
chaîne considérée.
___________________________________________________________________________
2/29
D
___________________________________________________________________________
2/30
Chapitre 33
Edition des chronogrammes
Edition des chronogrammes
3.1 Configuration
Avant d’executer une trace sur l’installation, la première opération à effectuer est de
configurer les modules pour structurer la représentation de la machine. Pour ce faire,
sélectionnez l’item Configurer du menu Trace de la fenêtre principale de l’environnement de simulation SIMACTEL.
En effet, une machine automatisée est souvent formée de sous-ensembles mécaniques
auxquels peuvent correspondre des parties relativement indépendantes du programme
d’animation. La fonction “ modules ” permet d’introduire une telle structuration au sein
du simulateur. De fait, un module est un ensemble d’axes. Il est dit actif dès qu’un
déplacement est en cours sur l’un des axes qui le composent. Il est dit inactif dans le cas
contraire.
La configuration de modules présente certaines analogies avec celle des pages de
variables (cf. Sous-chapitre 2.3 de l’intercalaire B). Le bouton Créer permet de
construire un module ; après avoir saisi le nom du module, on entre en édition.
D
___________________________________________________________________________
3/1
3.1.1 Edition d’un module
La fenêtre d’édition de modules comporte, dans sa partie gauche, un défileur où
apparaît l’ensemble des axes de la machine simulée. Dans la partie droite sont affichés
les axes constituant le module édité.
Si l’on sélectionne un axe dans une de ces deux listes, son libellé apparaît dans le haut
de la partie centrale de la fenêtre et des boutons deviennent actifs.
Le bouton Aval permet de visualiser au centre de la fenêtre les variables se trouvant en
“ aval ” de l’axe, c’est-à-dire celles sur lesquelles les évolutions de celui-ci sont
susceptibles d’avoir un effet.
Il s’agit des capteurs de l’axe, des combinaisons où apparaissent ces capteurs,
éventuellement des relais ou variables de modélisation et enfin des entrées concernées
par l’axe.
De façon analogue, le bouton Amont fait apparaître les variables situées en “ amont ”
de l’axe, c’est-à-dire celles intervenant dans les évolutions de l’axe : il s’agit des
mouvements, relais, bistables et sorties pilotant celui-ci.
D
Ces variables sont obtenues par un parcours du graphe existant entre les variables de
la description, en excluant les relais faisant partie de l’alimentation générale.
Le bouton Ajouter est également activé si l’on sélectionne un axe dans la partie gauche
(ensemble des axes de la machine) : ce bouton permet d’ajouter l’axe au module. Si un
axe du module est sélectionné (partie droite de la fenêtre), l’axe de la machine sera
inséré devant cet axe dans le module, sinon il est simplement ajouté en fin de module.
Si c’est un axe appartenant au module qui est sélectionné, le bouton permet au contraire
de le supprimer du module.
___________________________________________________________________________
3/2
Edition des chronogrammes
3.2
3
Eléments de présentation - Fonctions générales.
3.2.1 Présentation générale
Ce chapitre explique les principes de base nécessaires à l’utilisation du logiciel de
représentation des chronogrammes. Il décrit :
• les éléments de la fenêtre de représentation,
• comment ordonner la représentation.
• comment imprimer une partie ou la totalité d’un chronogramme,
• comment créer et utiliser les cycles de référence.
Le premier diagramme présenté à l’utilisateur, lorsqu’il fait une consultation d’un
enregistrement, est appelé Diagramme des axes.
D
Ce diagramme offre une vue globale du fonctionnement en présentant les changements
d’états des modules (actif, inactif), et, pour chacun d’eux, l’activité des axes associés.
La première ligne, Toutes variables, permet de plus l’accès à un diagramme des
évolutions de la totalité des E/S et des mouvements de la machine.
Si aucun module n’a été créé avant l’enregistrement, le diagramme présente simplement l’activité des axes.
Le déplacement dans ce chronogramme permet de sélectionner un instant précis de
l’enregistrement (touches de déplacement horizontal) et un module ou un axe (touches
de déplacement vertical).
Si un module est sélectionné, l’appuie sur la touche <Entrée> bascule en visualisation
du diagramme des mouvements du module.
___________________________________________________________________________
3/3
Si un axe est sélectionné, l’appuie sur la touche <Entrée> bascule en visualisation du
diagramme des E/S de l’axe en rappelant en première ligne l’activité de l’axe lui-même.
Des touches fonction permettront également de passer à une représentation de type
fonctionnel, appelée représentation AF à partir des diagrammes des mouvements et
des diagrammes des E/S (voir ci-dessous).
D
Outre le changement de base de temps, diverses fonctions permettent :
• de calculer l’écart entre deux événements,
• de hiérarchiser les capteurs/actionneurs mis en jeu selon un critère numérique,
chronologique ou structurel,
• de modifier l’origine des diagrammes présentés,
• d’imprimer les diagrammes.
___________________________________________________________________________
3/4
Edition des chronogrammes
3
3.2.2 Principe général
Le principe général du dialogue opérateur et les fonctions accessibles à chaque niveau
sont résumés dans le tableau suivant :
Type de diagramme
Diagramme des axes
Diagramme des
mouvements
Diagramme des E/S
Représentation AF
Touches de fonctions
type Fx
F1: Information
F2: Format
Horaire/Mécanicien.
F3: Zoom
F4: Changement
d’origine
F6: Mémorisation
du curseur
F8: Impression écran
F9: impression continue
Tab: Fenêtre menu
F2: Entrées/Sorties ou Sorties
F3: Changement d’échelle
F4: Ordre Num/Chronologique
F6: Mémorisation du curseur
F7: Label E/S
F8: impression écran
F9: impression continue
Tab : Fenêtre menu
F2: Capteur/Act. ou Actionn
F3: Avec ou sans filtrage
F4: Filtrer /ajouter l’E/S pointée
F6: Mémorisation du curseur
F8: impression écran
F9: impression continue
Tab : Fenêtre menu
Touches de fonctions
type Maj+ Fx
Aucune
Touches de fonctions
type Alt + Fx
Aucune
Alt+F1: Sauve référence
Maj+F1: Représentation AF
Alt+F2: Comparaison active
Maj+F2: Change format heure Alt+F3: Durées cycle référence
Maj+F3: Couleur Entrées
Maj+F4: Chgt d’origine
Maj+F5: Zoom 1 mn
Maj+F8: Dépl. cont/évolution
Alt+F4: Activer dépl. référence
Alt+F5: Activer resynchro
Alt+F6: Recherche divergence
Alt+F7: Chgt origine référence
Alt+F8: Info cycle de référence
Alt+F1: Sauve référence
Maj+F1: Représentation
Alt+F2: Comparaison active
Maj+F2: Change format heure Alt+F3: Durées cycle référence
Alt+F4: Activer dépl. référence
Maj+F3: Couleur Entrées
Alt+F5: Activer resynchro
Maj+F4: Chgt d’origine
Alt+F6: Recherche divergence
Maj+F5: Zoom 1 mn
Alt+F7: Chgt origine référence
Maj+F8: Dépl. cont/évolution Alt+F8: Info cycle de référence
A tout moment, l’appui sur la touche <Tab> fait apparaître un menu qui regroupe toutes
les fonctions disponibles pour la représentation en cours.
Chaque fonction est donc accessible soit par une touche fonction (exemple <F2>) ou
une combinaison (exemple <Alt+F2>), soit par le menu décrit ci-dessous :
Ce menu est composé de 2 parties :
• la première partie contient l’intitulé des touches de fonction,
• la deuxième contient des indications concernant les pages du menu. Dans notre
exemple :
• ➞ indique que l’appui sur la touche de positionnement GAUCHE affichera la page
précédente du menu,
___________________________________________________________________________
3/5
D
• ➞ indique que l’appui sur la touche de positionnement DROIT affichera la page
suivante du menu,
• Les fenêtres du menu sont définies en rouleau comme indiqué à la figure suivante
(Après affichage de la dernière fenêtre, on revient à la première). Le nombre de
fenêtre dans un menu diffère selon le type de représentation.
Une fois ce menu à l’écran, il est possible de :
Sélectionner une fonction :
en choisissant une touche fonction (ex : en appuyant sur <F3> pour le changement
d’échelle),
en amenant le curseur (représenté par une flèche située à droite du libellé du menu)
devant la fonction choisie avec les touches de positionnement haut ou bas (! à) puis
en validant par <Entrée>.(ø)
Le menu se fermera et l’action sélectionnée sera exécutée. Au prochain appui sur
<Tab>, le menu réapparaîtra, le curseur étant positionné en face de la dernière
fonction choisie.
Visionner une autre page du menu en :
D
appuyant sur les touches de positionnement gauche ou droite (x v).
Visionner une page spéciale du menu en :
<Maj>
: pour afficher les fonctions de type <Maj+Fx>,
<Alt>
: pour faire afficher les fonctions de type <Alt+Fx>,
<FIN>
: pour afficher les touches type flèches, <Ctrl>, <Esc>, ..
Effacer la fenêtre du menu en :
appuyant sur <Esc> ou <Tab>. (aucune action n’est alors réalisée),
sélectionnant une fonction comme expliqué ci-dessus.
F1 : Description d'axes
F2 : E/S ou Sorties
F3 : Changement échelle
F4 : Ordre chronologique
F5 : Visualiser axes E/S
F6 : Mémorisation du curseur
F7 : Labels ou commentaire
F8 : Impression écran
F9 : Impression continue
Zoom du
menu
F1 : Description d'axes
F2 : E/S ou Sorties
F3 : Changement échelle
F4 : Ordre chronologique
F5 : Visualiser axes E/S
F6 : Mémorisation du curseur
F7 : Labels ou commentaire
F8 : Impression écran
F9 : Impression continue
___________________________________________________________________________
3/6
Edition des chronogrammes
3
3.2.3 Entête de la page
Le haut de la page écran regroupe les éléments suivants:
• l’indication de l’échelle de temps courante,
• le nom de la machine dans le diagramme des axes, le label du module dans le
diagramme des mouvements du module, le nom de l’axe dans le diagramme des E/
S de l’axe,
• les dates et heures de début et fin d’enregistrement,
• le type de diagramme présenté,
• l’indication du format courant des durées,
• FH : Format Horaire (hh : mn’ ss» xx),
• FM : Format Mécanicien (hh: mm’ yyy),
• les indications concernant l’origine et la position courante du curseur.
Par défaut, l’origine correspond à l’heure de début d’enregistrement. L’écart représente
la différence entre la position courante du curseur et une position préalablement
mémorisée (par défaut cette position correspond à l’origine)
3.2.4 Déplacement dans le chronogramme
• Le curseur
Un curseur est matérialisé par une barre verticale que l’on peut déplacer dans la page
à l’aide des touches de positionnement gauche et droite d’1/5 d’unité de temps dans le
diagramme des axes. Dans le diagramme des mouvements et le diagramme des E/S,
l’appui sur une touche de positionnement gauche ou droite permet de déplacer le
curseur d’évolution en évolution (toutes les évolutions de toutes les E/S et de tous les
mouvements sont prises en compte).
A chaque déplacement, les indications d’écart et de position courante dans l’entête de
la page sont mises à jour.
Touches :
<Maj+F8> : permet de passer d’un mode continu (1/5 d’unité de temps) à un mode par
évolution (déplacement d’évolution en évolution).
<Ctrl+Á> ou <Ctrl+Ë> : provoque un déplacement plus rapide de 10 unités.
<Ctrl+Début> ou <Ctrl+Fin> : place le curseur au début ou à la fin du chronogramme.
• Saut de page
Une page représente 100 unités de temps d’enregistrement (6 s, 1 mn, 10 mn, 100 mn
selon l’échelle). Lorsque le curseur est amené à 5 unités de temps d’une extrémité de
page, un saut de page est généré provoquant un décalage de la fenêtre matérialisée à
l’écran par 50 unités de temps.
___________________________________________________________________________
3/7
D
3.2.5 Précision du diagramme.
La précision du diagramme est directement liée à la modélisation de la partie opérative.
Les temps affichés dans les chronogrammes et les représentations AF sont calculés à
partir des distances et vitesses déclarées dans SIMACTEL.
3 échelles de temps sont disponibles:
• dans le diagramme des axes :
1 mn soit 60 s,
1/10 mn soit 6 s,
1 / 100 mn soit 600 ms.
• dans le diagramme des mouvements et le diagramme des E/S :
1 mn soit 60 s,
1/10 mn soit 6 s,
1/100 mn soit 600 ms,
1/1000 mn soit 60 ms.
Le positionnement du graphique à l’écran est réalisé avec une précision de 1/5 d’unité
de temps soit 12 ms maximum.
D
Touches :
<F3> changement de l’échelle des temps.
<Maj+F5> changement pour l’échelle des temps 1 mn dans les diagrammes des
mouvements et des E/S.
3.2.6 Indications de temps
• Indication de la durée
Le principe de construction du diagramme consiste à tracer des segments horizontaux
représentant les périodes d’activation de chaque entrée, sortie ou mouvement, ou de
maintien d’un état actif, inactif d’un module.
Sur chaque segment, l’indication de durée est portée en respectant le format en cours.
Par défaut, le format horaire est utilisé et seuls les chiffres significatifs sont présentés.
Deux types de format de durée sont possibles :
- Format Horaire (FH) hh : mn’ ss» xx, (exemple: 2’7"38),
- Format Mécanicien (FM) hh: mm’ yyy, (exemple: 2’138).
L’indication > suivie d’une durée au dessus d’un segment (exemple : > 2 ”38) signifie
que l’élément correspondant était déjà dans l’état indiqué avant l’origine ou reste dans
cet état après la fin de l’enregistrement.
___________________________________________________________________________
3/8
Edition des chronogrammes
3
L’indication X au dessus d’un segment (exemple : X) indique que l’activation est
inférieure ou égale à :
- 10 ms en format horaire,
- 1/100 ème de minute en format mécanicien
La précision de la durée est toujours la même quelle que soit l’échelle de temps utilisée.
Touches :
<F2> : changement du format de date dans le diagramme des modules,
<Maj+F2> : changement du format de date dans le diagramme des mouvements et
des E/S.
• Instant de début et de fin d’activation
Lorsqu’on amène le curseur sur le début ou la fin du segment, l’indication d’écart dans
l’entête correspond à l’instant d’occurrence de l’événement concerné depuis l’origine.
L’indication de position correspond à l’heure exacte d’apparition de l’événement.
L’origine dans le diagramme des axes représente l’heure du début d’enregistrement par
défaut. Elle peut être modifiée par la fonction “ changement d’origine ” :
Touches :
<F4> changement d’origine d’un enregistrement dans le diagramme des axes.
<Maj+F4> changement d’origine d’un enregistrement dans le diagramme des mouvements et des E/S.
• Ecart entre deux événements
La touche <F6> permet de mémoriser la position courante du curseur. L’appui sur cette
touche provoque le positionnement d’un repère triangulaire sur l’échelle des temps à la
position courante du curseur. Le déplacement du curseur provoque alors automatiquement le calcul de l’écart entre la position mémorisée et la position courante.
Exemple:
Origine: 15:37’53"32
Courant: 15:47’26"11
Ecart: 3"10/15:47’23"1
Touche :
<F6> mémorise la position du curseur.
• Déplacement vertical
La fenêtre matérialisée par l’écran peut être déplacée verticalement d’une ligne à l’aide
des touches de positionnement haut et bas.
Touches :
<PgDn> et <PgUp> permettent de déplacer la fenêtre de module en module dans le
diagramme des axes ou de 10 lignes dans les autres diagrammes.
<Début> et <Fin> permettent de se positionner sur la première ou dernière ligne.
___________________________________________________________________________
3/9
D
3.3
Diagramme des axes
3.3.1 Nature des éléments présentés
Une page écran regroupe 16 lignes représentant l’activité des modules et des axes sur
une même plage de temps. L’activité d’un axe est représenté par un trait épais (sens
avance) ou d’un triple trait (sens recul) surmonté d’un temps représentant la durée.
• Le module “ toutes variables ”
Le premier module nommé “ toutes variables ” est fictif. Il regroupe toutes les entrées/
sorties déclarées dans SIMACTEL. Il permet de visualiser toutes les entrées/sorties
dans le même diagramme.
3.3.2 Changement d’origine
D
Si un enregistrement regroupe plus de 3000 changements d’état dans un module, le
diagramme représente les 3000 premiers à partir de l’origine, ce qui constitue un
secteur.
Le changement d’origine consiste à déplacer l’origine du diagramme jusqu’à la position
courante du curseur, donc à déplacer le secteur visualisé dans l’enregistrement global.
Remarque
Un changement d’origine, effectué lorsque le curseur est placé sur l’origine,
repositionne celle-ci au début de l’enregistrement. Le diagramme des E/S est limité
aux 3000 premiers changements d’état des entrées/sorties du module sélectionné
à partir de l’instant correspondant à la position courante du curseur. Pour visualiser
la suite de l’enregistrement, il suffit de se placer à la fin du secteur puis de faire un
changement d’origine.
Touches :
<F4> changement d’origine dans le diagramme des axes.
3.3.3 Sélection d’un module
La sélection d’un module permet de visualiser les mouvements correspondant au
module sélectionné, présentés axe par axe.
La position du curseur dans le diagramme des axes fixera l’origine du curseur dans le
diagramme des mouvements du module.
___________________________________________________________________________
3/10
Edition des chronogrammes
3
Touches :
<!>, <à> déplacement haut ou bas,
<Début> et <Fin> déplacement au premier ou au dernier module,
<Entrée> sélection du module.
3.3.4 Sélection d’un axe
La sélection d’un axe permet de visualiser les E/S et les mouvements de l’axe, ceux-ci
étant placés en fin de liste. La première ligne rappelle l’activité des mouvements de l’axe.
La position du curseur dans le diagramme des axes fixera l’origine du curseur dans le
diagramme des E/S de l’axe.
Touches :
<!>, <à> déplacement haut ou bas,
<Début> et <Fin> déplacement au premier ou au dernier module,
<Entrée> sélection de l’axe.
3.3.5 Quitter le diagramme des axes
L’appui sur la touche <Esc> permet de quitter le diagramme des axes. De plus, cette
action permet de sortir du logiciel de représentation.
___________________________________________________________________________
3/11
D
3.4
Diagramme des mouvements d’un module
A partir du diagramme des axes, la sélection d’un module et d’un instant d’enregistrement provoque la présentation du diagramme des mouvements du module.
L’origine de ce diagramme correspond alors à la position courante du curseur dans le
diagramme des axes au moment de la validation. Inversement, tout déplacement du
curseur sera répercuté dans le diagramme des axes.
3.4.1 Nature des éléments présentés
• Ligne d’état de l’axe
Le haut du chronogramme présente la ligne d’état du module, telle qu’elle apparaît dans
le diagramme des axes. L’utilisateur peut ainsi mettre directement en rapport l’activité
du module avec l’activité des mouvements.
D
3.4.2 Choix des éléments présentés
L’ordre dans lequel les éléments sont présentés sur un chronogramme peut être
sélectionné par l’utilisateur. La nature des éléments présentés est toujours rappelé dans
l’entête de la page.
Le tri par ordre chronologique s’effectue en comparant les temps d’apparition des
premiers fronts de chaque élément à partir de la position mémorisée (touche <F6>). Les
éléments jamais actifs ou qui sont déjà actifs à l’instant correspondant sont présentés
en fin de liste.
Touche :
<F4> permet de passer de l’ordre numérique à l’ordre chronologique et inversement.
3.4.3 Quitter le diagramme des mouvements
L’appui sur la touche <Esc> permet de quitter le diagramme des mouvements. De plus,
cette action permet de revenir au diagramme des axes.
___________________________________________________________________________
3/12
Edition des chronogrammes
3.5
3
Diagramme des E/S d’un axe
A partir du diagramme des axes, la sélection d’un axe et d’un instant d’enregistrement
provoque la présentation du diagramme des E/S de l’installation.
L’origine de ce diagramme correspond alors à la position courante du curseur dans le
diagramme des axes au moment de la validation. Inversement, tout déplacement du
curseur sera répercuté dans le diagramme des axes.
3.5.1 Nature des éléments présentés
• Choix Entrées ou Entrées/Sorties
Par défaut, les éléments présentés à l’écran sont les entrées/sorties puis les mouvements et les axes à surveiller pour le module. Les E/S sont triées dans l’ordre numérique
de leur dénomination automate.
Touche :
<F2> permet de basculer de la représentation du diagramme des sorties à celui des
entrées/sorties et réciproquement.
• Différencier les couleurs des évolutions des entrées et des sorties
Par défaut, les évolutions des entrées/sorties sont représentées en jaune. Toutefois,
afin de faciliter la lecture du chronogramme, il est possible de modifier les couleurs des
évolutions des entrées . Trois couleurs sont disponibles : jaune, bleu, blanc.
Touche :
<Maj+F3> permet de modifier les couleurs des évolutions des entrées en les faisant
passer respectivement de jaune à bleu, de bleu à blanc puis de blanc à jaune.
• Ligne d’état de l’axe
Le haut du chronogramme présente la ligne d’état de l’axe, telle qu’elle apparaît dans
le diagramme des axes. L’utilisateur peut ainsi mettre directement en rapport l’activité
des mouvements de l’axe avec les évolutions des entrées/sorties.
___________________________________________________________________________
3/13
D
3.5.2 Choix des éléments présentés
L’ordre dans lequel les éléments sont présentés sur un chronogramme peut être
sélectionné par l’utilisateur. La nature des éléments présentés est toujours rappelé dans
l’entête de la page.
Le tri par ordre chronologique s’effectue en comparant les temps d’apparition des
premiers fronts de chaque élément à partir de la position mémorisée (touche <F6>). Les
éléments jamais actifs ou qui sont déjà actifs à l’instant correspondant sont présentés
en fin de liste.
Touche :
<F4> permet de passer de l’ordre numérique à l’ordre chronologique et inversement.
3.5.3 Quitter le diagramme des E/S
D
L’appui sur la touche <Esc> permet de quitter le diagramme des E/S. De plus, cette
action permet de revenir au diagramme des axes.
3.6
Représentation en tableau d’analyse fonctionnelle
3.6.1 Accès
L’accès à la représentation de type tableau structuré s’effectue par appui sur les touches
<Maj+F1> à partir du diagramme des E/S ou du diagramme des mouvements.
3.6.2 Présentation
Cette représentation restitue sous forme de tableaux structurés les mêmes informations
que le chronogramme. Elle permet de suivre de façon chronologique les évolutions des
Entrées/Sorties et de repérer instantanément les évolutions synchrones (voir figure
suivante).
___________________________________________________________________________
3/14
Edition des chronogrammes
3
3.6.3 Fonctionnalités
La position courante du curseur correspond au temps d’apparition de la première
évolution affichée à l’écran (repérée par une flèche) et peut être mémorisée par appui
sur la touche <F6>. Tous les changements effectués en représentation AF restent
valables dans le chronogramme.
Il est à noter que la plupart des touches utilisables en représentation des mouvements
ou des E/S sont utilisables pour la représentation AF.
Touches :
<➞>ou <➞> déplacement du curseur évolution par évolution,
<PgUp>, <PgDn> déplacement page par page dans la liste des évolutions.
3.6.4 Filtrage
Si les évolutions d’une ou plusieurs Entrées/Sorties “gênent ” l’analyse ou ne sont pas
utiles ˆ la compréhension du séquencement des évolutions, l’utilisateur peut les éliminer
temporairement de la représentation. Cette opération constitue le filtrage.
Pour effectuer un filtrage, il suffit de se positionner en mode “ Repr_sentation AF avec
filtrage ” (indication figurant dans l’ent_te) à l’aide de la touche <F3>.
En mode “Représentation AF ”, si le filtrage n’est pas actif, les Entrées/Sorties
préalablement filtrées sont marquées du signe *. Dans ce cas, l’appui sur la touche
<F4>, permet de faire réappara”tre les évolutions de l’E/S pointée dans la représentation avec filtrage.
Le filtrage ne fonctionne que lors de la représentation AF. Toutefois, il est possible
d’utiliser ce filtrage dans le diagramme des Entrées/Sorties.
Touches :
<F3> : Active ou désactive la représentation avec filtrage,
<F4> :permet de filtrer de la représentation l’entrée/sortie pointée par la flèche, ou
permet de restituer une entrée/sortie filtrée au préalable (repérée par le signe *).
3.6.5 Quitter la représentation AF
L’appui sur la touche <Esc> permet de quitter la représentation AF. Cette action permet
de revenir au mode “ standard ” du diagrammes des mouvements ou des E/S.
___________________________________________________________________________
3/15
D
3.7
La comparaison de cycles
3.7.1 Principe
Cette fonction permet de présenter sur l’écran deux chronogrammes enregistrés à des
instants différents. La représentation simultanée de ces deux enregistrements permet
de visualiser les divergences du fonctionnement d’une installation à un instant donné,
par rapport à un fonctionnement de référence.
La mémorisation d’un chronogramme de référence s’effectue au vu du chronogramme
par sélection de la globalité ou d’une partie de ce chronogramme et par une demande
de sauvegarde.
La comparaison peut être ensuite activée à tout moment. Le chronogramme de
référence vient alors se juxtaposer au chronogramme présent à l’écran. Il est possible
de déplacer un chronogramme par rapport à l’autre pour faire coïncider les changements d’états d’E./S.
Durant les phases de comparaison de chronogrammes, toutes les fonctionnalités
restent disponibles: changement de base de temps, tri chronologique, sélection Entrées
ou Entrées/Sorties,...
D
Cette comparaison de cycles est utilisable en mode “ diagramme des E/S ”, “ diagramme des mouvements ” ou en mode “ représentation AF ”.
3.7.2 Création d’un cycle de référence
Le cycle de référence est délimité par la position mémorisée d’une part (accessible par
la touche <F6>), et la position courante du curseur d’autre part.
Si les deux sont confondues, l’ensemble de l’enregistrement est sauvegardé (1500
évolutions maximum). La création d’un cycle de référence peut se faire soit au vu du
chronogramme des entrées/sorties, soit au vu de la représentation en tableau structuré.
___________________________________________________________________________
3/16
Edition des chronogrammes
3
Les étapes à suivre pour créer un cycle de référence sont résumées dans le tableau
suivant :
Action
Touches
Positionner le curseur à l’endroit où l’on désire que débute le cycle <x>,<v>,<Ctrl+x> <Ctrl+v> en mode
de référence. Par exemple, à l’instant de “ DEBUT DE CYCLE ”
représentation des E/S,
<!>, <à>, <PgUp> ou <PgDn> en mode AF,
Effectuer une mémorisation de cette position
<F6> (mémo curseur)
Positionner le curseur à l’endroit où l’on désire que se termine
l’enregistrement de référence. Par exemple, à l’instant de
“ FIN DE CYCLE ”
<x>,<v>,<Ctrl+x> <Ctrl+v> en mode
représentation des E/S,
<!>, <à>, <PgUp> ou
<PgDn> en mode AF,
Sauvegarder l’enregistrement de référence pour les 2 positions
indiqués
<Alt+F1>
Confirmer l’enregistrement du cycle de référence
<O> pour confirmer
<N> pour annuler la création.
Le cycle de référence va alors se resynchroniser automatiquement
sur les mêmes conditions de début de cycle suivantes trouvées
dans l’enregistrement.
Automatique
Une fois la confirmation faite, le cycle de référence est automatiquement sauvegardé.
Il est possible d’en recréer un à tout moment.
Un enregistrement de cycle de référence comprend :
• les évolutions de toutes les E/S (dans la limite de 1500 évolutions),
• les informations caractéristiques de l’instant de début d’enregistrement :
• le premier changement d’état d’Entrées/Sorties (parmi l’ensemble des E/S de l’axe),
• l’état logique des Entrées/Sorties présentées à l’écran à l’instant de ce changement
d’état.
Ces informations sont visibles par appui sur les touches <Alt+F7>.
On peut créer autant de cycle de référence qu’il y a d’élément représentés au niveau du
diagramme des axes. Un seul cycle de référence peut être créé par élément.
___________________________________________________________________________
3/17
D
Touches agissant sur les cycles de référence :
• <Alt+F2> désactiver ou activer (s’il existe) l’affichage du cycle de référence
• <Alt+F3> afficher les durées du cycle de référence,
• <Alt+F4> déplacer dans le temps le cycle de référence,
• <Alt+F5> effectuer une recherche de divergence automatique,
• <Alt+F6> changer l’origine du cycle de référence dans le temps,
• <Alt+F7> visualiser les informations de synchronisation du cycle de référence,
• <+> (plus) effectuer une resynchronisation du cycle de référence vers l’avant de
l’enregistrement,
• <-> (moins) effectuer une resynchronisation du cycle de référence vers l’arrière de
l’enregistrement.
D
3.7.3 Activation de la comparaison
Le chronogramme de référence est présenté en bleu avec un motif différent pour le
distinguer en mode chronogramme, ou à droite en mode tableau structuré.
En mode comparaison, il est toujours possible de modifier la base de temps (touche
<F3>), de visionner les sorties seules ou les entrées/sorties (touche <F2>), ....
Touche :
<Alt+F2> lance la superposition des cycles de référence et en cours.
___________________________________________________________________________
3/18
Edition des chronogrammes
3
3.7.4 Affichage des durées des évolutions du cycle de référence
Par défaut, les durées des évolutions affichées sont celles du cycle courant. Il est
possible toutefois d’afficher les durées des évolutions du cycle de référence en mode
chronogramme.
Touches :
<Maj+F2> affiche les durées des évolutions du cycle de référence au format horaire
ou mécanicien,
<Alt+F3> permet d’alterner les indications de durée de l’enregistrement courant avec
celles de l’enregistrement de référence.
3.7.5 Affichage des divergences temporelles en tableau structuré
Le temps indiqué pour chaque évolution de l’enregistrement courant (celui de gauche)
correspond à la différence calculée entre le temps courant et le temps de référence.
Considérons les cas suivants pris sur la figure suivante :
• l’entrée I02,5 : active au bout de 4’10’’45 sur l’enregistrement courant (figure
précédente) et active au bout de 4’10’’35 sur l’enregistrement de référence (figure
suivante et précédente) affichera une divergence temporelle positive de 10 centième
de seconde (signifiant que l’enregistrement au moment de cette évolution, à un retard
de 10 centième de seconde sur le cycle de référence).
• l’entrée I02,3 : active au bout de 4’13’’05 sur l’enregistrement courant (figure
précédente) et active au bout de 4’13’’10 sur l’enregistrement de référence (figure
suivante et précédente) affichera une divergence temporelle négative de (-5) centième de seconde.(signifiant que l’enregistrement au moment de cette évolution, à
une avance de 5 centième de seconde sur le cycle de référence).
Touche :
<Alt+F3> permet d’afficher les divergences temporelles.
3.7.6 Déplacement de l’enregistrement de référence
Pour faciliter la comparaison, il est possible de déplacer, dans le diagramme, l’enregistrement de référence. Ce déplacement peut s’effectuer de trois façons différentes :
• à chaque déplacement du curseur, il suffit d’appuyer sur les touches <Alt+F4> et
d’utiliser les touches < x>, <v> ou <Ë> en mode chronogramme, <!> ou <à> en mode
tableau structuré, l’enregistrement de référence se déplace alors dans le diagramme
avec le curseur.
• de cycle en cycle, l’appui sur les touches <+> (plus) ou <-> (moins) provoque la
recherche du cycle suivant ou précédent à partir de la position du curseur. Si le début
de l’enregistrement de référence correspond à un début de cycle, l’enregistrement de
___________________________________________________________________________
3/19
D
référence est ainsi déplacé de cycle en cycle dans le chronogramme.
• par décalage de l’enregistrement de référence à la position courante du curseur par
appui sur les touches <Alt+F6>
Concernant le déplacement du cycle de référence de cycle en cycle à l’aide des touches
<+> ou <->, cela consiste à retrouver dans l’enregistrement courant les mêmes
conditions qu’à l’instant du début de l’enregistrement de référence. C’est-à-dire le
changement d’état correspondant à la première évolution avec les mêmes états
logiques des E/S affichées lors de la sauvegarde.
Toutes les évolutions de l’enregistrement courant ne correspondant pas à une évolution
du cycle de référence sont considérés comme une divergence.
Les divergences fonctionnelles sont directement affichées en rouge et marquées par le
symbole «#».
D
3.7.7 Affichage des informations de synchronisation du cycle de référence
Les informations affichées sont les suivantes :
• La date et l’heure de l’enregistrement,
• les informations caractéristiques de l’instant de début d’enregistrement :
• le premier changement d’état d’Entrées/Sorties (parmi l’ensemble des E/S du module),
• l’état logique des Entrées/Sorties présentées à l’écran à l’instant de ce changement
d’état.
Touche :
<Maj+F7> provoque l’affichage des informations du cycle de référence.
3.7.8 Recherche de divergence
Une recherche de divergence peut être opérée automatiquement afin de comparer
l’enregistrement complet par rapport au cycle de référence préalablement créé. La
recherche s’effectue à partir de la position courante du curseur et se termine à la fin de
l’enregistrement. A chaque divergence trouvée, la recherche s’arrête et affiche le type
de divergence trouvée.
Touches :
<Maj+F5> lance la recherche de divergence automatique,
<Esc> met fin à la recherche de divergence automatique en cours.
• Principe de recherche d’une divergence
A chaque resynchronisation sur un cycle, la liste des évolutions du cycle courant est
comparée à la liste des évolutions du cycle de référence.
___________________________________________________________________________
3/20
Edition des chronogrammes
3
En représentation A.F. on tient compte aussi du filtrage, la divergence visualisée peut
alors être différente de celle dans le chronogramme.
• 1ere Etape
A partir du premier changement d’état du cycle, on compare évolution par évolution le
cycle courant et le cycle de référence. Le premier changement d’état différent appartenant au cycle de référence est recherché dans le cycle courant parmi les évolutions
suivantes.
Sur un changement d’état d’une sortie
La recherche s’arrête au premier changement d’état d’une entrée OU à la première
évolution d’une sortie séparée de plus de 200 ms
D
Comparaison de cycle évolution par évolution pour une sortie
Sur une entrée
La recherche s’arrête au premier changement d’état d’une sortie ou au premier temps
différent.
Comparaison de cycle évolution par évolution pour une entrée
___________________________________________________________________________
3/21
• 2eme Etape
Si la recherche de l’évolution aboutit, on considère qu’il n’y a aucune divergence. On
s’intéresse alors au changement d’état correspondant dans le cycle courant que l’on
recherche de la même façon dans le cycle de référence. De même, si l’évolution est
trouvée, aucune divergence n’est signalée et on passe à l’évolution divergente suivante.
Pour un groupe de divergence, la zone de recherche commence à la première évolution
divergente.
• Visualisation des divergences
La divergence ainsi trouvée est signalée par un message en bas de l’écran.
“ Divergence : I02,4 - TOURELLE MILIEU ==> front · non attendu ”
ou
“ Divergence : I02,4 - TOURELLE MILIEU ==> front Í manquant ”
D
Il s’agit soit d’un front non attendu dans le cycle courant, soit d’un front du cycle de
référence manquant dans le cycle courant. La divergence est marquée dans le
chronogramme par le symbole “ DIV ” en rouge ou “ div ” en bleu. En représentation
A.F., la ligne correspondante à la divergence trouvée est signalée en violet.
___________________________________________________________________________
3/22
Edition des chronogrammes
3.8
3
Impression des diagrammes
A tout moment, un chronogramme peut être imprimé, que ce soit le diagramme des
axes, le diagramme des mouvements, le diagramme des E/S ou la représentation AF.
L’impression peut se faire sur 2 types d’imprimantes, les imprimantes EPSON ou
compatibles, et les imprimantes HP LaserJet.
Le début de la zone d’impression est caractérisé par l’origine de l’enregistrement, et la
fin de la zone d’impression correspond à la position du curseur courant.
L’impression se fait à partir du premier élément indiqué dans la liste. Une feuille A4
permet d’imprimer 32 éléments.
Pour réaliser l’impression d’une partie ou de l’ensemble d’un chronogramme, il faut :
Action
Touches
<x>,<v>,<Ctrl+x>, <Ctrl+v> en mode
Positionner le curseur à l’endroit où l’on désire que débute
l’impression.
Effectuer le changement d’origine pour marquer le début de
l’impression
Pour imprimer une partie : Positionner le curseur à l’endroit où l’on
désire que se termine l’impression,
Pour imprimer l’ensemble : ne pas déplacer le curseur (le laisser à
l’origine de l’enregistrement.)
diagramme des axes, diagramme des
mouvements ou diagramme des E/S.
<!>, <à>, <PgUp> ou <PgDn> en mode AF,
<F4> dans le diagramme des axes,
<Maj+F4> dans le diagramme des
mouvements, le diagramme des E/S ou en
représentation AF,
<x>,<v>,<Ctrl+x>, <Ctrl+v> en mode
représentation des mouvements, des E/S, ou
diagramme des axes.
<!>, <à>, <PgUp> ou <PgDn> en mode AF,
Lancer l’impression
<F9>
Sélectionner le type d’imprimante
<1>: imprimante EPSON
<2> : imprimante type HP LaserJet.
<Esc>: annuler l’impression
L’impression peut être arrêté à tout moment par appui sur <Esc>.
Le choix de l’imprimante n’est demandé que pour la première impression.
Touches :
<F8> imprime l’écran,
<F9> imprime tout ou partie du chronogramme.
___________________________________________________________________________
3/23
D
3.9
Synthèse des touches utilisées
3.9.1 Description du clavier
La figure ci-dessous illustre les différentes touches utilisées lors de la représentation
des chronogrammes. Ces touches sont repérées par un contour grisé et un libellé (la
disposition et les libellés des touches peuvent être différents selon le type de clavier
utilisé).
D
3.9.2 Diagramme des axes
• Touches de fonctions type Fx
Fonctions
Explications
F1
F2
F3
F4
F6
F8
F9
Donne la version du logiciel
Format horaire (HH:MM’SS»XX) ou mécanicien (HH:MM’XXX)
Echelle : 1 mn (60 s.), 1/10 mn (6s.), 1/100 mn (600 ms)
Changement de l’origine du diagramme
Mémorisation de la position du curseur
Impression de la partie affichée à l’écran
Impression du diagramme (entre la position
mémorisée et le curseur courant)
: Informations logiciel
: Change format HMS ou HM
: Changement échelle
: Changement d’origine
: Mémorisation du curseur
: impression écran
: impression continue
___________________________________________________________________________
3/24
Edition des chronogrammes
3
• Touches clavier
Touches clavier
Explications
Home, End : 1er/dernier module
Ctrl+Home : Début enreg.
Ctrl+End : Fin enregistrement
PgUp,PgDn : Défilement haut/bas
x v : Instant préc./suivant
Ctrl Á Ë : Défilement rapide
! à : Module préc./suivant
Return : Sélection module ou axe
Tab : Affichage fen. menu
Esc : Quitter
Accès au premier ou au dernier module du diagramme
Accès au premier module du diagramme
Accès au dernier module du diagramme
Déplace la fenêtre de 10 lignes vers le haut ou le bas
Déplacement d’1/5 d’unité de tps vers l’instant précédent ou suivant
Déplacement rapide (10 unit. de temps) vers l’instant préc. ou suiv.
Module précédent ou suivant
Afficher le diagramme des E/S correspondantes au module sélectionné.
Affichage des menus dans une fenêtre
Quitter le diagramme des modules
3.9.3 Diagramme des Mouvements
D
• Touches de fonctions type Fx
Fonctions
Explications
F3
F4
F6
F7
F8
F9
Ech. : 1 mn, 1/10 mn (6s), 1/100 mn (600 ms), 1/1000 mn(60 ms)
Visualisation des mvts dans l’ordre numérique ou chronologique
Mémorisation de la position courante du curseur
Label complet ou partie du label
Impression de la partie affichée à l’écran
Impression du diagramme (entre la position mémorisée et
le curseur courant)
: Changement échelle
: Ordre num./Ordre chronolog.
: Mémo. position curseur
: Label E/S
: impression écran
: impression continue
• Touches de fonctions type Maj+Fx
Fonctions
Explications
SF1
SF2
SF3
SF4
SF5
SF8
Accès au mode ANALYSE FONCTIONNELLE
Format horaire (HH:MM’SS»XX) ou mécanicien (HH:MM’XXX)
Changement de la couleur des mvts (jaune, blanc ou bleu)
Déplacement de l’origine du diagramme jusqu’à la position courante
Zoom 1 minute
Mode de déplacement du curseur vertical continu ou par évolution
: Représentation AF
: Change format HMS ou HM
: Change couleur Entrées
: Changement origine
: ZOOM 1 mn
: Dépl. continu / par évolution
• Touches de fonctions type Alt+Fx
Fonctions
Explications
AF1
AF2
AF3
AF4
AF5
AF6
AF7
AF8
Accès au mode ANALYSE FONCTIONNELLE
Format horaire (HH:MM’SS»XX) ou mécanicien (HH:MM’XXX)
Changement de la couleur des mvts (jaune, blanc ou bleu)
Déplacement de l’origine du diagramme jusqu’à la position courante
Zoom 1 minute
Mode de déplacement du curseur vertical continu ou par évolution
Permet de modifier l’origine du cycle de référence
Affiche les informations sur le cycle de référence
: Sauve référence
: Comparaison active
: Durée cycle référence
: Changement origine
: Activer resynchro.
: Recherche divergence
: Chgt origine référence
: Info cycle de référence
___________________________________________________________________________
3/25
• Touches clavier
D
Touches clavier
Explications
Home, End
Ctrl+Home
Ctrl+End
PgUp,PgDn
-, +
x v
Ctrl x v
! à
Maj, Alt
Tab
Esc
Accès au premier ou au dernier mvt du chronogramme
Accès au premier mouvement du chronogramme
Accès au dernier mouvement du chronogramme
Déplace la fenêtre de 10 lignes vers le haut ou le bas
Vers le cycle précédent ou suivant (en comparaison seulement)
Déplacement d’1/5 d’unité de tps vers l’instant précédent ou suivant
Déplacement rapide (10 unit. de temps) vers l’instant préc. ou suiv.
Mouvement précédent ou suivant
Affichage des menus pour les fonctions en Maj+Fx ou Alt+Fx
Affichage des menus dans une fenêtre
Quitter le diagramme des Mouvements
: 1ère/dernière E/S.
: Début enreg.
: Fin enregistrement
: .Défilement haut/bas
: Cycle préc./suivant
: Instant préc./suivant
: Défilement rapide
: E/S préc./suivante
: Autres menus
: Affichage fen. menu
: Quitter
3.9.4 Diagramme des Entrées/Sorties
• Touches de fonctions type Fx
Fonctions
Explications
F2
F3
F4
F6
F7
F8
F9
Visualisation des Entrées/Sorties ou des sorties uniquement
Ech. : 1 mn, 1/10 mn (6s), 1/100 mn (600 ms), 1/1000 mn(60 ms)
Visualisation des E/S dans l’ordre numérique ou chronologique
Mémorisation de la position courante du curseur
Label complet ou partie du label + adresse des E/S
Impression de la partie affichée à l’écran
Impression du diagramme (entre la position mémorisée et le
curseur courant)
: E/S ou Sorties
: Changement échelle
: Ordre num./Ordre chronolog.
: Mémo. position curseur
: Label E/S
: impression écran
: impression continue
• Touches de fonctions type Maj+Fx
Fonctions
Explications
SF1
SF2
SF3
SF4
SF5
SF8
Accès au mode ANALYSE FONCTIONNELLE
Format horaire (HH:MM’SS»XX) ou mécanicien (HH:MM’XXX)
Changement de la couleur des Entrées (jaune, blanc ou bleu)
Déplacement de l’origine du diagramme jusqu’à la position courante
Zoom 1 minute
Mode de déplacement du curseur vertical continu ou
par évolution
: Représentation AF
: Change format HMS ou HM
: Change couleur Entrées
: Changement origine
: ZOOM 1 mn
: Dépl. continu / par évolution
___________________________________________________________________________
3/26
Edition des chronogrammes
3
• Touches de fonctions type Alt+Fx
Fonctions
Explications
AF1
AF2
AF3
AF4
AF5
AF6
AF7
AF8
Accès au mode ANALYSE FONCTIONNELLE
Format horaire (HH:MM’SS»XX) ou mécanicien (HH:MM’XXX)
Changement de la couleur des Entrées (jaune, blanc ou bleu)
Déplacement de l’origine du diagramme jusqu’à la position courante
Zoom 1 minute
Mode de déplacement du curseur vertical continu ou par évolution
Permet de modifier l’origine du cycle de référence
Affiche les informations sur le cycle de référence
: Sauve référence
: Comparaison active
: Durée cycle référence
: Changement origine
: Activer resynchro.
: Recherche divergence
: Chgt origine référence
: Info cycle de référence
• Touches clavier
Touches clavier
Explications
Home, End
Ctrl+Home
Ctrl+End
PgUp,PgDn
-, +
x v
Ctrl x v
! à
Maj, Alt
Tab
Esc
Accès à la première ou à la dernière E/S du chronogramme
Accès à la première E/S du chronogramme
Accès à la dernière E/S du chronogramme
Déplace la fenêtre de 10 lignes vers le haut ou le bas
Vers le cycle précédent ou suivant (en comparaison seulement)
Déplacement d’1/5 d’unité de tps vers l’instant précédent ou suivant
Déplacement rapide (10 unit. de temps) vers l’instant préc. ou suiv.
E/S précédente ou suivante
Affichage des menus pour les fonctions en Maj+Fx ou Alt+Fx
Affichage des menus dans une fenêtre
Quitter le diagramme des Entrées/Sorties
: 1ère/dernière E/S.
: Début enreg.
: Fin enregistrement
: .Défilement haut/bas
: Cycle préc./suivant
: Instant préc./suivant
: Défilement rapide
: E/S préc./suivante
: Autres menus
: Affichage fen. menu
: Quitter
3.9.5 Diagramme Analyse Fonctionnelle
• Touches de fonctions type Fx
Fonctions
Explications
F2
F3
F4
F6
F7
F8
F9
Visualisation des Entrées/Sorties ou des sorties uniquement
permet de rendre le filtre actif ou non
Filtre ou ajoute l’E/S pointée
Mémorisation de la position courante du curseur
Label complet ou partie du label + dénomination des E/S
Impression de la partie affichée à l’écran
Impression du diagramme (entre la position mémorisée
et le curseur courant)
: E/S ou Sorties
: avec ou sans filtrage
: Filtrer/ajouter l’E/S pointée
: Mémo. position curseur
: Label E/S ou commentaire
: impression écran
: impression continue
___________________________________________________________________________
3/27
D
• Touches de fonctions type Maj+Fx
Fonctions
Explications
SF2 : Change format HMS ou HM
SF4 : Changement origine
Format horaire (HH:MM’SS»XX) ou mécanicien (HH:MM’XXX)
Déplacement de l’origine du diagramme jusqu’à la
position courante
• Touches de fonctions type Alt+Fx
D
Fonctions
Explications
AF1
AF2
AF3
AF4
AF5
AF6
AF7
AF8
Accès au mode ANALYSE FONCTIONNELLE
Format horaire (HH:MM’SS»XX) ou mécanicien (HH:MM’XXX)
Changement de la couleur des Entrées (jaune, blanc ou bleu)
Déplacement de l’origine du diagramme jusqu’à la position courante
Zoom 1 minute
Mode de déplacement du curseur vertical continu ou par évolution
Permet de modifier l’origine du cycle de référence
Affiche les informations sur le cycle de référence
: Sauve référence
: Comparaison active
: Durée cycle référence
: Changement origine
: Activer resynchro.
: Recherche divergence
: Chgt origine référence
: Info cycle de référence
• Touches clavier
Touches clavier
Explications
Home,End
PgUp,PgDn
-, +
! à
Maj, Alt
Tab
Esc
Accès à la première ou à la dernière évolution
Déplace la fenêtre de 10 lignes vers le haut ou le bas
vers le cycle précédent ou suivant (en comparaison seulement)
Evolution précédente ou suivante
Affichage des menus pour les fonctions en Maj+Fx ou Alt+Fx
Affichage des menus dans une fenêtre
Quitter la représentation AF
: 1ère/dernière E/S.
: .Défilement haut/bas
: Cycle préc./suivant
: Evol. préc./suivante
: Autres menus
: Affichage fen. menu
: Quitter
___________________________________________________________________________
3/28
Chapitre
Liaisons
D.D.E. 44
Liaisons D.D.E.
4.1 Informations générales
L’échange dynamique de données (D.D.E.) est un mode de communication interprocessus qui permet d’échanger des données entre applications, qu’il s’agisse du
transfert d’une information, ou bien, de tenir informer une application des évolutions des
données d’une autre application.
SIMACTEL est un “ serveur D.D.E. ”. C’est à dire, qu’il est possible pour toute
application “ client D.D.E. ” de connaître l’état des variables SIMACTEL, de suivre leurs
évolutions, et de changer leurs valeurs. SIMACTEL n’est serveur que durant la
simulation. Le serveur D.D.E. SIMACTEL est disponible pour les applications WINDOWS
clientes uniquement lorsque que la fenêtre principale de la simulation est lancée
(simulation interne ou simulation avec automate).
Le nom de serveur D.D.E.de l’application SIMACTEL est : SIMACTEL.
Le nom du sujet pour lequel une liaison peut être ouverte est le nom de la machine sur
laquelle la simulation est effectuée (ex : Maquette). La syntaxe du nom de sujet est celle
des noms de machine SIMACTEL; la première lettre du nom de la machine doit être en
majuscule et les lettres suivantes doivent être en minuscule.
Les requêtes D.D.E. comprises par le serveur SIMACTEL sur ces données sont de trois
types :
• lire la valeur de la donnée (noté LECTURE),
• être informé de chaque modification de la donnée (noté INFORMATION),
• changer la valeur de la donnée (noté ECRITURE).
Selon les données, seules une ou plusieurs de ces requêtes sont disponibles. Pour
chaque donnée, les requêtes possibles sont détaillées dans la suite de cette section.
Remarques
Pour respecter au plus près le standard D.D.E., SIMACTEL différencie les majuscules et les minuscules. De même, les caractères accentués sont différenciés des
caractères non accentués.
Seul le format CF_TEXT est actuellement reconnu par le serveur SIMACTEL.
___________________________________________________________________________
4/1
D
4.2
Information sur la simulation
• status
Requêtes : LECTURE, INFORMATION, ECRITURE.
Etat de fonctionnement du serveur SIMACTEL. La valeur retournée appartient à
l’ensemble de chaînes de caractères suivant :
• “ en cours ” si la simulation est en cours,
• “ interrompue ” si la simulation est interrompue,
• “ bloquée ” si la simulation est bloquée.
Pour modifier l’état de la simulation, la valeur à envoyer au serveur SIMACTEL est l’une
des chaînes de caractères suivantes :
• “ interruption ” : interrompt la simulation,
• “ relance ” : relance la simulation.
Remarque
il n’est pas possible de modifier l’état de la simulation lorsque l’état courant est
“ bloquée ”.
D
• mode
Requêtes : LECTURE, ECRITURE.
Mode de fonctionnement de la simulation. La valeur retournée par le serveur SIMACTEL
est l’une des chaînes de caractères suivantes :
• “ pas à pas ” si le mode de simulation pas à pas est le mode de simulation courant,
• “ périodique ” si le mode de simulation courant est le mode périodique,
• “ continu ” si le mode de simulation courant est le mode continu.
Pour modifier la donnée mode, la valeur à envoyer au serveur SIMACTEL est l’une des
trois chaînes de caractères listées ci-dessus.
Remarque
Pour sélectionner le mode de simulation périodique, il faut préalablement définir
une période.
• période
Requêtes : LECTURE, ECRITURE.
Période associée au mode de fonctionnement périodique. La valeur retournée par le
serveur SIMACTEL est une chaîne de caractères contenant la valeur de la période
(ex : “ 0.001 ”). De même, pour changer la valeur de la période de simulation,
l’application cliente envoie au serveur SIMACTEL une chaîne de caractères contenant
un nombre (les formats de nombre compréhensible par SIMACTEL sont ceux acceptés
par l’interface de simulation).
La valeur retournée est la chaîne de caractères “ INCONNU ” si aucune période n’est
positionnée dans le serveur SIMACTEL.
___________________________________________________________________________
4/2
Liaisons D.D.E.
4
• tempsréel
Requêtes : LECTURE, ECRITURE.
Indique si la simulation est en mode temps réel ou non. La valeur retournée (respectivement à transmettre au serveur SIMACTEL) est l’une des chaînes de caractères
suivantes :
• “ 1 ” si l’option temps réel est active,
• “ 0 ” si l’option temps réel est inactive.
• impulsion
Requêtes : LECTURE, ECRITURE.
Retourne l’état de la case à cocher “ arrêt si Impulsion de Sortie ”. La valeur retournée
(respectivement à transmettre au serveur SIMACTEL) est l’une des chaînes de
caractères suivantes :
• “ 1 ” si l’option est active,
• “ 0 ” si l’option est inactive.
• date
Requêtes : LECTURE, INFORMATION.
Retourne la valeur courante de la date sous la forme d’une chaîne de caractères.
Suivant le type de représentation choisit la valeur retournée est soit :
• “ HH:MM:SS.XX ” (HH : heures, MM : minutes, SS : secondes, XX : reliquat),
• “ MM:SS.XX ” (MM : minutes, SS : secondes, XX : reliquat) si la date envoyée est
inférieure à une heure.
Remarque
Si le modèle SIMACTEL est calculé en centièmes de minutes, la date envoyée par
liaison D.D.E. est automatiquement convertie au format heures, minutes, secondes.
• date:unité
Requête : LECTURE.
Retourne l’unité utilisée pour le calcul de la date sous la forme d’une chaîne de
caractères. La valeur retournée appartient à l’ensemble de chaînes de caractères
suivant :
• “ 1/100 mn. ”,
• “ sec. ”.
___________________________________________________________________________
4/3
D
• type
Requête : LECTURE.
Retourne la liste des noms des élément de type type de la machine sous la forme d’une
chaîne de caractères. Chaque nom est délimité par les caractères séparateurs “ CR ”
et “ LF ” (\r\n). type est un type d’éléments SIMACTEL. Sa valeur est à prendre dans
l’ensemble suivant :
• “ externes ”,
• “ relais ”,
• “ bistables ”,
• “ entrées,nb”,
• “ axes ”,
• “ variables ”,
• “ sorties ”,
• “ capteurs ”,
• “ pièges ”.
• “ alimentations ”,
• “ mouvements ”,
La chaîne de caractères renvoyée est la chaîne de caractères vide si le serveur
SIMACTEL ne contient aucun élément de ce type.
D
• type:nb
Requête : LECTURE.
Retourne le nombre d’éléments de description d’un type particulier. type est un type
d’éléments SIMACTEL. La valeur de la donnée est à prendre dans l’ensemble suivant :
• “ externes:nb ”,
• “ entrées:nb ”,
• “ sorties:nb ”,
• “ alimentations:nb ”,
4.3
• “ relais:nb ”,
• “ axes:nb ”,
• “ capteurs:nb ”,
• “ mouvements:nb ”,
• “ bistables:nb ”,
• “ variables:nb ”,
• “ pièges:nb ”.
Gestion des éléments de description
4.3.1 Alimentation
• alimentations
Requête : LECTURE.
Retourne la liste des alimentations de la machine sous la forme d’une chaîne de
caractères. Chaque nom d’alimentation est délimité par les caractères séparateurs
“ CR ” et “ LF ” (\r\n). La chaîne de caractères renvoyée est la chaîne de caractères vide
si le serveur SIMACTEL ne contient aucun élément de ce type.
• alimentations:nb
Requête : LECTURE.
Retourne le nombre d’alimentation de la machine sous la forme d’une chaîne de
caractères contenant un nombre.
___________________________________________________________________________
4/4
Liaisons D.D.E.
4
• alimentation:elt:état
Requêtes : LECTURE, INFORMATION.
Etat de l’alimentation elt, où elt est le nom d’une alimentation SIMACTEL écrit en
minuscules. Les valeurs obtenues auprès du serveur SIMACTEL appartiennent à
l’ensemble de chaînes de caractères suivant :
• “ 0 ” si l’alimentation est inactive,
• “ 1 ” si l’alimentation est active.
La chaîne de caractères renvoyée est “ INCONNU ” si elt n’est pas une alimentation
SIMACTEL.
• alimentation:elt:défaut
Requêtes : LECTURE, INFORMATION, ECRITURE.
Défauts positionnés sur l’alimentation elt, où elt est le nom d’une alimentation SIMACTEL
écrit en minuscules. Les valeurs obtenues auprès du serveur SIMACTEL appartiennent
à l’ensemble de chaînes de caractères suivant:
• “ collage à 0 ”,
• “ collage à 1 ”,
• “ forçage à 0 ”,
• “ forçage à 1 ”,
• “” (chaîne de caractères vide) si aucun défaut n’est positionné sur l’alimentation elt.
La chaîne de caractères renvoyée est “ INCONNU ” si elt n’est pas une alimentation
SIMACTEL.
Pour positionner un défaut, l’application client envoie l’une des chaînes de caractères
ci-dessus. Pour retirer tous les défauts positionnés sur l’alimentation elt, l’application
client envoie au serveur SIMACTEL la chaîne de caractères “ aucun ”.
Remarque
La requête d’écriture est sans effet si la fenêtre de l’interface SIMACTEL de
positionnement des défauts sur les alimentations est ouverte.
4.3.2 Axe
• axes
Requête : LECTURE.
Retourne la liste des axes de la machine sous la forme d’une chaîne de caractères.
Chaque nom d’axe est délimité par les caractères séparateurs “ CR ” et “ LF ” (\r\n). La
chaîne de caractères renvoyée est la chaîne de caractères vide si le serveur SIMACTEL
ne contient aucun élément de ce type.
• axes:nb
Requête : LECTURE.
Retourne le nombre d’axes de la machine sous la forme d’une chaîne de caractères
contenant un nombre.
___________________________________________________________________________
4/5
D
• axe:elt:état
Requêtes : LECTURE, INFORMATION.
Etat de l’axe elt, où elt le nom d’un axe SIMACTEL écrit en minuscules. Les valeurs
obtenues auprès du serveur SIMACTEL appartiennent à l’ensemble de chaînes de
caractères suivant :
• “ 0 ” si l’axe est inactif (aucun mouvement de cet axe n’est en cours),
•“ 1 ” si l’axe est actif (un mouvement est en cours d’exécution).
La chaîne de caractères renvoyée est “ INCONNU ” si elt n’est pas un axe SIMACTEL.
• axe:elt:position
Requêtes : LECTURE, INFORMATION.
Position courante de l’axe elt, où elt est le nom d’un axe SIMACTEL écrit en minuscules.
La valeur est renvoyée sous la forme d’une chaîne de caractères contenant un nombre
compris entre 0 et 1. La valeur retournée est le pourcentage de sortie de l’axe elt.
La chaîne de caractères renvoyée est “ INCONNU ” si elt n’est pas un axe SIMACTEL.
D
• axe:elt:longueur
Requête : LECTURE.
Longueur de l’axe elt, où elt est le nom d’un axe SIMACTEL écrit en minuscules. La
valeur est renvoyée sous la forme d’une chaîne de caractères contenant un nombre.
La chaîne de caractères renvoyée est “ INCONNU ” si elt n’est pas un axe SIMACTEL.
4.3.3 Bistable
• bistables
Requête : LECTURE.
Retourne la liste des bistables de la machine sous la forme d’une chaîne de caractères.
Chaque nom de bistable est délimité par les caractères séparateurs “ CR ” et “ LF ”
(\r\n). La chaîne de caractères renvoyée est la chaîne de caractères vide si le serveur
SIMACTEL ne contient aucun élément de ce type.
• bistables:nb
Requête : LECTURE.
Retourne le nombre de bistables de la machine sous la forme d’une chaîne de
caractères contenant un nombre.
• bistable:elt:état
Requêtes : LECTURE, INFORMATION.
Etat du bistable elt, où elt est le nom d’un bistable SIMACTEL écrit en minuscules. Les
valeurs obtenues auprès du serveur SIMACTEL appartiennent à l’ensemble de chaînes
de caractères suivant :
• “ 0 ” si le bistable est inactif,
• “ 1 ” si le bistable est actif.
La chaîne de caractères renvoyée est “ INCONNU ” si elt n’est pas un bistable
SIMACTEL.
___________________________________________________________________________
4/6
Liaisons D.D.E.
4
• bistable:elt:défaut
Requêtes : LECTURE, INFORMATION, ECRITURE.
Défauts positionnés sur le bistable elt, où elt est le nom d’un bistable SIMACTEL écrit
en minuscules. Les valeurs obtenues auprès du serveur SIMACTEL appartiennent à
l’ensemble de chaînes de caractères suivant:
• “ collage à 0 ”,
• “ collage à 1 ”,
• “ forçage à 0 ”,
• “ forçage à 1 ”,
• “” (chaîne de caractères vide) si aucun défaut n’est positionné sur le bistable elt.
La chaîne de caractères renvoyée est “ INCONNU ” si elt n’est pas un bistable
SIMACTEL.
Pour positionner un défaut, l’application client envoie l’une des chaînes de caractères
ci-dessus. Pour retirer tous les défauts positionnés sur le bistable elt, l’application client
envoie au serveur SIMACTEL la chaîne de caractères “ aucun ”.
Remarque
La requête d’écriture est sans effet si la fenêtre de l’interface SIMACTEL de
positionnement des défauts sur les bistables est ouverte.
4.3.4 Capteur
• capteurs
Requête : LECTURE.
Retourne la liste des capteurs de la machine sous la forme d’une chaîne de caractères.
Chaque nom de capteur est délimité par les caractères séparateurs “ CR ” et “ LF ” (\r\n).
La chaîne de caractères renvoyée est la chaîne de caractères vide si le serveur
SIMACTEL ne contient aucun élément de ce type.
• capteurs:nb
Requête : LECTURE.
Retourne le nombre de capteurs de la machine sous la forme d’une chaîne de
caractères contenant un nombre.
• capteur:elt:état
Requêtes : LECTURE, INFORMATION.
Etat du capteur elt, où elt est le nom d’un capteur SIMACTEL écrit en minuscules. Les
valeurs obtenues auprès du serveur SIMACTEL appartiennent à l’ensemble de chaînes
de caractères suivant :
• “ 0 ” si le capteur est inactif,
• “ 1 ” si le capteur est actif.
La chaîne de caractères renvoyée est “ INCONNU ” si elt n’est pas un capteur
SIMACTEL.
___________________________________________________________________________
4/7
D
• capteur:elt:défaut
Requêtes : LECTURE, INFORMATION, ECRITURE.
Défauts positionnés sur le capteur elt, où elt est le nom d’un capteur SIMACTEL écrit
en minuscules. Les valeurs obtenues auprès du serveur SIMACTEL appartiennent à
l’ensemble de chaînes de caractères suivant:
• “ collage à 0 ”,
• “ collage à 1 ”,
• “ forçage à 0 ”,
• “ forçage à 1 ”,
• “ rebonds à l’activation ”,
• “ rebonds à la désactivation ”,
• “” (chaîne de caractères vide) si aucun défaut n’est positionné sur le capteur elt.
La chaîne de caractères renvoyée est “ INCONNU ” si elt n’est pas un capteur
SIMACTEL.
Le résultat de la requête peut être plusieurs chaînes de caractères concaténées si, par
exemple, il y a, à la fois, un forçage et des rebonds positionnés.
D
Pour modifier les défauts positionnés sur le capteur elt, l’application client envoie l’une
des chaînes de caractères suivantes :
• “ collage à 0 ”,
• “ collage à 1 ”,
• “ forçage à 0 ”,
• “ forçage à 1 ”,
• “ aucun ”.
Remarques
La requête d’écriture est sans effet si la fenêtre de l’interface SIMACTEL de
positionnement des défauts sur les capteurs est ouverte.
Pour positionner des rebonds depuis l’application client il faut utiliser la requête
“ rebonds ”.
• capteur:elt:rebonds
Requête : ECRITURE.
Positionne des rebonds sur elt, où elt est le nom d’un capteur SIMACTEL écrit en
minuscules. Les valeurs transmises au serveur SIMACTEL appartiennent à l’ensemble
de chaînes de caractères suivant :
• “ rebonds à l’activation ”,
• “ rebonds à la désactivation ”,
• “ aucun ” pour retirer tous les rebonds positionnés sur le capteur elt.
Remarque
La requête d’écriture est sans effet si la fenêtre de l’interface SIMACTEL de
positionnement des rebonds sur les capteurs est ouverte.
___________________________________________________________________________
4/8
Liaisons D.D.E.
4
4.3.5 Entrée
• entrées
Requête : LECTURE.
Retourne la liste des entrées de la machine sous la forme d’une chaîne de caractères.
Chaque nom d’entrée est délimité par les caractères séparateurs “ CR ” et “ LF ” (\r\n).
La chaîne de caractères renvoyée est la chaîne de caractères vide si le serveur
SIMACTEL ne contient aucun élément de ce type.
• entrées:nb
Requête : LECTURE.
Retourne le nombre d’entrées de la machine sous la forme d’une chaîne de caractères
contenant un nombre.
• entrée:elt:état
Requête : LECTURE, INFORMATION.
Etat de l’entrée elt, où elt est le nom d’une entrée SIMACTEL écrit en minuscules. Les
valeurs obtenues auprès du serveur SIMACTEL appartiennent à l’ensemble de chaînes
de caractères suivant :
• “ 0 ” si l’entrée est inactive,
• “ 1 ” si l’entrée est active.
La chaîne de caractères renvoyée est “ INCONNU ” si elt n’est pas une entrée
SIMACTEL.
4.3.6 Externe
• externes
Requête : LECTURE.
Retourne la liste des variables externes de la machine sous la forme d’une chaîne de
caractères. Chaque nom de variable externe est délimité par les caractères séparateurs
“ CR ” et “ LF ” (\r\n). La chaîne de caractères renvoyée est la chaîne de caractères vide
si le serveur SIMACTEL ne contient aucun élément de ce type.
• externes:nb
Requête : LECTURE.
Retourne le nombre de variables externes sous la forme d’une chaîne de caractères
contenant un nombre.
• externe:elt:état
Requêtes : LECTURE, INFORMATION, ECRITURE.
Etat de la variable externe elt, où elt est le nom d’une variable externe SIMACTEL écrit
en minuscules. Les valeurs obtenues auprès du serveur SIMACTEL appartiennent à
___________________________________________________________________________
4/9
D
l’ensemble de chaînes de caractères suivant:
• “ 0 ” si la variable externe est inactive,
• “ 1 ” si la variable externe est active.
La chaîne de caractères renvoyée est “ INCONNU ” si elt n’est pas une variable externe
SIMACTEL.
Pour positionner la valeur d’une variable externe, l’application client envoie l’une des
deux chaînes de caractères définies ci-dessus.
Remarque
La requête d’écriture est sans effet si la fenêtre de l’interface SIMACTEL de
modification des variables externes est ouverte.
4.3.7 Mouvement
D
• mouvements
Requête : LECTURE.
Retourne la liste des mouvements de la machine sous la forme d’une chaîne de
caractères. Chaque nom de mouvement est délimité par les caractères séparateurs
“ CR ” et “ LF ” (\r\n). La chaîne de caractères renvoyée est la chaîne de caractères vide
si le serveur SIMACTEL ne contient aucun élément de ce type.
• mouvements:nb
Requête : LECTURE.
Retourne le nombre de mouvements de la machine sous la forme d’une chaîne de
caractères contenant un nombre.
• mouvement:elt:état
Requêtes : LECTURE, INFORMATION.
Etat du mouvement elt, où elt est le nom d’un mouvement SIMACTEL écrit en
minuscules. Les valeurs obtenues auprès du serveur SIMACTEL appartiennent à
l’ensemble de chaînes de caractères suivant :
• “ 0 ” si le mouvement est inactif,
• “ 1 ” si le mouvement est actif.
La chaîne de caractères renvoyée est “ INCONNU ” si elt n’est pas un mouvement
SIMACTEL.
___________________________________________________________________________
4/10
Liaisons D.D.E.
4
4.3.8 Piège
Les pièges répertoriés et exploités au travers des requêtes D.D.E. ne sont que les
pièges définis en simulation.
• pièges
Requête : LECTURE.
Retourne la liste des pièges de la machine sous la forme d’une chaîne de caractères.
Chaque nom de piège est délimité par les caractères séparateurs “ CR ” et “ LF ” (\r\n).
La chaîne de caractères renvoyée est la chaîne de caractères vide si le serveur
SIMACTEL ne contient aucun élément de ce type.
• pièges:nb
Requête : LECTURE.
Retourne le nombre de pièges de simulation de la machine sous la forme d’une chaîne
de caractères contenant un nombre.
• piège:elt:état
Requêtes : LECTURE, INFORMATION.
Etat de elt, où elt est le nom d’un piège de simulation SIMACTEL écrit en minuscules.
Les valeurs obtenues auprès du serveur SIMACTEL appartiennent à l’ensemble de
chaînes de caractères suivant :
• “ 0 ” si le piège est inactif,
• “ 1 ” si le piège est actif.
La chaîne de caractères renvoyée est “ INCONNU ” si elt n’est pas un piège de
simulation SIMACTEL.
• piège:elt:nombre
Requête : LECTURE.
Nombre d’activation enregistrée de elt, où elt est le nom d’un piège de simulation
SIMACTEL écrit en minuscules. La valeur obtenue est une chaîne de caractères
contenant un nombre.
La chaîne de caractères renvoyée est “ INCONNU ” si elt n’est pas un piège de
simulation SIMACTEL.
• piège:elt:moyenne
Requête : LECTURE.
Ecart moyen enregistré entre deux activations de elt, où elt est le nom d’un piège de
simulation SIMACTEL écrit en minuscules. La valeur obtenue est une chaîne de
caractères contenant un nombre.
La chaîne de caractères renvoyée est “ INCONNU ” si elt n’est pas un piège de
simulation SIMACTEL.
• piège:elt:mini
Requête : LECTURE.
Ecart minimal enregistré entre deux activations de elt, où elt est le nom d’un piège de
___________________________________________________________________________
4/11
D
simulation SIMACTEL écrit en minuscules. La valeur obtenue est une chaîne de
caractères contenant un nombre.
La chaîne de caractères renvoyée est “ INCONNU ” si elt n’est pas un piège de
simulation SIMACTEL.
• piège:elt:maxi
Requête : LECTURE.
Ecart maximal enregistré entre deux activations de elt, où elt est le nom d’un piège de
simulation SIMACTEL écrit en minuscules. La valeur obtenue est une chaîne de
caractères contenant un nombre.
La chaîne de caractères renvoyée est “ INCONNU ” si elt n’est pas un piège de
simulation SIMACTEL.
4.3.9 Relais
D
• relais
Requête : LECTURE.
Retourne la liste des relais de la machine sous la forme d’une chaîne de caractères.
Chaque nom d’alimentation est délimité par les caractères séparateurs “ CR ” et “ LF ”
(\r\n). La chaîne de caractères renvoyée est la chaîne de caractères vide si le serveur
SIMACTEL ne contient aucun élément de ce type.
• relais:nb
Requête : LECTURE.
Retourne le nombre de relais de la machine sous la forme d’une chaîne de caractères
contenant un nombre.
• relais:elt:état
Requêtes : LECTURE, INFORMATION.
Etat du relais elt, où elt est le nom d’un relais SIMACTEL écrit en minuscules. Les valeurs
obtenues auprès du serveur SIMACTEL appartiennent à l’ensemble de chaînes de
caractères suivant :
• “ 0 ” si le relais est inactif,
• “ 1 ” si le relais est actif.
La chaîne de caractères renvoyée est “ INCONNU ” si elt n’est pas un relais SIMACTEL.
• relais:elt:défaut
Requêtes : LECTURE, INFORMATION, ECRITURE.
Défauts positionnés sur le relais elt, où elt est le nom d’un relais SIMACTEL écrit en
minuscules. Les valeurs obtenues auprès du serveur SIMACTEL appartiennent à
l’ensemble de chaînes de caractères suivant:
• “ collage à 0 ”,
• “ collage à 1 ”,
___________________________________________________________________________
4/12
Liaisons D.D.E.
4
• “ forçage à 0 ”,
• “ forçage à 1 ”,
• “” (chaîne de caractères vide) si aucun défaut n’est positionné sur le relais elt.
La chaîne de caractères renvoyée est “ INCONNU ” si elt n’est pas un relais SIMACTEL.
Pour positionner un défaut, l’application client envoie l’une des chaînes de caractères
ci-dessus. Pour retirer tous les défauts positionnés sur le relais elt, l’application client
envoie au serveur SIMACTEL la chaîne de caractères “ aucun ”.
Remarque
La requête d’écriture est sans effet si la fenêtre de l’interface SIMACTEL de
positionnement des défauts sur les relais est ouverte.
4.3.10 Sortie
• sorties
Requête : LECTURE.
Retourne la liste des sorties de la machine sous la forme d’une chaîne de caractères.
Chaque nom de sortie est délimité par les caractères séparateurs “ CR ” et “ LF ” (\r\n).
La chaîne de caractères renvoyée est la chaîne de caractères vide si le serveur
SIMACTEL ne contient aucun élément de ce type.
• sorties:nb
Requête : LECTURE.
Retourne le nombre de sorties de la machine sous la forme d’une chaîne de caractères
contenant un nombre.
• sortie:elt:état
Requêtes : LECTURE, INFORMATION.
Retourne la valeur de la sortie elt, où elt est le nom d’une sortie SIMACTEL écrit en
minuscules. La valeur appartient à l’ensemble suivant :
• “ 1 ” si la sortie est à l’état haut,
• “ 0 ” sinon.
La chaîne de caractères renvoyée est “ INCONNU ” si elt n’est pas une sortie
SIMACTEL.
___________________________________________________________________________
4/13
D
4.3.11 Variable
• variables
Requête : LECTURE.
Retourne la liste des variables de la machine sous la forme d’une chaîne de caractères.
Chaque nom de variable est délimité par les caractères séparateurs “ CR ” et “ LF ”
(\r\n). La chaîne de caractères renvoyée est la chaîne de caractères vide si le serveur
SIMACTEL ne contient aucun élément de ce type.
• variables:nb
Requête : LECTURE.
Retourne le nombre de variable de la machine sous la forme d’une chaîne de caractères
contenant un nombre.
D
• variable:elt:état
Requêtes : LECTURE, INFORMATION.
Retourne la valeur de la variable elt, où elt est le nom d’une sortie SIMACTEL écrit en
minuscules. La valeur appartient à l’ensemble suivant :
• “ 1 ” si la variable est à l’état haut,
• “ 0 ” sinon.
La chaîne de caractères renvoyée est “ INCONNU ” si elt n’est pas une variable
SIMACTEL.
• variable:elt:défaut
Requêtes : LECTURE, INFORMATION, ECRITURE.
Défauts positionnés sur la variable elt, où elt est le nom d’une variable SIMACTEL écrit
en minuscules. Les valeurs obtenues auprès du serveur SIMACTEL appartiennent à
l’ensemble de chaînes de caractères suivant:
• “ forçage à 0 ”,
• “ forçage à 1 ”,
• “” (chaîne de caractères vide) si aucun défaut n’est positionné sur la variable elt.
La chaîne de caractères renvoyée est “ INCONNU ” si elt n’est pas une variable
SIMACTEL.
Pour positionner un défaut, l’application client envoie l’une des chaînes de caractères
ci-dessus. Pour retirer tous les défauts positionnés sur la variable elt, l’application client
envoie au serveur SIMACTEL la chaîne de caractères “ aucun ”.
Remarque
La requête d’écriture est sans effet si la fenêtre de l’interface SIMACTEL de
positionnement des défauts sur les variables est ouverte.
___________________________________________________________________________
4/14
Liaisons D.D.E.
4.4
4
Tableau récapitulatif
Requête
Lect. Ecrit. Info.
alimentation:elt:défaut oui
oui
alimentation:elt:état
alimentations
alimentations:nb
axe:elt:état
axe:elt:longueur
axe:elt:position
axes
axes:nb
bistable:elt:défaut
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
bistable:elt:état
bistables
bistables:nb
capteur:elt:défaut
oui
oui
oui
oui
capteur:elt:état
capteur:elt:rebonds
oui
capteurs
capteurs:nb
date
date:unité
entrée:elt:état
entrées
entrées:nb
externe:elt:état
externes
externes:nb
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
impulsion
oui
oui
mode
oui
oui
mode:période
mouvement:elt:état
mouvements
mouvements:nb
piège:elt:état
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
Commentaire
défauts positionné sur une
alimentation, page 4-5
état d'une alimentation elt, page 4-5
liste des alimentations, page 4-4
nombre d’alimentations, page 4-4
état d’un axe, page 4-5
longueur d’un axe, page 4-6
position d’un axe, page 4-6
liste des axes, page 4-5
nombre d’axes, page 4-5
défauts positionnés sur un bistable,
page 4-6
état d’un bistable, page 4-6
liste des bistables, page 4-6
nombre de bistables, page 4-6
défaut positionnés sur un capteur,
page 4-7
état d’un capteur, page 4-7
rebonds positionnés sur un capteur,
page 4-8
liste des capteurs, page 4-7
nombre de capteurs, page 4-7
date, page 4-3
unité de temps, page 4-4
état d’une entrée, page 4-8
liste des entrées, page 4-8
nombre d’entrées, page 4-8
état d’une variable externe, page 4-9
liste des variables externes, page 4-8
nombre de variables externes,
page 4-8
option arrêt sur impulsion de sortie,
page 4-3
le mode de simulation courant,
page 4-3
la période, page 4-3
état d’un mouvement, page 4-9
liste des mouvements, page 4-9
nombre de mouvements, page 4-9
état d’un piège de simulation, page 4-10
___________________________________________________________________________
4/15
D
D
piège:elt:maxi
oui
piège:elt:mini
oui
piège:elt:moyenne
oui
piège:elt:nombre
oui
pièges
pièges:nb
oui
oui
relais
relais:elt:défaut
oui
oui
relais:elt:état
relais:nb
sortie:elt:état
sorties
sorties:nb
status
tempsréel
variable:elt:défaut
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
variable:elt:état
variables
variables:nb
oui
oui
oui
4.5
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
écart max. entre deux activations,
page 4-10
écart min. entre deux activations,
page 4-10
écart moyen entre deux activations,
page 4-10
nombre d’activation d’un piège,
page 4-10
liste des pièges de simulation, page 4-9
nombre de pièges de simulation,
page 4-9
liste des relais, page 4-10
défauts positionnés sur un relais,
page 4-11
état d’un relais, page 4-11
nombre de relais, page 4-10
état d’une sortie, page 4-11
liste des sorties, page 4-11
nombre de sorties, page 4-11
l’état de la simulation, page 4-2
option temps réel, page 4-3
défauts postionnés sur une variable,
page 4-12
état d’une variable, page 4-12
liste des variables, page 4-12
nombre de variables, page 4-12
Conseils et problèmes de liaisons D.D.E.
• La requête mode ne fonctionne pas lorsque les modes continu et périodique sont
sélectionnés en même temps. Seul un des modes courants est renvoyé par la liaison
D.D.E.
• Il existe deux modes de liaison D.D.E., les liaisons synchrones et les liaisons
asynchrones. Durant une liaison synchrone, les processus clients et serveurs
s’exécutent au même rythme, l’un attendant l’autre. Toutes les évolutions du serveur
apparaissent chez le client. De ce fait, l’exécution de SIMACTEL serveur est ralentie
par la connexion. Ce mode est le mode utilisé par Microsoft EXCEL client D.D.E., par
exemple. Par contre, lors d’une liaison asynchrone, client et serveur évoluent à leurs
propres rythmes. Dans cette configuration, il est possible que le client “ rate ”
certaines évolutions trop rapides du serveur. Ce mode de connexion est celui de
NetDDE pour Windows pour WorkGroups.
___________________________________________________________________________
4/16
EXEMPLES
Chapitre
1
2
3
Sommaire
Intercalaire E
Page
Axes linéaires simples
1/1
1.1
Axe simple
1/1
1.2
Vérin poussoir
1/3
1.3
Interverrouillage mécanique
1/4
Dialogue
2/1
2.1 Tiroir de soudure
2/1
Exemples de convoyage de pièces
3/1
E
3.1
Présentation
3/1
3.2
Principe de modélisation
3/1
3.3
Marche avant simple
3/3
3.4
Marche avance et recul
3/5
3.5
Prise en compte de la longueur de pièce
3/7
___________________________________________________________________________
E/1
EXEMPLES
Chapitre
4
Sommaire
Intercalaire E
Page
Machine à trois postes d'usinage
4/1
4.1
Description SIMACTEL
4.1.1 Présentation
4.1.2 Modélisation
4/1
4/1
4/1
4.2
Dossier électrique et mécanique
4/6
4.3
Dossier d'impression
4/25
E
___________________________________________________________________________
E/2
Chapitre
1
Axes linéaires
simples 1
Axes linéaires simples
1.1
Axe simple
Les schéma ci-dessous présentent les descriptions mécanique et pneumatique d’un
axe linéaire simple.
• Description mécanique et pneumatique
verin : descente fraiseuse
Ø piston : 100
Ø tige : 56
course totale : 350mm
cycle de
l'unité :
YV20
YV21
240
80
80
80
course en mm
vitesse en m/mn
320
100
position des capteurs et description
des mouvements
FCH3
piste 1
80
piste 2
FCM3
FCB3
240
piste 3
320
___________________________________________________________________________
1/1
E
MO / DE FRAISEUSE
FCH3
yv20
FCM3
FCB3
yv21
p1
r1
• Description SIMACTEL
E
Axe n ° 3
• Libellé : descente fraiseuse
• Type : linéaire
• Position initiale : début de course
• Longueur : 350
Mouvement mvt3+
Mouvement mvt3-
• Sens : positif
• Vitesse : 80
• Equation : ( yv20 * pneu )
• Sens : négatif
• Vitesse : 100
• Equation : ( yv21 * pneu )
Capteur FCH3
Capteur FCM3
Capteur FCB3
• Logique : positive
• Logique : enclenchement • Logique : enclenchement
• Position : début de course • Position : 80
• Position : 240
Remarque
Les commandes yv20 et yv21 activant les mouvements mvt3+ et mvt3- sont des
relais SIMACTEL. pneu est un terme d’alimentation générale SIMACTEL.
___________________________________________________________________________
1/2
Axes linéaires simples
1.2
1
Vérin poussoir
L’axe présentée ci-dessous se différencie de l’exemple précédent par le type de
commande utilisé pour activer les déplacements sur l’axe. La commande des
mouvements est faite par un bistable au lieu de relais.
• Description mécanique et pneumatique
POUSSOIR
VERIN POUSSOIR
Ø Piston :
50
Ø Tige :
28
Course totale :
40
Course utile :
40
Pression :
50
cm2 mm/s l/mn
sortie
13,5 40
3,1
4,2
rentrée 18,5 40
FCG0
FCD0
yv31
yv32
p1
1741
r1
0741
• Description SIMACTEL
Axe n ° 1
• Libellé : poussoir
• Type : linéaire
• Position initiale : début de course
• Longueur : 40
Mouvement mvt1+
Mouvement mvt1-
• Sens : positif
• Vitesse : 40
• Equation : ( bis1 * pneu )
• Sens : négatif
• Vitesse : 40
• Equation : ( /bis1 * pneu )
___________________________________________________________________________
1/3
E
Capteur FCG0
Capteur FCD0
• Logique : positive
• Position : début de course
• Logique : positive
• Position : fin de course
Bistable bis1
• Enclenchement : yv31
• Déclenchement : yv32
• Condition :
Remarques
Les commandes yv31 et yv32 activant les mouvements mvt1+ et mvt1- sont des
relais SIMACTEL. pneu est un terme d’alimentation générale SIMACTEL.
1.3
Interverouillage mécanique
L’exemple suivant concerne deux axes simples où l’un sert de verrou mécanique pour
l’autre. Cette interaction est prise en compte en ajoutant un capteur fictif représentant
la course libre de l’axe 1 et en intégrant la position de l’axe 2 à l’équation du mouvement
mvt1+.
• Description mécanique et pneumatique
E
___________________________________________________________________________
1/4
Axes linéaires simples
1
VERIN UNITE
Ø Piston :
50
Ø Tige :
28
Course totale :
40
Course utile :
40
Pression :
50
cm2 mm/s l/mn
sortie
13,5 40
3,1
rentrée 18,5 40
4,2
FCG1
FCD1
yv31
yv32
p1
r1
VERIN de BUTEE
Ø Piston :
50
Ø Tige :
28
Course totale :
40
Course utile :
40
Pression :
50
cm2 mm/s l/mn
3,1
sortie
13,5 40
rentrée 18,5 40
4,2
FCG2
FCD2
yv41
yv42
Unité
10
Butée
___________________________________________________________________________
1/5
E
• Description SIMACTEL de l’axe n° 1
Axe n ° 1
• Libellé : unite
• Type : linéaire
• Position initiale : début de course
• Longueur : 40
Mouvement mvt1+
Mouvement mvt1-
• Sens : positif
• Vitesse : 40
• Equation :
( bis1 * pneu * ( /cf + ( cf * fcd2 )))
• Sens : négatif
• Vitesse : 40
• Equation :
( /bis1 * pneu )
Capteur FCG1
Capteur FCD1
• Logique : positive
• Position : début de course
• Logique : positive
• Position : fin de course
Capteur CF
• Logique : enclenchement
• Position : 10
Bistable bis1
• Enclenchement : yv31
• Déclenchement : yv32
• Description SIMACTEL de l’axe n° 2
E
Axe n ° 2
• Libellé : verrou
• Type : linéaire
• Position initiale : début de course
• Longueur : 40
Mouvement mvt2+
Mouvement mvt2-
• Sens : positif
• Vitesse : 40
• Equation : ( bis2 * pneu )
• Sens : négatif
• Vitesse : 40
• Equation : ( /bis2 * pneu )
Capteur FCG2
Capteur FCD2
• Logique : positive
• Position : début de course
• Logique : positive
• Position : fin de course
Bistable bis2
• Enclenchement : yv41
• Déclenchement : yv42
___________________________________________________________________________
1/6
Axes linéaires simples
1
Remarques
Les commandes yv31, yv32, yv41 et yv42 activant les mouvements mvt1+, mvt1,
mvt2+ et mvt2- sont des relais SIMACTEL. pneu est un terme d’alimentation
générale SIMACTEL.
E
___________________________________________________________________________
1/7
E
___________________________________________________________________________
1/8
Chapitre
Dialogue 22
Dialogue
2.1
Tiroir de soudure
La partie opérative au sens SIMACTEL comprend la modélisation des échanges entre
l’automate et les équipements intelligents, qu’il s’agisse de robots, d’équipement de
pesée, ou comme dans l’exemple ci-dessous, de tiroir de soudure.
Le principe retenu est de représenter chaque cycle d’échanges entre l’API et l’équipement par un axe rotatif SIMACTEL, où, les mots de commande de l’automate activent
les mouvements de l’axe et les capteurs de l’axe représentent les réponses faites par
l’équipement.
Pds1
Pds2
Pds3
TIROIR
API
Start
Fcy
Rev
Pds1, Pds2 et Pds3 : codes de soudure envoyés par l’API au tiroir de soudure afin de
définir le temps et l’intensité de la soudure.
Start : l’API donne le départ du cycle de soudure.
Fcy : fin de cycle envoyé par le tiroir.
Rev : relais géré par le tiroir de soudure et permettant la fermeture des pinces
sélectionnées.
Cod1
Start
Fcy
Rev
___________________________________________________________________________
2/1
E
• Description SIMACTEL
La longueur de l’axe correspond au temps du cycle de soudure et le mouvement est
effectué à la vitesse de 1..
La description du dialogue est contenu dans l’équation du mouvement mvt1. L’équation
du mouvement mvt1 comprend trois termes :
• Le premier “ dx * start * cod1 ” correspond au déclenchement du mouvement sur l’axe
en position initiale (dx = 1). Le mouvement est actif lorsque l’API envoie la commande
start et le bon code de soudure identifié par cod1. Cod1 est une variable SIMACTEL
fonction du code de soudure envoyé par l’automate. Cod1 est dans l’état 1 si le code
envoyé correspond au cycle de soudure simulé par l’axe SIMACTEL.
• “ /dx * /fx * cod1 * start ” correspond au maintient du mouvement pendant toute la
durée de la soudure. Pendant l’état 1 de ce terme, la came balaye l’axe et donc
SIMACTEL renvoie à l’automate des informations sur l’avancé de la soudure.
• “ fx * /start ” est le terme permettant à l’axe de revenir dans sa position initiale pour être
près pour le cycle de soudure suivant. Ce terme est à l’état 1 lorsque l’axe se trouve
en fin de course et que la commande start retombe.
Le capteur fictif Rev simule le relais Rev du tiroir de soudure. Le capteur fx simule le
signal Fcy.
Axe n ° 1
E
• Libellé : descente fraiseuse
• Type : Rotatif
• Position initiale : début de course
• Longueur : 100
Mouvement mvt1
• Sens : positif
• Vitesse : 1
• Equation : ( dx * start * cod1 ) + ( /dx * /fx * cod1 * start ) + (fx * /start)
Capteur Rev
• Logique : positive
• Position : 10
• Largeur d’activation : 80
Capteur dx
Capteur fx
• Logique : positive
• Position : début de course
• Logique : positive
• Position : fin de course
___________________________________________________________________________
2/2
Chapitre
Exemples de convoyage de
pièces 33
Exemples de convoyage de pièces
3.1
Présentation
Dans les process de type manutention, l’automate reçoit de la machine des informations
sur la présence et le déplacement des pièces. Nous l’avons vu dans les exemples des
chapitres précédents, la partie opérative d’une machine est représentée, dans SIMACTEL,
par des axes et variables booléennes. Les pièces ne sont pas explicitement représentées. La description de partie opérative SIMACTEL simule la présence des pièces en
calculant leurs actions sur les entrées automate en fonction des sorties automate et du
temps écoulé.
Le paragraphe suivant est consacré à la présentation du principe de modélisation d’un
système de convoyage. Des exemples de transfert dans un, puis dans deux sens de
marche sont ensuite détaillés. Enfin la détection des pièces convoyées, en tenant
compte de leur longueur, est expliquée.
3.2
Principe de modélisation
La modélisation d’un système de convoyage consiste à découper celui-ci en zones où
une seule pièce peut se trouver : c’est la notion de “ canton ”.
La présence d’une pièce dans une zone est caractérisée par une variable booléenne
“ PPi ”. Le déplacement prend un certain temps, un axe associé à chaque “ canton ”
permet de représenter ce temps : la position dans l’axe est le “ front avant ” de la pièce
en déplacement. Le mouvement de cet axe représente le déplacement de la pièce dans
la zone décrite par l’axe. L’équation de ce mouvement fait donc intervenir la variable
“ PPi ” et un terme - par exemple “ KMVTi ” représentant la rotation du moteur entraînant
le convoyeur.
Le déplacement de la pièce dans la zone décrite par l’axe est considérée comme un
processus possédant trois états. L’état initial correspond à la disponibilité du convoyeur
pour une pièce arrivant en amont. Le deuxième état est le déplacement - et également
l’arrêt en une position donnée - de la pièce sur le canton. Le dernier état caractérise la
fin du transfert dans cette zone, la pièce est mise à disposition pour le canton suivant.
Ce processus est cyclique, l’axe est donc rotatif. Un capteur fictif “ DXi ” de largeur nulle,
placé en début d’axe représente la disponibilité du canton. Symétriquement un capteur
“ FXi ”, également de largeur d’activation nulle, est placé en fin de l’axe rotatif pour
caractériser la mise à disposition de la pièce pour la suite du transfert.
Remarque
Une équivalence pourrait être envisagée entre l’état “ vrai ” du capteur “ DXi ” et
l’absence de pièce sur le canton. Cette équivalence est pratiquée pour la modélisation des transferts de la machine à 3 postes d’usinage présentée dans la section
suivante. Cependant nous ne la retiendrons pas ici car cela pose problème dans le
cas des transferts à déplacements dans les deux sens.
___________________________________________________________________________
3/1
E
L’évolution du processus de transfert est décrite au moyen de l’équation du mouvement.
Le déplacement de la pièce est effectif quand le moteur est en marche et que :
• soit une pièce est présente et la fin du canton n’est pas atteinte.
• soit la fin du canton est atteinte et la pièce est prise en charge par le canton suivant,
ou évacuée.
On obtient l’équation suivante pour le mouvement :
MVTi = KMVTi * (PPi * /FXi + FXi * /PPi)
Une fois arrivé en “ FXi ” et la pièce emportée - “ PPi ” est remis à 0 - l’axe rotatif
retourne ainsi en position initiale - sur “ DXi ” - et est de ce fait disponible pour une
nouvelle pièce.
Une pièce entre dans le canton si celui-ci est dans son état initial et que le canton
précédent met à sa disposition une pièce. Compte-tenu de la représentation des états
du canton au moyen des capteurs “ DXi ” et “ FXi ”, le terme d’enclenchement de la
variable de présence pièce “ PPi ” est donc :
DXi * PPi-1 * FXi-1 * KMVTi-1
la présence de “ KMVTi-1 ” a pour effet de maintenir la pièce sur le canton précédent
si le moteur de celui-ci n’est pas en marche - ce qui a priori ne devrait pas se produire.
E
Une fois le transfert terminé sur un canton - l’axe correspondant est alors en “ FXi ” - la
pièce peut passer sur le canton suivant si celui-ci est disponible - l’axe le décrivant y est
en “ DXi+1 ”. Il faut cependant vérifier qu’une pièce ne s’y trouve pas déjà. En effet, si
le moteur du canton suivant n’est pas piloté, l’axe a pu rester en “ DXi+1 ” bien qu’une
pièce soit présente sur ce canton. Dans ces conditions, le terme de déclenchement de
la variable “ PPi ” a pour expression :
RPPi = FXi * DXi+1 * /PPi+1 * KMVTi
L’équation de la variable de présence pièce “ PPi ” a donc finalement pour expression :
PPi = (DXi * PPi-1 * FXi-1 * KMVTi-1 + PPi) * /RPPi
___________________________________________________________________________
3/2
Exemples de convoyage de pièces
3.3
3
Marche avant simple
L’exemple suivant présente le passage de pièces sur trois tapis en marche avant. La
largeur des pièces est considérée négligeable, il n’y a qu’une seule pièce par tapis et
les moteurs des tapis sont en fonctionnement permanent. Les tapis sont représentés
par des axes rotatifs SIMACTEL. Les présences de pièce sont représentées par des
variables booléennes.
Les mouvements ont lieu lorsque les deux conditions suivantes sont réunies :
• il y a une pièce sur l’axe,
• le moteur du tapis fonctionne en marche avant.
Pour qu’une pièce passe d’un tapis à l’autre, il faut que l’installation réponde également
aux deux critères suivants :
• l’axe en aval doit être à l’origine (attente de pièces),
• il n’y a aucune pièce sur l’axe aval (empêcher les collisions).
SQ1
SQ2
M1
SQ3
M2
dx1
M3
SQ2
SQ1
1
fx1
dx2
SQ3
2
fx2
dx3
3
fx3
Description du premier tapis
Le premier tapis se trouvant à l’entrée du système de convoyage, une variable “BPP1”
permet d’injecter une pièce sur celui-ci.
La pièce apparait sur l’axe 1 lorsqu’il y a appui sur un bouton poussoir et que l’axe se
trouve en début de course. Cet état est maintenu jusqu’à ce que RPP1 (variable
booléenne de RAZ présence pièce) soit vraie. RPP1 est vrai lorsque l’axe 1 est en fin
de course, l’axe 2 en début de course, qu’il n’y a pas de pièce sur le tapis suivant et que
le moteur du tapis 1 est actif.
Le mouvement MVT1 est actif tant que le moteur est actif, que PP1 est vrai ou pour
passer automatiquement de la position fin de course à la position début de course.
Equations du premier tapis
• PP1 = (+BPP1 * DX1 + PP1) * /RPP1
• RPP1 = FX1 * DX2 * /PP2 * KMVT1
• MVT1 = (PP1 * /FX1 + FX1 * /PP1) * KMVT1
avec :
• PP1 : présence pièce sur le tapis 1,
• PP2 : présence pièce sur le tapis 2,
• DX1 : capteur de début de course de l’axe 1,
___________________________________________________________________________
3/3
E
• DX2 : capteur de début de course de l’axe 2,
• FX1 : capteur de fin de course de l’axe 1,
• +BPP1 : front montant du bouton poussoir fictif servant à positionner des pièces sur
le premier tapis,
• RPP1 : Raz de la présence pièce.
• KMVT1 : commande du moteur du tapis 1.
Description du second tapis
La pièce est considérée présente sur l’axe 2 lorsque l’axe 2 se trouve en début de
course, que l’axe 1 se trouve en fin de course, qu’il y a une pièce sur l’axe 1 et que le
moteur de l’axe 1 est actif. La présence pièce sur l’axe 2 est maintenue comme la
présence pièce de l’axe 1.
Les autres équations sont similaires à celles de l’axe 1.
Equations du second tapis
• PP2 = (DX2 * FX1 * PP1 * KMVT1 + PP2) * /RPP2
• RPP2 = FX2 * DX3 * /PP3 * KMVT2
• MVT2 = (PP2 * /FX2 + FX2 * /PP2) * KMVT2
avec :
• PP1 : présence pièce sur le tapis 1,
E
• PP2 : présence pièce sur le tapis 2,
• DX2 : capteur de début de course de l’axe 2,
• DX3 : capteur de début de course de l’axe 3,
• FX1 : capteur de fin de course de l’axe 1,
• FX2 : capteur de fin de course de l’axe 2,
• RPP2 : Raz de la présence pièce,
• KMVT1 : commande du moteur du tapis 1.,
• KMVT2 : commande du moteur du tapis 2.
Description du troisième tapis
On considère que les pièces disparaissent automatiquement en fin de tapis 3 (évacuation vers une partie non simulée de l’installation par exemple). Pour le reste les
équations sont similaires à celles décrites précédemment.
Equations du troisième tapis
• PP3 = (DX3 * FX2 * PP2 * KMVT2 + PP3) * /RPP3
• RPP2 = FX3 * KMVT3
• MVT3 = (PP3 * /FX3 + FX3 * /PP3) * KMVT3
___________________________________________________________________________
3/4
Exemples de convoyage de pièces
3
avec :
• PP2 : présence pièce sur le tapis 2,
• PP3 : présence pièce sur le tapis 3,
• DX3 : capteur de début de course de l’axe 3,
• FX2 : capteur de fin de course de l’axe 2,
• FX3 : capteur de fin de course de l’axe 3,
• RPP3 : Raz de la présence pièce,
• KMVT2 : commande du moteur du tapis 2,
• KMVT3 : commande du moteur du tapis 3.
3.4
Marche avance et recul
Cet exemple reprend la description faite au paragraphe 3.3 en ajoutant le fonctionnement en marche arrière des tapis. Les équations des mouvements d’avance restent
identiques.
Description SIMACTEL
Dans les équations de présence pièce, par rapport au cas précédent (cf. Sous-chapitre
3.3 de cet intercalaire), un terme supplémentaire est ajouté. Il faut en effet vérifier, lors
du passage d’une pièce d’un tapis à l’autre, que le tapis censé recevoir la pièce tourne
bien dans le même sens que le tapis qui la lui apporte. Dans le cas contraire, la pièce
ne doit pas changer de canton.
Les éléments de description SIMACTEL sont les suivants :
• PP1 : variable booléenne de présence pièce sur le tapis 1,
• PP2 : variable booléenne de présence pièce sur le tapis 2,
• PP3 : variable booléenne de présence pièce sur le tapis 3,
• DX1 : capteur de début de course de l’axe 1,
• DX2 : capteur de début de course de l’axe 2,
• DX3 : capteur de début de course de l’axe 3,
• FX1 : capteur de fin de course de l’axe 1,
• FX2 : capteur de fin de course de l’axe 2,
• FX3 : capteur de fin de course de l’axe 3,
• +BPP1 : front montant du bouton poussoir fictif servant à positionner des pièces sur
le premier tapis,
• RPP1 : variable booléenne raz de la présence pièce sur le tapis 1,
• RPP2 : variable booléenne raz de la présence pièce sur le tapis 2,
___________________________________________________________________________
3/5
E
• RPP3 : variable booléenne raz de la présence pièce sur le tapis 3,
• MTAV1 : commande du moteur d’avance du tapis 1,
• MTAV2 : commande du moteur d’avance du tapis 2,
• MTAV3 : commande du moteur d’avance du tapis 3,
• MTAR1 : commande du moteur de recul du tapis 1,
• MTAR2 : commande du moteur de recul du tapis 2,
• MTAR3 : commande du moteur de recul du tapis 3,
• MVAV1 : mouvement d’avance de l’axe 1,
• MVAV2 : mouvement d’avance de l’axe 2,
• MVAV3 : mouvement d’avance de l’axe 3,
• MVAR1 : mouvement de recul de l’axe 1,
• MVAR2 : mouvement de recul de l’axe 2,
• MVAR3 : mouvement de recul de l’axe 3.
Equations du premier tapis
• PP1 = (+BPP1 * DX1 + FX1 * DX2 * PP2 * MTAR2 * /MTAV1 + PP1) * /RPP1
• RPP1 = FX1 * DX2 * /PP2 * MTAV1 * /MTAR2 + DX1 * MTAR1
• MVAV1 = (PP1 * /FX1 + FX1 * /PP1) * MTAV1
• MVAR1 = (PP1 * /DX1 + DX1 * /PP1) * MTAR1
Equations du second tapis
E
• PP2 = (DX2 * FX1 * PP1 * MTAV1 * /MTAR2 + FX2 * DX3 * PP3 * MTAR3 * /MTAV2
+ PP2) * /RPP2
• RPP2 = FX2 * DX3 * /PP3 * MTAV2 * /MTAR3 + DX2 * FX1 * /PP1 * /MTAV1 * MTAR2
• MVAV2 = (PP2 * /FX2 + FX2 * /PP2) * MTAV2
• MVAR2 = (PP2 * /DX2 + DX2 * /PP2) * MTAR2
Equations du troisième tapis
• PP2 = (DX3 * FX2 * PP2 * MTAV2 * /MTAR3 + PP3) * /RPP3
• RPP3 = FX3 * MTAV3 + DX3 * FX2 * /PP2 * /MTAV2 * MTAR3
• MVAV3 = (PP3 * /FX3 + FX3 * /PP3) * MTAV3
• MVAR3 = (PP3 * /DX3 + DX3 * /PP3) * MTAR3
___________________________________________________________________________
3/6
Exemples de convoyage de pièces
3.5
3
Prise en compte de la longueur de pièce
L’exemple décrit ici comprend trois éléments. Il s’agit de tables à rouleau de longueur
6000 mm sur lesquelles se déplace des luges de longueur 5000 mm.
FRONT AVANT
sq4a
sq45a
sq4b
sq45b
sq4c
sq45c
La présence des pièces est représentée par des variables booléennes, la position dans
un axe décrivant un canton correspondant au front avant de la pièce. Dans cette
modélisation il n’est donc pas fait mention de la longueur de la pièce, la seule contrainte
imposée est de n’avoir qu’une pièce par canton.
Cependant ces pièces signalent leur passage à l’automate au moyen de détecteurs. A
ce niveau au moins il faut tenir compte de la longueur de ces pièces : en effet les
détecteurs sont activés pendant tout le passage des pièces.
Ceci ne peut donc se faire simplement en plaçant les capteurs réels dans les axes. En
particulier, quand une pièce commence à pénétrer sur le canton suivant, elle continue
un moment à être détectée au niveau du canton qu’elle quitte, en raison de sa longueur.
Pour cela les détecteurs doivent être modélisés par des équations du type “relais”
faisant intervenir des capteurs fictifs placés dans les axes, conditionnés par les
variables de présence afin de reproduire, en fonction du déplacement des pièces, les
chronogrammes d’activation des détecteurs présentés ci-dessous.
axe A
axe B
axe C
sq4a
sq45a
sq4b
sq45b
sq4c
sq45c
___________________________________________________________________________
3/7
E
Description SIMACTEL
La description de l’installation faite avec SIMACTEL est similaire à celle réalisée
précédemment dans ce chapitre. Du fait de la largeur des pièces, l’activation des
capteurs réels SQ45A et SQ45B se poursuit d’un axe sur l’autre. Ces capteurs sont
représentés par des relais activés par les variables de présence pièce et des capteurs
fictifs sur les axes.
dq45a
sq4a
table A
fq45a
dq45b
sq4b
table B
fq45b
sq45c
sq4c
table C
Equations des relais représentant les capteurs
• SQ45A = DQ45A * PPA + FQ45A * PPB
• SQ45B = DQ45B * PPB + FQ45C * PPC
E
___________________________________________________________________________
3/8
Chapitre 44
Machine à trois postes d'usinage
Machine à trois postes d'usinage.
4.1
Description SIMACTEL
4.1.1 Présentation
L’environnement logiciel SIMACTEL est fourni avec un exemple d’application illustrant
les diverses notions exposées dans ce manuel. Cet exemple consiste en une description de la “ maquette PROSYST ”, petite machine d’usinage habituellement utilisée
comme support pour la formation aux logiciels basés sur la carte AIDIAG.
Cette maquette est composée de trois postes d’usinage disposés en ligne. Devant
chaque poste est disposé un tapis sur lequel se trouve la pièce à usiner. Ces tapis
permettent le transfert des pièces d’un poste au suivant, depuis l’alimentation jusqu’à
l’évacuation en fin de ligne.
Les pièces déposées au chargement sont amenées sur le premier tapis, en l’occurrence
celui de la perceuse, au moyen d’un poussoir.
4.1.2 Modélisation
La maquette ayant été présentée, ce paragraphe est consacré à la modélisation qui en
a été faite sur SIMACTEL.
Le bornier
Les Entrées I02,0 à I02,D correspondent aux capteurs activés par les actionneurs des
3 postes de la maquette, soit la perceuse, la tourelle tri-broches et le poste de fraisage.
Les Entrées I03,0 à I03,6 prennent en compte des informations en provenance des
pupitres.
Les Entrées I03,8 à IO3,C informent l’automate de la présence de pièces aux différents
postes d’une part et en amont et aval du transfert d’autre part ( alimentation et
déchargement ).
I04,0 et I04,1 correspondent respectivement aux positions “ dégagé ” et “ engagé ”, d’un
organe mécanique permettant de verrouiller la tourelle porte-outils pendant son travail.
I04,D correspond à la position “ gauche ”, c’est-à-dire rentré, du poussoir de l’alimentation, I04,E à la position “ droite ”.
Dans les équations des Entrées interviennent des termes représentant les conditions
d’alimentation électrique des cartes.
De la même façon, les sorties, réparties sur trois cartes, permettent d’allumer des
voyants et de commander les actionneurs et les tapis de la maquette.
___________________________________________________________________________
4/1
E
La tête de filerie
Dans l’“ alimentation ” on trouve, en particulier les relais de mise sous tension et de mise
en puissance KM1 et KMPU.
Les relais ne faisant pas partie de cette “ alimentation ” servent d’intermédiaires de
puissance entre les Sorties et les voyants et les mouvements des actionneurs.
Description des axes
E
La modélisation de la maquette compte 11 axes. Les axes 1 à 5 correspondent aux
actionneurs des 3 postes. Ainsi l’axe 1 représente la montée/descente de la perceuse.
Cet axe est pourvu de 3 capteurs : FCH1 correspond à la position haute de la perceuse,
FCM1 à la position intermédiaire et FCB1 à la position basse. “ D1 ” est le mouvement
de descente de la perceuse, commandé par la Sortie O05,8 par l’intermédiaire de Km15.
O05,7 pilote le mouvement de montée “ M1 ” par l’intermédiaire de Km 14.
L’axe 2 représente de façon analogue la montée/descente de la tourelle tri-broches.
La rotation de la tourelle est décrite par l’axe 3. Cet axe rotatif active 2 capteurs au moyen
de cames différentes.
Le capteur “ FCA1 ” est activé une seule fois par tour, tandis que “ FCA2 ” est activé 3
fois lors d’une rotation complète de la tourelle.
La description du poste de fraisage est constituée de 2 axes, l’axe 4 correspondant à
la montée/descente, l’axe 5 à la translation.
L’axe 6 représente le poussoir permettant l’alimentation en pièces. Comme il n’y a que
2 capteurs disposés en début et en fin, c’est un axe “ standard ”.
Les axes suivants, de 7 à 10 correspondent à la modélisation des tapis assurant le
déplacement des pièces entre les postes.
L’axe 12 est, comme l’axe 6, un axe “ standard ”. Il modélise un verrou mécanique
permettant de bloquer la tourelle pendant l’usinage. Ce verrouillage mécanique est
réalisé en interdisant le mouvement “ RTOUR ” de rotation de la tourelle si le capteur
“ FCVE ” est activé.
Modélisation des tapis
Cette description est un peu délicate et nécessite d’abord que soit expliquée la manière
dont sont modélisés les transferts de pièces au moyen des outils de représentation de
SIMAC.
Pour être modélisé, un transfert doit être décomposé en zones susceptibles d’être
occupées chacune par une pièce au plus : c’est la notion de “ canton ”.
Un “ canton ” peut être dans trois états distincts. Il est “ libre ” si aucune pièce ne s’y
trouve, “ occupé ” dans le cas contraire. Le troisième état correspond à la disponibilité
de la pièce pour le canton suivant.
Dans SIMAC, un “ canton ” est décrit par un axe rotatif. L’état libre est représenté par
un capteur “ dxi ” en début d’axe, où “ i ” est l’indice du canton. Un capteur “ fxi ” en fin
d’axe correspond à la disponibilité de la pièce pour le canton suivant.
___________________________________________________________________________
4/2
Machine à trois postes d'usinage
4
Sur la machine réelle, les capteurs sont activés par le passage des pièces. Dans SIMAC,
les capteurs réels sont représentés par des capteurs disposés sur l’axe de façon à en
simuler le fonctionnement.
La présence d’une pièce dans le canton “ i ” est indiquée par une variable booléenne
“ pi ”.
Cette variable est enclenchée si une pièce est disponible dans le canton précédent et
si le canton “ i ” est libre. Elle est déclenchée lorsque la pièce arrive en fin du canton “ i ”,
si le canton suivant est disponible. L’équation de cette variable pi est donc :
pi = [fxi-1 . dxi + pi] . /(fxi . dxi+1) (1)
Le mouvement associé à l’axe représentant le canton décrit l’évolution de la pièce dans
celui-ci. On a une évolution, si une pièce étant présente, le moteur “ Mi ” provoquant le
déplacement de la pièce ( c’est le moteur entrainant un tapis par exemple ) est en
fonctionnement. Ce déplacement a lieu jusqu’à ce qu’on atteigne la fin de l’axe.
L’équation du mouvement comprend donc un terme :
pi . Mi . /fxi
Quand fxi est atteint et que la pièce passe dans le canton suivant, l’axe représentant le
canton “ i ” doit être positionné en “ dxi ”. Cet axe étant rotatif, ceci est obtenu en
complétant l’équation du mouvement par le terme :
/pi . fxi
L’équation du mouvement ainsi définie n’est pas tout à fait correcte.
Supposons qu’une pièce occupe le canton “ i ” et que le moteur Mi ne fonctionne pas :
l’axe correspondant restera sur le capteur “ dxi ”. Si maintenant une autre pièce est
amenée par le canton précédent, quand l’axe décrivant celui-ci atteindra “ fxi-1 ”, la
présence pièce “ pi-1 ” de ce canton sera déclenchée : la pièce se confondra alors avec
celle déjà présente sur le canton “ i ”.
Pour éviter ceci, on ajoute un terme “ pi . dxi ” dans l’équation d’un mouvement : dès
qu’une pièce entre dans un canton, ce terme fait quitter le capteur dxi, évitant ainsi de
perdre une pièce qui pourrait arriver de nouveau.
L’équation du mouvement associé à l’axe représentant un canton “ i ” est donc
finalement :
Si = pi . (dxi + Mi) . /fxi + /pi . fxi
(2)
Cette équation pourrait être affinée : on peut par exemple vouloir tenir compte du fait
que, jusqu’à une certaine position dans le canton, la pièce a encore besoin d’être
entraînée par le moteur du canton précédent. Dans ce cas, on placera un capteur fictif
dans l’axe, déterminant une zone où le moteur Mi-1 intervient dans le mouvement du
canton “ i ”.
Les équations (1) et (2) sont appliquées dans la modélisation de la maquette pour
décrire le tapis de la tourelle, qui se trouve entre le tapis de la perceuse et celui de la
___________________________________________________________________________
4/3
E
fraiseuse. Le tapis de la fraiseuse est décrit de façon analogue. Les axes correspondant
sont les axes 8 et 9, les variables de présence pièces associées pp8 et pp9.
La modélisation du tapis de la perceuse est un peu différente : en amont de celui-ci se
trouve en effet le poussoir, et non un autre tapis.
Si l’équation (2) est encore valable pour décrire le mouvement de la pièce sur le tapis
de la perceuse, l’équation décrivant la présence de la pièce doit être adaptée.
Une pièce est disponible pour le tapis de la perceuse quand, ayant été déposée au
chargement ( le poussoir doit être en position gauche ), le pousseur l’a amenée à droite.
Ce dernier peut alors revenir en position gauche, alors que le tapis de la perceuse n’est
pas forcément libre et n’a donc pas “ pris en charge ” la pièce.
On voit donc que la disponibilité d’une pièce pour le tapis de la perceuse est une
information qui doit être mémorisée : ce rôle est joué par la variable “ Mem-pp0 ”.
Dans ces conditions, l’équation de la présence de pièce sur le tapis de la perceuse
s’écrit :
pp7 = (dx7 . Mem-pp0 + pp7) . /(fx7 . dx8)
Nous avons vu que le poussoir est représenté par un axe “ standard ”. Les deux
capteurs extrêmes dont est muni cet élément sont “ Fcg0 ” et “Fcd0 ”, correspondant
respectivement aux positions gauche et droite du poussoir.
La variable correspondant à la présence d’une pièce sur le poussoir est “ pp0 ”. Une
pièce peut être déposée au chargement si le poussoir est en position gauche.
E
Le terme d’enclenchement de pp0 sera donc : fcg0 . pièce, où “ pièce ” est une variable
externe représentant la présence d’une pièce au chargement.
La pièce sera disponible pour le tapis de la perceuse si le poussoir l’a amenée en
position droite. Cette pièce disponible sera effectivement prise en charge par le tapis
quand l’axe représentant ce dernier sera en “ dx7 ”, l’équation de la variable Mem-pp0
est donc :
Mem-pp0 = fcd0 . pp0 + Mem-pp0 . /dx7
La variable pp0, représentant la présence d’une pièce au chargement, sera également
déclenchée, à condition que la disponibilité pour le tapis de la perceuse ait été
mémorisée, ou que le tapis de la perceuse soit disponible quand le poussoir arrive en
position droite.
L’équation de cette variable est donc :
pp0 = (fcg0 . pièce + pp0) . /[(fcd0 + Mem-p0) . dx7]
Voyons maintenant l’évacuation des pièces. Quand les pièces arrivent au bout du tapis
de la fraiseuse, qui est le dernier poste de la ligne, elles entrent dans une zone
d’évacuation. La variable correspondant à la présence d’une pièce à l’évacuation est
PP10, dont l’équation est :
pp10 = (dx10 . fx9 + pp10) . /(fx10 . evacpièce)
___________________________________________________________________________
4/4
Machine à trois postes d'usinage
4
où “ evacpièce ” est une variable externe permettant le retrait des pièces présentes à
l’évacuation.
Afin d’informer la Partie Commande de la présence d’une pièce sur un des tapis, des
capteurs sont placés en face de chacun des postes.
L’activation de ces capteurs apparaît donc dans les axes 7, 8 et 9 qui représentent
l’évolution d’une pièce sur ces tapis. Le capteur de la zone d’évacuation est quant à lui
disposé en fin de l’axe 10. Le capteur correspondant à la présence d’une pièce au
chargement, Fcp0 est décrit par une équation :
Fcp0 = pp0 + b7 . pp7
pp0 est la variable représentant la présence d’une pièce au chargement, elle intervient
donc logiquement dans l’expression de fcp0.
b7 est un capteur associé à l’axe 7, décrivant le tapis de la perceuse. Ce capteur est actif
sur une certaine longueur au début de l’axe 7.
Ceci est dû au fonctionnement du capteur indiquant la présence d’une pièce au
chargement : ce capteur reste activé alors que la pièce est déjà engagée sur le tapis de
la perceuse, d’où le rôle du terme b7 . pp7 dans l’expression de fcp0.
Remarques
La description présentée est complétée par un axe 11 permettant de reboucler les
pièces parvenant à l’évacuation au niveau du chargement.
Le rebouclage est effectué quand la variable externe “ Retour ” est à l’état logique
“ 1 ”.
Le pupitre
Le pupitre permet de piloter cette maquette quand elle est commandée par un
automate : on y trouve notamment les boutons de mise sous-tension, mise en puissance et départ cycle.
Y figure également un bouton-poussoir fictif permettant d’injecter des pièces en entrée
de la machine. L’interrupteur “ Retour pièce” , lorsque il est en position fermée, permet
le rebouclage des pièces au moyen de l’axe 11.
Les grafcets
Le fichier MGRAF1 contient des grafcets permettant d’animer la maquette en mode
local.
Les 3 premiers grafcets pilotent chacun des postes.
Les 4 autres grafcets gèrent le poussoir d’alimentation et les 3 tapis.
Remarques
Ces grafcets “ dits de Mécanicien ” ne gèrent pas de modes de marche.
En simulation interne, il suffit d’introduire une pièce au chargement au moyen du
bouton-poussoir “ pièce ” du pupitre de conduite pour activer le modèle.
___________________________________________________________________________
4/5
E
ANNEXES
Sommaire
Intercalaire F
Chapitre
1
2
Page
Performances
1/1
1.1
Présentation
1/1
1.2
Impact de l’OFB de simulation sur le temps de cycle automate
1.2.1 Cas des E/S en bac
1.2.2 Cas des E/S déportées
1/2
1/2
1/4
1.3
Impact du médium utilisé et des outils
1/5
Messages d’erreur
2/1
2.1
Messages liés à l’environnement
2/1
2.2
Messages liés à la modélisation
2/1
2.3
Messages liés aux échanges automates
2/2
2.4
Messages liés à l’impression
2/3
F
___________________________________________________________________________
F/1
ANNEXES
Chapitre
Sommaire
Intercalaire F
Page
F
___________________________________________________________________________
F/2
Chapitre 11
Performances
Performances
1.1
Présentation
Lors d’une simulation en mode connecté, nous avons vu qu’il était nécessaire d’utiliser
un OFB de simulation pour réaliser les échanges entre SIMACTEL et l’automate. Cet
OFB est donc rajouté, sous PL7-3, à l’application automate avant son transfert dans
l’automate. Cependant, il n’y a aucune modification à apporter au programme lui-même
pour pouvoir utiliser l’OFB de simulation. De ce fait, la simulation permet de se mettre
dans des conditions réelles d’utilisation de ce programme.
Il est à noter tout de même que l’OFB de simulation a un certain impact sur la globalité
de l’application automate. En effet, il représente une taille mémoire d’environ 13 Koctets
qui s’ajoute au volume total de l’application.
De plus, il influence par son déroulement le temps de cycle automate. Sur ce dernier
point, l’impact de l’OFB de simulation est en fait très limité, notamment pour des
configurations d’E/S en bac compte tenu du principe retenu : l’OFB inhibe les échanges
sur le bus fond de panier pour qu’il n’y ait pas de rafraîchissement de la mémoire image
des E/S de l’automate. En effet, c’est l’OFB qui se charge de recopier dans cette
mémoire les évolutions d’E/S détectées. De cette manière, tout le temps processeur
utilisé pour les échanges d’E/S sur le bus est récupéré, ce qui permet de compenser les
temps de calcul de l’OFB de simulation.
Par contre, l’impact de l’OFB est légèrement supérieur pour des configurations d’E/S
déportées car il n’y a pas, dans ce cas, d’inhibition des échanges sur les TBX. Il est donc
nécessaire de recopier, à chaque cycle, la propre mémoire image des E/S de l’OFB dans
la mémoire image de l’automate. Cette opération est d’autant plus coûteuse en temps
que la configuration du nombre d’E/S déportées est importante.
Les graphiques présentés à la suite donnent des indications chiffrées de l’impact de
l’OFB de simulation sur le temps de cycle automate.
F
___________________________________________________________________________
1/1
1.2
Impact de l’OFB de simulation sur le temps de cycle automate
1.2.1 Cas des E/S en bac
Trois types de mesures différentes sont présentées :
• Recopie systématique d’E/S en nombre croissant sur la totalité des E/S configurées
PL7- 3
SIMACTEL
I
I
O
O
Toutes les E/S sont configurées dans la tâche MAST.
Principe de mesure : comparaison du temps de cycle SW41 avec et sans l’OFB de
simulation. On met SY48 à 1 pour permettre le rafraîchissement de SW41. Rappelons
que le temps de cycle mesuré grâce à SW41 représente le temps réel d’exécution du
cycle automate et non pas le temps configuré lors de la création de l’application.
Les résultats obtenus sont les suivants :
SW41 moyen avec l'OFB de simulation
14
12
F
temps en ms
10
1
8
3
6
5
Nombre de
racks de
sorties
configurés
7
4
2
0
1
3
5
7
Nombre de racks d'entrées configurés
___________________________________________________________________________
1/2
Performances
1
SW41 moyen réel
14
12
temps en ms
10
1
8
3
6
5
Nombre de
racks de
sorties
configurés
7
4
2
0
1
3
5
Nombre de racks d'entrées configurés
7
Différence entre SW41 avec l'OFB et SW41 réel
1
0,8
temps en ms
0,6
1
0,4
3
0,2
Nombre de
racks de
sorties
configurés
5
0
7
-0,2
F
-0,4
-0,6
1
3
5
Nombre de racks d'entrées configurés
7
___________________________________________________________________________
1/3
SW41 moyen avec l'OFB de simulation
12
1 rack
(13 sorties
échangées)
temps en ms
10
3 racks
(39 sorties
échangées)
8
6
5 racks
(64 sorties
échangées)
4
7 racks
(90 sorties
échangées)
2
0
1 rack
(7 entrées
échangées)
3 racks
(19 entrées
échangées
5 racks
(32 entrées
échangées
Nombre de racks de sorties configurés et
nombre de sorties échangées
• Pour se rapprocher du contexte réel de la simulation par événement, on recopie
systématiquement 5% des entrées et 10% des sorties configurées.
Le principe de mesure reste identique et les résultats sont les suivants :
7 racks
(45 entrées
échangées)
SW41 moyen réel
12
1 rack
(13 sorties
échangées)
F
temps en ms
10
3 racks
(39 sorties
échangées)
8
6
5 racks
(64 sorties
échangées)
4
7 racks
(90 sorties
échangées)
2
0
1 rack
(7 entrées
échangées)
3 racks
(19 entrées
échangées
5 racks
(32 entrées
échangées
Nombre de racks de sorties configurés et
nombre de sorties échangées
Nombre de racks d'entrées configurés
et nombre d'entrées échangées
7 racks
(45 entrées
échangées)
Nombre de racks d'entrées configurés
et nombre d'entrées échangées
___________________________________________________________________________
1/4
Différence entre SW41 avec l'OFB et SW41 réel
1
1 rack
(13 sorties
échangées)
0,8
temps en ms
0,6
3 racks
(39 sorties
échangées)
0,4
0,2
5 racks
(64 sorties
échangées)
0
-0,2
7 racks
(90 sorties
échangées)
-0,4
-0,6
1 rack
(7 entrées
échangées)
3 racks
(19 entrées
échangées
5 racks
(32 entrées
échnagées
1
Nombre de racks de sorties configurés et
nombre de sorties échangées
Performances
7 racks
(45 entrées
échangées)
Nombre de racks d'entrées configurés
et nombre d'entrées échangées
• Sur la base de l’application Maquette (cf. Chapitre 4 de l’intercalaire E).
Principe de mesure : mesure du temps de recopie d’une entrée sur une sortie par
l’automate avec et sans l’OFB de simulation. Cette mesure a été réalisée grâce à un
terminal permettant d’espionner l’apparition des échanges d’E/S entre SIMACTEL et
l’automate.
Les résultats obtenus sont les suivants :
- temps de traitement sans l’OFB : 9;9;11;12;9;8;10;9;9;8;6;8;6;8;12;11;6;6;8;10;6;
pour un temps moyen de 8.6ms
- temps de traitement avec l’OFB : 8;7;7;6;10;7;6;8;9;6;7;6;6;10;5;6;7;6;9;6; pour un
temps moyen de 7.1 ms
___________________________________________________________________________
1/5
F
1.2.2 Cas des E/S déportées
La mesure effectuée consiste à augmenter progressivement le nombre d’E/S déportées
configurées : on ajoute 16 voies par 16 voies en alternant les sorties et les entrées. Les
16 premières voies sont des sorties. Toutes les E/S sont configurées dans la tâche
MAST. Sans l’OFB de simulation, seul l’automate rafraîchit les E/S déportées dans sa
mémoire image des E/S. Par contre, lorsque l’OFB est activé, il recopie, à chaque cycle,
sa propre mémoire image des E/S dans celle de l’automate juste après le rafraîchissement de celle-ci par le système de l’automate. En mesurant le temps de cycle avec et
sans l’OFB, on peut donc en déduire l’impact de celui-ci sur le temps d’exécution.
Principe de mesure : on relève la valeur de SW41 avec et sans l’OFB de simulation
Les résultats sont les suivants :
SW41 moyen avec et sans l'OFB de simulation
14
12
10
ms
8
6
4
F
2
128S/128E
128S/112E
112S/112E
112S/96E
96S/96E
96S/80E
80S/80E
80S/64E
64S/64E
64S/48E
48S/48E
48S/32E
32S/32E
32S/16E
16S/16E
16S/0E
0S/0E
0
Nombre d'E/S FIP configurées
Avec l'OFB
Sans l'OFB
___________________________________________________________________________
1/6
Performances
1.3
1
Impact du médium utilisé et des outils
Le temps nécessaire au cycle complet de la simulation intégre le temps d’exécution de
l’OFB, le temps de calcul de l’échéancier par SIMACTEL, mais aussi les échanges UNITE entre le serveur de communication et l’OFB de simulation, ainsi que les échanges
SIMACTEL-Serveur. Nous avons donc testé la simulation sur la Maquette de l’intercalaire exemple avec différents médiums : Prise-console et UNI-TELWAY. Pour cela, le
temps moyen de parcours d’une pièce dans l’application maquette a été mesuré, avec
ou sans PL7-3 debug.
Les résultats sont les suivants :
• Sans PL7-3 mode debug
Prise-console : temps de passage moyen d’une pièce en 42.2 secondes
UNI-TELWAY : temps de passage moyen d’une pièce en 40.5 secondes
• Avec PL7-3 mode debug
Prise-console : temps de passage moyen d’une pièce en 45 secondes
UNI-TELWAY : temps de passage moyen d’une pièce en 41.5 secondes
F
___________________________________________________________________________
1/7
F
___________________________________________________________________________
1/8
MessagesChapitre
d'erreur 12
Messages d'erreur
2.1
Messages liés à l’environnement
Ces messages ont trait à la disponibilité de ressources nécessaires au bon fonctionnement de SIMACTEL.
Message “ Problème de ressources Windows fermer des fenêtres ”
L’affichage des Pupitres et des Synoptiques nécessite l’utilisation de fenêtres
Windows, en fonction en particulier du nombre d’éléments représentés dans les
Synoptiques. Lors de la demande d’affichage de Pupitres ou de Synoptiques, un test
des ressources disponibles est effectué. Si celles-ci sont insuffisantes - ce qui peut
être vérifié au moyen de la fenêtre “ A propos ” du Gestionnaire de Programmes - ce
message est affiché. Il faut alors choisir de retirer un ou plusieurs des Synoptiques ou
Pupitres déjà présents à l’écran.
Messages “Copie (ou Sauvegarde ou Chargement) mal effectué(e) ”
Ces messages sont susceptibles d’apparaître lors de l’utilisation des Outils permettant la copie d’une machine ou d’un modèle, le transfert d’une machine en modèle et
la sauvegarde ou le chargement d’une machine ou d’un modèle vers - respectivement
depuis - une disquette. La cause la plus probable est le manque de place disponible
sur le disque de l’ordinateur ou sur la disquette dans le cas d’une sauvegarde. Un
mauvais formatage de la disquette peut également être en cause.
2.2
Messages liés à la modélisation
Ces messages sont susceptibles d’apparaître lors d’une simulation locale ou connectée.
Leur origine provient d’une anomalie dans la modélisation, interdisant la poursuite de
la simulation qui est donc interrompue.
Message “ Indétermination sur l’état de variables ”
Ce message apparaît lorsque SIMACTEL n’est pas en mesure de déterminer l’état de
relais ou de variables de modélisation. Un exemple trivial est l’équation suivante :
a = /a
Ce phénomène apparaît par exemple si l’on a décrit une bascule R/S dans SIMACTEL
au moyen de deux équations logiques et que l’on en active de façon synchrone les
entrées Set et Reset !
Le moyen de résoudre l’anomalie est de corriger les expressions des variables
incriminées ou de rétablir un état stable en agissant sur un des termes des équations.
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2/1
F
Message “ Activités simultanées pour l’axe : ..”
Ce message signale une anomalie due au caractère non exclusif des équations de
mouvements associées à un même axe. Il faut dans ce cas modifier les équations des
mouvements concernés afin de les rendre incompatibles.
Message “ Evolution infinie de : ”
Ce message apparaît lorsqu’un bouclage se produit dans un axe rotatif évoluant à une
vitesse infinie. Le problème est que l’équation n’est jamais invalidée au cours du
déplacement. Il faut donc corriger cette équation afin que le mouvement auquel on a
donné une vitesse infinie puisse être désactivé par le changement d’état d’un des
capteurs se trouvant dans l’axe.
Message “ Instabilité du Grafcet ”
Ce message signale qu’une “ situation stationnaire ” apparaît dans un Grafcet. C’està-dire qu’un cycle fermé de transitions dont les réceptivités sont simultanément
vérifiées s’est établi. Il faut donc verrouiller certaines des transitions impliquées dans
la boucle.
Une autre possibilité est qu’un débordement de compteur se produit : il s’agit d’une
anomalie concernant une opération arithmétique - qu’il faut éventuellement remplacer par une incrémentation - effectuée dans une Etape.
2.3
Messages liés aux échanges automates
Les différents messages d’erreur liés aux échanges entre SIMACTEL et l’automate,
ainsi que leurs causes sont présentés ci-dessous.
Message “ Ouverture de la liaison non réussie ”
F
SIMACTEL n’a pas réussi à lancer le serveur de communication.
Message “ CONNEXION ECHOUEE ”
Si ce message n’est pas accompagné d’autres messages, cela signifie que :
- la connexion physique n’est pas correctement établie
- l’OFB de simulation est absent de l’application automate
- l’automate est hors service
Si ce message est accompagné du message “ VERSION UC INCOMPATIBLE ”, cela
signifie que :
- la version de l’UC de l’automate n’est pas une V5
Si ce message est accompagné du message “ CONFIGURATION
SIMACTEL<>CONFIGURATION API ”, cela signifie que :
- la configuration réalisée dans SIMACTEL ne correspond pas à la configuration
décrite dans le programme automate.
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2/2
Messages d'erreur
2.4
1
Messages liés à l’impression
Les différents messages d’erreur liés à l’impression, ainsi que leurs causes sont
présentés ci-dessous.
Message “ Impossible d’ouvrir le dossier machine ”.
SIMACTEL n’a pas réussi à ouvrir le dossier machine demandé. Ce message survient
lorsque le logiciel n’a pas réussi à lire les informations contenues dans les fichiers de
description de la machine. Si ce message apparaît, contactez votre centre de support
technique.
Message “ Impossible d’ouvrir le modèle ”.
SIMACTEL n’a pas réussi à ouvrir le modèle demandé. Ce message survient lorsque
le logiciel n’a pas réussi à lire les informations contenues dans les fichiers de
description du modèle. Si ce message apparaît, contactez votre centre de support
technique.
Message “ Incompatibilité entre le format d’édition, le dossier machine et les
caractéristiques de l’imprimante. SIMPRINT ne peut pas imprimer votre dossier
machine ! VEUILLEZ MODIFIER VOTRE FORMAT D’EDITION... ”
Ce message apparaît lorsque SIMACTEL n’est pas capable d’imprimer le document
avec le format d’édition demandé. Ceci se produit lorsqu’un des paragraphes du
document est d’une taille telle qu’il ne puisse pas être imprimé sur une seule page.
Pour corriger ce problème, il faut choisir une police de caractères suffisamment petite
pour que tous les paragraphes soient positionnables sur une seule page.
Message “ Mémoire insuffisante ! Fermer le plus possible d’applications pour
libérer de la mémoire. ”
Lorsque trop d’applications WINDOWS sont lancées en même temps, l’ordinateur ne
dispose plus de suffisamment de mémoire libre pour exécuter correctement SIMACTEL.
Fermer le plus possible d’applications pour libérer de la mémoire lorsque ce message
apparaît.
Message “ Une autre instance de SIMPRINT est déjà lancée ! Fermez d’abord cette
autre instance avant d’utiliser à nouveau l’outil d’impression ”
Ce message apparaît lorsque l’on ouvre l’outil d’impression alors que l’application
SIMPRINT est déjà active. Pour corriger ce problème, fermer l’application SIMPRINT
active, puis utiliser de nouveau l’outil d’impression.
Message “ Impossible de lancer l’impression. ”
Ce message apparaît lorsque survient une erreur d’impression WINDOWS. Pour
corriger ce problème, reportez-vous au guide d’utilisation de WINDOWS.
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2/3
F
Messages “ Le fichier *.dib est trop important pour être ouvert par SIMPRINT ! ”
et “ Impossible d’ouvrir le fichier *.dib ! ”
Ces messages apparaissent lorsque SIMACTEL rencontre des problèmes pour
l’impression des pupitres et des synoptiques. Veuillez contacter votre centre de
support technique pour corriger ce problème.
F
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Manuels associés